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Grèce, chronique d’un ravage, 1926-1955 | ARTE

Sunday 29 December 2019 at 07:00

Source : Arte, Youtube, 19-12-2019

Comment un petit pays comme la Grèce a-t-il pu déstabiliser l’économie de l’Europe entière ? Pourquoi le déferlement médiatique qui a suivi la crise de la dette de la zone euro a prétendument déposé le sort de l’UE dans les mains des Grecs ? Passé le “choc affectif”, l’arrivée de Syriza au pouvoir a porté tous les espoirs, mais les déceptions politiques et économiques du peuple grec ont resurgi. Le 20 août 2018, après dix ans de tutelle, la Grèce est sortie du plan d’assistance financière mis en place par Bruxelles et le FMI. “Un nouvel horizon se profile”, s’est félicité le gouvernement grec. Vraiment ? Ce film en deux parties tente de comprendre comment la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, a pu arriver à une faillite aussi foudroyante. Avec l’appui d’experts, d’historiens et d’économistes, il analyse également les grands récits politiques de la Grèce et questionne la relation intime qu’elle entretient avec le “grand frère” américain.

1. 1926-1955

Cette première partie relate les “années de guerres”, de 1929 à 1955, et montre comment, après la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, la Grèce et l’Europe se sont construites. À sa libération, en août 1944, le pays sort d’une triple occupation allemande, italienne et bulgare. 90 % des villages ont été réduits en cendres et à Athènes plus de 300 000 personnes sont mortes de faim. En 1946, une insurrection communiste plonge le pays dans la guerre civile. Soutenus par les Britanniques et les Bataillons de sécurités, ex-alliés des nazis, les royalistes affrontent les rouges.

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Source: https://www.les-crises.fr/grece-chronique-d-un-ravage-1926-1955-arte/


La résignation, paradigme du nouveau monde macronien

Sunday 29 December 2019 at 06:00

Source :Le blog de Descartes, 23-12-2019

« Resistance is useless » (Douglas Adams, « The hitchikers guide to the galaxy » ) (1)

Dans le discours sur la réforme des retraites prononcé par le Premier ministre Edouard Philippe le 11 décembre dernier, un paragraphe a frappé mon esprit. Il s’agit du texte suivant :

« Le monde d’aujourd’hui, la France en tout cas, se caractérise par un niveau de chômage encore important, et ce depuis longtemps. Il se caractérise par le fait que les études sont de plus en plus longues, que les carrières sont parfois heurtées, que le temps partiel s’est développé. On peut à juste titre vouloir changer tout cela : revenir au plein emploi, limiter la précarité… Mais c’est le monde dans lequel nous vivons et il est sage de voir le monde tel qu’il est. Nous devons construire la protection sociale du XXIème siècle en prenant mieux en compte les nouveaux visages de la précarité. »

Que ce paragraphe n’ait suscité aucune réaction montre à quel point nos élites politico-médiatiques à gauche, à droite et au centre ont « naturalisé » les processus économiques à l’œuvre aujourd’hui. « Le monde dans lequel nous vivons » est là, un peu comme le temps qu’il fait. Et même si « on peut à juste titre vouloir le changer », ce désir légitime n’est qu’une utopie ou un vœux pieu. Nous devons construire la protection sociale du XXIème siècle « prenant mieux en compte des nouveaux visages de la précarité ». Car, voyez-vous, « même si on peut à juste titre vouloir changer tout cela », la précarité et le chômage de masse sont là pour les siècles des siècles, amen.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-resignation-paradigme-du-nouveau-monde-macronien/


Quartier Libre – François Ruffin : « En face ils sont puissants »

Saturday 28 December 2019 at 07:00

Source : QG TV, François Ruffin, 21-11-2019

Aude Lancelin reçoit François Ruffin, député et fondateur de Fakir. Le réalisateur de « Merci Patron ! » publie « Il est où le Bonheur » aux éditions Les Liens qui Libèrent. Au menu de cet entretien intense: son rapport à la FI, à l’écologie, aux Gilets jaunes, au monde selon Macron.

