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Jose Bustani : L’homme qui a dit non aux américains ! Par Richard Labévière

Wednesday 2 May 2018 at 23:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 30-04-2018

Brasilia, Rio de Janeiro, 11 septembre 2017.

Poursuivons notre suite brésilienne en commençant par revenir sur prochetmoyen-orient.ch de la semaine dernière, qui demande une correction et deux précisions. Pan sur le bec ! Le juge Sergio Moro n’est pas un ami de l’actuel président brésilien Michel Temer, comme nous le laissions entendre. « Sa hargne pour Lula s’explique de manière plus profonde », estiment plusieurs sources du ministère de la Justice et de la Citoyenneté ; « ce qui se passe au Brésil est assez comparable à ce qu’a connu l’Italie avec Mani Pulite dans les années 1990 : Moro se rêve en juge Giovanni Falcone, tombeur de tous les puissants, à commencer par l’ancien président Lula et sa successeure Dilma Roussef. Ce processus de lava jato, qui prendra sans doute des années, finira par engloutir Sergio Moro lui-même et risque d’aboutir – comme en Italie – au triomphe d’une solution populiste ».

Concernant l’annonce de Michel Temer d’une privatisation de 4 millions d’hectares de forêt amazonienne, classés « parc naturel », le décret vient d’être annulé après une levée de boucliers tous azimuts. Cela dit, nous fait remarquer un universitaire brésilien, l’Amazonie n’est pas un « jardin botanique » et, comme les autres pays, le Brésil a un droit légitime à pouvoir exploiter ses ressources naturelles, selon des critères de développement durable, bien entendu ! Comme le souligne l’éditeur Carlos Andreazza dans sa tribune « Ambientalismo de oportunidade »1, cela fait des décennies que l’orpaillage, des coupes sauvages de bois précieux, des pistes d’aviation et des routes clandestines, détruisent la forêt, sans que les belles âmes des ONGs nationales et internationales ne s’émeuvent vraiment. Au Brésil, comme en Europe, les réserves naturelles servent souvent d’alibi : protéger ici pour mieux détruire ailleurs ! Dans tous les cas de figure, les problématiques amazoniennes nécessitent des politiques concertées qui s’inscrivent dans la durée et la clarté.

Enfin, Fora Temer, certainement ! Les dernières révélations d’Antonio Palocci (56 ans), l’ancien ministre de l’économie de Lula – venant de confesser qu’il existait un « pacte de sang » entre Lula et Emilio Odebrecht, le dirigeant du groupe de BTP du même nom, au cœur du plus gros scandale de corruption de l’histoire du pays – risque de créer de nouvelles difficultés à l’ancien chef de l’Etat et sa dauphine Dilma. Mercredi 6 septembre, Antonio Palocci, qui purge une peine de douze ans de prison pour « corruption » et « blanchiment d’argent », est passé à table. Après s’être muré de longs mois dans le silence, il est devenu soudainement bavard et très bavard. On peut donc légitimement se demander ce qui l’a ainsi décidé à faire ces soudaines révélations ! Toujours est-il que Lula conserve une très grande popularité : les sondages le donnent gagnant pour la prochaine élection présidentielle de l’automne 2018, à la condition que le juge Sergio Moro ne parvienne pas à l’empêcher d’être candidat… Quant au Parti des travailleurs (PT), on peut déplorer que – comme le PS français – il se soit vidé de tout contenu, abandonnant son rôle d’intellectuel collectif pour devenir une machinerie de pouvoirs et d’ambitions.

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Source: https://www.les-crises.fr/jose-bustani-lhomme-qui-a-dit-non-aux-americains-par-richard-labeviere/


Trump-Macron : Une humiliation française ! Par Guillaume Berlat

Wednesday 2 May 2018 at 06:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 30-04-2018

La réciprocité est une grande règle qui préside à la conduite des relations internationales, surtout dans le domaine du protocole et des usages. Donald Trump était officiellement invité à Paris à l’occasion des festivités du 14 juillet 2017. Aujourd’hui, c’est tout naturellement à Emmanuel Macron d’être l’hôte de marque des États-Unis à la faveur de la visite officielle de trois jours (23-25 avril 2018) qu’il effectue dans ce pays, la première de son quinquennat1. Ce déplacement intervient alors que plusieurs conflits durs empoisonnent le climat social en France.

