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« Nous entrons dans une nouvelle guerre froide qui pourrait marquer notre sortie de l’histoire »

Monday 4 May 2020 at 08:00

Source : Le Figaro

La pandémie révèle des évolutions profondes du système international que les Occidentaux ont souvent été tentés d’ignorer, analyse l’ancien maître de conférences en questions internationales Pierre-Henri d’Argenson. Seules une politique de puissance et une vision réaliste des enjeux mondiaux permettront selon lui à l’Europe d’éviter la marginalisation stratégique.

Il est rare que l’on puisse tirer les enseignements d’une crise lorsque l’on est au milieu de celle-ci. Les grands bouleversements intervenus depuis la fin de la guerre froide n’ont ainsi pas toujours été déchiffrables au moment où ils se sont produits, sans doute parce qu’ils appartenaient à une ère de transition accouchant d’un monde nouveau qui se présente aujourd’hui, avec la crise du coronavirus, sous une lumière crue. La pandémie, en effet, agit comme un révélateur de tendances certes perçues par notre intellect, mais qui n’avaient pas suffisamment frappé notre imagination pour modifier nos représentations du monde. Or désormais le monde est nu, et nous n’avons pas d’autre choix que d’abandonner nos coupables pudeurs pour regarder la vérité géopolitique qu’il nous donne à voir, et les conséquences que nous devrons rapidement en tirer pour y survivre en hommes libres.

Nous ne croirons plus à l’article de la doxa mondialiste qui prétend que tout le monde est chez soi partout.

Examinons les faits. Trois choses absolument frappantes se sont produites durant la crise. La première, c’est qu’aux premières alertes, chacun est rentré chez soi, dans son pays. Du jour au lendemain, les touristes sont passés du statut d’heureux voyageurs nomades à celui d’étrangers indésirables, parfois objets de comportements hostiles de la part des populations locales. La mondialisation heureuse venait de tomber le masque. Les citoyens du monde se sont évaporés. Le touriste, l’étudiant, l’homme d’affaires sont redevenus, chez les autres, ce qu’ils ont toujours été: des étrangers. Bien sûr, lorsque la crise sera passée, la circulation des biens et des personnes reprendra son cours, mais nous ne croirons plus, en particulier nous les Européens à qui l’on a enjoint de «s’ouvrir» toujours plus, à l’article fondateur de la doxa mondialiste qui prétendait que tout le monde est chez soi partout.

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Source: https://www.les-crises.fr/nous-entrons-dans-une-nouvelle-guerre-froide-qui-pourrait-marquer-notre-sortie-de-lhistoire/


Le géant des Ehpad Korian renonce finalement à verser des dividendes

Monday 4 May 2020 at 07:00

Source : l’OBS

Très touché par le Covid-19, critiqué de toutes parts après la mise en lumière de ce plan par « l’Obs », le groupe a renoncé à rémunérer ses actionnaires.

« Retrait de la proposition de versement de dividende 2019. Pleinement engagé dans la lutte contre la pandémie, Korian souhaite mobiliser tous les moyens au bénéfice de l’ensemble de ses parties prenantes. » Voilà ce qu’explique le géant des Ehpad, mercredi soir 29 avril, à la huitième page d’un long communiqué consacré à sa gestion de la crise du Covid-19 et à la publication de son chiffre d’affaires du premier trimestre. Il revient ainsi sur sa décision du 27 février de verser 0,66 euro à chaque détenteur d’une action Korian. Un plan de versement de dividendes qui, en tout, se serait élevé à 54 millions d’euros, ainsi que l’a mis en lumière « l’Obs » mercredi matin.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-geant-des-ehpad-korian-renonce-finalement-a-verser-des-dividendes/


Source : Blog Mediapart – Syndicat de la Magistrature

Les périodes troublées sont souvent, paradoxalement, des moments de grande clarté : elles révèlent la fragilité des équilibres démocratiques et des hommes et femmes qui sont censés les incarner, elles mettent à nu des tensions fondamentales, elles démontrent qu’aucune garantie n’est jamais acquise, que toute situation résulte d’un rapport de force par nature instable et mouvant. Elles rappellent chacun à ses responsabilités.

Pour les observateurs de la vie judiciaire, une affaire infiniment emblématique est en train de s’acheminer vers sa conclusion : celle des prolongations automatiques de détentions provisoires. Le pouvoir de véridiction de cette affaire, son potentiel de dévoilement, sont tels qu’elle mérite assurément d’être portée à la connaissance des citoyens.

