Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 13-08-2018
ALASTAIR CROOKE
13 août 2018
L’accord : soupçonnant un coup fourré, les Arabes pressentent une humiliation à venir
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Source : Strategic Culture, Alastair Crooke, 13-08-2018
ALASTAIR CROOKE
13 août 2018
L’accord : soupçonnant un coup fourré, les Arabes pressentent une humiliation à venir
Source : Gareth Porter, Consortium News, 06-09-2018
Le 6 septembre 2018
Les mouvements de rébellion à droite et à gauche lors des élections américaines de 2016 ont fait peur à l’establishment bipartite. Gareth Porter explique comment ils réagissent.
Les deux groupes de réflexion les plus puissants de Washington, représentant les élites politiques de centre-gauche et de centre-droite, ont réagi aux chocs populistes de l’élection présidentielle de 2016 en essayant de se repositionner, le Parti démocrate comme le Parti républicain, comme plus sensibles aux préoccupations populistes tout en maintenant leur attachement aux intérêts des grandes entreprises et au complexe militaro-industriel.
Le Center for American Progress (CAP), lié à l’establishment du Parti démocrate, et l’American Enterprise Institute (AEI), proche du Parti républicain, ont publié ces derniers mois deux longs articles reflétant leur vive inquiétude face à la croissance rapide du populisme des deux côtés de l’Atlantique – surtout à la lumière du succès choquant de Bernie Sanders et Donald Trump contre Hillary Clinton et le principal courant républicain pendant le cycle électoral présidentiel de 2016.
Source : Rolling Stone, Matt Taibbi, 02-08-2018
Le réseau social est trop gros et délabré pour fonctionner correctement et ces « réparations » ne feront que créer plus de problèmes
Par Matt Taibbi
Il se peut que vous ayez entendu parler cette semaine de la façon dont Facebook a fermé une série de comptes. Comme l’a indiqué Politico, Facebook a déclaré que ces comptes « ont essayé d’attiser les tensions politiques et sociales aux États-Unis et a indiqué que l’activité de ces comptes était similaire – et dans certains cas liée – à celle de comptes russes au cours de l’élection de 2016 ».
Source: https://www.les-crises.fr/matt-taibbi-mefiez-vous-de-la-pente-glissante-de-la-censure-sur-facebook/
Source : Proche & Moyen-Orient, Jean-Paul Pancracio, 15-10-2018
On se souvient que l’ex-agent double russe Sergueï Skripal a fini par sortir de l’hôpital de Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre) où il était soigné après avoir été empoisonné par un agent innervant. Sa fille Ioulia, empoisonnée en même temps que lui, était déjà sortie le 11 avril dernier. Vladimir Poutine avait souhaité un prompt rétablissement à Sergueï Skripal, tandis que les Etats-Unis et l’UE décidaient d’expulser par dizaines des diplomates russes, en réaction à l’empoisonnement, l’OTAN suivant le mouvement. En effet, le 27 mars 2018, l’OTAN décidait de retirer leurs accréditations à sept membres de la mission russe et de rejeter trois demandes d’accréditation supplémentaires. L’Alliance atlantique a également réduit la taille de la mission russe, ajoutait Jens Stoltenberg. Elle ne pourra plus accueillir que 20 personnes, contre 30 auparavant. « Cela adresse un message très clair à la Russie, à savoir qu’il y a des coûts », déclarait encore le secrétaire général de l’OTAN : « notre décision reflète les graves préoccupations exprimées par les alliés pour leur sécurité », ajoutait Jens stoltengerg, selon qui « c’est la première fois qu’un agent neurotoxique est utilisé sur le territoire d’un pays membre de l’alliance ». Hormis l’OTAN, 144 diplomates russes devraient être expulsés de 26 pays. Les Etats-Unis ont déclaré non grata 60 personnes ; le Royaume-Uni, 23 ; l’Ukraine, 13 ; la France, le Canada, l’Allemagne et la Pologne, 4 ; la République tchèque, la Moldavie et la Lituanie ont annoncé en expulser 3 ; l’Australie, l’Italie, l’Espagne, le Danemark, les Pays-Bas et l’Albanie, 2 ; La Belgique, l’Estonie, la Lettonie, la Finlande, la Suède, la Norvège, l’Irlande, la Roumanie, la Croatie, la Macédoine et la Hongrie un chacun.
