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Le rôle de l’International Republican Institute (IRI) dans le coup d’État de 2004 à Haïti

Friday 5 October 2018 at 06:45

Voici une série d’articles sur l’International Republican Institute (IRI) de John McCain

Source : cbc.ca, Web Back Machine, 29-01-2006

Après quatre reports, les électeurs d’Haïti sont de nouveau appelés à se rendre aux urnes. Le vote du 7 février fait suite à un coup d’État il y a presque deux ans.

Début 2004, lorsque le gouvernement d’Haïti a été sérieusement menacé par des rebelles armés qui avaient traversé la frontière depuis la République dominicaine, le gouvernement américain a clairement fait savoir qu’il soutenait le président élu d’Haïti, Jean-Bertrand Aristide. « Notre administration ne vise pas le changement de régime », a déclaré Colin Powell, alors secrétaire d’État américain, lors d’un témoignage devant une commission du Congrès. Quelques semaines plus tard, Aristide fut renversé.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-role-de-linternational-republican-institute-dans-le-coup-detat-de-2004-a-haiti/


[RussEurope-en-Exil] Guignol ou la décomposition de la « macronie », par Jacques Sapir

Friday 5 October 2018 at 06:32

Les pitreries qui ont entouré la démission de Gérard Collomb, pitreries somme toutes normales car nous avions oublié l’origine lyonnaise de Guignol, sont cependant politiquement significatives. La déclaration faites sur le parvis du ministère par le démissionnaire refusé puis accepté aussi.

Cette démission s’inscrit dans une séquence désastreuse mais logique pour Emmanuel Macron dont le pouvoir est aujourd’hui à nu et dont la méthode, mélange d’autoritarisme et de népotisme (ou de clientélisme), ne fonctionne plus. Ils se sont bien envolés les espoirs que certains plaçaient dans son élection. Emmanuel Macron ne doit sa survie politique qu’aux division et aux faiblesses de l’opposition.

Des démissions significatives

La démission de Gérard Collomb, survenant après celle de Nicolas Hulot signe une crise politique grave. Qu’elle soit niée par Emmanuel Macron et les siens n’y change rien. C’est une crise politique car ces deux ministres, ministres d’Etat par ailleurs, occupaient chacun dans leur registre une place clef dans le dispositif de la « macronie ». C’est une crise politique aussi en raison des déclarations faites par ces personnes.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-guignol-ou-la-decomposition-de-la-macronie-par-jacques-sapir/


Berlin, 1933 La presse internationale face à Hitler, par Daniel Schneidermann

Friday 5 October 2018 at 06:00

Source :Le Seuil, Daniel Schneidermann, 29-09-2019

En route vers le servage. Par Chris Hedges

Thursday 4 October 2018 at 07:00

Source : Truthdig, Chris Hedges, 26-08-2018

Une manifestation en 2016 dans le Zuccotti Park de Manhattan, où le mouvement d’occupation de Wall Street a commencé cinq ans auparavant. (Corinne Segal / pbs.org)

Vous connaissez les statistiques. L’inégalité du revenu aux États-Unis n’a pas été aussi prononcée depuis plus d’un siècle. Dix pour cent des plus riches détiennent 50 % des revenus du pays, et 1 % détient 20 % des revenus du pays. Un quart des travailleurs américains ont des salaires inférieurs à 10 $ de l’heure, ce qui les place sous le seuil de pauvreté, alors que le revenu du PDG moyen d’une grande entreprise est plus de 300 fois supérieur au salaire de son employé moyen, une augmentation massive étant donné que dans les années 1950, le PDG moyen gagnait 20 fois plus que son employé. Cette inégalité des revenus est mondiale ; 1 % de la population mondiale contrôle 40 % de la richesse mondiale. Et la situation s’aggrave.

Quelles seront les conséquences économiques et politiques de cette inégalité ? Jusqu’à quel point la situation va-t-elle empirer avec l’imposition de programmes d’austérité et d’un nouveau code fiscal qui réduit les taux d’imposition des sociétés, permettant aux entreprises de thésauriser ou de racheter leurs propres actions au lieu d’investir dans l’économie ? Comment allons-nous survivre alors que les primes d’assurance-maladie augmentent constamment et que les programmes sociaux et d’aide sociale tels que Medicaid, les subventions Pell et les coupons alimentaires sont réduits ? De plus en vertu de la révision du code des impôts signée par le président Trump en décembre, les taux vont augmenter à long terme pour la classe ouvrière. Au cours de la prochaine décennie, la révision coûtera environ 1 500 milliards de dollars au pays. Où cela va-t-il s’arrêter ?

