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La montagne de dettes privées des entreprises sera au coeur de la prochaine crise financière, par Eric Toussaint

Saturday 4 May 2019 at 06:30

Source : CADTM, Eric Toussaint, 13-04-2019

Photo by Rafael Matsunaga (CC)

Les ingrédients d’une nouvelle crise financière internationale majeure sont réunis. Les dirigeants des banques centrales le savent de même que les dirigeants d’institutions comme le FMI, l’OCDE et la Banque des règlements internationaux. De nombreux articles de la presse spécialisée y sont consacrés. Un des facteurs qui mènent l’économie vers une crise vers une nouvelle crise internationale de grande ampleur, c’est l’énorme accumulation de dettes par les grandes entreprises privées et l’usage qui est fait de ces dettes.

Pourtant les gouvernements des principales économies de la planète avaient promis de rétablir une discipline financière qui respecterait l’intérêt général et éviterait de nouvelles crises aux effets douloureux pour la population. Afin de défendre ce système capitaliste qui écœure une majorité de l’opinion publique, ils ont multiplié les effets d’annonce de mesures fortes visant à réformer le système pour lui donner un “visage humain”, mais bien sûr sans que cela ne change quoi que ce soit en pratique. En réalité, la politique que les gouvernements et les dirigeants des banques centrales ont menée a ménagé et favorisé les intérêts du grand capital, notamment celui des grandes sociétés financières. Aucune mesure stricte n’a sérieusement obligé les capitalistes à mettre un frein à la prise de risque, à réduire la spéculation, à investir dans la production.

Les crises font partie du métabolisme du système capitaliste mais elles ne se ressemblent pas toutes. Dans le présent article, il ne s’agit pas de revenir sur les causes générales des crises capitalistes. Il s’agit ici de diagnostiquer des facteurs qui conduisent certainement à une nouvelle crise de grande ampleur.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-montagne-de-dettes-privees-des-entreprises-sera-au-coeur-de-la-prochaine-crise-financiere-par-eric-toussaint/


Gilets jaunes : Les blessés qui dérangent

Saturday 4 May 2019 at 06:00

Source : LVSL, Youtube, 27-02-2019

Ils ont perdu un œil, une main, un bout de visage, ou leurs dents. En une fraction de seconde, leur vie a été bouleversée, parfois brisée parce qu’ils marchaient pacifiquement au sein ou aux abords d’une manifestation. Ils sont plus de 2000 selon les chiffres officiels à avoir été blessés par les forces de l’ordre pendant les manifestations des gilets jaunes. Nous sommes allés à la rencontre d’une trentaine de ces blessés graves à travers la France au cours des dernières semaines.

Réalisé par Salomé Saqué, Louis Scocard et Antoine Dez.

Cagnottes des blessés présents dans la vidéo :

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Source: https://www.les-crises.fr/gilets-jaunes-les-blesses-qui-derangent/


Edouard Vuiart : « Après la chute de Baghouz, la guerre contre Daech n’est pas terminée… »

Friday 3 May 2019 at 06:30

Source : Le Journal de l’Economie, Edouard Vuiart, 25-03-2019

Reprise d’un papier rédigé par Edouard Vuiart, analyste géopolitique et membre de l’équipe Les-Crises, autour de son ouvrage « Après Daech, la guerre idéologique continue » (VA Éditions).

Édouard Vuiart, analyste géopolitique, est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Grenoble (IEP) et titulaire d’un master « Défense, Sécurité et Gestion de crises » de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS). Auteur de “Après Daech, la guerre idéologique continue” (VA Éditions), il revient sur la récente chute de Baghouz qui, tout en officialisant la défaite territoriale du groupe État Islamique, ne met en aucun cas un terme à la menace djihadiste.

Baghouz, le dernier bastion de l’État islamique en Syrie est tombé. Ce village qui abritait les derniers fidèles de Daech depuis plusieurs mois a été officiellement libéré par les Forces Démocratiques Syriennes, qui en ont profité pour annoncer la « défaite territoriale à 100 % de Daech ». Plus de cinq ans après la constitution de son proto-État syro-irakien, Daech se retrouve ainsi sans territoire et sans Califat. Son slogan des débuts « baqiya wa tatamaddad » (Demeurer et s’étendre) ne représente plus que l’échec d’une « utopie avortée », et son assise territoriale a totalement disparu. Mais si la chute de Baghouz marque en effet la fin territoriale du Califat, l’organisation terroriste, de retour à la clandestinité, est loin d’être condamnée à mort et notamment d’un point de vue idéologique.

