les-crises.fr

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

Rapport Syrie 2016/2017, par Amnesty International

Monday 5 March 2018 at 05:00

Amnesty International développe ici de très graves accusations envers le gouvernement syrien.

Souhaitons que la justice internationale puisse rapidement enquêter sur elles, et punir les coupables.

Source : Amnesty International, 2017

Les parties au conflit armé ont commis des crimes de guerre, ainsi que d’autres violations graves du droit international humanitaire et atteintes flagrantes aux droits humains, en toute impunité. Les forces gouvernementales et leurs alliés russes ont mené des attaques aveugles et des attaques visant directement des civils et des biens à caractère civil, procédant à des frappes aériennes et à des tirs d’artillerie qui ont fait des milliers de victimes civiles. Selon certaines sources, les forces gouvernementales ont également utilisé des agents chimiques. Elles ont par ailleurs tenu de longs sièges contre des civils qui se sont retrouvés piégés et privés d’accès à des biens et services de première nécessité. Les autorités ont arrêté arbitrairement et maintenu en détention des milliers de personnes. Beaucoup parmi celles-ci ont été soumises à une disparition forcée, à une longue période de détention ou à un procès inéquitable. Les forces de sécurité ont systématiquement pratiqué la torture et d’autres formes de mauvais traitements sur les détenus, dont certains sont morts en détention. Elles ont également perpétré des homicides illégaux, y compris des exécutions extrajudiciaires. Le groupe armé État islamique (EI) a assiégé des civils et mené des attaques aveugles ou visant délibérément des civils, et il aurait utilisé dans certains cas des agents chimiques ; il a également commis de nombreux homicides illégaux et réduit des milliers de femmes et de filles en esclavage sexuel, entre autres exactions. D’autres groupes armés non étatiques ont procédé à des tirs d’artillerie aveugles et assiégé des zones majoritairement peuplées de civils. Les forces emmenées par les États-Unis ont procédé à des frappes aériennes contre l’EI et d’autres cibles, provoquant la mort de plusieurs centaines de civils. À la fin de l’année, le conflit avait causé la mort de plus de 300 000 personnes, provoqué le déplacement à l’intérieur du pays de 6,6 millions d’habitants et contraint 4,8 millions d’autres à chercher refuge à l’étranger.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/rapport-syrie-20162017-par-amnesty-international/


Source : Youtube, Thinkerview, 14-12-2017

Interview de Jean-Marc Jancovici : Anticiper l’effondrement énergétique ?

Source : Youtube, Thinkerview, 14-12-2017

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/video-jean-marc-jancovici-anticiper-leffondrement-energetique-par-thinkerview/


Source : GEAB

Début février, les Bourses américaines, et dans leur foulée l’ensemble des marchés financiers mondiaux, ont connu une violente correction. L’indice Dow Jones a effacé en deux jours ses gains du mois de janvier et s’est engagé dans une spirale baissière. Depuis, le monde financier est fébrile. Si cette correction a connu sa dynamique propre, notamment par l’effet des nouveaux produits dérivés de volatilité, son point de départ a été la publication, le 2 février, de l’évolution en janvier de la croissance des salaires horaires qui ont progressé de 2,9 % après 2,6 % en décembre[1]. Une accélération qui a fait craindre au marché un resserrement monétaire plus rapide qu’anticipé aux Etats-Unis et, partant, un ralentissement de la croissance économique. Comme, après neuf ans de hausse continue – une des plus longues de l’histoire de Wall Street – le marché américain commence à être survalorisé[2], toute révision à la baisse de la croissance se traduit immédiatement par des prises de bénéfice massives.

Après avoir longtemps désiré le retour de l’inflation, les marchés la craignent désormais. Ou plutôt ils craignent qu’elle n’entraîne un resserrement monétaire accéléré[3]. Cette correction est donc une mise en garde directe à l’encontre du nouveau président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell qui, le 5 février, a remplacé Janet Yellen[4] : toute volonté d’accélération dans la normalisation des taux pourrait se traduire par un krach boursier. Le secteur financier reconnaît que son euphorie passée est dépendante de l’argent bon marché et le nouveau patron de la Fed est donc sommé de poursuivre la politique de Janet Yellen : avancer vers la normalisation à pas comptés.

