les-crises.fr

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

” Le complotisme de l’anti-complotisme “, par Frédéric Lordon

Monday 9 April 2018 at 06:00

Source : Le Monde diplomatique, Frédéric Lordon, octobre 2017

Disqualifier pour mieux dominer

Source : France 24, Fabrice Balanche, 15/03/2018

Alors que les combats font rage dans la Ghouta orientale et à Afrin, la Syrie entre ce jeudi dans sa huitième année de guerre. Dans ce conflit aux multiples acteurs, Bachar al-Assad reste le vainqueur, selon le chercheur Fabrice Balanche.

C’était 15 mars 2011. La Syrie, gouvernée d’une main de fer depuis 40 ans, d’abord par Hafez al-Assad, puis par son fils Bachar, est rattrapée par le printemps arabe. Des manifestations, pourtant interdites par une loi d’urgence de 1963, sont organisées à Damas et plusieurs villes du pays. Les mots d’ordre ? Dénoncer la corruption, la tyrannie, le régime. Quelques jours plus tard, des manifestants sont tués à Deraa, dans le sud du pays. La révolte, qui deviendra la guerre, vient de commencer. Sept ans après, au prix de 350 000 morts, 7 millions de réfugiés, 6,3 millions de déplacés internes (sur une population estimée à 23 millions) et d’un pays en ruines, le conflit syrien a permis de redessiner l’échiquier international. Si le bain de sang se poursuit aujourd’hui dans la Ghouta orientale, dans les provinces d’Idleb (entre rebelles), de Deraa et à Afrin, la communauté internationale reste impuissante. Le maître de Damas, grâce au soutien sans faille de ses alliés russes et iraniens, a repris le contrôle d’une grande partie du territoire qui était aux mains de l’organisation État islamique, militairement défaite. Vladimir Poutine, lui, s’est imposé durablement comme acteur incontournable au Moyen-Orient.

Entretien avec Fabrice Balanche*, spécialiste de la Syrie, maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2 et chercheur invité à l’Université de Stanford, qui estimait déjà en 2012 que Bachar al-Assad avait “gagné la guerre”.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/sept-ans-de-guerre-en-syrie-loccident-ne-veut-pas-savouer-quil-a-perdu-par-fabrice-balanche/


Source : Le Point, Philippe Labro, 14/03/2018

VIDÉO. Cette semaine, le journaliste et écrivain s’inquiète de la nomination de Gina Haspel, ex-espionne américaine, à la tête de la CIA.

Elle s’appelle Gina. Gina Haspel. Numéro deux de la CIA depuis de nombreuses années, elle est devenue la première femme à diriger la célèbre agence de renseignements. À peine nommée et déjà critiquée. Alors qu’elle a été choisie, mardi 13 mars, pour remplacer l’ancien directeur, Mike Pompeo, nommé par Donald Trump au poste de secrétaire d’État, son passé d’ancienne espionne ressurgit : un passé trouble dans les prisons secrètes américaines et un scandale de torture.

« Gina aurait elle-même participé à des séances de torture, après le 11 Septembre dans ces fameuses prisons secrètes disséminées dans le monde par la CIA », lance l’écrivain. Mais le président américain s’en accommode aisément puisqu’il a toujours défendu avec ferveur les bienfaits de la torture.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/video-philippe-labro-une-tortionnaire-a-la-tete-de-la-cia/


Source : Thinkerview, Youtube, 05-03-2018

Interview de Natacha Polony en direct à12h, le 05/03/2018

Source : Thinkerview, Youtube, 05-03-2018

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/video-natacha-polony-journalistes-et-medias-sous-controles-par-thinkerview/


Source : Amnesty International, 04.04.2018.