Source : QG TV, François Ruffin, 21-11-2019

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Source: https://www.les-crises.fr/quartier-libre-francois-ruffin-en-face-ils-sont-puissants/


Militarisation à outrance – Par William J. Astore

Saturday 28 December 2019 at 06:30

Source : Consortium News, William J. Astore, 31-10-2019

L’ascendant culturel que prennent les forces armées est un réel problème pour la démocratie américaine, écrit William J. Astore.

Quand les Américains pensent militarisme, ils imaginent peut-être des soldats bottés marchant au pas de l’oie sous les acclamations de foules brandissant des drapeaux, ou, comme notre président, ils pensent à d’immenses défilés, avec troupes, missiles et tanks, avec des avions de combat voltigeant au-dessus de leurs têtes. Ou à des dictateurs nationalistes vêtus d’uniformes militaires couverts de médailles, de rubans et d’insignes comme autant de berniques sur un bateau militaire en train de sombrer. (N’était-ce qu’une plaisanterie lorsque le président Donald Trump a dit récemment qu’il aimerait s’attribuer la Médaille d’Honneur ?) Et ce qui peut aussi leur venir à l’esprit c’est : ça, ce n’est pas nous. Ce n’est pas l’Amérique. Après tout, Lady Liberty accueillait les nouveaux arrivants avec une torche, pas avec un fusil d’assaut AR-15. On ne se met pas à l’abri derrière des murs pour bombarder les autres à l’autre bout du monde, si ?

Mais le militarisme va au-delà des dictateurs voyous, des armements offensifs et des soldats aux yeux d’acier. Il en existe des formes plus subtiles qui n’en sont pas moins conséquentes que les plus « dures ». En fait, dans une démocratie autoproclamée comme les États-Unis, ces formes plus légères sont souvent plus efficaces parce qu’elles semblent beaucoup moins insidieuses, beaucoup moins dangereuses. Même au cœur de ce qu’il est désormais convenu d’appeler la base électorale de Trump, la plupart des Américains continuent de rejeter les manifestations ouvertement bellicistes, comme les phalanges de chars roulant sur Pennsylvania Avenue. [La phalange est une formation serrée de combat défilant en 8, 12, 16 rangs de policiers ou de soldats conçue pour être prête au combat, NdT].

Mais qui peut élever des objections contre les honneurs rendus aux « héros du pays natal » en uniforme, par exemple à l’occasion d’événements sportifs de toutes sortes dans l’Amérique du XXIe siècle ? Ou contre des agents de recrutement militaire aimables et souriants dans les écoles ? Ou contre des films de guerre tout feu tout flamme comme la dernière version de « Midway », programmée pour le week-end du Veterans Day 2019 et marquant la victoire de la marine américaine sur le Japon en 1942, alors que nous étions non seulement les gentils, mais aussi les perdants ?

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Source: https://www.les-crises.fr/militarisation-a-outrance-par-william-j-astore/


Le livre des Mémoires de Snowden est sorti

Saturday 28 December 2019 at 06:00

Source : The Deep State, Jefferson Morley, 25-10-2019

Le lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden

Edward Snowden, de son propre aveu, grandi comme un « métamorphe ». Son père travaillait comme garde-côte, sa mère pour les tribunaux du Maryland. Mais les apparitions de ses parents dans le nouveau recueil de souvenirs de Snowden, Permanent Record, sont fugaces et superficielles. Les influences les plus durables sur sa vie – ses unités socioculturelles parentales pour ainsi dire – étaient la fonction publique et l’Internet. Il ne semble pas avoir aspiré à autre chose qu’à travailler à l’intersection des deux.