Jerome Powell sous la pression des « faucons »

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/geab-dette-us-inflation-la-fed-comme-soutien-aux-objectifs-de-trump/


Billet invité

Un nouveau magazine, STIMUL, consacré aux problèmes de l’innovation en Russie à récemment vu le jour sur Internet (https://stimul.online/). Cette initiative est à relier avec l’importance du thème de l’innovation et du progrès technique dans les discours gouvernementaux depuis un an et demi au moins, et qui a été confirmé dans l’intervention du Président Poutine du jeudi 1er mars[1]. Dans ce contexte, j’ai donné une interview à ce magazine. J’en fournis ici la version française, mais on peut retrouver la version originelle sur le site de STIMUL ici (https://stimul.online/articles/interview/ostryy-gallskiy-smysl-innovatsiy/ ).

 

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-linnovation-de-la-france-a-la-russie-par-jacques-sapir/


Revue de presse du 03/03/2018

Saturday 3 March 2018 at 06:00

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-03032018/


Source : Youtube, Thinkerview, 14-12-2017

Interview de Périco Légasse : Malbouffe et Mondialisation ?

Source : Youtube, Thinkerview, 14-12-2017

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/video-perico-legasse-malbouffe-et-mondialisation-par-thinkerview/


Source : ACRIMED, Frédéric Lemaire, Pauline Perrenot, 28-02-2018

Dans le premier volet de notre série sur le traitement médiatique du projet de réforme de la SNCF, nous évoquions l’accueil pour le moins favorable accordé aux grandes lignes du projet de mise en concurrence du transport ferroviaire, actuellement en préparation par le gouvernement. Nous revenons ici sur le traitement de ce dossier dans les débats télévisés. L’accueil réservé à la parole des cheminots et des syndicalistes sur les plateaux médiatiques confirme le diagnostic que nous posions au moment des mobilisations contre la Loi Travail : au cours de ces « débats », qui s’avèrent de véritables « tribunaux médiatiques », chroniqueurs et animateurs sont « durs avec les faibles, et faibles avec les puissants ».

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/reforme-de-la-sncf-2-debats-televises-ou-guets-apens-pour-syndicalistes-par-frederic-lemaire-pauline-perrenot/


Nous vous proposons aujourd’hui cette analyse de Jean-Luc Mélenchon sur les médias, qui a beaucoup fait parler. Le but n’étant pas de faire du prosélytisme politique, nous n’avons pas repris l’ensemble de son billet.

On accordera la palme de la réaction corporatiste au Monde, dans cet édito lunaire :

“Non que les médias soient au-dessus de tout reproche. Qui peut y prétendre ? Mais cela ne saurait justifier de passer par pertes et profits la mission permanente à laquelle ils s’emploient : informer scrupuleusement, enquêter solidement, raconter honnêtement, décrypter aussi intelligemment que possible la réalité, au service de leurs lecteurs ou auditeurs. Bref, transmettre la culture, nourrir la lucidité des citoyens.”

Formidable : mais ils commencent quand ?

Source : Jean-Luc Mélenchon, 26-02-2018

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/la-semaine-ou-macron-devisse-bain-de-boue-pour-tous-par-jean-luc-melenchon/


Source : Madaniya, René Naba, 28-02-2018

«DE LA RATIONALITÉ OCCIDENTALE DANS LA GUERRE DE SYRIE»

Un nouveau front s’est ouvert début février 2018 dans la périphérie de Damas, dans le secteur d’Al Ghouta, avec pour objectif majeur d’alléger la pression militaire exercée sur les forces turques et leurs supplétifs de l’Armée Syrienne Libre dans le nord de la Syrie, alors que l’offensive turque, -«l’opération rameau de l’olivier»- contre les forces kurdes de Syrie, lancée le 19 janvier 2018, marque le pas, faisant craindre un enlisement turc dans le chaudron syrien.

