Une catastrophe annoncée : les États-Unis trahissent les soignants
Thursday 9 April 2020 at 10:30
Source : Medscape, Eric Topol
Vous trouverez les dernières informations sur le COVID-19 ainsi qu’un guide sur le site Coronavirus Resource Center de Medscape’s
Les débuts de l’année 2020 ont été marqués par la désespérance des personnels de santé américains dans leur ensemble, et particulièrement les médecins, infirmier.es qui sont dans un état d’épuisement profond, de burnout, rencontrant les taux de dépression et suicides les plus graves qu’on n’ait jamais connus. Cette épidémie de burnout n’est d’ailleurs pas réservée aux Etats Unis, elle est mondiale et reconnue comme telle. Or les choses devaient devenir bien pire pour le personnel de santé.
En décembre 2019 a éclaté à Wuhan, en Chine une épidémie de pneumonie entraînant de nombreux morts. Le 5 janvier 2020, l’agent pathogène a été séquencé et identifié comme appartenant à l’espèce coronavirus, par la suite il sera nommé SRAS-CoV-2. Aux Etats-Unis, le premier patient atteint de COVID-19, maladie causée par le SRAS-CoV-2, a été diagnostiqué à Seattle le 21 janvier, soit mons de 24 heures après le premier patient diagnostiqué en Corée du Sud, pays clé quand on veut établir une comparaison.
Source: https://www.les-crises.fr/eric-topol-catastrophe-annoncee-les-etats-unis-trahissent-les-soignants/
Coronakrach – Par Frédéric Lordon
Thursday 9 April 2020 at 09:30
Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, 11-03-2020
Donc c’est reparti pour un tour ? En réalité, avec la mondialisation financière, on sait bien que le manège ne connaît pas la pause : la convulsion y est de droit et la tranquillité d’intervalle. Depuis belle lurette on voit venir la crise d’après — elle est désormais la crise présente.
Il ne faut cependant pas se tromper quant à sa nature. Dans la plupart des cas, les krachs proprement boursiers (c’est-à-dire n’impliquant que le compartiment des actions) sont davantage à grand spectacle qu’à grands effets. Celui de 1987 avait été absorbé comme une fleur, celui de la bulle Internet en 2001 était passé moins facilement, mais sans commune mesure avec les dévastations d’une crise de dette comme celle des subprimes. Au reste, sauf à tout confondre, la dégringolade des valeurs bancaires (c’est-à-dire du cours de leurs actions) n’a en soi aucune conséquence sérieuse : elle n’affecte que les détenteurs de ces valeurs, sans avoir en tant que telle le moindre effet sur la conduite des opérations des banques — et donc n’est, en soi, l’indice d’aucune nécessité de « sauver les banques ». Que BNP Paribas perde 50 % en trois semaines, c’est totalement anecdotique, et n’inquiète que la direction qui voit sa boutique tellement dévalorisée en Bourse qu’elle en devient une cible affriolante pour une OPA.
Dans les marchés d’action ou dans les marchés de taux ?
Source: https://www.les-crises.fr/coronakrach-par-frederic-lordon/
Abe déclare que le Japon a l’intention d’approuver l’Avigan comme traitement contre le coronavirus
Thursday 9 April 2020 at 07:00
Source : Asia Nikkei, Nana Shibata