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Les Slavery Papers II : L’histoire du Leusden, par Omo Misha

Thursday 17 October 2019 at 06:00

Source : Huffpost, Omo Misha,

Le livre « Slave Ship Leusden » [« Leusden, le navire négrier », NdT] est une adaptation des recherches scientifiques du Dr Leo Balai sur l’histoire du Leusden, l’un des derniers navires négriers de la West India Company (WIC). Disponible sur Amazon.com

Selon le Dr Leo Balai, l’histoire du navire négrier Leusden est une histoire de conspiration et de meurtre. « Cela a été le plus grand meurtre de l’histoire de la traite négrière, mais personne n’en a jamais parlé ».

Il y a dix ans, Balai a commencé à faire des recherches sur le navire perdu, il en a fait état dans sa thèse de doctorat à l’Université d’Amsterdam et a publié un livre en 2013, « The Slave Ship Leusden ». Ses travaux ont éveillé un intérêt international quant à la localisation du navire, probable tombeau de sa cargaison humaine.

Voici l’histoire résumée du Leusden :

Premièrement, il est important de souligner que plus de 40 000 navires ont transporté des prisonniers Africains à travers l’océan. La plupart de ces navires ont été construits pour servir à de multiples fins. L’esclavage n’était que l’une d’entre elles. Le Leusden, cependant, était un énorme navire conçu exclusivement pour la traite des esclaves. Le navire a fait dix voyages au total, transportant plus de 6500 esclaves entre 1719 et 1738. Lors de son septième voyage, s’est produit une révolte qui a entraîné la mort de plusieurs membres d’équipage. Lors de son neuvième voyage, une infection a anéanti les deux tiers de ses 689 déportés. Le navire a coulé au cours de son dixième voyage le 1er janvier 1738. Sur 680 Africains, 664 ont perdu la vie. Il avait quitté le Ghana avec 700 captifs; vingt étaient déjà morts avant le naufrage.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-slavery-papers-ii-l-histoire-du-leusden-par-omo-misha/


Les mémoires de Seymour Hersh regorgent de secrets de reportage utiles

Wednesday 16 October 2019 at 06:45

Source : Rolling Stone, Matt Taibbi, 31-05-2018

Le meilleur de sa génération écrit un « Comment faire ? » qui sape l’industrie du Journalisme de connivence

Par Matt Taibbi

Loin dans ses derniers mémoires, « Reporter », Seymour Hersh, la légende de l’investigation, raconte un épisode sur une histoire qu’il a écrite pour le New Yorker en 1999, sur l’espion israélien Jonathan Pollard.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-memoires-de-seymour-hersh-regorgent-de-secrets-de-reportage-utiles/


Iran : Pourquoi une haine si tenace ? Par Richard Labévière

Wednesday 16 October 2019 at 06:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, Richard Labévière

Il est très curieux de voir l’ensemble des dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, reprendre sans la moindre distance la rhétorique américaine – « l’Iran ne doit pas acquérir la bombe atomique » -, comme si l’accord signé le 14 juillet 2015 à Vienne, après plus de quinze années d’âpres négociations, n’avait jamais – oui, jamais – existé ! Et pourtant, cette négociation a été menée, qui plus est, en format « Cinq-plus-un », c’est-à-dire avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (dont les Etats-Unis) et l’Allemagne… Donc, on ne parle pas d’un accord mineur mais bien du résultat de l’une des plus grandes négociations de l’après-Guerre froide.

Cette diplomatie de perroquet – l’Iran ne doit pas, etc. – pose d’autant plus de problème qu’elle ne comporte aucune dimension multilatérale régionale. Ainsi, Israël peut, quant à lui, disposer de quelques trois cents têtes nucléaires sans être l’objet de la moindre critique ni menace, sans être soumis à la moindre inspection de l’Agence internationale atomique (AIEA), puisque qu’il n’a jamais été question que Tel-Aviv signe le Traité de non-prolifération (TNP).

Sans compter qu’en pleine Guerre froide, les Etats-Unis ont effectué des transferts de technologie pour que le Pakistan fabrique sa propre bombe atomique face à une Inde devenue une puissance nucléaire, à l’époque soutenue par l’URSS. Aujourd’hui, et en flagrante violation du TNP – le fait est confirmé par plusieurs agences européennes et arabes de renseignement -, Washington transfert aussi les technologies nécessaires pour que l’Arabie saoudite lance son propre programme nucléaire.

Dans ces conditions, pourquoi l’Iran représenterait-il une menace exceptionnelle, sinon planétaire ? Pourquoi la bombe iranienne serait-elle plus menaçante que les bombes israélienne ou pakistanaise ? La réponse à la question sent – à l’évidence -, plus le pétrole et le gaz que l’uranium enrichi. Et, plus que des considérations directement militaires, ce sont bien davantage des enjeux énergétiques qui dictent l’agenda diplomatique, la rhétorique occidentale, sinon une haine viscérale et incompréhensible envers un Iran diabolisé comme la pire des menaces au monde.

