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Coronavirus en Italie : la quarantaine de la raison

Wednesday 1 April 2020 at 14:00

Source : Treccani, Mario Del Pero

L’impression de se retrouver dans le passé, deux semaines en arrière par rapport à son propre pays, avec la possibilité de pouvoir intervenir pour influencer le cours des événements et façonner l’avenir : de pouvoir jouir du privilège d’avoir sous les yeux les récents événements, en guise d’avertissement sans équivoque. La frustration de ne pas pouvoir le faire ; de crier inutilement sur la Lune ; de se confronter à un public au mieux méfiant et inattentif, au pire hostile et irrité. Ce sont les sentiments que ressentent de nombreux Italiens vivant à l’étranger ; en France, peut-être, plus qu’ailleurs. Nous avons observé les mêmes dynamiques identiques à l’œuvre en Italie : sous-estimation de la menace que représente le Coronavirus, réticence à changer de mode de vie pour y faire face, minimisation, voire déni. Et nous nous sommes régulièrement cogné la tête contre le mur, essayant en vain d’alerter et de sensibiliser nos collègues, les suppliant de sortir de leur confortable torpeur, de prêter attention au cas italien : à cette « leçon d’histoire », simple, claire et si proche géographiquement et temporellement. Ceux qui, comme moi, travaillent dans les universités ont demandé à plusieurs reprises, et toujours sans succès, d’annuler ou de reporter la foison d’initiatives non essentielles (qui le sont, avouons-le, presque toutes) de nos centres de recherche : séminaires, journées d’étude, assemblées et réunions. Et d’accélérer la transition vers des formes d’enseignement à distance déjà adoptées non seulement par les universités italiennes en pleine tempête, mais aussi par de nombreuses universités nord-américaines, parmi lesquelles nos principales partenaires. Rien, rien du tout. Au mieux, des messages de solidarité pour l’exilé dans un pays en proie à une même épreuve ; au pire, des réponses de mépris suffisant (encore jeudi dernier, un collègue s’est vanté d’une prétendue étude de l’Organisation Mondiale de la Santé selon laquelle, en France, la situation était totalement sous contrôle et il y aura des assemblées et des réunions conviviales de 70 personnes et plus pour la semaine à venir).

Puis, la réalité brute et nue a été jetée à la face d’un pays incrédule et désorienté. D’abord avec le discours – grand, noble et fort – de Macron. Et puis avec le discours plus brutal du Premier ministre Édouard Philippe à un peuple qui dansait encore de façon irresponsable au bord du précipice, avec des brasseries remplies de jeunes (et de moins jeunes), les Gilets jaunes toujours dans la rue et les précautions les plus banales, à commencer par la distance minimale entre les gens, ignorées de façon flagrante. Il est difficile de dire quelle est la crédibilité de ces messages – et d’un monde politique de plus en plus faible et délégitimé –, d’autant plus s’il continue à faire preuve d’une irresponsabilité presque caricaturale, en évitant la suspension des élections municipales qui déplacent et mettent en contact des dizaines de millions de personnes. Cependant, la France entre pleinement dans un scénario italien : une escalade des mesures visant à ralentir au maximum la propagation du virus au prix de la paralysie du pays, de sa vie sociale, de ses activités productives, de ses mille manifestations culturelles.

Alors pourquoi nos avertissements n’ont-ils pas été pris en compte ? Pourquoi ont-ils glissé sur l’eau sans laisser de traces ? Pourquoi la leçon italienne a-t-elle eu si peu d’impact, conduisant la France à se défaire de l’extraordinaire avantage d’avoir deux semaines de retard dans l’histoire (pas seulement la France, il faut le dire ; ma femme travaille aux Pays-Bas et la dynamique a été à bien des égards identique) ?

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Source: https://www.les-crises.fr/la-quarantaine-de-la-raison-par-mario-del-pero/


Claudio, gendarme et père de famille « Écouter les autres était sa plus grande qualité »

Wednesday 1 April 2020 at 13:45

Source : L’Eco di Bergamo, Fabio Conti

Claudio Polzoni

Claudio, gendarme et père de famille « Écouter les autres était sa plus grande qualité »

Le gendarme, 46 ans, laisse derrière lui sa femme et sa petite fille de 10 ans. Il était confiné chez lui depuis le 28 février, suite à la disparition de son beau-père positif au Covid-19.

