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La France piégée dans le bourbier libyen ! Par Guillaume Berlat

Tuesday 18 June 2019 at 06:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Proche & Moyen-Orient

« De la Libye vient toujours quelque chose de nouveau » (Aristote). La seule question est de savoir si ce sont des bons ou de mauvais vents. Or, depuis l’exécution en règle en 2011, de Mouammar Khadafi supervisée par Nicolas Sarkozy (lequel recevait encore le guide libyen en visite officielle à Paris en 2007) dans les environs de Syrte1, rien ne va pas plus dans ce nouvel État failli ainsi que dans sa périphérie proche et lointaine. Emmanuel Macron, qui s’était fait fort de mettre un terme au duel entre les frères ennemis (Faïez Sarraj et Khalifa Haftar), récolte aujourd’hui ce qu’il avait semé hier. Notre brillant chef de l’État ignore manifestement que « Dans la diplomatie comme dans les travaux des champs, il y a des saisons fécondes et des saisons ingrates. Elles alternent d’ordinaire et c’est en travaillant qu’il faut se préparer au retour des temps meilleurs » (Jean Herbette, 1927). Aujourd’hui, les critiques pleuvent de toutes parts contre la duplicité de la diplomatie française sur le dossier libyen, contre les errements de son en même temps, y compris de la part du secrétaire général de l’ONU, le portugais, Antonio Gutteres (lequel aurait piqué une sainte colère en accusant la France de « double jeu »). Petit à petit, le piège, qu’elle a minutieusement armé, semble inexorablement se refermer sur elle, s’ajoutant à la liste, déjà impressionnante de ses échecs diplomatiques et sécuritaires aux quatre coins de la planète. Comme souvent dans une démarche qui se veut objective et globale, avant de juger de la boulette du petit Pinocchio (Emmanuel Macron), revenons quelques années en arrière pour apprécier la bourde du petit Nicolas (Sarkozy). Cette affaire commence à faire désordre tant elle plante durablement plusieurs épines dans le pied de Pinocchio et de sa mauvaise troupe.

LA BOURDE DU PETIT NICOLAS

La guerre lancée en 2011 à l’initiative de Nicolas Sarkozy, sur la base de « fake news » diffusée par la chaine de télévision satellitaire qatarie Al Jazeera, démontre à la perfection que la diplomatie française est alors tombée dans le piège de l’incompétence et dans celui de la coercition.

Le piège de l’incompétence : la diplomatie romantique des philosophes

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Source: https://www.les-crises.fr/la-france-piegee-dans-le-bourbier-libyen-par-guillaume-berlat/


VIPS met en cause l’enquête Mueller et critique le refus d’interroger Assange

Tuesday 18 June 2019 at 06:00

Source : Consortium News, VIPS

[Veteran Intelligence Professionals for Sanity = groupe d’anciens officiers du renseignement des États Unis NdT]

16 avril 2019

Le problème dans le rapport de Mueller publié jeudi est qu’il tient pour acquis que le gouvernement russe s’est ingéré dans les élections. Trump devrait contester ce point, selon VIPS.

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Source: https://www.les-crises.fr/vips-met-en-cause-lenquete-mueller-et-critique-le-refus-dinterroger-assange/


Condamnation de Cécile Vaissié pour diffamation

Monday 17 June 2019 at 07:00

Pour mémoire, Mme Cécile Vaissié avait porté de très graves accusations contre moi dans son livre “Les réseaux du Kremlin en France” (rien qu’être dans un tel livre, c’est déjà diffamatoire…), essentiellement basées sur les affirmations de Bruno Zéni – source dont on ne rappellera jamais assez la qualité :

Vendredi dernier, le tribunal de Grande Instance de Paris a condamné Cécile Vaissié pour diffamation à mon encontre en des termes accablants, qui soulignent l’ineptie des attaques formulées contre moi. Ce procès était le premier d’une série que j’ai engagée suite à une lourde campagne de dénigrement :

« Concernant l’enquête sérieuse, voire, dans le cas présent, la base factuelle suffisante, ainsi que la prudence dans l’expression, il faut relever :

– que le passage diffamatoire est particulièrement imprudent dans son expression ; […]

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Source: https://www.les-crises.fr/condamnation-de-cecile-vaissie-pour-diffamation/


