Source : France culture, 16-11-2018
La nouvelle vague intolérante des campus nord-américains
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Source : France culture, 16-11-2018
La nouvelle vague intolérante des campus nord-américains
Source : La Tribune, Michel Cabirol,
Le protectionnisme et une politique extraterritoriale agressive permettent aux Etats-Unis de Trump de dominer le reste du monde. Et le président américain vient de renforcer les mesures pour mieux contrôler les investissements étrangers aux Etats-Unis. En France, le Sénat plaide pour la mise en place de plateformes financières spécifiques et pour un rôle accru de l’euro afin de contrer les sanctions extraterritoriales américaines.
Les Etats-Unis, l’hyperpuissance à qui rien ne résiste ou presque. Avec Donald Trump, Washington assume aujourd’hui complètement ce rôle de gendarme du monde. L’actuel président américain ne fait pourtant qu’utiliser un arsenal judiciaire mis en place depuis longtemps par ses prédécesseurs comme les lois Helms-Burton et d’Amato adoptées en 1996. Elles pénalisaient les transactions commerciales réalisées respectivement avec Cuba, la Libye et l’Iran. Les précédents présidents américains n’ont jamais hésité eux non plus à se servir de cet arsenal.
En conséquence, entre 2009 et 2016, les banques européennes ont par exemple versé environ 16 milliards de dollars de pénalités infligées pour violations des sanctions internationales américaines et/ou de la législation anti-blanchiment aux administrations américaines, dont 8,97 milliards pour BNP Paribas. Ces sanctions entraînent “aussi, inévitablement, des interrogations sur un possible ciblage des entreprises européennes et sur la loyauté de certaines pratiques des administrations américaines”, avaient d’ailleurs estimé en février 2016 les auteurs d’un rapport sur l’extraterritorialité de la législation américaine, les députés Pierre Lellouche et Karine Berger.
Source :Thinkerview, Youtube, 13-11-2018
Interview de Frédéric Penard en direct le 13/11/2018 à 19h.
Source :Thinkerview, Youtube, 13-11-2018
Source: https://www.les-crises.fr/migrants-refugies-immigration-problemes-inextricables-par-thinkerview/
Source : Le Média, Bernard Stiegler, 12-11-2018
Des ravages la data economy jusqu’au dernier rapport du GIEC, tous les signaux montrent que l’humanité s’est mise elle-même en grand danger. Aujourd’hui « l’Entretien Libre » reçoit le philosophe Bernard Stiegler, fondateur du groupe Ars Industrialis, et directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) du centre Georges-Pompidou. Auteur d’une œuvre profondément originale, il s’intéresse notamment aux mutations sociales, politiques et psychologiques provoquées par la « révolution numérique ». On publie aujourd’hui deux livres de lui, « Qu’appelle-t-on panser ? » (LLL), et « La technique et le temps » (Fayard), réédition augmentée de sa thèse.
Source : Le Média, Bernard Stiegler, 12-11-2018
Source: https://www.les-crises.fr/eviter-lapocalypse-bernard-stiegler/
Source : Ali al-Ahmed, Consortium News, 29-10-2018
Le 29 octobre 2018
En tant que citoyen saoudien exilé à Washington, D.C., Ali al Ahmed a fait l’expérience directe, depuis 2000, de ce que le gouvernement saoudien est prêt à faire pour faire taire ses critiques, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.
Le meurtre de l’écrivain saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, après sa visite au consulat saoudien le 2 octobre, est troublant mais pas surprenant pour moi, ni pour d’autres écrivains et militants dissidents qui donnent une vision critique du royaume et qui en ont payé le prix, généralement par l’exil ou par des poursuites à l’encours de proches.
En tant que citoyen saoudien exilé à Washington depuis 2000, j’ai fait personnellement l’expérience de ce que le gouvernement est prêt à faire pour réduire au silence ses détracteurs à l’intérieur du pays comme à l’étranger. Ces actions remontent à 1979 déjà, lorsque le militant dissident et auteur Naser Al Saeed a été enlevé à Beyrouth, au Liban, en décembre de la même année.