« Allo, gendarmerie ». Ce ton calme et ferme, qui rassurait avec seulement quelques mots. Cette sérénité que ceux à l’autre bout du fil espéraient souvent entendre en appelant le numéro d’urgence. Et Claudio Polzoni, gendarme affecté au centre d’appels de gendarmerie de Bergame, pendant presque douze ans, a rassuré, guidé, aidé, réconforté, soutenu et parfois consolé ou bien même, quand c’était nécessaire, soigné des milliers d’habitants de Bergame. Le coronavirus a encore frappé et emporté cette belle voix amicale. Il l’a emporté jeudi soir, à seulement 46 ans, l’arrachant à sa femme Christina et sa fille de seulement dix ans, ainsi qu’à tous ses collègues du centre de commandement départemental où il avait été en service jusqu’au 28 février dernier.

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Source: https://www.les-crises.fr/claudio-gendarme-et-pere-de-famille-ecouter-les-autres-etait-sa-plus-grande-qualite-par-fabio-conti/


Non, le coronavirus n’est pas le responsable de la chute des cours boursiers – Par Eric Toussaint

Wednesday 1 April 2020 at 13:00

Source : CADTM, Eric Toussaint, 04-03-2020

(CC – pixabay)

On assiste à une grosse crise des bourses de Wall Street, d’Europe, du Japon et de Shanghai, et certains en attribuent la responsabilité au coronavirus. Au cours de la dernière semaine de février 2020, la pire semaine depuis octobre 2008, le Dow Jones a baissé de 12,4 %, le S&P 500 a baissé de 11,5 % et le Nasdaq Composite a baissé de 10,5 %. Même scénario en Europe et en Asie pendant la dernière semaine de février. À la bourse de Londres, le FTSE-100 a baissé de 11,32 %, à Paris le CAC40 a chuté de 12 %, à Francfort le DAX a perdu 12,44 %, à la bourse de Tokyo, le Nikkei a baissé de 9,6 %, les bourses chinoises (Shanghai, Shenzhen et Hong-Kong) ont également baissé. Lundi 2 mars suite à des (promesses d’) interventions massives des banques centrales pour soutenir les bourses, les indices sont repartis à la hausse sauf à Londres. Le mardi 3 mars, la banque centrale des États-Unis, la Fed, paniquée, a baissé de 0,50 % son taux directeur, ce qui constitue une baisse considérable. Le nouveau taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 1 à 1,25 %. Il faut savoir que le taux d’inflation aux États-Unis entre février 2019 et janvier 2020 a atteint 2,5 %, cela veut dire que le taux d’intérêt réel de la FED est négatif. La grande presse écrit que cette mesure vise à soutenir l’économie américaine menacée par l’épidémie de COVID-19. Le quotidien français Le Figaro titre « Le coronavirus précipite une forte baisse du taux directeur de la Fed » (https://www.lefigaro.fr/conjoncture/coronavirus-la-fed-baisse-ses-taux-de-0-5-point-a-la-surprise-generale-20200303 voir aussi en anglais https://edition.cnn.com/2020/03/03/investing/federal-reserve-interest-rate-cut-coronavirus-emergency/index.html ). Or la mauvaise santé de l’économie américaine date de bien avant les premiers cas de coronavirus en Chine et ces effets sur l’économie mondiale (voir https://www.cadtm.org/Panique-a-la-Reserve-Federale-et-retour-du-Credit-Crunch-sur-un-ocean-de-dettes). En résumé, la Fed et la grande presse, à sa suite, ne disent pas la vérité quand elles expliquent que la mesure est destinée à faire face au coronavirus. Malgré la décision de la Fed, le mardi 3 mars, le S&P 500 a à nouveau baissé de 2,81 %, le Dow Jones a baissé de 2,9 % (https://edition.cnn.com/2020/03/03/investing/dow-stock-market-today/index.html ). Les 3 et 4 mars, plusieurs bourses asiatiques ont connu également une baisse. Il ne faut pas exclure une remontée de la bourse à New York le 4 mars pour saluer le retour de Joe Biden dans la course à la présidentielle aux États-Unis lors des primaires démocrates du 3 mars car cela représente pour eux un soulagement face à Bernie Sanders qui reste néanmoins en tête. Joe Biden est clairement le candidat de l’Establishment démocrate et des milliardaires qui soutiennent ce parti. A noter également que Donald Trump a dans un tweet la semaine passée lié son sort à celle de la bourse à Wall Street. Le 26 février, il a appelé ses collègues du 1 % le plus riche à ne pas vendre leurs actions et à soutenir la bourse. Il a en plus affirmé que s’il était réélu à la présidence des États-Unis en octobre 2020 la bourse grimpera énormément tandis que s’il perd on assistera à un crash boursier d’une ampleur jamais vue (selon le Financial Times, Trump a annoncé que « The market will “jump thousands and thousands of points if I win,” … “and if I don’t, you’re going to see a crash like you’ve never seen before . . . I really mean it.” https://www.ft.com/content/399783e2-57e9-11ea-a528-dd0f971febbc ). Ce qui va se passer précisément sur les marchés boursiers dans les jours et les semaines qui viennent est imprévisible mais il est très important d’analyser les véritables causes de la crise financière en cours.