Comme les symboles comptent parfois autant que la substance dans les usages diplomatiques, Emmanuel Macron offre en cadeau à Donald Trump un jeune chêne, signe de la vigueur des relations entre les deux pays. Pour ce qui est du contexte géostratégique de cette visite, elle intervient quelques jours après les frappes tripartites contre de prétendus sites clandestins de production d’armes chimiques en Syrie, juste après l’annonce par Kim Jong-un, le leader nord-coréen de la suspension des essais nucléaires et balistiques en même temps qu’une nouvelle orientation économique pour son pays ainsi qu’une rencontre entre les deux présidents coréens (27 avril 2018) et quelques semaines avant une décision importante de l’administration américaine sur l’accord nucléaire avec l’Iran du 14 juillet 2015.

C’est dire que les deux présidents ne manquent pas de sujets de discussion touchant aux grands équilibres mondiaux ! Sur la base d’une relation particulière entre les deux présidents, Emmanuel Macron entend s’attaquer aux racines du mal (la liste des différends est longue) à travers cette visite officielle qui se veut refondatrice du lien transatlantique2.

MACRON-TRUMP : UNE RELATION PARTICULIÈRE3

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Source: https://www.les-crises.fr/trump-macron-une-humiliation-francaise-par-guillaume-berlat/


[2015] Obama déclare l’urgence pour la sécurité nationale des USA à cause du Venezuela

Wednesday 2 May 2018 at 05:30

Source : Maison Blanche, 9/3/2015

FICHE D’INFORMATION : Décret présidentiel

Le Président Obama a publié aujourd’hui un nouveau décret présidentiel (D.P.) déclarant une situation d’urgence nationale en ce qui concerne la menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis posée par la situation au Venezuela. Les sanctions ciblées dans le décret présidentiel mettent en application la loi de 2014 sur la Défense des Droits de l’Homme et de la Société Civile au Venezuela, que le président a signée le 18 décembre 2014 et qui dépasse même les exigences de cette loi.

Nous nous engageons à promouvoir le respect des Droits de l’homme, à protéger les institutions démocratiques et à protéger le système financier des États-Unis des flux financiers illicites dus à la corruption publique au Venezuela.

Cette nouvelle autorité vise les personnes impliquées dans ou responsables de l’érosion des garanties des Droits de l’homme, la persécution des opposants politiques, la réduction de la liberté de la presse, l’utilisation de la violence et des violations des droits de l’homme en réponse aux manifestations antigouvernementales et à l’arrestation et à la détention arbitraires des manifestants antigouvernementaux, ainsi que l’importante corruption publique des hauts fonctionnaires du gouvernement du Venezuela. Le D.P. ne cible pas le peuple ou l’économie du Venezuela.

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Source: https://www.les-crises.fr/2015-obama-declare-lurgence-pour-la-securite-nationale-des-usa-a-cause-du-venezuela/


Miscellanées du 02/05

Wednesday 2 May 2018 at 05:30

I. Les éconoclastes

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Source: https://www.les-crises.fr/miscellanees-du-02-05/


Billet invité

Emmanuel Macron va fêter le premier anniversaire de son élection au mois de mai. Cette élection, on s’en souvient, s’était déroulée dans un contexte plus que particulier. Le rejet par une fraction de l’électorat de Mme Marine le Pen, pour des raisons multiples dont en particulier sa performance exécrable lors du débat télévisé, avait lourdement pesé sur cette élection. Emmanuel Macron, à plus d’un titre, apparaissait donc comme un « président par défaut », un Président qui n’avait reçu des électeurs aucun mandat précis, ce que confirmaient les sondages. Pourtant, il s’est cru investi d’un mandat particulier, celui de réformer la France. Il faut, alors, se retourner sur un an de Présidence Macron, et sur la frénésie des réformes qui semble l’habiter, mais aussi sur le sens même de certaines de ces réformes.

Un président autoritaire ?