Nous vivons dans un nouveau féodalisme. Nous avons été dépossédés du pouvoir politique. Les travailleurs sont piégés dans des emplois subalternes, contraints de s’endetter lourdement et de recevoir des salaires stagnants ou en baisse. La pauvreté chronique et les conditions d’exploitation au travail dans de nombreuses régions du monde, et de plus en plus aux États-Unis, reproduisent l’enfer enduré par les ouvriers à la fin du XIXe siècle. La capture complète des institutions dirigeantes par les entreprises et leurs élites oligarchiques, y compris les deux partis politiques dominants, les tribunaux et la presse, signifie qu’il n’existe plus aucun mécanisme par lequel nous pouvons réformer le système ou nous protéger contre les abus croissants. Nous nous révolterons ou deviendrons des esclaves du XXIe siècle, forcés de vivre dans la misère et brutalement opprimés par la police militarisée et le système de sécurité et de surveillance le plus sophistiqué de l’histoire humaine tandis que les oligarques au pouvoir continuent à se vautrer dans une richesse et une opulence inimaginables.

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Source: https://www.les-crises.fr/en-route-vers-le-servage-par-chris-hedges/


Source : The Guardian, Simon Tisdall, 10-09-2018

Sous couvert d’une lutte pour la souveraineté, l’Amérique vise à mettre fin à la justice internationale

Simon Tisdall

Lundi 10 septembre 2018

Donald Trump et John Bolton. Photographie : Rex/Shutterstock/REX/Shutterstock

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Source: https://www.les-crises.fr/lattaque-de-trump-contre-la-cpi-est-le-visage-inacceptable-de-lexceptionnalisme-americain-par-simon-tisdall/


Source : Aydogan Vatandas, Consortium News, 25-06-2018

Le président turc Recep Tayyip Erdogan semble avoir gagné un autre mandat de cinq ans lors des élections dimanche dernier. Quel impact sur le futur de la démocratie turque, se demande Aydogan Vatandas.

Par Aydogan Vatandas

Lorsque le Parti de la justice et du développement (AKP) a pris le pouvoir en 2002, de nombreux intellectuels en Turquie et à l’étranger étaient convaincus que l’engagement du parti en faveur de la démocratisation était prometteur. Le premier mandat de la règle du Parti AKP qui est considéré comme un âge d’or, s’est globalement étendu de 2002 à 2007. Cette ère a été caractérisée par une croissance économique forte et ouverte, associée à d’importantes réformes démocratiques, allant d’une réorganisation radicale des relations civilo-militaires à la reconnaissance des droits des minorités, y compris les droits linguistiques et culturels des citoyens kurdes.

Ces bonnes performances initiales ont créé un certain niveau de confiance dans la gouvernance du Parti AKP parmi les intellectuels turcs, y compris le Mouvement Gülen, selon lesquels le Parti AKP éliminerait à terme tous les aspects antidémocratiques du système gouvernemental turc. Entre 2009 et 2011, le gouvernement du Parti AKP a réussi à créer un cadre juridique qui exclut la participation militaire turque à la vie politique, ce qui empêcherait les interventions militaires dont la Turquie a souffert dans le passé. Le résultat final, cependant, n’a pas été une démocratie consolidée comme prévu, mais une autocratie hautement personnalisée incarnée dans la figure de Recep Tayyip Erdogan.

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Source: https://www.les-crises.fr/lambition-derdogan-pour-le-califat-et-lechec-de-la-democratie-turque-par-aydogan-vatandas/


Source : The Intercept, Deconstructed, 22-06-2018

Photo d’illustration : Soohee Cho/Getty Images

Barack Obama a été l’un des présidents les plus controversés de l’ère moderne. Pour la droite, c’était un dirigeant faible et incapable qui menait sa politique par derrière et faisait des tournées d’excuses tout en ne faisant rien contre le terrorisme islamique radical et les « immigrés illégaux ». Pour ses détracteurs de gauche, il était l’expulseur en chef, le président des drones, bombardant des villages pakistanais, assassinant des Américains sans procès au Yémen, armant des rebelles en Syrie, lançant une intervention militaire en Libye sans l’approbation du Congrès. Alors qu’Obama a effectivement adhéré à l’empire américain – tuant des civils et vendant des armes à des régimes odieux – il a également réalisé certaines des plus grandes percées diplomatiques de notre temps, négociant l’accord nucléaire iranien, incitant les États-Unis à signer l’accord de Paris sur le climat et à rouvrir les liens avec Cuba. Avec Trump maintenant au pouvoir, est-il temps de reconnaître qu’Obama n’était pas aussi mauvais que nous le pensions ; ou bien les excès d’Obama, que ce soit au Moyen-Orient ou à la frontière mexicaine, ont-ils ouvert la voie à Trump ? Ben Rhodes, qui était l’auteur des discours sur la politique étrangère d’Obama, et qui est ensuite devenu son conseiller adjoint pour la sécurité nationale, se joint à Mehdi Hasan pour discuter de l’héritage d’Obama et de la question de savoir si cet héritage s’est infiltré dans l’administration Trump.