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Source: https://www.les-crises.fr/non-le-coronavirus-nest-pas-le-responsable-de-la-chute-des-cours-boursiers-par-eric-toussaint/


[RussEurope-en-Exil] La question du dé-confinement et des coûts de ce dernier : les prérequis au réveil de Blanche-Neige, par Jacques Sapir

Wednesday 1 April 2020 at 07:03

Il convient désormais de commencer à se préoccuper de la question du « dé-confinement » et de sa gestion. Un texte, rédigé par Henri Sterdyniak, circule à ce sujet et je le remercie de me l’avoir communiqué. Je voudrai, ici, chercher à explorer d’autres perspectives. La première concerne le « réveil de Blanche-Neige », autrement dit les conditions de retour à la normale. La seconde est un réexamen du coût budgétaire de l’épisode de confinement.

I. Le réveil de Blanche-Neige

La sortie du confinement prendra la forme d’un réveil, et non d’une « reconstruction » comme l’a très maladroitement dit l’inénarrable Nicolas Bouzou. Or, ce réveil va se heurter à la fois à des problèmes d’offre et des problèmes de demande[1].

A. La question de l’offre : cette question prend une double dimension, interne et externe. D’un point de vue interne, et en supposant que la levée du confinement se fasse à la même date sur l’ensemble du territoire métropolitain, la principale question résidera dans la capacité des PME et TPE à reprendre leur activité, après être restées entre 6 semaines à 8 semaines sans rentrées d’argent. En effet, si le gouvernement se préoccupe d’amoindrir les charges financières pesant sur ces entreprises, une diminution de ce qu’elles devraient payer n’est pas l’équivalent d’une rentrée d’argent frais. Or, bien souvent, cette rentrée est nécessaire pour qu’un nouveau cycle d’activité puisse reprendre. Bien sûr, on peut tabler, dès que cela redeviendra possible, sur une forte hausse de la fréquentation des restaurants et bars. Mais, cela ne concerne qu’une petite partie des PME/TPE. Le gouvernement italien a estimé que 12% des PME pourraient faire faillite à la suite du confinement. Si l’on transpose cela pour la France, ce chiffre est inquiétant, à la fois pour le tissu économique et pour l’emploi, car les PME sont le principal employeur, et de loin, de l’économie française.

D’un point de vue externe, une grande partie des pays qui exportent vers la France connaissent les mêmes problèmes que nous. Le dé-confinement ne sera certainement pas à la même date suivant ces pays. La désynchronisation du retour à l’activité économique risque de fortement perturber certaines chaînes de production. L’exemple qui vient immédiatement à l’idée, et il est loin d’être le seul, est celui de l’industrie automobile. Compte tenu de ce que les pays de l’Europe centrale et danubienne sont, pour l’heure, relativement moins touchés que la France, l’Italie et l’Espagne, on peut penser qu’ils émergeront des procédures – plus ou moins strictes – de dé-confinement après nous. Il en sera de même pour des pays comme l’Inde ou les Etats-Unis. Or, leurs contributions sont importantes dans de nombreuses branches de la production. Nous importons pour à peu près 31,3% du PIB. Il est donc clair que dans de nombreuses branches, la production ne pourra pas revenir à son niveau d’avant le confinement avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-la-question-du-de-confinement-et-des-couts-de-ce-dernier-les-prerequis-au-reveil-de-blanche-neige-par-jacques-sapir/


Les ravages du Covid-19 dans les Ehpad: colère et dénuement

Wednesday 1 April 2020 at 07:00

Source : François Bonnet, Caroline Coq-Chodorge et Mathilde Goanec, pour Mediapart, le 25/03/2020.

