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Source : Russia Today France, Interdit d’interdire
Frédéric Taddeï reçoit Franck Lepage, militant de l’éducation populaire
Source: https://www.les-crises.fr/interdit-d-interdire-franck-lepage-sur-covid-19-l-ami-des-dominants/
Source : France culture, Benoît Collombat et Cellule investigation de Radio France
« Pour eux, on est un peu comme des pions sur un jeu de Monopoly. » Antoine* est un « ancien » de l’usine de Plaintel, dans les Côtes-d’Armor. Depuis les années 90, il a vu passer plusieurs repreneurs de l’usine bretonne spécialisée dans la fabrication des masques respiratoires, notamment les fameux masques FFP2 indispensables au personnel médical. Il a connu le boom de l’entreprise au moment de la grippe H1N1, en 2009, lorsque l’usine fonctionnait « vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept » avec « huit machines, dont cinq supplémentaires« . Une capacité de production multipliée par cinq et 300 employés pour fabriquer des masques pour la France entière.
« En 2005, j’avais signé un protocole d’accord avec le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, explique Roland Fangeat, ancien président de la division respiratoire du groupe Bacou-Dalloz, propriétaire de l’usine de Plaintel à l’époque. Nous nous engagions à garantir une production d’au moins 180 millions de masques par an. Le groupe a investi près de neuf millions d’euros sur le site de Plaintel pour financer notamment une extension. Nous avions une capacité de production de 220 millions de masques par an, quatre millions par semaine, en cas de crise. »
Source : Les Echos, Joël Cossardeaux
Si elle devait s’étendre sur 45 jours, la mise sous cloche de l’Europe pour lutter contre le coronavirus ferait chuter de 5 % le bilan annuel de ses émissions de gaz à effet de serre, selon le cabinet international Sia Partners. Le transport et la production d’énergie sont les premiers secteurs concernés.
C’est le cabinet de conseil en management Sia Partners qui l’affirme. Chaque jour de confinement se solde en Europe par une réduction de 58 % de ses émissions de CO2, principal responsable des gaz à effet de serre (GES) qui réchauffent la planète. Et si la période de quarantaine ouverte par l’Italie, puis par l’Espagne, la France et d’autres pays (qui ne sont pas tous allés aussi loin) devait durer 45 jours, ce sont 145 mégatonnes de CO2 qui pourraient ne pas être rejetées en 2020 par l’Union européenne à Vingt-Sept. Ce chiffre n’est pas négligeable : il correspond à 5 % de ses émissions en période normale.
Ce ralentissement n’est pas uniforme. Il varie fortement selon les secteurs et il augmente même dans un cas très précis, celui du logement. Les mesures de confinement font en effet monter les émissions dues au chauffage. Elles font aussi chauffer les data-centers, télétravail et divertissement en ligne obligent. Résultat, les rejets de CO2 qui se « jouent à domicile » sont en hausse de 29 % par rapport à une journée normale, durant laquelle l’habitat résidentiel émet 890 kilotonnes de ce gaz par jour en Europe.
Source: https://www.les-crises.fr/le-confinement-reduirait-chaque-jour-les-rejets-de-co2-de-58-en-europe/
Source : Futura Science, Julien Hernandez
Selon des données préliminaires consultées par des journalistes du quotidien Le Monde, 83 % des patients en réanimation seraient en surpoids.
Selon un récent article paru dans le journal Le Monde, repris par La Ligue contre l’obésité, 83 % des patients en soins intensifs seraient en surpoids ou obèses. Mais les données ne sont pas encore réellement consultables et on ne sait pas bien encore si l’obésité ou le surpoids seul (car elle s’accompagne souvent d’autres facteurs de risques) constitue une véritable prédisposition à des formes graves de la maladie.
Dans plusieurs centres hospitalo-universitaires de France, des médecins constatent la forte présence de patients souffrant de surpoids ou d’obésité. Aucune statistique n’est disponible actuellement à ce sujet mais cela paraît intuitivement logique étant donné que le surpoids favorise également certaines comorbidités. Avec 15 % de sa population souffrant d’obésité, le risque qu’encourent ces personnes pose question. Aux États-Unis, où l’épidémie fait actuellement des ravages, un adulte sur deux est obèse. Des données provenant des États-Unis pourraient permettre de confirmer ou d’infirmer cette tendance.
Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-plus-de-80-des-personnes-en-reanimation-seraient-en-surpoids/
Source : Le Parisien, Marc Payet
Le groupe pharmaceutique Sanofi Pasteur est l’un des leaders mondiaux dans le domaine du vaccin, avec des sites de production dans la région lyonnaise, à Marcy-l’Etoile (Rhône), sur les unités de production de BioMérieux, et des équipes présentes aux Etats-Unis. Le Dr Jean Lang, vice-président associé de Sanofi Pasteur et responsable de l’unité santé publique de ce géant de l’industrie pharmaceutique, nous détaille comment ce laboratoire tente de mettre au point un vaccin contre le nouveau coronavirus SARS-CoV-2, à l’origine de la pandémie de Covid-19.
Où en est Sanofi dans la lutte pour trouver un vaccin ?
DR JEAN LANG : L’industrie pharmaceutique mondiale est mobilisée pour la recherche d’un vaccin contre le SARS-CoV-2. La grande difficulté est que l’on n’a pas, comme c’est le cas pour la grippe, de modèle de vaccin déjà homologué, où il suffit chaque année à l’industrie de faire quelques modifications sur les chaînes de production, en fonction des souches qui circulent, pour aboutir à un vaccin grippe diffusable sur la terre entière. Là, on part de beaucoup plus loin. Mais Sanofi a toutefois des atouts qui devraient nous faire gagner du temps.
De quels atouts parlez-vous ?
Source : Marianne, Étienne Girard
Les experts-médecins des conseils scientifiques chargés d’éclairer Emmanuel Macron pendant la crise du coronavirus ont touché 450.000 euros des firmes pharmaceutiques ces cinq dernières années. Faut-il s’inquiéter pour leur indépendance ? Eléments de réponse.
Souvenez-vous de Jean-Jacques Mourad. Pendant la campagne présidentielle de 2017, ce cardiologue était l’un des conseillers santé d’Emmanuel Macron. Il avait démissionné après avoir été accusé de conflit d’intérêts, pour avoir touché quelque 80.000 euros d’avantages du laboratoire Servier, en trois ans et demi. Et ce, alors que son candidat plaidait pour le remboursement des médicaments contre la tension artérielle, spécialité du groupe pharmaceutique.
Trois ans plus tard, rien n’a changé dans le microcosme médical. Parmi les experts des conseils scientifiques chargés de conseiller le chef de l’Etat sur la crise du coronavirus, plusieurs ont des liens d’intérêts importants avec les laboratoires. L’un d’entre eux s’est vu verser … 251.327 euros d’avantages de la part des firmes, entre 2014 et 2019, selon les chiffres de la base publique Transparence santé. Ces relations d’argent n’empêchent pas l’indépendance d’esprit, mais interrogent dans la mesure où une étude universitaire publiée en novembre 2019 a montré que les médecins liés aux industriels du secteur prescrivent plus de médicaments que les autres. Car la réponse au coronavirus passera aussi par des choix qui impliquent les multinationales du secteur.
En cinq ans, entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449.389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. Ce qui recouvre des situations très différentes, dont certaines témoignent d’un compagnonnage suivi entre les médecins et les fabricants de médicaments. Largement en tête des firmes les plus généreuses, on retrouve l’Américain Merck Sharp and Dohme (MSD) et le Suisse Roche, deux laboratoires en pointe dans la recherche contre le coronavirus. MSD, qui a accordé 118.883 euros aux experts, fait partie des dix groupes qui ont annoncé mettre en commun leurs molécules afin de trouver un traitement. Quant au laboratoire Roche, donateur de quelques 116. 286 euros d’avantages en cinq ans, il vient de faire savoir qu’il a mis en place un nouveau test rapide de dépistage du Covid-19. Soit précisément les tests sur lesquels comptent le gouvernement pour augmenter les capacités de dépistage du pays.
Source : France inter, Benoît Collombat
Alors que la France manque cruellement de masques face à l’épidémie de coronavirus, une entreprise française, installée en Bretagne, qui pouvait en fabriquer jusqu’à 200 millions par an, a fermé en 2018 après avoir été rachetée par un groupe américain. Qui est responsable de ce fiasco ? Enquête.
« Pour eux, on est un peu comme des pions sur un jeu de Monopoly. » Antoine* est un « ancien » de l’usine de Plaintel, dans les Côtes-d’Armor. Depuis les années 90, il a vu passer plusieurs repreneurs de l’usine bretonne spécialisée dans la fabrication des masques respiratoires, notamment les fameux masques FFP2 indispensables au personnel médical. Il a connu le boomde l’entreprise au moment de la grippe H1N1, en 2009, lorsque l’usine fonctionnait « vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept » avec « huit machines, dont cinq supplémentaires« . Une capacité de production multipliée par cinq et 300 employés pour fabriquer des masques pour la France entière.