Ses méthodes de gouvernement divisent, mais elles ont incontestablement donné des résultats. Il a ainsi pu faire passer une importante – et fort controversée – réforme du code du travail. Cependant, le processus qu’il a adopté pour ce faire – les « ordonnances » – n’est pas innocent et il a laissé des traces. De même, les soupçons de favoritisme, voire de cadeaux donnés à certains chefs syndicaux, pour diviser le mouvement syndical, n’ont pas grandi l’action d’Emmanuel Macron. Sa politique aura contribué à décrédibiliser ce que l’on appelait le « pôle réformiste » au sein du syndicalisme français. Ajoutons qu’il a pris goût aux ordonnances, détournant ainsi une procédure qui était, initialement, réservée aux questions budgétaires. Son utilisation tend désormais à se systématiser. Elle contribue donc à l’image d’autoritarisme qui semble désormais coller au Président. Selon un sondage IFOP, 73% des personnes interrogées considéraient qu’il était autoritaire, et seulement 30% qu’il était proche des français[1]. C’est une image en réalité désastreuse, car on sent bien toute la différence qu’il y a entre l’autorité légitime et un comportement autoritaire…Emmanuel Macron brutalise, que ce soit symboliquement ou matériellement une bonne partie de l’opinion publique française. Cela laissera des traces.

Ajoutons à cela la maladresse dont le gouvernement a fait preuve à propos de Notre-Dame-des-Landes, combinant une forte répression avec un recul trois jours après pour commencer des négociations, et la brutalité dans la répression du mouvement étudiant : on pourrait se croire revenu au temps des marcellinnades de 1968. Le cas de Notre-Dame-des-Landes est ici emblématique. Puisque Macron avait décidé de ne pas y faire construire l’aéroport dont certains rêvaient, pourquoi ne pas avoir pris le temps de la concertation avant d’user de la répression ? Les images des affrontements resteront aussi dans les mémoires, et elles ne font pas honneur à Emmanuel Macron.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-un-an-de-macron-par-jacques-sapir/


Bertrand Russell, philosophe, mathématicien et prix Nobel de littérature, publie en 1932 un essai intitulé « Éloge de l’oisiveté ». Ce livre est un plaidoyer pour une plus juste distribution des richesses obtenues grâce aux progrès techniques de la révolution industrielle. Si ces richesses n’étaient pas accaparées par quelques-uns, le travail pénible serait considérablement réduit et chacun pourrait consacrer son temps à des activités dignes, agréables et constructives.

Le présent spectacle est une réflexion sur la place du travail dans nos vies, sur la valeur de l’argent, sur notre rapport au temps et à l’urgence. Conçu comme un assemblage ludique, on y retrouve bien sûr Bertrand Russell, mais aussi Jean de La Fontaine ou Denis Grozdanovitch, l’auteur du « Petit Traité de désinvolture » et de « L’Art difficile de ne presque rien faire ». Le comédien Dominique Rongvaux nous y raconte aussi sa propre expérience de jeune diplômé en management confronté aux absurdités du monde de l’entreprise et sa décision de tout abandonner pour changer de vie.

« Éloge de l’oisiveté » est questionnement partagé avec le public. Les machines nous ont soulagé de nombreuses tâches ingrates, pourtant la souffrance au travail ne cesse de croître. Que signifie la sévère désapprobation morale qu’encourent la paresse et les paresseux ? Comment résister à la tyrannie de l’efficacité et du rendement ? Et si c’était notre liberté individuelle qui était en jeu ?

Nous voudrions rappeler, dans le brouhaha ambiant, que les choix d’organisation de la société sont multiples, que des possibilités existent en-dehors du discours majoritaire et qu’on peut vouloir travailler moins pour vivre plus.

Réflexion autour de la valeur du travail, « Éloge de l’oisiveté » est une flânerie joyeuse à la découverte des routes parallèles empruntées par ceux qui, de tout temps, échappèrent au dogme de l’activisme. Et si l’oisiveté nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant l’épanouissement de chacun ? :

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Source: https://www.les-crises.fr/eloge-de-l-oisivete-avec-dominique-rongvaux/


Source : Thinkerview, Youtube, 13-03-2018

Interview de Bernard Friot, sociologue et économiste, en direct à 15h le 13/03/2018.