Au moins 17 personnes sont mortes et des centaines ont été blessées depuis le début des manifestations et rien n’indique que les autorités prévoient de changer de cap et de respecter leurs obligations juridiques internationales.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/israel-quand-manifester-pacifiquement-est-impossible-par-amnesty-international/


Billet invité

Le livre de Philippe Moreau Defarges[1] entend nous brosser un tableau général des logiques de mondialisation et de démondialisation. Le débat est important, voire d’actualité. Un sondage d’OpinionWay vient en effet d’être réalisé sur la « mondialisation » et ses résultats sont sans appels[2]. Les français rejettent dans leur grande majorité cette « mondialisation » et se prononcent même, à près de 66%, pour une forme de retour au protectionnisme. Ce livre, pourtant, se présente comme un mélange étrange d’histoire, de réflexions pertinentes et d’idéologie.

Mondialisation et Démondialisation

Moreau Defarges, et il faut l’en remercier, a écrit un livre dense, qui entend brasser les différents problèmes issus de la dynamique de la mondialisation. Il commence son livre par une analyse des différences qui existent entre l’alter-mondialisme et les discours de démondialisation. Cette distinction est importante. Elle permet de cerner ce qui séparent ceux qui conteste l’état actuel des processus de mondialisation et ceux qui considèrent que le processus lui-même est, sans doute, arrivé au bout de ses possibilités. De ce point de vue, l’articulation entre les situations présentes et les processus, entre le « statique » et la « dynamique » est, naturellement, au cœur du débat. De fait, nul ne nie l’ampleur des interactions économiques et politiques, ni ne veut revenir à des Etats ne fonctionnant que sur leurs ressources nationales, un rêve autarcique qui n’a jamais existé.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-mondialisation-demondialisation-et-les-derives-dune-ideologie-par-jacques-sapir/


Revue de presse du 07/04/2018

Saturday 7 April 2018 at 06:00

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-07-04-2018/


Djibouti : Le grand jeu ! Par Richard Labévière

Saturday 7 April 2018 at 05:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 26-03-2018

Le 17 mars 2017, prochetmoyen-orient.ch se félicitait d’enregistrer un certain retour de la France à Djibouti en titrant : « Paris – Djibouti : remise à flot… » Un an plus tard, force est de constater la confirmation du mouvement et l’intensification d’un Grand jeu dont Djibouti est devenu l’épicentre. Cette évolution confirme l’une des principales conclusions de la Revue Stratégique de Défense et de Sécurité, remise par Arnaud Danjean au Président de la République en novembre dernier : l’un des axes stratégiques majeurs de notre pays relie la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge à l’océan Indien. Djibouti en constitue le pivot central !

Bien avant son indépendance, l’histoire de la jeune République de Djibouti n’a pas été un long fleuve tranquille. « La Grande Bretagne, qui avait établi son protectorat sur l’Egypte en 1882, se prétendit héritière de droit des possessions égyptiennes sur les rives de la mer Rouge et de l’océan Indien. Ses visées se portèrent plus particulièrement sur Zeila, Berbera et Bulhar mais Massaoua fut laissée à l’Italie. Trop prudente pour risquer une aventure jusqu’à Harar, l’Angleterre abandonna à Ménélik – roi du Choa – la conquête de cette ville. L’Ethiopie dut cependant renoncer, une fois de plus, à réaliser son rêve millénaire de possession d’un port sur la mer Rouge. Elle adressa plusieurs demandes en ce sens aux puissances européennes avec l’espoir de ménager un « couloir » éthiopien vers la mer, mais en vain. La côte fut partagée entre l’Angleterre, installée à Zeila et Berbera, l’Italie à Massaoua et Assab, et la France à Obock, puis bientôt à Tadjoura et Djibouti »1.

