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Nord de la Syrie : La nouvelle guerre de l’empire global … Par Richard Labévière

Monday 29 January 2018 at 05:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 22-01-2018

Nous avons encore eu droit à trois heures de propagande lamentable – mardi 16 janvier sur Arte -, avec la diffusion du documentaire des « journalistes » américains Michael Kirk et Mike Wiser – « La revanche de Poutine », présenté par une petite speakerine littéralement entrée en pamoison, puis commenté par Christine Ockrent, une grande amie connue de la Russie… Trois heures de Fake News et de délires complotistes sans contrechamp ni contradiction ! Bravo pour le mieux disant culturel et informatif… d’autant qu’Arte multiplie, depuis plusieurs mois, une présentation tout aussi unilatérale et propagandiste de la guerre en Syrie.

En Syrie justement, les Etats-Unis et leurs alliés – pays de l’Union européenne et du Golfe, ainsi qu’Israël – ont perdu la guerre et bien perdu ! Ils ont échoué à démanteler l’Etat-nation syrien, comme ils l’ont fait de l’Irak et de la Libye, comme ils n’ont cessé de le faire en Afghanistan, dans d’autres pays d’Asie et d’Amérique latine. Comme l’explique Alain Joxe dans ses Guerres de l’empire global1 : sur le plan conventionnel, les américains ont perdu toutes les guerres qu’ils ont initiées depuis la fin de la Guerre froide. Mais ces défaites tactiques se sont transformées en autant de victoires stratégiques, multipliant les zones dites « d’instabilité constructive ».

Ces « zones grises » sont devenues autant de puits sans fond pour les exportations d’armes et l’engagement de milices privées (générant des millions d’emplois et des milliards de dollars) ; des laboratoires de nouveaux systèmes de combat et de techniques asymétriques ; les nouvelles frontières d’une mondialisation sauvage où tous les coups sont permis. Nul besoin de revenir à Adam Smith et David Ricardo pour ausculter « la main invisible » de cette régression à l’état de nature, à la guerre de tous contre tous : l’objectif des guerres contemporaines ne réside plus seulement dans la maîtrise de l’espace, mais dans celle du temps.

Ainsi, la coalition anti-Dae’ch, conduite par les Etats-Unis, vient d’annoncer qu’elle compte former 30 000 combattants locaux qui se déploieront dans les régions du nord de la Syrie, en partie contrôlées par lesdites « Forces démocratiques syriennes », essentiellement composées de milices kurdes. Grâce à l’appui aérien américain et européen, cette alliance kurde a pu chasser, l’an dernier, les jihadistes de Raqqa – leur quartier général syrien -sur l’Euphrate et plus au sud en direction de l’Irak. Cette nouvelle force frontalière supplétive, que veut déployer Washington, a bien une double mission spatiale : contrôler les régions des principaux gisements pétroliers syriens et couper le « couloir chi’ite » entre l’Irak, la Syrie et l’Iran.

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Source: https://www.les-crises.fr/nord-de-la-syrie-la-nouvelle-guerre-de-lempire-global-par-richard-labeviere/


Sélectionner les informations pour déclencher une guerre contre l’Iran, par Paul R Pillar

Monday 29 January 2018 at 05:00

Source : Paul R. Pillar, Consortium News, 02-12-2017

En essayant de mobiliser l’hostilité américaine envers l’Iran, le directeur de la CIA Pompeo et d’autres responsables américains s’engagent dans le même genre de renseignements biaisés qui ont mené à l’invasion catastrophique de l’Irak, écrit l’ancien analyste de la CIA Paul R. Pillar.

Bien que personne ne sache exactement où Donald Trump a l’intention d’aller avec sa campagne de recherche d’affrontement avec l’Iran, son gouvernement a déjà établi des parallèles déconcertants avec les techniques qu’un gouvernement américain précédent avait utilisées pour vendre son déclenchement d’une guerre contre l’Irak. Parmi ces techniques, il y a le tri sélectif du renseignement, non pas pour informer les décideurs politiques ou éclairer le public, mais plutôt pour inculquer de fausses perceptions au sein du public et, par conséquent, pour obtenir l’appui d’une politique déjà choisie.

Mike Pompeo, maintenant directeur de la CIA, prononce une allocution au CPAC 2012 à Washington, D. C. Février 2012. (Flickr Gage Skidmore)

Les parallèles sont devenus remarquablement proches depuis que l’administration Trump a essayé de faire croire aux gens qu’il existe une sorte de coopération et de volonté commune entre l’Iran et Al-Qaïda. Le Président a fait cette insinuation dans son discours sur l’Iran en octobre. Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, ordonna alors une ré-exploitation tendancieuse de documents déjà exploités, interceptés lors du raid d’Abbottabad, Pakistan, qui tua Oussama ben Laden.