Source : Thinkerview, Youtube, 13-03-2018

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Source: https://www.les-crises.fr/video-bernard-friot-theorie-du-revenu-universel-salaire-a-la-qualification-par-thinkerview/


Source : The Intercept, Sam Biddle, 20-03-2018

Illustration : Tyler Comrie pour The Intercept

Les paranoïaques d’Internet attirés par Bitcoin se sont longtemps livrés à des fantasmes d’espions américains subvertissant la monnaie numérique en plein essor et controversée. De plus en plus populaire parmi les spéculateurs qui veulent s’enrichir rapidement, Bitcoin a commencé comme un noble projet visant à rendre les transactions financières publiques et mathématiquement vérifiables – tout en offrant de la discrétion. Selon certains des féroces partisans de Bitcoin, les gouvernements, qui ont un intérêt manifeste à contrôler la façon dont l’argent se déplace, allaient naturellement essayer de contrecarrer l’ordre financier techno-libertaire à venir.

Il s’avère que les théoriciens du complot avaient du flair. Des documents classifiés fournis par le lanceur d’alerte Edward Snowden montrent que la National Security Agency a effectivement travaillé en urgence pour cibler les utilisateurs de Bitcoin dans le monde entier – et a utilisé au moins une source mystérieuse d’informations pour « aider à traquer les expéditeurs et les destinataires de bitcoins », selon un passage top secret figurant dans un rapport interne de la NSA, datant de mars 2013. Selon d’autres documents, la source de données semble avoir tiré parti de la capacité de la NSA à récolter et analyser le trafic internet brut mondial tout en exploitant aussi un logiciel, dont le nom n’est pas mentionné, qui prétendait offrir l’anonymat aux utilisateurs.

L’agence cherchait également à surveiller certaines crypto-monnaies rivales, mais « Bitcoin est la priorité numéro 1 », peut-on lire dans un rapport interne de la NSA du 15 mars 2013.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-nsa-a-travaille-pour-debusquer-les-utilisateurs-de-bitcoin-revelent-les-documents-snowden-par-sam-biddle/


Source : Dennis J. Bernstein, Consortium News, 20-03-2018

Les appels de Trump pour une nouvelle « Force spatiale » pourraient accroître le potentiel d’un affrontement armé entre les États-Unis et des puissances étrangères, comme la Chine et la Russie, rapporte Dennis J. Bernstein dans cet entretien avec le militant pour la paix Bruce Gagnon.

Dans les quelques moments de rêve entre ses différents drames personnels et drames d’État, Trump a fait planer l’idée de créer une « Force spatiale » pour mener des guerres dans l’espace. Bruce Gagnon est inquiet. Jeudi dernier, le 15 mars, Gagnon, coordonnateur du Réseau mondial contre les armes et l’énergie nucléaire dans l’espace, a déclaré : « L’industrie aérospatiale voit une occasion d’accroître sa capacité de profit par la création d’une nouvelle “Force spatiale” qui dirigerait le programme militaire américain en expansion dans l’espace. »

Image de la planète Terre tirée d’Apollo 17

« L’industrie », poursuit M. Gagnon, « a poussé le Congrès à autoriser ce nouveau service distinct, tandis que les dirigeants de la Force aérienne se sont opposés au plan en prétendant qu’il augmenterait l’inefficacité et la bureaucratie. Dans la récente NDAA [National Defense Authorization Act], il a été demandé à l’Air Force de se concentrer davantage sur l’espace et d’en faire une priorité plus élevée ».

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Source: https://www.les-crises.fr/trump-soutient-la-force-spatiale-pour-faire-la-guerre-et-dominer-dans-lespace/


Les Démocrates de la CIA, par Patrick Martin

Monday 30 April 2018 at 06:00

Le point des vue des trotskistes américains…

Source : World Socialist Web Site, Patrick Martin, 07-03-2018

Introduction

Un nombre très important d’anciens agents du renseignement ou d’agents opérationnels militaires de la CIA, du Pentagone, du National Security Council et du Département d’État visent une nomination comme candidats démocrates au Congrès lors des élections à mi-mandat de 2018. L’afflux potentiel de personnel militaire et du renseignement militaire dans la législature n’a pas de précédent dans l’histoire politique américaine.

Si les démocrates obtiennent une majorité à la Chambre des Représentants le 6 novembre, comme largement prévisible, les candidats provenant de l’appareil militaire et du renseignement militaire atteindront jusqu’à la moitié des nouveaux membres démocrates du Congrès. Ils détiendront l’équilibre du pouvoir dans la chambre basse du Congrès.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-democrates-de-la-cia-par-patrick-martin/