Ben Rhodes : Vous savez, nous avons fait ce que nous pouvions pour interdire la torture, y compris en travaillant pour légiférer sur ce changement. Pour Barack Obama, à peine entré en fonction, entreprendre des poursuites judiciaires contre des responsables américains aurait causé un déstabilisation coûteuse pour lui.

[Intermède musical]

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Source: https://www.les-crises.fr/faire-face-aux-consequences-de-la-politique-etrangere-dobama-par-mehdi-hasan/


Source : As`ad AbuKhalil, Consortium News, 23-07-2018

Comme l’explique As`ad AbuKhalil dans cette analyse, le conseiller adjoint à la sécurité nationale d’Obama se livre dans son nouveau livre sur les interférences du Pentagone dans la politique, sur les calculs politiques d’Obama et son ignorance du Moyen-Orient.

L’intéressant nouveau livre de Ben Rhodes, intitulé The World as It is : A Memoir of the Obama White House (Random House), devrait être largement lu non pas à cause de la sagesse ou du message moral qu’il contient mais parce que c’est un imprévu et accablant témoignage de l’impérialisme libéral.

Le livre souffre d’être un cas aigü d’auto-congratulation, de dévotion et d’orgueil. L’auteur se place (aux côtés de Samantha Power et des jeunes agents du service extérieur qui ont travaillé au sein de la Maison-Blanche sous l’ère Obama) parmi les défenseurs libéraux de la politique extérieure. Il n’inclut pas Obama dans ce groupe et ce dernier – malgré un éloge de façade – apparaît comme ce qu’il est vraiment : un politicien sans principes qui fait infailliblement passer les arguments moraux après les calculs politiques. Quand, par exemple, Rhodes a abordé la question d’une « percée démocratique » en Birmanie, Obama a lancé malicieusement : « personne ne se soucie de la Birmanie dans l’Ohio » (p. 174).

Cette réponse rappelle une des célèbres répliques de Harry Truman à propos de son mépris pour le point de vue arabe lors de la création de l’État Juif en 1948.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-monde-selon-ben-rhodes-lhypocrisie-de-la-politique-etrangere-dobama-par-asad-abukhalil/


Source : Ray McGovern, Consortium News, 12-08-2018

C’est du déjà-vu encore une fois en Syrie, avec les États-Unis au bord d’une confrontation avec la Russie alors que Donald Trump doit prendre sa plus grande décision en tant que président, commente Ray McGovern.

 

Le 11 septembre 2013 le New York Times a répondu au désir du président russe Vladimir V. Poutine de « s’adresser directement au peuple américain et à ses dirigeants politiques » au sujet des « événements récents entourant la Syrie ».

L’éditorial de Poutine dans le Times est paru sous le titre : « Un appel à la prudence de la part de la Russie ». Il y mettait en garde contre le fait qu’une « frappe militaire des États-Unis contre la Syrie entraînerait davantage de victimes innocentes et une escalade, ce qui pourrait étendre le conflit bien au-delà des frontières de la Syrie… et déclencher une nouvelle vague de terrorisme. … Cela pourrait déséquilibrer tout le système du droit et de l’ordre international. »

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Source: https://www.les-crises.fr/cinq-ans-plus-tard-a-nouveau-au-bord-du-gouffre-avec-la-russie-en-syrie-par-ray-mcgovern/


Mais tout va bien, il ne semble pas y avoir eu d’ingérence américaine dans le processus électoral vénézuelien via des messages Facebook…

Source : The New York Times, Ernesto Londoño & Nicholas Casey, 08-09-2018

Une cérémonie militaire à Caracas, Venezuela, ce mois-ci. La Maison-Blanche a refusé de répondre à des questions précises sur les pourparlers avec des officiers rebelles. Crédits Juan Barreto/Agence France-Presse – Getty Images

Par Ernesto Londoño et Nicholas Casey

L’administration Trump a tenu des réunions secrètes avec des officiers militaires rebelles du Venezuela au cours de l’année dernière pour discuter de leurs plans visant à renverser le président Nicolás Maduro, selon des responsables américains et un ancien commandant militaire vénézuélien qui ont participé aux pourparlers.

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Source: https://www.les-crises.fr/ladministration-trump-a-discute-de-projets-de-coup-detat-avec-des-officiers-rebelles-venezueliens/