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Source : Ted Snider, Consortium News, 05-02- 2018
Les Kurdes se retrouvent pris au milieu d’une lutte de pouvoir entre les États-Unis, la Russie, la Turquie, l’Iran et la Syrie – une situation familière qui fait suite à des décennies de conflits géopolitiques dans leur région, explique Ted Snider.
La seule chose qui ait jamais été fidèle aux Kurdes, c’est l’histoire : elle les a fidèlement, sans exception, trahis. Les Kurdes ont été plongés dans un rôle de pions dans les jeux d’échecs des pays puissants. Ils font une grande partie du dur boulot seulement pour être sacrifiés quand l’échec et mat est en vue.
Plus récemment, les États-Unis ont redécouvert les Kurdes comme pions utiles dans la guerre contre l’État islamique. Mais, bien qu’étant l’une des forces les plus efficaces dans la lutte contre l’État islamique, maintenant que la fin est en vue, les Kurdes risquent à nouveau d’être abandonnés.
Comme à chaque fois que les djihadistes (hors Daech) perdent du terrain en Syrie (interventions aériennes russes en 2015, libération d’Alep en 2016…), nous subissons une intense propagande médiatique visant à influencer l’opinion publique pour lui faire prendre parti dans la complexe guerre civile syrienne. Ce parti étant évidemment celui du Quai d’Orsay (administration noyautée par la pensée néoconservatrice) qui abonde quasi systématiquement dans le sens de la politique extérieure des États-Unis. Rien de bien nouveau, je vous renvoie à l’ouvrage central de Noam Chomsky : La fabrication du consentement.
J’en profite également pour rappeler les principes de la propagande de guerre que l’historienne Anne Morelli a énoncés à partir des écrits durant la guerre de 1914 du député travailliste Arthur Ponsonby :
Amnesty International développe ici de très graves accusations envers le gouvernement syrien.
Souhaitons que la justice internationale puisse rapidement enquêter sur elles, et punir les coupables.
Source : Amnesty International, 2017
Les parties au conflit armé ont commis des crimes de guerre, ainsi que d’autres violations graves du droit international humanitaire et atteintes flagrantes aux droits humains, en toute impunité. Les forces gouvernementales et leurs alliés russes ont mené des attaques aveugles et des attaques visant directement des civils et des biens à caractère civil, procédant à des frappes aériennes et à des tirs d’artillerie qui ont fait des milliers de victimes civiles. Selon certaines sources, les forces gouvernementales ont également utilisé des agents chimiques. Elles ont par ailleurs tenu de longs sièges contre des civils qui se sont retrouvés piégés et privés d’accès à des biens et services de première nécessité. Les autorités ont arrêté arbitrairement et maintenu en détention des milliers de personnes. Beaucoup parmi celles-ci ont été soumises à une disparition forcée, à une longue période de détention ou à un procès inéquitable. Les forces de sécurité ont systématiquement pratiqué la torture et d’autres formes de mauvais traitements sur les détenus, dont certains sont morts en détention. Elles ont également perpétré des homicides illégaux, y compris des exécutions extrajudiciaires. Le groupe armé État islamique (EI) a assiégé des civils et mené des attaques aveugles ou visant délibérément des civils, et il aurait utilisé dans certains cas des agents chimiques ; il a également commis de nombreux homicides illégaux et réduit des milliers de femmes et de filles en esclavage sexuel, entre autres exactions. D’autres groupes armés non étatiques ont procédé à des tirs d’artillerie aveugles et assiégé des zones majoritairement peuplées de civils. Les forces emmenées par les États-Unis ont procédé à des frappes aériennes contre l’EI et d’autres cibles, provoquant la mort de plusieurs centaines de civils. À la fin de l’année, le conflit avait causé la mort de plus de 300 000 personnes, provoqué le déplacement à l’intérieur du pays de 6,6 millions d’habitants et contraint 4,8 millions d’autres à chercher refuge à l’étranger.
Source: https://www.les-crises.fr/rapport-syrie-20162017-par-amnesty-international/
Source : Youtube, Thinkerview, 14-12-2017
Interview de Jean-Marc Jancovici : Anticiper l’effondrement énergétique ?
Source : Youtube, Thinkerview, 14-12-2017
Source : GEAB
Début février, les Bourses américaines, et dans leur foulée l’ensemble des marchés financiers mondiaux, ont connu une violente correction. L’indice Dow Jones a effacé en deux jours ses gains du mois de janvier et s’est engagé dans une spirale baissière. Depuis, le monde financier est fébrile. Si cette correction a connu sa dynamique propre, notamment par l’effet des nouveaux produits dérivés de volatilité, son point de départ a été la publication, le 2 février, de l’évolution en janvier de la croissance des salaires horaires qui ont progressé de 2,9 % après 2,6 % en décembre[1]. Une accélération qui a fait craindre au marché un resserrement monétaire plus rapide qu’anticipé aux Etats-Unis et, partant, un ralentissement de la croissance économique. Comme, après neuf ans de hausse continue – une des plus longues de l’histoire de Wall Street – le marché américain commence à être survalorisé[2], toute révision à la baisse de la croissance se traduit immédiatement par des prises de bénéfice massives.
Après avoir longtemps désiré le retour de l’inflation, les marchés la craignent désormais. Ou plutôt ils craignent qu’elle n’entraîne un resserrement monétaire accéléré[3]. Cette correction est donc une mise en garde directe à l’encontre du nouveau président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell qui, le 5 février, a remplacé Janet Yellen[4] : toute volonté d’accélération dans la normalisation des taux pourrait se traduire par un krach boursier. Le secteur financier reconnaît que son euphorie passée est dépendante de l’argent bon marché et le nouveau patron de la Fed est donc sommé de poursuivre la politique de Janet Yellen : avancer vers la normalisation à pas comptés.
Jerome Powell sous la pression des « faucons »
Source: https://www.les-crises.fr/geab-dette-us-inflation-la-fed-comme-soutien-aux-objectifs-de-trump/
Billet invité
Un nouveau magazine, STIMUL, consacré aux problèmes de l’innovation en Russie à récemment vu le jour sur Internet (https://stimul.online/). Cette initiative est à relier avec l’importance du thème de l’innovation et du progrès technique dans les discours gouvernementaux depuis un an et demi au moins, et qui a été confirmé dans l’intervention du Président Poutine du jeudi 1er mars[1]. Dans ce contexte, j’ai donné une interview à ce magazine. J’en fournis ici la version française, mais on peut retrouver la version originelle sur le site de STIMUL ici (https://stimul.online/articles/interview/ostryy-gallskiy-smysl-innovatsiy/ ).