Les citoyens américains n’en tirent aucun avantage, mais subissent au contraire de grandes pertes, d’une guerre sans fin au Moyen-Orient. Mais leurs intérêts ne sont pas pris en compte dans les décisions d’un Washington bipartisan.
Source : Glenn Greenwald
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Pour la deuxième fois en cinq mois depuis son investiture, le président Joe Biden a ordonné dimanche un bombardement américain sur la Syrie, et pour la première fois, il a également bombardé l’Irak. La justification offerte était la même que celle de la première attaque aérienne de Biden en février : les États-Unis, selon les termes du porte-parole du Pentagone John Kirby, « ont mené des frappes aériennes défensives de précision contre des installations utilisées par des milices soutenues par l’Iran dans la région frontalière entre l’Irak et la Syrie. » Il a ajouté que « les États-Unis ont agi conformément à leur droit de légitime défense. »