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Source: https://www.les-crises.fr/iran-pourquoi-une-haine-si-tenace-par-richard-labeviere/


Incendie de l’usine Lubrizol à Rouen et mort de Jacques Chirac : comment les chaînes d’info ont traité d’une double actualité

Wednesday 16 October 2019 at 06:01

Source : INA, Juliette Labracherie, Nicolas Hervé, 07-10-2019

© Crédits photo : Captures d’écran de BFM TV, CNews, LCI et franceinfo, jeudi 26 septembre.

L’INA a mesuré, durant cinq jours, le temps de traitement accordé, sur les chaînes info et Twitter, au décès de Jacques Chirac et à la couverture de l’incendie de l’usine Lubrizol, à Rouen. Le verdict de ce décryptage fait ressortir un bilan plus nuancé que les accusations « d’éclipse » de l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, lancées en premier lieu.

L’événement faisait pourtant les gros titres. Jeudi 26 septembre, la ville de Rouen s’est réveillée dans la fumée noirâtre de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol, classée Seveso seuil haut, survenu dans la nuit aux alentours de 2 h 40. Sur place, d’importants moyens humains sont déployés pour maîtriser le feu. Les images , dont les premières sont diffusées sur BFM TV et LCI à 5 h 56, sur lesquelles apparaissent d’épaisses fumées noires sont spectaculaires, les prémices de l’événement importantes. À l’antenne des principales chaînes d’information en continu, les faits sont répétés, les futures conséquences sanitaires et environnementales brièvement évoquées.

Cet incendie aurait pu être l’actualité majeure de ce jeudi 26 septembre. Jusqu’à ce que l’AFP sonne le glas. « Jacques Chirac est mort », peut-on lire sur le flash de l’agence, émis à 11 h 57. Pour les rédactions, « une autre journée commence », résume Louis Laforge, présentateur de franceinfo, sur Twitter.

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Source: https://www.les-crises.fr/incendie-de-lusine-lubrizol-a-rouen-et-mort-de-jacques-chirac-comment-les-chaines-d-info-ont-traite-dune-double-actualite/


[Recommandé] Jacques-Marie Bourget : “Devenue l’outil premier du mensonge et de la bêtise, la télévision a une urgence absolue”

Tuesday 15 October 2019 at 07:00

A la télé on ne peut pas regarder sans cesse Hanouna ou Zemmour, au bout d’un moment ça fatigue. Un de ces derniers soirs par hasard, je suis tombé sur un débat Marchais contre Chirac, ou inversement, cuvée 1971. Etonnant la façon de débattre de ces archétypes de politiciens. Ils avancent derrière le bouclier des chiffres de l’INSEE, ou des Comptes de la Nation, les arguments-missiles ont du poids, de la source. Même quand ils mentent, ces garçons affutent le fourchu de la langue sur la pierre de la statistique économique, plongent presque dans la « science ».

Pour dire qu’aujourd’hui, si vous assistez (deux minutes plus tard une bière s’impose) à un « débat » Christian Jacob-Olivier Faure, vous avez face à vous des ignares qui, une heure durant, vous jouer un ping-pong mou sur le thème : « C’est celui qui le dit qui y est ». Rien. Le vent d’El Nino et même pas d’éoliennes. Ca mouline avant. Et pendant. Assez pour vider les « hémisphères de Magdebourg ».

Devenue l’outil premier du mensonge et de la bêtise, la télévision a une urgence absolue, si elle veut se sauver, et nous aussi, elle doit faire jaillir une étincelle de connaissance et de vérité. De temps en temps alors que pour le reste nous sommes en apnée. Mais attention aussi, la vision du monde tel qu’il est c’est dangereux pour la santé. Les images peuvent vous précipiter vers le pharmacien et ses tubes de Lexomil. Ce qui mine aussi. Pour avoir suivi, à la devanture de la boutique d’Elise Lucet, un reportage traitant de « L’intelligence artificielle » ; puis un autre, sur la « 5 », consacré à « Amazon », tout cela vous dézingue lourdement. Finalement la seule tranquillité n’est pas le savoir, la connaissance, mais la certitude. Et c’est ainsi que je vais remplacer mon « Canalsat » par un abonnement à la « République en Marche ». Seule voie vers le bonheur.