De l’évolution de la nature de la cyber-guerre. Par James Hohmann

Monday 17 June 2019 at 06:20

Source : The Washington Post, James Hohmann, 15-04-2019

Par James Hohmann

Vladimir Poutine visite une entreprise de moteurs de fusée à Louhansk, en Russie, vendredi. Le président russe a visité l’usine à l’occasion de la Journée des cosmonautes, un jour férié commémorant le vol dans l’espace de Youri Gagarine, il y a annoncé un investissement majeur dans le développement de nouvelles technologies de fusées. (Alexei Nikolsky/Sputnik/Kremlin Pool Photo/AP)

Avec Joani Greve et Mariana Alfaro

La grande idée

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Source: https://www.les-crises.fr/de-levolution-de-la-nature-de-la-cyber-guerre-par-james-hohmann/


Mini-Bots en Italie : le Trésor Public peut se transformer en Banque centrale

Monday 17 June 2019 at 06:15

Source : monnaieprix.hypotheses.org, 06-06-2019

Le débat continue à faire rage en Italie à propos des mini-Bots suite au vote récent du Parlement encourageant à leur mise en place. Ainsi, les institutions européennes elles-mêmes semblent durcir le ton conjointement. Après les menaces de la commission européenne visant à sanctionner l’Italie pour déficit excessif mercredi, c’est au tour de Mario Draghi lui-même, le Président italien de la Banque centrale Européenne, de se prononcer au sujet des mini-Bots aujourd’hui. Cela nous montre bien, si besoin en était, que cette affaire est le sujet le plus brûlant qui soit pour les institutions européennes, et ceci depuis le début de la mise en place de ce gouvernement, à l’issue d’une crise inouïe concernant la nomination d’un ministre des Finances qui ne soit pas trop hostile à l’euro. Mario Drahgi déclare donc aujourd’hui, concernant les mini-Bots : « Les mini-Bots sont soit de la monnaie, et dans ce cas ils sont illégaux, soit ils sont une dette, et dans ce cas le stock de dette augmente. Je ne pense pas qu’il y a de troisième possibilité. »[1] Ce à quoi le président de la commission des finances de l’Assemblée, l’économiste Claudio Borghi Aquilini, a répondu sur twitter : « … Bien-sûr qu’ils sont de la dette. Mais ils ne sont pas de la NOUVELLE dette parce qu’ils dérivent des engagements existants de l’Etat envers les fournisseurs et les citoyens. » [2]De son côté le Secrétaire d’Etat aux affaires européennes, le juriste Luciano Barra Carraccio, a déclaré : « Evidemment qu’ils ne sont pas de la monnaie, mais des moyens de paiement à l’acceptation volontaire, dont la valeur est un droit d’option sur le crédit d’impôt opposable sine die. »[3] On voit là toute l’efficacité du dispositif gouvernemental et parlementaire mis en place l’an dernier. L’élite au pouvoir actuellement en Italie est une élite bien préparée et déterminée à affronter les abus des institutions européennes avec les meilleurs outils intellectuels, ce qui contraste fortement avec l’improvisation permanente que fût l’expérience grecque en 2015.

Il faut analyser de près ces déclarations pour bien les comprendre et en tirer toutes les conséquences, car ce qui semble se préparer, si le gouvernement assume solidement sa position, ce n’est rien moins que la mise en place d’une nouvelle monnaie circulant à partir du Trésor Public italien, en lieu et place de la Banque centrale européenne. Comme on l’a vu hier, cela est tout à fait possible si le Trésor émet au passif de sa comptabilité des mini-bots en lieu et place de sa dette publique. A son actif, il récolte ensuite les impôts en minibots, ce qui lui permet de supprimer la part de sa dette que ses créanciers acceptent de transformer en minibots, autrement dit de déduire de leurs impôts. Si la BCE refuse de prendre en charge ces écritures dans sa comptabilité, puisque le Trésor public italien possède un compte à la Banque centrale européenne, rien n’empêche le Trésor de l’appliquer dans la sienne, créant alors une rupture de fait avec la BCE. A partir de ce moment-là, le Trésor public est maître du jeu s’il arrive à faire circuler ses mini bots comme une monnaie, en l’émettant à l’occasion de ses dépenses et en la détruisant en prélevant des impôts. Ce système permettra de faire circuler une grande quantité de monnaie, mais avec des problèmes très importants dus au fait que cette monnaie ne viendra plus du crédit aux particuliers et aux entreprises. D’une part le besoin de crédit courant ne sera plus satisfait, d’autre part le secteur public deviendra prépondérant, ce qui posera de graves problèmes à l’économie italienne assez rapidement.