Notre vision d’une défaite militaire de Daech est loin d’être partagée par les djihadistes. À leurs yeux, la chute du Califat s’inscrit dans l’histoire d’un crime occidental séculaire qu’ils finiront tôt ou tard par venger. Non seulement leur idéologie leur permet de gagner les esprits au fur et à mesure qu’ils subissent des revers – l’ancien porte-parole de Daech al-Adnani affirmait que le fait d’être tué constituait en soi une victoire – mais leur propagande avait largement anticipé la chute du proto-État. Plus d’un an avant la libération de Raqqa, la propagande de Daech expliquait déjà aux djihadistes que la défaite ne résidait pas dans la perte d’une ville ou d’un territoire ; que la force de conviction des djihadistes finirait par l’emporter sur la supériorité militaire adverse ; et que la chute du Califat n’était que l’ultime épreuve avant leur victoire finale. Dès lors, si la victoire militaire des Forces Démocratiques Syriennes à Baghouz est bien évidemment à féliciter, n’oublions pas que Daech a fait évoluer son discours pour que l’idée survive à la réalité, que l’utopie demeure malgré l’échec et que la rage persiste face à l’évidence de la faiblesse.

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Source: https://www.les-crises.fr/edouard-vuiart-apres-la-chute-de-baghouz-la-guerre-contre-daech-nest-pas-terminee/


Patrick Lawrence : Au Venezuela les États-Unis semblent oublier à quel siècle nous vivons.

Friday 3 May 2019 at 06:15

Source : Consortium News, Patrick Lawrence, 05-02-2019

Le 5 février 2019

La déstabilisation d’autres nations en violation flagrante avec les lois internationales ne se fera plus sans contestation, note Patrick Lawrence.

La crise vénézuélienne s’aggrave de jour en jour. En début de semaine dernière, les États-Unis ont sanctionné PdVSA, la compagnie nationale pétrolière, en bloquant sur un compte bancaire le revenu des ventes américaines. Dimanche, lors d’une interview télévisée, le président Donald Trump a confirmé que le déploiement de troupes américaines restait « une option ».

Depuis sa reconnaissance d’un député de l’opposition, Juan Guaido, en tant que « président par intérim », Washington s’est rarement fondé sur le droit international au cours des dernières semaines. Mais le pire reste à venir et est à craindre si les États-Unis poursuivent leur plan récemment divulgué de remodeler les politiques latino-américaines à leur convenance néolibérale.

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Source: https://www.les-crises.fr/patrick-lawrence-au-venezuela-les-etats-unis-semblent-oublier-a-quel-siecle-nous-vivons/


Notre-Dame de Paris : “Nous avions alerté le CNRS sur les risques d’incendie”. Par Ariel F. Dumont

Friday 3 May 2019 at 06:00

Source : Marianne, Ariel F. Dumont, 18-04-2019

Il y a trois ans, Paolo Vannucci, professeur d’ingénierie mécanique à l’université de Versailles, a effectué une recherche sur les risques d’attentat et la sécurité de la cathédrale Notre-Dame de Paris dans laquelle il évoquait aussi les risques d’incendie en raison du manque de dispositifs de sécurité.

En 2016, vous avez fait une étude sur la sécurité de Notre-Dame de Paris . Pourquoi cette enquête et quelles ont été vos conclusions ?

Paolo Vannucci : Il s’agissait d’un projet financé par le CNRS, dans le cadre d’une étude sur le thème « attentats recherches ». Nous avons étudié Notre-Dame pour deux raisons. D’abord parce que nous savions déjà à l’époque que Notre-Dame était une vraie cible pour les terroristes. Si on veut s’attaquer à quelque chose à Paris, c’est à cette cathédrale, qui est la deuxième église au niveau mondial après Saint-Pierre. Et puis, parce que nous avions aussi un relevé de tout le bâtiment fait par un scientifique américain. Ce relevé, qui a été publié sur la Toile, nous a facilité la tâche notamment pour mesurer la cathédrale. Finalement, notre rapport a été classé « confidentiel défense ». Le gouvernement Valls a estimé que rien ne devait filtrer des résultats de notre recherche, considérée comme« sensible » compte tenu des données que nous avions insérées dans ce rapport et aussi, des risques d’inspiration que nous avions également évoqués.

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Source: https://www.les-crises.fr/notre-dame-de-paris-nous-avions-alerte-le-cnrs-sur-les-risques-dincendie-par-ariel-f-dumont/


[RussEurope-en-Exil] L’économie mondiale et la situation de la Russie, par Jacques Sapir

Friday 3 May 2019 at 04:44

Le Forum Economique International de Yalta (FEIY ou YEIF en anglais) s’est tenu du 17 au 20 avril dernier[1]. La presse française et encore ARTE dans son émission dite « 28 minutes » du mercredi 1er mai l’ont présenté comme une opération de propagande du gouvernement russe. C’est oublier un peu vite qu’il y avait plus de 800 personnes invitées, en grande majorité des acteurs économiques et des spécialistes de l’économie. La tonalité du Forum n’a pas été principalement politique, même si, dans l’ensemble des sessions, il y eut aussi des sessions consacrées à la géopolitique.