Le confinement de la France le 17 mars dernier s’est, juridiquement, fondé sur le passage du pays à un régime d’état d’urgence dit sanitaire, et sur la prise, par le pouvoir exécutif, d’une série d’ordonnances de nature à accompagner l’interruption ou la limitation du fonctionnement de secteurs entiers d’intervention étatique. S’agissant de la justice pénale, une ordonnance du 25 mars a provoqué une rupture extrêmement brutale avec tous les standards juridiques connus jusqu’alors, en prévoyant que toutes les détentions provisoires en cours étaient automatiquement prolongées de deux, trois ou six mois en fonction de la peine encourue par les personnes mises en examen.

Ainsi, alors qu’en temps ordinaire, ces prolongations de détention sont contrôlées par des juges des libertés et de la détention, décidées après la saisine d’un juge d’instruction puis un débat contradictoire où les personnes poursuivies sont présentes, où leur avocat a la parole, où le procureur de la République prend des réquisitions écrites puis orales, où la décision du juge est spécialement motivée et susceptible d’appel, le pouvoir exécutif est venu édicter que tous les mandats de dépôt, qui avaient été pris par ces juges pour une durée limitée, étaient automatiquement prolongés de plusieurs mois, sans possibilité de discussion ni de recours.

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Source: https://www.les-crises.fr/l-honneur-de-juges-l-affaire-des-prolongations-automatiques-de-detentions-provisoires/


Actu Coronavirus – 03 mai

Monday 4 May 2020 at 06:30

Ce fil d’actualités comprend des informations provenant de trois sources : Les Lives Covid-19 du Figaro, de 20 minutes et le compte Twitter @Conflits_FR.

03 mai

17h40

200 000 #migrants clandestins vont être régularisés en #Italie car de nombreux secteurs essentiels manquent de main d’oeuvre (notamment l’agriculture). La Ligue de #Salvini s’insurge, dénoncant « un appel d’air pour une invasion ».

17h30

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Source: https://www.les-crises.fr/actu-coronavirus-03-mai/


Source : Libération

Contrairement à ce qu’affirme l’exécutif depuis le début de la crise, la doctrine visant à détenir un stock stratégique d’un milliard de masques était inchangée depuis dix ans. Alerté dès 2018 sur la pénurie, le ministère de la Santé n’a pas réagi.

Lire l’article complet sur Libération

Pendant des semaines, le ­gouvernement a tout fait pour le dissimuler. Au mois de février, alors que le coronavirus se propage déjà en France, le stock de masques de l’État est pratiquement à sec. Une situation qui n’empêche pas Jérôme Salomon, le directeur général de la santé (DGS), d’assurer avec aplomb qu’aucune pénurie n’est à craindre. Au même moment pourtant, soignants libéraux, personnels hospitaliers et même autorités régionales de santé sont dans le noir. Le ministère de la Santé ne leur donne pratiquement aucune visibilité sur les livraisons de ­masques à venir et acte, sans le dire, une gestion au compte-gouttes des stocks publics.

Mi-mars, après plusieurs semaines d’inquiétude, les autorités consentent enfin à communiquer l’état du stock stratégique disponible en ­janvier : 117 millions de masques chirurgicaux et aucun masque FFP2 (modèle plus protecteur), contre respectivement 1 milliard et 600 millions dix ans plus tôt. Mais le gouvernement, par l’intermédiaire d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, réfute une gestion de la ­pénurie et se défausse à plusieurs reprises : cette faiblesse initiale des stocks serait due à un changement de doctrine et de décisions vieilles de près de dix ans. Un véritable mensonge d’État. De nouveaux ­témoignages et documents consultés par Libération permettent en ­effet de démontrer les errements du gouvernement et la responsabilité du ministère de la Santé dans ce désastre.

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Source: https://www.les-crises.fr/masques-comment-le-gouvernement-a-menti-pour-dissimuler-le-fiasco/


Source : L’Opinion

Bien que l’on ne sache pas encore quand et comment l’actuelle crise sanitaire va se terminer, Pékin semble prêt à faire face à une contestation accrue de ses ambitions mondiales. Xi Jinping, le président chinois, a déclaré ce mois-ci que le pays devait se préparer à faire face une opposition extérieure sans précédent et à des défis à long terme.