L’Arabie saoudite, qui vient d’estourbir l’un de ses opposants connus, n’a pas eu droit au même traitement. Les preuves de l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans les locaux du consulat de la monarchie wahhabite à Istanbul, s’accumulent. Que s’est-il passé ? Selon les informations de prochetmoyen-orient.ch, recueillies auprès de différents services européens de renseignement, le journaliste a, bien effectué une démarche de routine auprès du consulat saoudien pour le renouvellement de pièces administratives. On lui a fixé une rendez-vous dix jours plus tard, le temps de déplacer une quinzaine de barbouzes de la GID (services saoudiens) arrivées à Istanbul par deux vols différents. De retour au guichet, Jamal Khashoggi s’est vu ceinturé, manu militari et drogué avant de mourir d’une overdose. Selon des sources allemandes, le corps aurait ensuite été découpé et réparti dans une cinquantaine de boîtes à chaussure, exfiltrées du consulat dans une camionnette pour l’aéroport, puis embarquées à bord d’un avion à destination de Riyad. Après avoir nettoyé les locaux de leur consulat, les autorités saoudiennes ont invité les pandores turcs pour l’apéritif… Ce qui est navrant dans cette affaire, c’est que ni la presse, ni les droits-de-l’hommistes – habituellement si prompts à réagir lorsqu’il est question de la Russie ou de la Syrie – n’ont moufté ! Encore aurait-il fallu rappeler le passé de Khashoggi – jihadiste à la très longue barbe – engagé dans les factions afghanes les plus radicales durant les années 1980… Mais ce n’est pas le point principal et il n’exonère pas Riyad. Toujours est-il que, dans un premier temps, Donald Trump s’est d’abord gratté les cheveux en disant qu’on ne savait pas vraiment ce qui s’était passé, finissant par prédire « un châtiment sévère… » La Maison blanche envisage-t-elle de destituer Mohammad Ben Salman ? De son côté, la presse parisienne observe la même indulgence envers la monarchie wahhabite qu’on ne saurait trop critiquer ouvertement afin de ne pas mécontenter l’Elysée qui a, aussi observé une discrétion gênée, même si Emmanuel a fini par faire état d « éléments extrêmement inquiétants » ? Au final, il ne se passera rien. Plus que jamais, la monarchie wahhabite reste une « dictature protégée ». Là encore, la règle du deux poids/deux mesures s’impose, aussi nous publions l’article du professeur émérite de droit public Jean-Paul Pancracio. Il fournit sur cette affaire un éclairage des plus pertinents.
La rédaction.
Source: https://www.les-crises.fr/arabie-saoudite-russie-deux-poids-deux-mesures-par-jean-paul-pancracio/
Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, le 12 septembre 2018
En trois décennies, la valeur énergétique des réserves intérieures chinoises de pétrole, de gaz et de charbon, a chuté de moitié.
Nafeez Ahmed
Source : Proche & Moyen-Orient, Jean Daspry, 08-10-2018
« La Justice est la sanction des injustices établies » nous rappelle Anatole France dans L’affaire Crainquebille. La France est malade de sa Justice depuis toujours, pourrait-on dire. Sous la Ve République, les choses n’ont pas été en s’améliorant. Au mieux, les relations entre le pouvoir exécutif et l’autorité judiciaire (sa dénomination exacte dans la Constitution du 4 octobre 1958, Titre VIII, De l’autorité judiciaire)1 sont complexes, pour employer une litote. Au pire, elles sont incestueuses, pou remployer un langage « cash ». Le sujet revient de manière récurrente sur le devant de la scène révélé par quelques graves incongruités sur le plan juridique. C’est le cas aujourd’hui avec la question de la nomination du procureur de Paris qui agite le Landerneau politico-juridico-médiatique. Or, à y regarder de plus près, le problème est plus grave qu’il n’y parait en apparence. Nous devons l’examiner sous sa dimension structurelle et sous dimension conjoncturelle. Comme une excellente nouvelle n’arrive jamais seule, nous porterons à la connaissance de nos fidèles lecteurs quelques récentes informations qui confinent à la démoralisation de la vie publique dans notre pays. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir nous rappelle fort à propos le fameux dicton ! Nous conclurons par quelques remarques iconoclastes.
DIMENSION STRUCTURELLE : LA JUSTICE DÉPENDANTE ET PARTIALE
Quelques rappels s’imposent pour mesurer la situation de l’autorité judiciaire dans notre pays. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’est pas brillante.