Programme du 5ème Forum Economique International de Yalta

L’un des principaux thèmes a été l’évolution de l’économie russe dans le contexte de l’évolution globale de l’économie internationale. Une session importante du colloque s’est donc déroulée le 18 avril au palais Voronstsov sous la présidence de l’académicien Viktor V. Ivanter, président de l’Institut de Prévision de l’Economie de l’Académie des Sciences de Russie. Elle a été consacrée aux évolutions de l’économie mondiale et à la place de la Russie dans les 10 prochaines années. Elle a permis de faire le point sur les évolutions de l’économie mondiale depuis les années 1990, et de tenter de discerner les lignes possibles d’évolution pour les 10 prochaines années.

 

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-leconomie-mondiale-et-la-situation-de-la-russie-par-jacques-sapir/


Démocratie : Marketing politique pour les pauvres? Francis Dupuis-Déri, par Thinkerview

Thursday 2 May 2019 at 07:00

Source : Thinkerview, Youtube, 25-02-2019

Source : Thinkerview, Youtube, 25-02-2019

Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos que l'auteur aurait pu tenir par ailleurs - et encore moins par ceux qu'il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l'auteur qui pourrait nuire à sa réputation. 

Source: https://www.les-crises.fr/democratie-marketing-politique-pour-les-pauvres-francis-dupuis-deri-par-thinkerview/


La boîte à outil de l’oncle Donald ou les instruments de la puissance… Par Guillaume Berlat

Thursday 2 May 2019 at 06:40

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 25-03-2019

« Une puissance est un État qui dans le monde se distingue non seulement par son poids territorial, démographique et économique mais aussi par les moyens dont il dispose pour s’assurer une influence durable sur toute la planète en termes économiques, culturels et diplomatiques… enfin les capacités diplomatiques et militaires achèvent de constituer la puissance en super-puissance » écrit Gérard Dorel1. C’est ainsi que la géopolitique définit le concept de puissance. Hubert Védrine qualifiait en son temps l’Amérique « d’hyperpuissance » comme il existe des hypermarchés dans le domaine de la grande distribution ! « Nous aurons ces grands États-Unis d’Europe, qui couronnent le vieux monde comme les États-Unis d’Amérique couronnent le nouveau » (Victor Hugo). Force est de constater, en ce début de XXIe siècle, que si les États-Unis existent dans la réalité en tant que puissance, les États-Unis d’Europe ne sont qu’une simple espérance, un vœu pieu, une baudruche qui ne cesse de se dégonfler. Et rose, elle vécut ce que vivent les roses, l’espace d’un matin, pourrait-on dire en plagiant François de Malherbe.

Crise économique, crise financière, crise sociale, crise de confiance, crise migratoire, crise entre ses membres, sans parler d’un « Brexit » qu’elle ne réussit pas à contrôler… constituent les symptômes d’un mal profond dont l’Union ne parvient pas à se soigner efficacement. L’Europe a des velléités de s’occuper de tout mais en définitive elle ne traite de rien. « On tricote, cela se détricote, on retricote » …2 C’est qu’en dépit de ses déclarations lénifiantes, fait défaut à la construction européenne la volonté de puissance (un tropisme français que ne partagent pas ses partenaires) et, par voie de conséquence, lui manquent les leviers de la puissance3. Toutes choses qui constituent (encore) les attributs indéniables de la puissance américaine en dépit de son déclin annoncé4. Dans ce contexte, il nous appartient de procéder à un rapide tour d’horizon des dimensions importantes de la puissance des États-Unis, en ce début de XXIe siècle, tout en tentant, lorsque cela paraît possible, de les comparer avec celles de l’Union européenne tout en conservant à l’esprit que comparaison n’est pas raison.

LA PUISSANCE MILITAIRE : LE SABRE

Nul ne conteste aujourd’hui le fait que les États-Unis sont la première militaire au monde loin devant la Chine et la Russie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. À y regarder de plus près cette puissance militaire s’exerce directement et indirectement.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-boite-a-outil-de-loncle-donald-ou-les-instruments-de-la-puissance-par-guillaume-berlat/


Un « artifice » progressiste de l’impuissance démocratique : Le « monde » enfin « s’en empare ». Par Alastair Crooke

Thursday 2 May 2019 at 06:00

Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 28-01-2019

ALASTAIR CROOKE | 28.01.2019

Un « artifice » progressiste de l’impuissance démocratique : Le « monde » enfin « s’en empare ».

Antonio Gramsci a décrit l’interrègne comme un temps « où l’ancien est en train de mourir et où le nouveau ne peut naître… dans cet interrègne, une grande variété de symptômes morbides se manifestent ». Dans de telles périodes, la nouveauté est perçue comme folle, mauvaise et dangereuse à contempler.

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Source: https://www.les-crises.fr/un-artifice-progressiste-de-limpuissance-democratique-le-monde-enfin-sen-empare-par-alastair-crooke/


“Notre problème, c’est l’obéissance civile”, par Howard Zinn

Wednesday 1 May 2019 at 07:00

“Le problème n’est pas la désobéissance civile. Notre problème, c’est l’obéissance civile.”

Source : Youtube.


le problème, selon Howard Zinn, c’est l’obéissance civile

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Source: https://www.les-crises.fr/notre-probleme-cest-lobeissance-civile-par-howard-zinn/