Au lieu d’être un facteur de rapprochement, la crise du coronavirus exacerbe les divisions…

Il y a pourtant de nombreux signes de solidarité. La Chine a fourni de l’aide à plus de 140 pays et organisations internationales. Elle a aussi partagé son expérience avec plus de 150 pays, y compris la France. Toutefois, il existe, c’est vrai, des divisions, voire des confrontations, surtout entre les pays occidentaux et la Chine. Ils l’accusent aujourd’hui de nombreux maux, mais il n’en a pas toujours été ainsi. Au début, quand la Chine a dû affronter l’épidémie, les médias occidentaux estimaient que le pouvoir chinois ne serait pas en mesure de faire face à ce fléau. Ils faisaient le parallèle avec l’accident de Tchernobyl pour affirmer qu’il ne résisterait pas.

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Source: https://www.les-crises.fr/lu-shaye-ambassadeur-de-chine-nous-nen-serions-pas-la-si-les-occidentaux-avaient-mieux-reussi-a-endiguer-lepidemie/


Revue de presse du 03/05/2020

Sunday 3 May 2020 at 07:30

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-03-05-2020/


Source : Libération, Christian Lehmann

Christian Lehmann est écrivain et médecin dans les Yvelines. Pour « Libération », il tient la chronique quotidienne d’une société sous cloche à l’heure du coronavirus.

Samedi, dans les allées du centre Leclerc, mon téléphone a sonné. C’était Jérôme Marty, le Président de l’Union française pour une médecine libre. Le type qui gueule à la télévision et qui pétitionne depuis des semaines, en vain, pour que soit révélé le nombre de soignants contaminés, à l’hôpital, en ville et en Ehpad. On a parlé déconfinement, stratégie, dépistage. Jérôme me raconte que la liste s’allonge de semaine en semaine, puis, ignorant que je le connaissais, m’annonce la mort d’un urgentiste, Jacques Fribourg.

Le temps s’est arrêté. J’ai voulu dire quelque chose mais j’avais brièvement perdu la vision des couleurs. Plein de choses me revenaient en mémoire, un kaléidoscope qui était ma jeunesse, dont un acteur majeur venait de disparaître.

Je me souviens du tout début de l’épidémie. On ne savait encore rien de ce qui venait. Tout juste lisait-on, effarés, les messages de nos collègues de l’Est, qui se prenaient la vague. J’ai appelé Yvon, 54 ans, un ami médecin et épidémiologiste, pour parler. Nous avions l’un et l’autre des masques, des gants, du gel, en petite quantité certes, mais nous avions été plus prévoyants que les grands stratèges en charge de la gestion de crise. Il n’empêche, la situation était alarmante, les descriptions de la rapide dégradation de certains patients effrayantes. «Je ne dis pas que je m’attendais à ça, a dit Yvon, mais je n’ai jamais considéré qu’une pandémie était impossible. On va être en première ligne. Je ne me pose pas la question d’esquiver, de fermer, de faire le dos rond. C’est ce pour quoi nous avons été formés. C’est notre métier. Mais je t’avoue que j’ai peur. Peur de cette maladie. En quatre heures les gens s’aggravent. Ils sont embarqués aux urgences et quatre heures plus tard on les intube. C’est ça qui me fait peur, être contaminé au cabinet, et partir un jour en urgence à l’hôpital, ne pas pouvoir dire au revoir aux miens et mourir sans jamais les avoir revus.» C’est la seule et unique fois, depuis que je recueille leurs témoignages, qu’un médecin m’a dit aussi clairement avoir envisagé que «faire le job» puisse le tuer. Alors qu’Yvon, comme moi, n’a jamais eu la moindre naïveté s’agissant de la compétence ou de l’humanisme de nos dirigeants. Nous pressentions l’un et l’autre que cette «guerre» ne serait pas gagnée par les généraux mais malgré eux.

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Source: https://www.les-crises.fr/journal-d-epidemie-l-urgentiste-jacques-fribourg-est-mort-c-etait-mon-ami/


Source : Le Média

Denis Robert reçoit Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine et ex-membre du groupe parlementaire LaREM. A travers cet entretien, l’ex-députée LREM nous dévoile les dessous effrayants de la macronie.


Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine : «Pourquoi je quitte En Marche !»

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Source: https://www.les-crises.fr/une-ex-deputee-lrem-revele-les-dessous-de-la-macronie/


Actu Coronavirus – 02 mai

Sunday 3 May 2020 at 06:30

Ce fil d’actualités comprend des informations provenant de trois sources : Les Lives Covid-19 du Figaro, de 20 minutes et le compte Twitter @Conflits_FR.

02 mai

17h15

Réouverture des #ecoles : les jeux de contact seront interdits, la limite est fixée à 15 personnes / classe… malgré ces mesures, SUD Education dénonce « un protocole impossible à respecter » notamment pour les jeunes enfants.

17h00

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Source: https://www.les-crises.fr/actu-coronavirus-02-mai/