Le titre du livre fait référence à la fois au but de Snowden et à ses craintes. Il espère raconter l’histoire définitive de la façon dont il est devenu un lanceur d’alerte et souligner ce qu’il considère comme un grand danger: c’est à dire que le gouvernement américain ait un dossier permanent de la vie de chacun en ligne. Il veut immortaliser son odyssée comme étant une mise en garde contre un pouvoir gouvernemental démesuré.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-livre-des-memoires-de-snowden-est-sorti/


Au sein de l’UE, le progrès social, c’est mal ! — Par Éric Juillot

Friday 27 December 2019 at 07:00

Source : Les Crises, Éric Juillot, 23-12-2019

En septembre 2017, le quotidien Ouest-France a gratifié ses lecteurs d’un article sidérant [1], qui mérite d’être exhumé aujourd’hui, compte tenu de l’actualité sociale. Cet article dénonçait en effet la réforme des retraites décidée alors par le gouvernement polonais. Qu’on y songe : de 67 ans jusque-là, l’âge de départ à la retraite était abaissé à 65 ans pour les hommes et à 60 pour les femmes.

« C’est la ruée », vers les bureaux de la Sécu, des personnes concernées par cette réforme, s’inquiète l’auteur du journal, qui peine à comprendre une mesure prise « à contre-courant de l’allongement de l’espérance de vie à 78 ans (+8 ans depuis 1990) et du reste de l’Europe » [1]. Comment est-il donc possible de ne pas se soumettre à la loi d’airain de la démographie ? Car à l’allongement de l’espérance de vie s’ajoute — l’article ne le précise pas — une fécondité parmi les plus basses de la planète, oscillant entre 1,2 et 1,4 enfant par femme de 1999 à 2017 [2]. Comment aller, de surcroît, à contre-courant de ce qui se fait partout ailleurs au sein de l’UE, conformément à la doxa néolibérale, au risque de compromettre « l’équilibre financier du système des retraites, qui pourrait exploser dans les deux ans? » précise fielleusement le journaliste.

Pour alimenter son inquiétude et la sourde irritation qui l’accompagne, il aurait pu évoquer d’autres mesures adoptées par le gouvernement polonais [3] : la baisse de l’impôt sur le revenu, l’exemption fiscale pour les moins de 26 ans, l’augmentation de 21 % du salaire minimum entre 2016 et 2019, le versement d’un treizième mois de pension chaque année à tous les retraités du pays, l’augmentation des allocations familiales et l’élimination progressive des contrats de travail précaire [4]. Un tel progrès social, au sein de l’UE ne frise-t-il pas l’indécence ?

Plus sérieusement, il convient de préciser que ces « réformes » [5] sont mises en place dans un contexte macro-économique tout à fait favorable : inflation contenue, chômage inférieur à 3 %, finances publiques pratiquement à l’équilibre et dette publique limitée à 50 % du PIB.

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Source: https://www.les-crises.fr/au-sein-de-lue-le-progres-social-cest-mal%e2%80%89-par-eric-juillot/


Crise de la masculinité ? Francis Dupuis-Déri – Par Thinkerview

Friday 27 December 2019 at 06:30

Source : Thinkerview, Youtube, 21-11-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 21-11-2019

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Source: https://www.les-crises.fr/crise-de-la-masculinite-francis-dupuis-deri-par-thinkerview/


« Allô l’Assemblée ? Le peuple va craquer » – Par QG TV

Friday 27 December 2019 at 06:00

Source : QG TV, Youtube, 15-12-2019

Les vrais privilégiés, on sait qui c’est. Un montage d’Adrien AdcaZz pour QG, afin de se préparer à la grande manif du 17 décembre.

Source : QG TV, Youtube, 15-12-2019

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Source: https://www.les-crises.fr/allo-lassemblee-le-peuple-va-craquer-par-qg-tv/


Grèce, chronique d’un ravage, 1956-2008 | ARTE

Thursday 26 December 2019 at 07:00

Source : Arte, Youtube, 19-12-2019

Un retour sur l’histoire contemporaine de la Grèce. Entre périodes de dictature et démocratie, une analyse historique et sociologique fouillée afin de comprendre pourquoi le pays a succombé à une crise abyssale. Cette seconde partie couvre la période qui va de 1956 à 2008.

