les-crises.fr

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

La guerre menée contre Assange est une guerre contre la liberté de la presse. Par Chris Hedges

Friday 12 April 2019 at 06:10

Article initialement publié le 20 septembre 2018

Source : Truthdig, Chris Hedges, 15-07-2018

Mr. Fish / Truthdig

L’échec d’une partie des grands médias à défendre Julian Assange, qui est pris au piège au sein de l’ambassade équatorienne de Londres depuis 2012, à qui il a été refusé toute communication avec le monde extérieur depuis le mois de Mars et qui semble devoir faire face à son expulsion imminente de l’ambassade et à son arrestation, est stupéfiant. L’extradition de l’éditeur – le but hystérique du gouvernement américain – établirait un précédent juridique qui criminaliserait toute erreur ou enquête journalistique portant sur cet État corporatiste [ou corporatocratie, terme récent utilisé pour désigner un système économique et politique contrôlé par des corporations ou des intérêts corporatifs et financiers, Ndt]. La fuite d’informations et les lanceurs d’alerte relèveraient de la trahison. Les actions menées par les élites régnantes seraient voilées sous le sceau du secret total. SI Assange est extradé vers les États-Unis et condamné, The New York Times, The Washington Post et toutes les autres organismes d’information, peu importe la façon dont ils couvrent les agissements de la corporatocratie d’État, seraient soumis à la même censure draconienne. Grâce au précédent établi, la Cour Suprême de Donald Trump pourra alors allègrement procéder à l’arrestation et à l’incarcération de tout éditeur, rédacteur ou reporter au nom de la sécurité nationale.

Des indices grandissants laissent entendre que l’ambassade équatorienne de Lenín Moreno se prépare à expulser Assange et à le remettre à la police britannique. Moreno et son ministre des affaires étrangères, José Valencia, ont confirmé qu’ils négociaient avec le gouvernement britannique pour « résoudre » le problème posé par le sort d’Assange. Moreno, qui sera en visite en Grande-Bretagne dans quelques semaines, désigne Assange sous le nom de « problème hérité » et de « caillou dans la chaussure » et à faire référence à lui en employant le terme de « hacker ». Il apparaît clairement que sous le gouvernement Moreno, Assange n’est plus le bienvenu en Équateur. Le seul espoir qui lui reste maintenant est l’assurance d’un passage sécurisé vers l’Australie, son pays natal ou tout autre pays qui voudra bien lui accorder l’asile.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/la-guerre-menee-contre-assange-est-une-guerre-contre-la-liberte-de-la-presse-par-chris-hedges/


Pourquoi les censeurs détestent Assange, par Richard Black

Friday 12 April 2019 at 06:00

Article initialement publié le 4 août 2018

Par le sénateur Richard Black
Paru sur Antiwar.com sous le titre Why the Censors Hate Assange


Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/pourquoi-les-censeurs-detestent-assange-par-richard-black/


2018/2019 : Grandeur et décadence de la diplomatie macronienne ! Par Guillaume Berlat

Thursday 11 April 2019 at 06:34

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 07-01-2018

Le châtiment de l’hybris1 est la némésis, le châtiment des dieux qui fait se rétracter l’individu à l’intérieur des limites qu’il a franchies. Le Dieu de la verticalité du pouvoir n’en aurait-il pas trop fait dans le registre de la démesure depuis sa victoire de mai 2017 ? Emmanuel Macron n’avait-il pas trop tendance à se croire sorti de la cuisse de Jupiter tant dans l’Hexagone que sur la scène internationale ? Si ces facéties, déjà fort nombreuses, font le jeu des humoristes et autres amuseurs publics français (Nicolas Canteloup, Laurent Gerra…), elles font plutôt grincer des dents dans les chancelleries occidentales (allemande, américaine, belge, hongroise, italienne, et autres (iranienne, russe, turque…).

Après l’acte II de affaire Benalla, la crise des « gilets jaunes »2 a eu un effet révélateur, dévastateur radical pour l’image du président de la République à l’étranger. Le roi est nu sur l’échiquier international ! Échec et mat. C’est qu’il n’y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne. Manu et Bijou avaient eu trop tendance à l’oublier. Après un premier succès de l’année 2018 marqué par une inflation d’envolées diplomatico-lyriques, les temps ont bien changé. Emmanuel Macron est pris au piège qu’il a lui-même armé, celui des ambitions planétaires paralysées.