Mais il faut insister sur le fait que ce danger peut être évité si le gouvernement prend les mesures nécessaires. Pour cela, si le Trésor Public rompt avec la BCE, il est vital qu’il se transforme en une grande banque nationale pour accorder des crédits aux italiens. Cela n’a rien d’utopique ou d’impossible, si l’on considère que, comme en France, le Trésor Public est une institution tentaculaire, pour laquelle travaillent un très grand nombre d’agents publics partout sur le territoire italien. En Italie, ces agences territoriales, réparties partout sur le territoire sont regroupées dans le département des Finances du Ministère de l’Economie et des Finances et se nomment des Agences des impôts (Agenzia delle Entrate)[4]. Pour faire fonctionner efficacement le mini-bot, il est nécessaire de donner à ces agences le pouvoir d’accorder des crédits en mini-bots aux particuliers et aux entreprises, quitte à allouer des moyens supplémentaires pour créer des services spécifiquement dédiés à cette tâche. Cela permettrait de répartir sur le territoire l’ensemble de la demande de crédit courante qui est à la base, quotidiennement, de la création monétaire dans les banques. De plus, cela permettrait de rassurer l’ensemble des acteurs en s’adressant dans chaque endroit du territoire à l’Etat pour obtenir sa nouvelle monnaie (bien qu’elle n’aura peut-être toujours pas ce statut à ce moment-là).

Ainsi pourra être assurée rapidement et efficacement cette tâche essentielle et vitale pour la nation d’assurer le maintien de l’offre de crédit pour créer de la monnaie. L’expérience historique nous montre d’ailleurs que dans ce type de crise monétaire, l’institution prépondérante à laquelle les agents font confiance est toujours l’Etat, aussi le département des Finances, via ses nombreuses agences d’impôts, devra-t-il assurer cette mission. Au niveau central, le gouvernement devra certainement veiller autant que possible à séparer au sein de cette administration l’activité classique de prélèvement des impôts et de gestion des comptes des administrations, de l’activité nouvelle de gestion des crédits aux particuliers. D’autre part pour cette activité, il faudra fixer aux agences un objectif d’équilibre économique, voire de recherche de profit, afin qu’elles soient attentives à ne pas accorder des crédits de façon excessive. Certes, cet objectif de profit devra être modéré, surtout au début de la mise en place de ce système. Les agences se refinanceront ensuite en mini-bots au sein du Trésor Public central, et de la même manière, celui-ci devrait assurer une séparation entre ses activités bancaires et de gestion des fonds publics et des impôts.

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Source: https://www.les-crises.fr/mini-bots-en-italie-le-tresor-public-peut-se-transformer-en-banque-centrale/


[Rencontre] Mardi 25 juin : Apéro Les Crises

Sunday 16 June 2019 at 07:25

Vu le succès des précédents apéros, je propose aux Franciliens de nous retrouver pour prendre un verre le mardi 25 juin à partir de 19h00.

L’idée est comme d’habitude, de faire connaissance, de discuter de l’actualité (qui a été bien chargée…), de répondre à vos questions, et surtout de faire se rencontrer la communauté qui s’est créée, pleine de gens sympathiques… Il y a toujours 40 à 60 personnes et une excellente ambiance, n’hésitez donc pas à venir. Il y aura de quoi diner sur place pour ceux qui le souhaiteront.

Je souhaite particulièrement échanger sur votre vision de l’avenir du site, sur vos souhaits, et avoir votre avis sur différentes pistes d’évolution possibles.

On compte donc sur votre présence. 🙂

 

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Source: https://www.les-crises.fr/rencontre-mardi-25-juin-apero-les-crises/


Un reporter qui n’est pas payé par Niel ou Drahi n’est pas un journaliste. Par JM. Bourget

Sunday 16 June 2019 at 07:15

Je profite de cet excellent billet de Jacques-Marie Bourget pour exprimer mon plein soutien à Taha Bouhafs. OB

Le vaillant confrère qui a piqué Benalla en train de tabasser des citoyens a été mis en garde à vue. Plutôt de le qualifier de journaliste, la presse qui dit la vérité a préférer parler de lui, Taha Bouhafs, en le désigant comme “militant”. Comme Péri, Manouchian, Brossolette.