Avant d’allumer l’écran noir de mes nuits blanches, des vôtres peut-être, vous avez l’injonction, sur « Arte » le 15 octobre au soir, de vous visser à votre cosy-corner : du lourd est au programme. Ce soir-là « Travail-Salaire-Profit » sera à l’affiche. Profitez-en avant que ne revienne assez vite le bon vieux temps annoncé du « Travail-Famille-Patrie ». Deux énergumènes se sont attelés à la charrue de l’histoire pour accoucher une vérité d’aujourd’hui : vers quel précipice nous poussent les Jeff Bizos et les libéraux, les démocrates, qui encouragent ces éradicateurs de l’humanité, tout dévoués à célébrer saint Uber. Ces deux égarés de l’orthodoxie, sont le réalisateur-écrivain Gérard Mordillat, compagnon de route et observateur accablé du monde du travail, et l’économiste Bertrand Rothé, personnage lui aussi étonnant. De la même façon qu’en 1968 quelques intellos, se voulant cohérents, sont allés « s’établir » comme ouvriers en usine ce Rothé, à rebours, a interrompu une belle carrière dans le CAC 40 pour passer du « Rotary » au col Mao. Glisser de premier à dernier de cordée pour pédaler contre le vent.

Ces deux échappés du peloton des économistes bien-pensants vont vous décevoir. Dans leur boutique ni Attali, ni Minc. Ce qui est dommage pour l’avenir du monde, mais l’étal donne la parole à des inconnus (de moi sauf James K. Galbraith). Naguère, reprenant l’odieux moulin à prières de Thatcher, « Il n’y a pas d’alternative » le duo Mordillat-Rothé a publié un bouquin ébouriffant portant ce titre. L’idée du film d’Arte est née du livre : bâillonner les mensonges de ces « économistes » peu économes de la sueur des autres. Et mettre en regard d’eux des hommes et des femmes qui, à force de chercher, travailler, observer, penser, aimer, se sont fait des ampoules au cerveau. Mais ont vu, et voient encore, le monde dériver comme on voit l’ours partir sur son bout de banquise. Onze de ces savants-sachants sont français et, croyez-moi ne sont jamais passés sur le plateau de la moindre télé Nescafé, instantanée. C’est dire s’ils ont à dire.

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Source: https://www.les-crises.fr/recommande-jacques-marie-bourget-devenue-loutil-premier-du-mensonge-et-de-la-betise-la-television-a-une-urgence-absolue/


François Surreau “Quel est ce pays, qui pour encadrer une manifestation utilise des armes de guerre ?”

Tuesday 15 October 2019 at 06:30

Source :Twitter, François Surreau, 09-10-2019

 

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Source: https://www.les-crises.fr/francois-surreau-quel-est-ce-pays-qui-pour-encadrer-une-manifestation-utilise-des-armes-de-guerre/


Greta Tunberg et ses détracteurs

Tuesday 15 October 2019 at 06:00

Source : Le Média, Youtube, 08-10-2019

À priori, rien de commun entre Greta Thunberg et les Gilets Jaunes. Et pourtant les éditocrates insultent autant l’une que les autres. Serait-ce parce qu’elle aussi, à sa manière, menace l’oligarchie ?

Source : Le Média, Youtube, 08-10-2019

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Source: https://www.les-crises.fr/greta-tunberg-et-ses-detracteurs/


Inégalités mondiales : Le monde dans lequel nous vivons suit-il vraiment une courbe en cloche ? Par Jason Hickel

Monday 14 October 2019 at 07:00

Source : Jason Hickel,

Cela fait quelques années qu’une infographie convaincante circule sur les réseaux sociaux. Elle illustre une spectaculaire transition depuis un « monde à deux bosses » en 1975 vers un « monde à une bosse » aujourd’hui. Elle a été créée par Hans Rosling et Gapminder, puis reproduite et diffusée par Max Roser et Our World in Data [Our World in Data – Notre monde en données – est une publication scientifique en ligne qui s’empare, sur la base de données, de sujets comme la pauvreté, la faim, les risques de guerre, le changement climatique et les inégalités, NdT]. Jetez-y un coup d’œil :

En rouge l’Asie/Pacifique ; en bleu l’Afrique ; en vert l’Amérique du Nord et du Sud et en jaune l’Europe. Les revenus sont en Parité de Pouvoir d’Achat (PPA).

Image étonnante. Dans son article sur l’inégalité, Roser utilise ce graphique pour conclure : « Les pays les plus pauvres ont rattrapé leur retard et les inégalités de revenus dans le monde ont diminué ». Hans Rosling est allé plus loin : « Il n’y a pas de fossé entre l’Occident et le reste, entre les pays développés et les pays en développement, entre les riches et les pauvres », écrit-il dans Factfulness, « Il n’y a pas sujet à controverse. Ces faits sont indiscutables ». Bill Gates, qui finance et Our World In Data et Gapminder, a utilisé le graphique pour faire écho à ce récit, déclarant que « le monde n’est plus séparé entre l’Occident et le reste ». Steven Pinker s’en est servi dans le même but dans son livre Enlightenment Now, saluant une « Grande Convergence ». Et Duncan Green a récemment écrit que les inégalités de revenus ne sont plus une question de clivage entre nations ou régions du monde, mais plutôt entre groupes sociaux au sein de la population mondiale considérée dans son ensemble.