LE SEMESTRE DES ENVOLÉES DIPLOMATICO-LYRIQUES

Le champion toute catégorie de la parole diplomatique généreuse commence son tour du monde en fanfare et caracole en tête de peloton, devançant tous ses principaux concurrents, sidérés par le grimpeur hors-pair qui avale les cols de première catégorie au train.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/2018-2019-grandeur-et-decadence-de-la-diplomatie-macronienne-par-guillaume-berlat/


[RussEurope-en-Exil] Souveraineté, souveraineté économique et la question des formes de mise en œuvre, par Jacques Sapir

Thursday 11 April 2019 at 06:01

(Le présent texte est une ébauche d’article issue du séminaire Franco-Russe qui s’est tenu en février dernier à Moscou)

Jacques Sapir

La question de la souveraineté est une question cruciale tant du point de vue des principes qui la fondent que des conditions dans lesquelles elle s’exerce. La souveraineté a longtemps renvoyé à un pouvoir absolu, indivisible et direct de commandement, réunissant un ensemble de prérogatives régaliennes, au premier rang desquelles Jean Bodin rangeait « le pouvoir de faire la loy »[1], de battre monnaie ou de rendre la justice en dernière instance[2]. Mais, on affirme aujourd’hui que l’État-nation historique serait devenu incapable et comme dépossédé du plein exercice de ses prérogatives régaliennes. Il serait de moins en moins souverain[3].

Le terme de souveraineté économique[4], qui signifie le pouvoir d’un gouvernement de prendre des décisions indépendamment des décisions prises par d’autres gouvernements[5] est lui aussi souvent utilisé notamment en relation avec le « patriotisme économique »[6], que ce soit par des dirigeants politiques ou par des activistes sociaux, soit pour être contesté[7] soit pour être applaudi. Ainsi, Desmond Cohen, ancien recteur de la School of Social Sciences de l’Université de Sussex qualifie-t-il la souveraineté économique d’illusion[8]. A l’inverse, Paschal Donohoe dans un article de la revue Studies écrit que la souveraineté est à nouveau une priorité pour les Etats[9]. Susan Strange, quant à elle constate ce recul de l’Etat dans une économie globalisée, mais pour le déplorer[10]. Cette définition de la souveraineté est sans doute trop limitative. La capacité de légiférer, d’agir par décret, doit alors être spécifiée.

Il en va de même avec les termes de souveraineté alimentaire[11] ou de souveraineté sociale. Il est vrai que l’existence et l’attitude de certaines organisations internationales ont pu signifier soit une limitation soit une violation de la souveraineté de pays[12], en particulier dans le cas de la gestion de la dette[13]. Les interventions du FMI, par exemple, reposent sur le droit du créancier sur le débiteur[14], et postulent une rationalité économique supérieure à la rationalité politique[15]. Mais, cette rationalité économique est douteuse, et le FMI lui-même a reconnu s’être trompé[16]. On peut donc considérer que le choix politique prime, ce qui est une définition de la souveraineté. Mais, peut-on diviser la souveraineté ? Cette question est différente, naturellement de celle des conditions de mise en œuvre de la souveraineté.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-souverainete-souverainete-economique-et-la-question-des-formes-de-mise-en-oeuvre-par-jacques-sapir/


Souveraineté numérique : l’Internet russe peut-il se couper du reste du monde ? Par The Conversation

Thursday 11 April 2019 at 05:30

Source : The Conversation, 18-03-2019

Quel contrôle des frontières numériques en Russie ? Wikimedia, CC BY-SA

L’infrastructure Internet obéit à un principe d’internationalisation des équipements et des flux de données et d’information. Les parties d’Internet qui se trouvent physiquement sur chaque territoire national ont besoin de ressources physiques et informationnelles hébergées sur d’autres territoires pour pouvoir fonctionner. Cependant, dans ce contexte mondialisé, la Russie œuvre depuis 2012 à l’augmentation progressive des contrôles nationaux sur les flux d’information et les infrastructures, dans une atmosphère de méfiance politique croissante à l’égard des mouvements protestataires à l’intérieur du pays et de ses partenaires internationaux à l’extérieur. De nombreuses lois ont déjà été votées en ce sens, comme celle en vigueur depuis 2016 obligeant les entreprises traitant des données de citoyens russes à les stocker sur le territoire national, ou encore celle encadrant l’utilisation des réseaux privés virtuels (VPN), proxys et outils d’anonymisation depuis 2017.

En février 2019, un projet de loi dit « sur l’isolement du segment russe de l’Internet » a été adopté en première lecture à la Douma (334 voix pour contre 47 contre) à l’initiative des sénateurs Klichas et Bokova et du député Lugovoï. Dans la note d’intention qui accompagne ce texte, il est précisé qu’il répond au « caractère agressif de la stratégie pour la cybersécurité nationale des États-Unis » adoptée en septembre 2018. Le projet porte principalement sur deux points : le contrôle du système de noms de domaine (DNS, le système d’adressage de l’Internet) et le routage du trafic, le mécanisme qui sélectionne des chemins dans le réseau Internet pour que les données soient envoyées d’un expéditeur à un ou plusieurs destinataires.