Mes derniers amis, avec lesquels je viens de me réunir dans une cabine de karaoké, le savent, je ne suis pas du genre à critiquer la police. Quand ils coupent des mains, éborgnent des regards, provoquent la mort d’une vieille dame à Marseille je trouve ça vraiment juste et bien. D’ailleurs la vieille dame on ne va pas la compter puisqu’elle est algérienne. L’action policière est conforme à la comptine des Droits de l’homme, telle que récitée par Castaner : nous sommes une grande démocratie où la répression ne saurait être injuste. Les borgnes et les sans main, qui ont remplacé les « sans dents », doivent s’affirmer heureux. Le coup de matraque, le pétard du flash-ball sont comme le goupillon qui bénit le pécheur, ou le coup de règle de l’instit vintage. Va en paix mon fils.

Mais ce qui m’a choqué, et là je vais être franc avec les amis de la police, c’est l’arrestation et la garde à vue d’un journaliste. Donc d’un confrère. Comme c’est une espèce en voie d’extinction, j’aime les hommes de presse, tout autant que le regretté volatile, le dodo. Mon premier mouvement a été de sauter sur une trottinette d’Hidalgo, qui n’est pas lente, pour foncer vers le commissariat d’Alfortville où le reporter était détenu par d’exquis policiers. Mon second mouvement fut de lire à la volée, sur téléphone, ce que disait la presse des malheurs du confrère : « Le journaliste militant Taha Bouhafs poursuivi pour « outrage », son téléphone mis sous scellé », lis-je dans « Le Monde » qui dit toujours vrai, même à 8h54 quand le croissant vient de quitter la lune pour rejoindre la sous-tasse du café. A l’OBS, autre succursale de Niel, on affiche la même chose : « Le journaliste et militant Taha Bouhafs… ». Je m’en vais alors voir au vrai chic « Parisien », chez Arnaud qui, lui, n’est que le beau-père de Niel, mais c’est rebelote : « Le journaliste et militant Taha Bouhafs… ».

Je délaisse la trottinette pour la réflexion : si d’aussi merveilleux confrères qualifient ce journaliste de militant c’est pour nous dire, entre les dents, qu’il n’est pas journaliste, ou pas vraiment. Donc pas nécessaire de rouler jusqu’à Maison Alfort, ville que mes chats détestent car pleine de vétérinaires. Je n’ai donc pas milité en faveur du militant. C’est vrai, un vrai journaliste ne milite pas, prenez Bernard Guetta, mon modèle à imiter, l’avez-vous jamais lu ou entendu militer ? Avez-vous, déjà, entendu un mot doux sur Macron sorti de la bouche de Delahousse ? Non puisque « Le Monde » les présente comme « journalistes », sans le mot semi-remorque, « militant ». Faut croire « Le Monde ». Tant qu’un mensonge n’est pas accrédité par ce journal, ce n’est pas une vérité.

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Source: https://www.les-crises.fr/un-reporter-qui-nest-pas-paye-par-niel-ou-drahi-nest-pas-un-journaliste-par-jm-bourget/


Revue de presse du 16/06/2019

Sunday 16 June 2019 at 07:00

La revue avec sous la rubrique “Démocratie”, la mise en relief de la tribune offerte par le JDD à Marlène Schiappa (sur qui on ne s’attardera pas) à partir des propos de l’interview de Natacha Polony et de deux chroniques de France Culture (dont la rédaction est pourtant devenue peu transgressive) : dictature d’une minorité d’extrême-centre (cf. Alain Deneault) et de ses croyances. Merci à nos contributeurs et bonne lecture.