Et c’est un fait, le graphique donne l’impression que tous les habitants de la planète sont fondamentalement dans la même gamme de revenus : que l’on soit en Europe, en Asie ou en Amérique (nord et sud), nous sommes tous dans la même courbe, avec une distribution normale et régulière [une distribution est dite « normale » ou « gaussienne » quand elle suit une loi de Gauss, avec une forme de courbe en cloche, symétrique et centrée sur sa moyenne, NdT]. Il est clair que la mondialisation a aboli l’ancien clivage colonial entre le Nord et le Sud et qu’elle a bien fonctionné en faveur de la majorité de la population mondiale. C’est vrai, non ?

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Source: https://www.les-crises.fr/inegalites-mondiales-le-monde-dans-lequel-nous-vivons-suit-il-vraiment-une-courbe-en-cloche-par-jason-hickel/


1984 de George Orwell revisité : L’ascension des civilisationalistes. Par James Dorsey

Monday 14 October 2019 at 06:31

Source : Lobe Log, James Dorsey

Xi Jinping et Donald Trump (La Maison Blanche)

La montée d’un nombre conséquent de dirigeants internationaux comme Donald Trump, Xi Jin Ping et quelques autres en Europe, en Asie et en Amérique latine qui visent à mettre en place un nouvel ordre mondial autoritaire et civilisationaliste donne une actualité renouvelée au roman prophétique de George Orwell publié il y a 70 ans sous le titre 1984.

Sa mise en garde éloquente contre la menace d’un régime illibéral et autoritaire et contre les risques inhérents à la démocratie libérale est aussi pertinente aujourd’hui qu’elle l’était dans l’immédiat après-deuxième guerre mondiale.

Par plus d’un aspect, le roman de George Orwell, qui dépeint la montée de l’État de surveillance et l’apparition de ce qu’il appelle la « novlangue », la corruption du langage à des fins politiques et le travestissement de la vérité au point que les faits n’ont plus d’importance, pourrait avoir été écrit aujourd’hui.

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Source: https://www.les-crises.fr/1984-de-george-orwell-revisite-lascension-des-civilisationalistes-par-james-dorsey/


L’accord sur le nucléaire iranien et la sortie de la crise. Par Paul R. Pillar

Monday 14 October 2019 at 06:00

Source : Lobe Log, Paul R. Pillar,

Shutterstock

Par Paul R. Pillar

« Pas d’armes nucléaires », déclare le président Trump, identifiant cet objectif comme sa priorité absolue concernant l’Iran. La contradiction avec la politique même de Trump à l’égard de l’Iran est criante. Le point de départ, et le leitmotiv permanent de cette politique, a été que l’administration a renié et s’est efforcée de détruire l’accord sur le nucléaire iranien (PAGC) [en anglais « Joint Comprehensive Plan of Action » – JCPOA, NdT], l’accord multilatéral qui a pour objectif d’empêcher la création d’une arme nucléaire iranienne et qui a fermé toutes les voies possibles vers une telle arme. Parmi plusieurs aspects contre-productifs de la politique iranienne de Trump, celui-ci est probablement le plus flagrant.

En plus de la dissimulation d’autres éléments de l’impasse actuelle avec l’Iran, l’administration veut faire croire que le PAGC avait en quelque sorte fait avancer le programme nucléaire de l’Iran au lieu de le retarder et le restreindre. L’opposition des Républicains au traité, en particulier au sein de la base politique de Trump, a favorisé l’acceptation de cette idée, et ce même avant son entrée en fonction. Aujourd’hui, les partisans bellicistes de l’administration affirment que le PAGC « ouvre la voie de l’Iran vers l’arme nucléaire », ce qui ne fait que renforcer cette fausse idée. Si l’abandon des matières fissiles, le démantèlement des centrifugeuses d’enrichissement, le bétonnage des réacteurs nucléaires, et toutes les autres choses que l’Iran a dû faire pour remplir ses obligations initiales en vertu du PAGC, consistent à ouvrir la voie dans une approche « courtoise », on se demande ce qu’il en coûterait de la rendre « discourtoise ».

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Source: https://www.les-crises.fr/laccord-sur-le-nucleaire-iranien-et-la-sortie-de-la-crise-par-paul-r-pillar/