Comment un petit pays comme la Grèce a pu déstabiliser l’économie de l’Europe entière ? Pourquoi le déferlement médiatique qui a suivi la crise de la dette de la zone euro a prétendument déposé le sort de l’UE dans les mains des Grecs ? Passé le “choc affectif”, l’arrivée de Syriza au pouvoir a porté tous les espoirs, mais les déceptions politiques et économiques du peuple grec ont resurgi. Le 20 août 2018, après dix ans de tutelle, la Grèce est sortie du plan d’assistance financière mis en place par Bruxelles et le FMI. “Un nouvel horizon se profile”, s’est félicité le gouvernement grec. Vraiment ? Ce film en deux parties tente de comprendre comment la Grèce, et derrière elle toute l’Europe, a pu arriver à une faillite aussi foudroyante. Avec l’appui d’experts, d’historiens et d’économistes, il analyse également les grands récits politiques de la Grèce et questionne la relation intime qu’elle entretient avec le “grand frère” américain. 2. 1956-2008 Fondateur du Pasok, le parti social-démocrate, Andréas Papandréou accède au pouvoir comme Premier ministre en 1981. Il s’engage à “moderniser la société et socialiser l’économie” et à “la libérer de la domination impérialiste de l’Otan et de la CEE”. Ce ténor de la lutte contre la dictature des colonels (1967-1974) reprend à son compte le mythe de la libération de la Grèce de sa condition de “protectorat” des grandes puissances. Mais suite à différents scandales, la droite conservatrice Nouvelle Démocratie gagne les élections en 1990…

Grèce, chronique d’un ravage, 1956-2008

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Source: https://www.les-crises.fr/grece-chronique-d-un-ravage-1956-2008-arte/


Les serviteurs des intérêts nationaux américains – Par Paul R. Pillar

Thursday 26 December 2019 at 06:00

Source : Lobe Log, Paul R. Pillar, 04-11-2019

Donald Trump (Gage Skidmore via Flickr)

Le rôle des professionnels de la sécurité nationale qui font toute leur carrière dans les institutions publiques a récemment commencé à attirer l’attention, principalement parce que certains d’entre eux ont été mis sous les feux de la rampe dans la perspective de l’éventuelle destitution de Donald Trump. Malgré cette attention, le public n’a toujours pas une compréhension claire des missions et des responsabilités de ces fonctionnaires. Le brouhaha politicien autour de la question de la destitution a malheureusement eu tendance à y ajouter de la confusion.

Pour mieux comprendre, il faut commencer par les raisons fondamentales pour lesquelles le pays dispose de tels services professionnels, notamment les militaires en uniforme, les affaires étrangères, les agents de renseignement ainsi que d’autres fonctionnaires civils officiant dans certains organismes et ministères intervenant sur la sécurité nationale.

L’existence de ces services reflète les principes suivants : le premier est la continuité des considérations majeures, les plus fondamentales en matière de sécurité nationale, qui ne changent pas au fil des élections successives. Il s’agit notamment de la sécurité, du bien-être et de la prospérité du peuple américain. Il y a également continuité en matière de politique étrangère des États-Unis, celle-ci reposant sur la réalité, la connaissance et l’intégrité, autant de choses qui ne sont nullement des artefacts d’idéologies spécifiques, de grandes stratégies, de programmes de partis ou de lignes politiques. Bien que la concurrence politique joue sur les différences et sous-estime donc la continuité, la majeure partie de la conduite quotidienne des relations que l’Amérique entretient avec le monde se situe en dehors de ce jeu politique.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-serviteurs-des-interets-nationaux-americains-par-paul-r-pillar/