La Russie veut se libérer des contraintes étrangères

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/souverainete-numerique-linternet-russe-peut-il-se-couper-du-reste-du-monde-par-the-conversation/


M. Macron espère que le débat pourra apaiser l’agitation en France. Tout comme Louis XVI

Wednesday 10 April 2019 at 07:00

Une vision de Reuters de début janvier…

Source : Reuters, Emilie Delwarde & Richard Lough, 11-01-2019

PARIS/FLAGY, France (Reuters) – En 1789, Louis XVI convoque l’aristocratie, le clergé et les citoyens de France pour discuter des moyens de boucher les finances désastreuses de la Couronne et d’apaiser le mécontentement populaire face à une société féodale sclérosée.

Des membres du mouvement des gilets jaunes occupent un rond-point à Nemours, France, le 9 janvier 2019. Photo prise le 9 janvier 2019. REUTERS/Benoit Tessier

C’était le début de la Révolution française. En quelques mois, il était impuissant et quatre ans plus tard, il était guillotiné.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/m-macron-espere-que-le-debat-pourra-apaiser-lagitation-en-france-tout-comme-louis-xvi/


Interdit d’interdire : «Dérive autoritaire» du gouvernement ou pas ?

Wednesday 10 April 2019 at 06:30

Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 06-02-2019

Frédéric #Taddeï reçoit Guillaume Bigot, chef d’entreprise, Juan Branco, avocat, Stéphane Rozès, enseignant et Yves Lefebvre, secrétaire général UNITÉ SGP Police FO.

Source : Interdit d’interdire, Russia Today France, 06-02-2019

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/interdit-dinterdire-derive-autoritaire-du-gouvernement-ou-pas/


Quelle est la réelle responsabilité de Maduro dans la crise vénézuélienne ? Par Steve Ellner

Wednesday 10 April 2019 at 06:00

Source : Consortium News, Steve Ellner, 15-02-2019

15 février 2019

Il y a plusieurs facteurs qui expliquent la crise économique au Venezuela, mais ce n’est pas en écoutant les dirigeants américains ou en suivant les médias des multinationales qu’on peut le savoir, a écrit Steve Ellner.

Il y a consensus à Washington pour qualifier le gouvernement de Nicolás Maduro de néfaste, la manifestation la plus récente en est la reconnaissance de Juan Guaidó comme président vénézuélien par la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi et par l’ancien vice-président Joe Biden. Jamais, depuis les premières années de Fidel Castro au pouvoir, un chef d’État latino-américain n’a été aussi systématiquement diabolisé. Mais si pendant les années 1960 qui ont été le point culminant de la polarisation de la guerre froide ayant placé Cuba dans le camp ennemi, ce pays avait un système le parti unique, la situation est tout à fait contraire dans le Venezuela d’aujourd’hui.

L’importance de ce consensus a été mise en évidence par l’affrontement récent entre deux personnalités aussi opposées que le président Donald Trump et la représentante Alexandria Ocasio-Cortez. Dans son discours sur l’état de l’Union, M. Trump a imputé la crise économique du Venezuela à l’échec du système socialiste. Ocasio-Cortez a répondu en affirmant que le cas vénézuélien est « une question de régime autoritaire versus une démocratie ».

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/quelle-est-la-reelle-responsabilite-de-maduro-dans-la-crise-venezuelienne-par-steve-ellner/


Revue de presse du 9/04/2019

Tuesday 9 April 2019 at 07:15

Merci à nos contributeurs.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-9-04-2019/


Le cirque électoral commence. Par Chris Hedges

Tuesday 9 April 2019 at 06:30

Source : Truthdig, Chris Hedges, 07-01-2019

Mr. Fish / Truthdig

Par Chris Hedges

7 janvier 2019

Nous sommes en janvier 2019. C’est le début du cirque électoral de 2020. La sénatrice Elizabeth Warren est la première démocrate à monter sur scène. Mais nous serons bientôt inondés de candidats, de bouffonneries et de commentaires sans fin de la part d’experts des médias pompeux. L’hyperventilation, les sondages incessants, les mises à jour sur qui possède le plus grand budget de campagne, les matchs hypothétiques entre cet espoir et cet espoir, les tweets moqueurs de Donald Trump, auront, comme nous l’avons vu dans la campagne électorale de 2016, autant d’importance pour notre vie et notre avenir politique que la spéculation sur les chaînes sportives du câble concernant la saison prochaine. Cette farce nous sera servie au lieu d’une véritable vie politique.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/le-cirque-electoral-commence-par-chris-hedges/