Justice administrative : l’État est son propre juge
Source: https://www.les-crises.fr/moralisation-de-la-vie-publique-une-justice-couchee-par-jean-daspry/
Source : Le Média, Kévin Boucaud-Victoire, 24-09-2018
Le philosophe intensifie sa critique du droit libéral, en prenant notamment appui sur Marx et Proudhon, afin de mieux prôner une société libre.
Jean-Claude Michéa fait partie de ces intellectuels dont la parole est rare et précieuse. Depuis quelques années, chaque ouvrage du philosophe constitue un petit événement pour ses lecteurs, qui sont de plus en plus nombreux. Ce 19 septembre, Flammarion nous offre deux textes de l’ex-Montpelliérain : Le loup dans la bergerie(1) et la préface d’une réédition de La religion du Capital de Paul Lafargue(2), célèbre gendre de Karl Marx. Le philosophe y poursuit sa critique radicale du capitalisme et sa promotion d’une société « libre, égale et décente » (Orwell).
Source : The Intercept, Noam Chomsky, 02-10-2018
Les prisons rappellent la célèbre observation de Tolstoï sur les familles malheureuses : Chacune « est malheureuse à sa manière », bien qu’il y ait quelques traits communs – pour les prisons, la prise de conscience déprimante et accablante que quelqu’un d’autre a une autorité totale sur votre vie.
Mon épouse Valeria et moi venons de visiter une prison pour voir celui qui est sans doute le prisonnier politique le plus en vue de notre époque, une personne d’une importance sans équivalent dans la politique mondiale contemporaine.
Source : The Nation, Stephen F. Cohen, 03-10-2018
Éclipsées par des audiences de confirmation des charges contre Kavanaugh, les relations américano-russes deviennent de plus en plus périlleuses.
Stephen F. Cohen, professeur émérite d’études et de politique russes à a NYU (Université de New York) et à Princeton, et John Batchelor poursuivent leurs discussions (habituellement) hebdomadaires sur la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie. (Les épisodes précédents, qui en sont maintenant à leur cinquième année, sont sur TheNation.com.)
Source: https://www.les-crises.fr/davantage-dextremisme-et-de-crises-de-guerre-froide-par-stephen-f-cohen/
Source : The Intercept, Nick Turse, 12-09-2018
Qu’est-ce qui empêche le général Thomas Waldhauser, chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, (AFRICOM) de dormir ? On ne sait pas, mais les analystes sous son commandement s’inquiètent du fait que des organisations terroristes comme l’État islamique, Al-Qaïda et Boko Haram unissent leurs forces et déstabilisent de larges pans du continent africain.
Les documents de planification publiés en octobre 2017 et classés par Waldhauser détaillent les pires scénarios imaginés par le commandement. Ces prévisions, qui constituent une mise à jour du plan de campagne de l’AFRICOM et ont été obtenues par The Intercept en se référant à la loi sur la liberté de l’information, portent sur la possible augmentation des organisations terroristes dans le nord et l’ouest du continent, notamment en Libye, au Sahel et dans le bassin du lac Tchad. Ils offrent une vision cauchemardesque d’une région déstabilisée et en crise qui pourrait – si le pire se produisait – tomber de plus en plus sous le contrôle d’al-Qaïda, de l’EI et de Boko Haram.
L’Afrique du Nord et de l’Ouest ont connu une implication militaire intense de la part des États-Unis au cours de la dernière décennie. Comme The Intercept l’a rapporté plus tôt cette année, les États-Unis ont mené environ 550 frappes de drones en Libye depuis 2011 – plus qu’en Somalie, au Yémen ou au Pakistan. En juillet, Politico a révélé que depuis au moins cinq ans, les Bérets verts, les Navy SEALs [force spéciale de la marine de guerre des États-Unis, NdT] et d’autres commandos – opérant sous une autorité budgétaire opaque connue sous le nom de Section 127e – ont été impliqués dans des raids de reconnaissance et d’« action directe » avec les forces locales au Cameroun, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, et Tunisie. Entre 2015 et 2017, il y a également eu au moins 10 attaques non signalées contre des troupes américaines en Afrique de l’Ouest, a révélé le New York Times en mars. En octobre dernier, quatre soldats américains ont été tués dans une embuscade de l’EI au Niger. Deux mois plus tard, des Bérets verts combattant aux côtés des forces locales dans ce même pays auraient tué 11 militants de l’EI.