Plusieurs dizaines de décès sont déjà à déplorer dans les maisons de retraite, lieu de contamination privilégié pour le Covid-19 faute de protections adéquates. Les services de réanimation en tension ne vont pas pouvoir accepter tout le monde et les médecins craignent de devoir gérer des fins de vie difficiles.

La grand-mère de Ciruela, 94 ans, réside dans un Ehpad du XVIIIe arrondissement de Paris. Elle souffre de bronchite chronique et de troubles cognitifs. Mardi 24 mars au matin, elle s’est mise à tousser et sa fièvre est montée. « D’après la médecin de l’établissement, le Samu ne se déplacera pour aucun résident, rapporte Ciruela, inquiète comme de nombreux proches de personnes qui vivent en maison de retraite, à l’heure du Covid-19. Ils sont tous confinés dans leur chambre et il n’y aura pas de tests pour tout le monde. Ce qui est difficile, c’est d’imaginer que ma grand-mère puisse souffrir, ou même mourir seule. »

Les maisons de retraite se barricadent, mais les défenses sont fragiles. Elles accueillent des personnes âgées qui sont, on le sait, particulièrement vulnérables au virus. Mais la montée en flèche des cas de contamination pose désormais un autre problème. Face à la saturation des services de réanimation, dans les régions en plein pic épidémique comme dans l’est de la France, et en prévision de la flambée des hospitalisations partout dans l’Hexagone, tous les patients les plus âgés ne seront pas pris en charge.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-ravages-du-covid-19-dans-les-ehpad-colere-et-denuement/


Coronavirus : Le vice-gouverneur du Texas estime que les personnes âgées devraient se sacrifier pour l’économie

Wednesday 1 April 2020 at 06:45

Source : C News, 26-03-2020

Dan Patrick, lieutenant-gouverneur du Texas (équivalent de vice-gouverneur), a estimé que les grands-parents, comme lui, devaient être prêts à mourir pour sauver l’économie du pays.

Invité lundi soir sur Fox News, il a assuré que le confinement de la population, et donc le ralentissement général de l’économie, était la plus grande menace pour les Etats-Unis.

«Êtes-vous prêt à prendre le risque [d’être malade] afin de conserver l’Amérique que tout le monde aime pour vos enfants et petits-enfants ?» a lancé celui qui est âgé de 69 ans et a six petits-enfants. «Si c’est le deal, je suis prêt à me lancer», a-t-il expliqué, assurant qu’il ne voulait pas «que tout le pays soit sacrifié».

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-le-vice-gouverneur-du-texas-estime-que-les-personnes-agees-devraient-se-sacrifier-pour-l-economie-par-cnews/


Coronavirus, Galli : « Oui aux tests pour les asymptomatiques, que la Lombardie fasse comme à Vo’ Euganeo » (Zéro cas dans cette commune actuellement)

Wednesday 1 April 2020 at 06:00

Source : Il Fatto Quotidiano, 15-03-2020

« Si nous ne testons que ceux qui présentent des symptômes importants, nous nous retrouvons avec un taux de létalité des patients hospitalisés plus élevé que celui de la Chine », explique à La Repubblica le responsable des maladies infectieuses du Sacco [hôpital de Milan, NdT], qui déclare à propos de Milan : « Effort maximal pour éviter le pire ». La Vénétie annonce la nouvelle directive suite au succès à Vo’ Euganeo, qui depuis vendredi n’a plus de nouvelles infections : des tests seront dorénavant effectués même devant les supermarchés. « C’est ce qu’on appelle une surveillance active massive »