Source :Mathew Rosenberg & Maggie Haberman, 24-10-2018
Par Matthew Rosenberg et Maggie Haberman
Le 24 octobre 2018
WASHINGTON – Lorsque le président Trump appelle de vieux amis sur l’un de ses iPhones pour bavarder, se plaindre ou solliciter leur dernier avis sur la façon dont il s’en sort, les rapports des services de renseignements américains indiquent que les espions chinois écoutent souvent – et mettent à profit leurs précieuses connaissances sur la meilleure façon de manipuler le président et d’influencer la politique de son administration, selon des fonctionnaires américains actuels et anciens.
Source : Colin P. Clarke & Ariane M. Tabatabai, 31-10-2018
Pourquoi la Turquie se tourne vers l’Iran et la Russie
Par Colin P. Clarke et Ariane M. Tabatabai
31 octobre 2018
Après avoir longtemps critiqué la politique américaine au Moyen-Orient, le président Donald Trump a tracé les contours d’une nouvelle approche de la région. Le mois dernier, son gouvernement a dévoilé sa nouvelle stratégie syrienne, marquant le passage d’une mission axée sur la lutte contre l’État islamique à une mission visant à contenir l’Iran. Mais ces nouveaux plans ne tiennent pas compte d’un défi crucial : les changements d’alignement dans la région, qui se sont intensifiés après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien d’Istanbul.
Source: https://www.les-crises.fr/un-realignement-majeur-au-moyen-orient/
Source : ВЗГЛЯД, Alexeï Anpilogov, 13-11-2018
Des protestations de masse spontanées se sont déroulées dans quelques villes de province de l’Ukraine. Toute l’affaire consiste en ce que, avec l’arrivée de l’hiver, le chauffage n’a pas été mis en marche dans les maisons des habitants de ces villes. La raison n’en est pas uniquement les vols des responsables des services communaux et l’incompétence des autorités. Pour l’Ukraine c’est le signe annonciateur d’une grande crise.
Ca y est, le vrai hiver est arrivé en Ukraine – le thermomètre est maintenant en-dessous de zéro, et pas uniquement la nuit mais pendant la journée aussi. Dans ce contexte, vendredi dernier, le premier ministre de l’Ukraine Vladimir Hroïsman a annoncé que la saison de chauffage a commencé dans 95% des villes ukrainiennes. Cependant dans les 5% d’agglomérations restantes, les habitants continuent à geler, les hôpitaux renvoient au maximum les malades à la maison et les enfants des écoles et des jardins d’enfants sont envoyés en vacances forcées pour une durée indéterminée.
Pour ces villes ukrainiennes il n’y a pas de solution crédible à ce problème de chauffage – chacune d’elles a déjà accumulé des centaines de millions et milliards de hryvnia (monnaie ukrainienne) de dette pour la consommation d’énergie de chauffage. Cela étant on peut dire que c’est seulement le premier signe annonciateur [de la crise à venir NdT]: dans les régions habitées ukrainiennes où le chauffage a heureusement été mis, il y a exactement la même problématique que dans celles sans chauffage aujourd’hui.
Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-25-11-2018/
Source : Marjorie Cohn, Consortium News, 04-11-2018
Bien que l’alliance américano-saoudienne soit affaiblie suite à l’assassinat de Khashoggi, les deux pays continuent à viser l’Iran alors que de nouvelles sanctions américaines sont annoncées pour ce dimanche, écrit Marjorie Cohn, de Truthout.
La torture, le meurtre et le démembrement présumés du journaliste Jamal Khashoggi, largement réputés avoir été commis sur ordre du prince héritier Mohammed ben Salmane, pourraient compromettre les plans de Donald Trump d’intensifier son agression contre l’Iran.
L’Arabie saoudite, les États-Unis et Israël sont unis dans leur haine de l’Iran, bien que pour des raisons différentes. L’Iran est dans la ligne de mire des États-Unis depuis que la Révolution iranienne de 1979 a renversé Mohammad Reza Shah Pahlavi, la marionnette malfaisante installée par les États-Unis ; de fait, en 2002, George W. Bush a inclus l’Iran dans son « axe du mal ». L’Arabie saoudite, qui abrite les deux sites musulmans les plus sacrés, considère l’Iran chiite comme un rival pour l’hégémonie régionale. Et Israël considère l’Iran comme une « menace existentielle ».
« Des responsables de l’administration Trump et des experts extérieurs ont déclaré que ce sont les répercussions possibles sur un plan élaboré en vue d’exercer des pressions sur les Iraniens qui dominent les discussions internes relatives aux retombées de ce qui est arrivé à M. Khashoggi », a rapporté David Sanger dans le New York Times.