Ce jeu à trois va se poursuivre durant une grande partie du XXème siècle jusqu’à l’indépendance du 27 juin 1977. Aujourd’hui que cet Etat-portuaire s’impose comme une ville-monde, au sens braudélien du terme – « les informations, les marchandises, les capitaux, les crédits, les hommes, les ordres, les lettres marchandes y affluent et en repartent » -, Djibouti est au cœur d’un grand jeu, qui fonctionne désormais à cinq : sa souveraineté et son développement sont directement confrontés aux intérêts de Dubaï, ville la plus importante et émirat des Emirats arabes unis (EAU) ; les Etats-Unis sont militairement présents depuis les attentats du 11 septembre 2001 ; la Chine y a installé sa première base militaire à l’étranger ; et la France continue à tenir son rôle historique de « plus vieil allié-fondateur ».

GUERRE SAOUDIENNE

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/djibouti-le-grand-jeu-par-richard-labeviere/


Source : Bruno Albanti, 31-03-2017

En 1940, de jeunes pontoisiens entrent en résistance à l’appel d’un général inconnu. Ils sont arrêtés en décembre 1941 au cours d’une tentative d’achat d’arme, puis fusillés ou déportés. Paul Thueux est le seul d’entre eux à rentrer vivant des camps de concentration le 7 juin 1945. Il affronte alors la rumeur qui court dans la ville depuis son arrestation : il est le traître, celui qui a trahi ses copains pour sauver sa vie.

Paul rencontre Marie Germaine Labbé, résistante bretonne, il quitte Saint Ouen l’Aumône et Pontoise en 1947 pour s’installer en Bretagne, à Tréguier, dans le village de sa femme. Il revient 70 ans plus tard, en septembre 2013, pour participer à une cérémonie officielle, au cours de laquelle il obtient enfin réparation. Il trouve ainsis sa place dans l’histoire de la résistance pontoisienne aux côtés de ses amis du groupe Chabanne.

Voir le documentaire en entier c’est ici

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/video-paul-thueux-pour-lhonneur-dun-homme-par-bruno-albanti/


Hystérie collective, par Eric Denécé

Friday 6 April 2018 at 06:10

Source : CF2R, Eric Denécé, mars/avril 2018

La crise diplomatique entre l’Occident et la Russie ne cesse de prendre de l’ampleur,avec l’expulsion de près de 150 diplomates et « espions » russes de plus d’une vingtaine de pays d’Europe et d’Amérique du Nord1Les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Norvège, l’Ukraine et seize pays européens – dont la France – ainsi que l’OTAN , ont annoncé qu’ils allaient renvoyer des diplomates russes. Même au plus fort de la Guerre froide, une telle vague d’expulsions n’a jamais eu lieu.<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_5859_1").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_5859_1", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] });. Les raisons d’une telle réaction sont, officiellement, une « riposte » à la tentative d’attentat contre la personne d’un ex-espion russe – Sergueï Skripal2Il a été recruté comme agent double par les services britanniques en 1995. <script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_5859_2").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_5859_2", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); – et de sa fille, à Salisbury, au Royaume-Uni, le 4 mars dernier. Or, il convient de noter que cette incroyable campagne antirusse ne repose sur presque rien et que les réactions qu’elle suscite apparaissent totalement disproportionnées.

UN ASSASSINAT… SANS MORT ET SANS PREUVE

Jusqu’à présent, force est de constater qu’aucune preuve irréfutable de la culpabilité de la Russie dans cette tentative d’assassinat n’a été fournie au public. Pour le moment, toutes les accusations demeurent verbales. Considérons rapidement les faits3Pour de plus amples précisions, nous renvoyons à l’excellente analyse d’Alain Rodier, « Royaume Uni : l’enquête sur la mort du transfuge russe se complique », Note d’Actualité n°509, mars 2018<script type="text/javascript"> jQuery("#footnote_plugin_tooltip_5859_3").tooltip({ tip: "#footnote_plugin_tooltip_text_5859_3", tipClass: "footnote_tooltip", effect: "fade", fadeOutSpeed: 100, predelay: 400, position: "top right", relative: true, offset: [10, 10] }); :

Source: https://www.les-crises.fr/hysterie-collective-par-eric-denece/