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Source: https://www.les-crises.fr/selectionner-les-informations-pour-declencher-une-guerre-contre-liran-par-paul-r-pillar/


Le plan de Trump pour dépecer la Palestine. Par Paul R.Pillar

Monday 29 January 2018 at 05:00

Source : Paul R. Pillar, Consortium News, 07-12-2017

Selon Paul R.Pillar, ancien analyste de la CIA, la grande idée du président Trump au sujet de la paix israélo-palestienne serait le plan « outside-in » (NdT : à l’origine concept en stratégie commerciale ; approche délibérée d’une entreprise qui étudie le milieu dans lequel évolue sa clientèle actuelle et/ou potentielle. Ici, utiliser l’entourage de la Palestine au Moyen-Orient pour pénétrer ses dernières résistances ) dans lequel le nouvel allié d’Israël, l’Arabie-Saoudite, encerclerait les palestiniens jusqu’à ce qu’ils acceptent un « État » fantôme.

Donald Trump n’a jamais donné la preuve qu’il avait des idées neuves et prometteuses pour atteindre son objectif déclaré d’un accord de paix israélo-palestinien. Ses déclarations sur la question peuvent plus vraisemblablement être interprétées comme une énième fanfaronnade sur sa soi-disant habileté à négocier des accords.

Le Général des Corps de Marine Joe Dunford, président du Comité des chefs d’état-major inter-armées, marche aux côtés de Jared Kushner , haut conseiller du président Donald J. Trump, après leur arrivée à Bagdad le 3 Avril 2017 ( photo du Département d’État, par Dominique A.Pineiro, quartier-maître de seconde classe dans la Marine).

Les obstacles à une paix israélo-palestinienne sont apparus depuis longtemps comme douloureux, même si de nombreux débats sur le sujet ne les reconnaissent pas franchement. De même, les contours de n’importe quelle résolution juste et stable du conflit sont depuis longtemps clairement connus et ont trouvé, entre autres, leur expression dans les « paramètres » exposés par Bill Clinton.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-plan-de-trump-pour-depecer-la-palestine-par-paul-r-pillar/


Revue de presse du 28/01/2018

Sunday 28 January 2018 at 06:29

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-28012018/


Le totalitarisme tranquille

Sunday 28 January 2018 at 06:00

Source : Un odieux connard, 18-01-2018

L’Art, c’est bien.

Attention, hein, je parle de l’Art en général, pas de Maître Gims, soyons sérieux. Mais tout de même : l’Art, c’est par exemple la possibilité d’écrire, de dessiner, de sculpter, filmer ou que sais-je encore, ce qui vous passe par la tête. Comme espace de liberté, on fait difficilement mieux. Par ailleurs, l’Art, c’est une pensée : quand vous lisez la page de n’importe quel livre, il faut se rappeler que chaque phrase était, à un moment donné, dans la tête de quelqu’un qui si ça se trouve est mort il y a des siècles (bon, si vous lisez juste Public, on va oublier). C’est un peu l’archéologie de la pensée.

Mais visiblement, c’est mal. Mal, parce que les gens d’il y a plusieurs siècles ne pensaient pas comme nous, aussi ces derniers temps commence-t-on à vouloir effacer ou réécrire les traces de ce passé qui n’est pas toujours glorieux. Alors, altérer des œuvres d’art au motif qu’elles ne nous correspondent plus, ne serait-ce pas un tout petit peu dangereux ?

On en parle avec une image :

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Source: https://www.les-crises.fr/le-totalitarisme-tranquille/


[Vidéo] “L’UE est morte, vive l’Europe ! Introduction à la souveraineté” Jacques Sapir, Coralie Delaume.

Sunday 28 January 2018 at 05:30

Source : Critique de la Raison Européenne, Youtube, 23-01-2018

Conférence de Coralie Delaume et Jacques Sapir à Sciences Po Lille le 19 janvier 2018, introduite par Etienne Campion, président de CRE Sciences Po Lille. Coralie Delaume est essayiste et auteur de “Europe, les États désunis” et “La fin de l’Union européenne”.

Elle traite de l’impasse actuelle dans laquelle a menée la construction européenne. Jacques Sapir est économiste et auteur de nombreux livres dont “Souveraineté Démocratie, Laïcité”.

Il traite de l’origine du concept de souveraineté, de ses modalités d’application, et de son rapport intrinsèque au politique.

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Source: https://www.les-crises.fr/video-lue-est-morte-vive-leurope-introduction-a-la-souverainete-jacques-sapir-coralie-delaume/


La destruction de la neutralité du Net est le dernier exemple du populisme vide de Trump, par Jud Lounsbury

Saturday 27 January 2018 at 05:59

Source : The Progressive, Jud Lounsbury, 12-12-2017

Un des slogans préférés de l’ancien sénateur américain Paul Wellstone était : « I’m for the little fellers, not the Rockefellers » [« Je suis pour les petites gens, pas pour les Rockefeller », jeu de mots basé sur « fellows » ou « fellers », les « gens », NdT]

Quand Donald Trump était candidat à la présidence, son slogan aurait pu être : « I’m the Rockefeller for the little feller » (« Je suis le Rockefeller pour les petites gens »). À chaque occasion en effet, il vantait les vertus d’être le gros chat qui change régulièrement de camp pour travailler pour les souris.