« En 2005, j’avais signé un protocole d’accord avec le ministre de la santé », Xavier Bertrand, explique Roland Fangeat, ancien président de la division respiratoire du groupe Bacou-Dalloz, propriétaire de l’usine de Plaintel à l’époque. « Nous nous engagions à garantir une production d’au moins 180 millions de masques par an. Le groupe a investi plus de près de neuf millions d’euros sur le site de Plaintel pour financer notamment une extension. Nous avions une capacité de production de 220 millions de masques par an, quatre millions par semaine, en cas de crise. »
Source : France info, Charlotte Causit
Après les masques, ce sont les médicaments qui inquiètent les professionnels de santé. Neuf grands hôpitaux européens, dont l’AP-HP, sonnent l’alerte. « Nous serons bientôt à court de médicaments essentiels pour traiter les patients atteints du Covid-19, hospitalisés en unités de réanimation », préviennent-ils, dans une lettre publiée par Le Monde, mardi 31 mars. Dans le contexte de l’épidémie mondiale, cette pénurie pourrait prendre une dimension inédite.
Dans les hôpitaux, en quelques semaines, les murs ont été repoussés et les lits multipliés pour accueillir des milliers de patients en réanimation. Autant de malades qu’il faut accompagner avec des hypnotiques, des curares, des antibiotiques… Des « médicaments de première ligne », dont les stocks s’amenuisent à grande vitesse. Lors de son audition devant les députés de la mission d’information sur le coronavirus, le Premier ministre Edouard Philippe a expliqué que « la demande mondiale a augmenté, en quelques semaines, de l’ordre de 2 000% » pour certaines molécules.
Source : Huffington Post, Mélany Le Barz-Ceretta
Arrêtez de parler des soignants comme de bons petits soldats. Les soldats ont des armes. Nous, on a des sacs-poubelle.
Regardez bien la photo s’il vous plaît. J’ai 2 patients potentiellement atteints par ce virus et je viens de faire la toilette d’une dame de 104 ans, équipée d’une charlotte, d’un simple masque chirurgical (dont vous connaissez parfaitement l’inutilité puisque lors de votre dernier discours à Mulhouse vous aviez la chance de porter un masque FFP2 depuis longtemps introuvable en pharmacie y compris pour les professionnels de santé, alors que je doute fort que vous ayez été en contact direct avec les malades), de surchaussures et d’un SAC POUBELLE gracieusement fourni par l’établissement parce que les stocks de blouses sont en rupture.
Ce billet, que vous pouvez retrouver sur la page Facebook de Mélany Le Barz-Ceretta, a été publié alors qu’elle exerçait encore en libéral, depuis 8 ans, en disponibilité de l’hôpital qu’elle réintègre le 1er avril. Ce changement est indépendant de la crise liée au coronavirus et la décision a été prise par Mélany 3 mois auparavant.
Mr le Président,
Source Le Monde, Marc Gozlan
Les médecins prenant en charge les patients infectés par le coronavirus SARS-CoV-2 ne cessent chaque jour d’en apprendre davantage sur le Covid-19. Récemment, ils ont constaté que certains patients infectés présentent, parfois avant tout autre signe clinique, une anosmie (perte de l’odorat), souvent associée à une agueusie (perte du goût). Très récemment, des symptômes digestifs, et mêmes dermatologiques, ont été rapportés. Parallèlement, les données s’accumulent sur l’atteinte cardiaque associée au Covid-19 et son impact sur la mortalité. Ces publications montrent que la maladie Covid-19 peut se présenter sous de multiples formes cliniques.
Des articles décrivent également la complexité du profil clinique et biologique chez certains patients. Ont ainsi été décrits des cas d’infection asymptomatique chez des individus dont certains présentent dans les prélèvements nasopharyngés une charge virale similaire à celle observée chez des patients symptomatiques. De même, des cas de patients modérément symptomatiques malgré la présence d’importantes anomalies pulmonaires visibles au scanner thoracique ont été rapportés.
Grippe et Covid-19
Écoulement nasal, fièvre, toux, courbature, fatigue : les premiers symptômes du Covid-19 sont comparables à ceux de la grippe. Deux infections respiratoires dont les virus responsables ont en commun de se transmettre par voie aérienne. On comprend qu’il n’était pas forcément facile de faire la part des choses entre ces deux pathologies en janvier dernier en Chine, comme l’atteste un cas rapporté le 11 mars dans la revue en ligne Emerging Infectious Diseases.
Source: https://www.les-crises.fr/covid-19-une-maladie-virale-aux-multiples-visages/