Les objectifs sous jacents de la nouvelle bataille d’Al Ghouta, menée principalement par des alliés de la Turquie et du Qatar -Ahrar Al Cham et Jaych Al Islam, viseraient, d’une part, à remettre en selle les groupements islamistes déconsidérés après une série de revers retentissants depuis la reconquête d’Alep en décembre 2016; à réinsérer, d’autre part, les puissances occidentales et leurs alliés pétromonarchiques dans le jeu diplomatique dont ils en ont été évincés par les performances militaires russes et de leurs alliés régionaux, les forces gouvernementales de l’Amée Arabe Syrienne, les Pasdaran (Iran) et le Hezbollah (Liban).

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté samedi 24 Février 2018 à l’unanimité une résolution réclamant « sans délai » un cessez-le-feu humanitaire d’un mois en Syrie, alors que les batailles dans le secteur de la Ghouta orientale, périphérie de Damas, font rage. Deux des groupements islamistes «Jaych Al Islam» (Armée de l’Islam, pro saoudien) et Faylaq Ar Rahmane (La Brigade d’Al Rahman, pro Turquie-Qatar) ont souscrit à cette résolution dont sont exclus les groupements qualifiés de terroristes (Daech, Jabhat Al Nosra, ert Al Qaida). Ce fait confirme que la bataille de Ghouta oppose l’armée gouvernementale syrienne à des groupements terroristes, immergés au sein de la population civile, en guise de «boucliers humains», et bénéficiant des facilités de transit et de ravitaillement en armes des Israéliens, et non un assaut des forces gouvernementales contre des civils innocents, comme tend à l’accréditer la propagande occidentale et de leurs alliés pétromoanrchiques.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/syrie-les-enjeux-sous-jacents-de-la-bataille-dal-ghouta-par-rene-naba/


Billet invité

L’engagement du Président de la République et du gouvernement dans la « réforme » de la SNCF soulève de nombreuses questions. Cet engagement a été précédé de la publication du très provocateur « rapport Spinetta » sur l’avenir de la SNCF. Au-delà de la question du « statut », qui est naturellement posée, on ne peut être que surpris, et choqué, par la méthode employée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe, qui consiste à opposer une catégorie à une autre (comme on le voit avec la réponse faite par le Président au Salon de l’Agriculture) ou par le recours aux ordonnances. Même si le Président et le Premier-ministre ont pris leurs distances avec le rapport Spinetta, sa philosophie globale continue d’inspirer leurs actions.

L’obsession financière ou la myopie du rapport Spinetta

Le premier point qui ressort des débats sur l’avenir de la SNCF est celui de la dette tant de la SNCF que de RDF (le réseau). Celle-ci est très importante, et elle contraint la SNCF à payer environ 1,5 milliards d’euros par an aux banques. Mais, l’origine de cette dette tient à des choix imposés par les gouvernements à la SNCF et en particulier celui de recourir à un « Partenariat Public-Privé » pour la construction de nouvelles lignes de TGV dans des conditions financières qui ont été véritablement désastreuses. Si la dette accumulée est bien un problème, la responsabilité de cette dernière n’est nullement celle de la SNCF.

Car, la décision du gouvernement de mettre l’essentiel des investissements sur les lignes TGV était elle-même très discutable. Il a fallu attendre l’accident de Brétigny-sur-Orge, le 12 juillet 2013, pour que cette politique d’investissement commence à être remise en cause. Cette politique conduisait à favoriser les classes aisées, les « gagnants de la métropolisation », en leur fournissant un transport efficace et rapide entre les grandes métropoles (Paris, Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Bordeaux) au détriment de la desserte des lignes secondaires et de la circulation à l’intérieur des métropoles. Il en résulte d’ailleurs une dégradation très significative de la ponctualité pour les transports intra-régionaux. Ainsi, 63% des pertes de temps dues à des retards concernent les voyageurs de la région Île de France[1].

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-sncf-vers-le-retour-au-xixeme-siecle-par-jacques-sapir/