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-16-06-2019/


Européennes 2019 : La triple claque. Par Guillaume Berlat

Sunday 16 June 2019 at 06:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 03-06-2019

« Waterloo, morne plaine ». Elle devait être « la bataille des batailles ». Aujourd’hui, il ne s’agit pas de Napoléon Bonaparte avant Waterloo mais d’Emmanuel Macron, le président qui ne voulait pas être spectateur du scrutin européen du 26 mai 2019. Celui qui s’est engagé dans l’ultime ligne droite pour prévenir, en même temps, la victoire de la peste brune et la dislocation de l’Europe, sans parler de l’abstention. Austerlitz s’est transformé en Waterloo1. Comment en est-on arrivé là ? Par quelles fautes, quelles erreurs ? Faut-il n’y voir qu’une malchance, la faute à pas de chance ? Faut-il y voir l’intervention de puissances étrangères : la main de Poutine dans la culotte du zouave européen, le verbe de Steve Bannon, voire qui sait un coup de Trafalgar de la perfide Albion ? Faut-il y voir une sorte de punition divine des bobards jupitériens sur l’Europe après l’incendie de Notre-Dame-de-Paris ? Les experts se perdent en conjectures. Mais, du côté du pouvoir, la défaite est transformée en victoire2. Jupiter pense qu’il ne fera qu’une bouchée du RN en 20223.

Manifestement, les « mouvements populistes » (nous n’aimons pas ce terme qui ne signifie rien) ont le vent en poupe depuis plusieurs années dans toute l’Europe. C’est une vérité d’évidence qu’il est trop facile de méconnaître. À trop ignorer les nationalistes, les souverainistes, avant de les vilipender, la bienpensance en a fait leur lit. Un remake de « L’étrange défaite » de Marc Bloch que semblent découvrir nos perroquets à carte de presse sidérés… comme toujours. Pour simplifier la problématique, le résultat des élections pour le renouvellement des députés français au Parlement européen peut s’analyser à trois niveaux : celui de la tête de liste La Renaissance (Nathalie Loiseau), celui de son mentor (Emmanuel Macron)4 et celui de l’État concerné (la France). Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’est pas brillant. Le dénominateur commun aux trois étages de cette fusée européenne (rien à voir avec la fusée européenne Ariane) à trois étages est celui de la claque, une sorte de juin 1940 dont les effets ne manqueront pas de se faire sentir dans les mois, dans les années à venir pour le plus grand malheur de la France. Un scrutin lourd d’enjeux pour l’Europe, ce qui va sans dire5. Toutes choses que nos médias omnipotents et omniscients s’évertuent à ignorer, drogués qu’ils sont aux fameux EDL (éléments de langage), sorte d’opium du XXIe siècle.

UNE CLAQUE POUR NATHALIE LOISEAU : MADAME SANS-GÊNE

Au fil des semaines, Nathalie Loiseau a révélé en pleine lumière sa véritable personnalité : une pitoyable candidate sans le moindre charisme, affabulatrice à l’occasion doublée d’une pitoyable candidate sans projet, ce qui est le comble pour une ex-ministre en charge des Affaires européennes. Affaires européennes qui lui ont toujours été très étrangères.

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Source: https://www.les-crises.fr/europeennes-2019-la-triple-claque-par-guillaume-berlat/


Tiananmen : le parti contre le peuple (2/2) . Par Ian MacMillan Audrey Maurion

Sunday 16 June 2019 at 06:00

Source : Arte, Youtube, 04-06-2019

Il y a trente ans, les étudiants chinois se soulevaient pour exiger la démocratie et furent victimes d’une sanglante répression. Nourrie par les “Tiananmen Papers”, une captivante plongée au coeur des événements du printemps 1989. Second volet : le 20 mai, la loi martiale est proclamée. Deux cent mille soldats pénètrent à Pékin…

Deux cent mille soldats pénètrent dans la capitale, mais sont rapidement stoppés par les Pékinois qui fraternisent avec eux. Parallèlement, des dissensions naissent parmi les étudiants, entre les tenants de la non-violence et les plus radicaux. Le 27 mai, Wang Dan, l’un des leaders, sentant l’imminence du drame, exhorte sans succès ses camarades à évacuer la place. Le 3 juin, des soldats plus soumis au régime, et qui ont reçu l’ordre de tirer à vue, assaillent les étudiants. En quelques heures, les morts se comptent par milliers. Le lendemain du massacre, l’image d’un homme seul face à un tank fait le tour du monde, tandis qu’un gigantesque appareil de répression se déploie dans tout le pays.

Poignantes images d’archives …

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Source: https://www.les-crises.fr/tiananmen-le-parti-contre-le-peuple-2-2-par-ian-macmillan-audrey-maurion/