Augmenter le nombre de tests, à réaliser également sur les personnes asymptomatiques, et protéger Milan pour « éviter le pire dans une zone très densément peuplée comme la zone métropolitaine. Le maximum d’efforts doit être fait à cet égard ». Massimo Galli, responsable des maladies infectieuses à l’hôpital Sacco de Milan, en première ligne contre l’urgence du Covid-19, et professeur à l’université d’État de la capitale lombarde, insiste dans une interview à La Repubblica : il faut réaliser davantage de tests. Et il approuve la stratégie adoptée par la Vénétie, qui a décidé de tester même les patients asymptomatiques. Un choix qui a conduit la ville de Vo’ Euganeo, dans la Province de Padoue, où a été détectée la première victime de coronavirus en Italie, à n’enregistrer depuis vendredi aucun nouveau cas. C’est pourquoi Andrea Crisanti, directeur du groupement de diagnostic microbiologique de l’Autorité sanitaire locale de Padoue, mais surtout coordinateur de l’enquête épidémiologique à Vò, a annoncé que la Région fera examiner toutes les personnes ayant eu de nombreux contacts rapprochés avec des malades potentiels. C’est-à-dire qu’en plus de ceux qui se plaignent d’une symptomatologie compatible avec l’infection, cela inclura aussi le personnel hospitalier, les forces de police et les travailleurs les plus exposés. C’est ce qu’on appelle une surveillance active massive. Le but est de dépister les malades asymptomatiques parce qu’ils sont un vecteur extraordinaire de maladie. La même préconisation a également été faite par l’équipe de Wuhan arrivée à Spallanzani pour identifier tous les malades.

La Lombardie, poursuit Galli, devrait suivre le même chemin que la Vénétie et « trouver un moyen de réaliser les tests. Autrement, nous aurons un problème avec le dénominateur, le nombre total de patients positifs. Si nous ne testons que ceux qui présentent des symptômes importants, nous ne sélectionnons que la partie la plus sévère des personnes touchées, et nous nous retrouvons avec un taux de létalité par rapport aux hospitalisés plus élevé que celui de la Chine, où il était de 10 à 15%. Le modèle de la Vénétie est meilleur, s’il peut être suivi. Il est similaire à celui de la Corée du Sud qui a en effet eu 1% de décès ».

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Source: https://www.les-crises.fr/coronavirus-galli-oui-aux-tests-pour-les-asymptomatiques-que-la-lombardie-fasse-comme-a-vo-euganeo-zero-cas-dans-cette-commune-actuellement/


Les mensonges de Didier Raoult pour promouvoir la chloroquine et faire oublier le reste

Tuesday 31 March 2020 at 20:32

AVERTISSEMENT : Cet article a pour objectif de dévoiler certaines manipulations du professeur Didier Raoult datant de mars 2020. Il ne présume donc en rien de l’efficacité de la Chloroquine, sujet indépendant de Didier Raoult, qui n’en n’est ni l’inventeur, ni le premier préconisateur. Des essais cliniques sont en cours et détermineront son efficacité ou son inefficacité.
Mais n’oublions pas, également, les nombreuses autres pistes de traitement !

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ENTRAIDE : nous recherchons des locuteurs de persans chinois et coréen, et des bilingues anglais – nous écrire ici, merci)

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Source: https://www.les-crises.fr/les-mensonges-de-didier-raoult-pour-promouvoir-la-chloroquine-et-faire-oublier-le-reste/


En quoi l’épidémie actuelle due au coronavirus est-elle comparable à celles du SRAS et du MERS ? Par Chia-Yi Hou

Tuesday 31 March 2020 at 19:30

Source : The Hill, Chia-Yi Hou, 24-01-2020

Getty Images

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Source: https://www.les-crises.fr/en-quoi-l-epidemie-actuelle-due-au-coronavirus-est-elle-comparable-a-celles-du-sras-et-du-mers-par-chia-yi-hou/


Voilà pourquoi certains cas de COVID-19 sont pire que d’autres – Par Katarina Zimmer

Tuesday 31 March 2020 at 18:30

Source : The Scientist, Katarina Zimmer, 24-02-2020

Les récentes données ainsi que les connaissances acquises sur les épidémies de coronavirus de type SARS et MERS donnent quelques indications sur les raisons pour lesquelles

certaines personnes sont plus vulnérables au SARS-CoV-2 .

CI-DESSUS : Photo couleur d’une image du SARS-CoV-2 prise au microscope électronique – © ISTOCK.COM, NARVIKK

Comme toutes maladies respiratoire, le COVID-19 [maladie causée par le SARS-CoV-2] peut varier d’un patient à l’autre. D’après les dernières donnés partagées le 17 Février sur cette nouvelle catégorie de coronavirus par le Centre chinois de contrôle et de Prévention des Maladies, la majorité des cas testés positifs sont considérés comme étant bénins, avec des symptômes allant du léger rhume à une pneumonie légère.

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Source: https://www.les-crises.fr/voila-pourquoi-certains-cas-de-covid-19-sont-pire-que-d-autres-par-katarina-zimmer/