« L’autofinancement signifie que je ne suis pas contrôlé par l’industrie pharmaceutique. Je ne suis pas contrôlé par les compagnies d’exploitation forestière. Je ne suis pas contrôlé par les compagnies d’électricité. Je ne suis contrôlé par personne, je suis contrôlé par vous », a dit Trump lors d’un rassemblement de 2016 à Racine, dans le Wisconsin.

En ce qui concerne tous les autres, Trump disait : « Ce sont des politiciens. Ils obtiennent leur argent des entreprises… Ils ne feront pas ce qu’il faut pour vous. Ils vont faire ce qu’il faut pour le pays [étranger] et ce qu’il faut faire pour leur lobbyiste et ce qu’il faut faire pour leurs intérêts particuliers, mais ils ne feront pas ce qu’il faut pour vous. Croyez-moi. Je le sais. »

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Source: https://www.les-crises.fr/la-destruction-de-la-neutralite-du-net-est-le-dernier-exemple-du-populisme-vide-de-trump-par-jud-lounsbury/


[Vidéo] Philippe Bihouix : Le mensonge de la croissance verte ? Par Thinkerview

Saturday 27 January 2018 at 05:30

Source : Youtube, Thinkerview, 11-01-2018

Interview de Philippe Bihouix, ingénieur centralien, membre de l’Institut Momentum et auteur de l’ “L’Âge des low tech : vers une civilisation techniquement soutenable”.

Source : Youtube, Thinkerview, 11-01-2018

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Source: https://www.les-crises.fr/video-philippe-bihouix-le-mensonge-de-la-croissance-verte-par-thinkerview/


Pascal Boniface et la destruction intellectuelle massive, par Richard Werly

Saturday 27 January 2018 at 05:00

Source : Le Temps, Richard Werly, 17-01-2018

OPINION. Régulièrement mis en cause depuis la sortie de son livre «Est-il permis de critiquer Israël?», le chercheur français Pascal Boniface publie ces jours-ci «Antisémite». L’occasion de s’interroger sur ce que les médias français peuvent encore dire. Ou ne pas dire

Pascal Boniface est un intellectuel blessé. Spécialiste reconnu de géopolitique, fin connaisseur des arcanes du sport et de la diplomatie mais aussi biographe du chanteur Léo Ferré, le fondateur-directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) a choisi de répondre point par point à ceux qui l’accusent de faire le lit de l’antisémitisme. Dans son livre intitulé Antisémite (Ed. Max Milo), l’intéressé dresse donc son propre plaidoyer. «Je suis accusé de ce que je considère comme détestable au plus haut point», prévient-il dès les premières lignes. Avant d’ouvrir le débat: «Comment en est-on arrivé là? Comment un universitaire français peut-il être accusé, en dehors de toute réalité, d’un des plus graves crimes intellectuels ?»

Je n’ai pas pu m’empêcher, en lisant cet essai très fourni conçu largement comme une réponse aux journalistes et aux médias en général, d’y voir un appel au secours. A l’évidence, Pascal Boniface a perdu pied dans le paysage médiatique et universitaire français d’aujourd’hui dont le sociologue Michel Wieviorka, auteur d’une magistrale préface, dénonce sans ambages une certaine perte de repères et d’équilibre. «Oui, le débat dérape constamment en France dès qu’il est question de l’islam, des musulmans et des juifs», explique l’éminent sociologue dont les grands-parents furent déportés à Auschwitz et y trouvèrent la mort. «Oui, poursuit-il, une violence verbale, particulièrement menaçante, peut s’exercer en France sur quiconque s’autorise à critiquer la politique de l’Etat hébreu. Oui, des acteurs engagés, intellectuels, militants, responsables institutionnels juifs, préfèrent la disqualification de l’adversaire politique au débat argumenté.»

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Source: https://www.les-crises.fr/pascal-boniface-et-la-destruction-intellectuelle-massive-par-richard-werly/


[No News] Les pressions du gouvernement américain sur la France pour sanctionner la Russie

Friday 26 January 2018 at 08:21

Un bien bel exemple de vraie géopolitique, terrain de confrontations. Et une nouvelle illustration de La France Soumise.

Ici l’ancien Vice-Président américain (2009-2017) explique comment il a fait pression sur les gouvernements européens pour qu’ils sanctionnent la Russie, ce qu’ils ne voulaient pas faire en raison des conséquences néfastes sur leurs économies…

Hélas, obnubilés par des “Fake news” dérisoires, les médias n’ont guerre eu de temps à consacrer à ceci. Une importante “No news” de plus…

Nous avons passé tellement de temps — vous le savez [Richard Haass, Président du think-tank CFR], parce que je suis venu vous demander conseil — nous avons passé tellement de temps au téléphone pour nous assurer que personne, à l’époque, de Hollande à Renzi, ne laisse tomber. Ils ne voulaient aucune forme de sanction contre la Russie. Cela avait des répercussions sur eux. En gros, [je leur ai dit que ] c’était : « Vous devez le faire ! » Et, Dieu merci, Merkel était assez forte à l’époque pour nous soutenir, à contrecœur, elle n’aimait pas cela non plus. […]

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Source: https://www.les-crises.fr/no-news-les-pressions-du-gouvernement-americain-sur-la-france-pour-sanctionner-la-russie/