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Nouveauté : le journalisme “Google Glass” à Télérama

Thursday 21 December 2017 at 06:00

Allez, comme c’est bientôt Noël, un article léger…

Mes chers lecteurs j’avoue tout : poussé par la curiosité, je suis passé mardi soir à la soirée privée de lancement de RT France.

D’ailleurs, je ne peux (heureusement) pas le nier, grâce à O. Tesquet, de Télérama, qui semble avoir été influencé par ses collègues de la nouvelle confrérie des “journalistes-policiers” :

#Orwell – comme on va le voir…

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Source: https://www.les-crises.fr/olivier-tesquet-le-journalisme-delateur-a-telerama/


Brexit : Fin de première manche, par Guillaume Berlat

Thursday 21 December 2017 at 05:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat

Entre le décès de Jean d’Ormesson et celui de Johny Halliday dans la même semaine, les cérémonies commémoratives1 diffusées ad nauseam sur les chaînes d’abrutissement en continu, les médias ne réservent que la portion congrue à la fin de la première partie des négociations entre le Royaume-Uni et les Vingt-Sept (représentés par la commission européenne) consacrées à la mise en œuvre concrète du « Brexit » (référendum du 23 juin 2016) conclue le 8 décembre 2017. Négociation inédite s’agissant du départ d’un des membres de l’Union européenne, hypothèse qui paraissant invraisemblable il y a quelques années encore pour la bienpensance intellectuelle ! Une fois l’effet de sidération passé, il a bien fallu se rendre à l’évidence. La communauté réduite aux acquêts devait être traduite en procédure de divorce entre l’Ile et le continent2. Comme souvent dans la pratique des relations internationales, il existe deux niveaux d’analyse d’un évènement qui nous est présenté à travers quelques extraits choisis de Jean-Claude Juncker (le président de la commission européenne), Donald Tusk (le président du conseil européen) et de Theresa May (le premier ministre britannique). La fin de première partie de négociation au long cours (plus d’un an pour débroussailler le terrain) sur le « Brexit ». n’échappe pas à la règle3. Nous pouvons distinguer un niveau médiatique et un niveau diplomatique.

LE NIVEAU MÉDIATIQUE : L’EUROPE EN NOIR ET BLANC

Portés par les éléments de langage (E.D.L.) et la pensée rapide (le prêt à penser), les médias ont tôt fait de tirer des conclusions hâtives et manichéennes de cette première phase de la négociation comme si la vie internationale était manichéenne : les bons et les méchants, les gagnants et les perdants, la morale et l’immoralité… Comme dans un combat de boxe, l’Union européenne est déclarée vainqueur de la première manche par K.O. de la Perfide Albion4. Comment pourrait-il en être autrement avec l’as de la négociation diplomatique qui a pour nom, Michel Barnier (« qui a jusqu’ici réalisé un sans-faute et dont l’expertise et la maîtrise de la diplomatie ont été précieuses… ») ? Malgré ses esquives permanentes, son alter ego britannique, David Davis n’a rien vu venir. Il est encore groggy dans les cordes sonné par les coups des Vingt-Sept. Il a dû faire sienne toutes les exigences du continent. Et tous les médias de faire chorus pour reprendre les trois points principaux de l’accord (il comporte quinze pages qu’aucun de nos perroquets à carte de presse n’a pris le temps de lire) : montant de la facture du divorce (50 milliards d’euros), statut des ressortissants européens au Royaume-Uni (protégés par la Cour de Justice de l’Union européenne), statut de l’Irlande (pas de rétablissement des frontières entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord). Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles tant les Britanniques ont dû aller à Canossa et arrivent en position de faiblesse pour aborder la deuxième phase de la négociation portant sur les relations futures entre Londres et les Vingt-Sept rescapés5.

LE NIVEAU DIPLOMATIQUE : L’EUROPE EN DEMI-TEINTE

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Source: https://www.les-crises.fr/brexit-fin-de-premiere-manche-par-guillaume-berlat/


“Emmanuel Macron croit-il vraiment en l’Union Européenne ?” Par Etienne Campion

Thursday 21 December 2017 at 05:00

Billet Invité. Etienne Campion est membre de Critique de la raison européenne.

En bon président jupitérien, Emmanuel Macron n’a pas fait de la mesure son crédo. Le 24 octobre dernier on oubliait vite l’étreinte du terrorisme et du chômage de masse sur le Vieux Continent puisque notre président nous jurait avoir remporté une « victoire pour l’Europe ». On nous dit l’Europe sauvée grâce la réforme d’une directive qui, il est vrai, polarise les critiques de part et d’autre : la directive détachement des travailleurs. L’emballage est beau, comme toujours avec Emmanuel Macron. On s’y prenait à « penser printemps ! ».

Enfin voilà que les faits sont têtus, le réel aussi. Ils n’ont laissé qu’un mois de répit à Emmanuel Macron. Car ce 20 novembre 2017, la direction générale du travail annonçait une hausse significative du nombre de travailleurs détachés en France pour l’année 2016 (+23,8%), venant élever le nombre total à 354 151. Dans la foulée les syndicats de chauffeurs routiers ont organisé des blocages aux frontières, ce 21 novembre, protestant contre la mise à l’écart de leur secteur dans la réforme.

En raison de concessions faites par Emmanuel Macron aux pays de l’Est réticent à cette réforme, le secteur routier en a effectivement été exclu. Mais il serait bien indulgent de restreindre nos critiques envers notre président à ce simple revers. Car si cette réforme – qui n’a de réforme que le nom – ne résoudra rien aux problèmes que posent le travail détaché et n’endiguera d’aucune sorte le nombre croissant de ses usagers, le plus important n’est qu’à peine là.

Il fallait voir l’esprit avec lequel Emmanuel Macron l’a menée. Il participe d’une contradiction majeure qu’il serait fâcheux d’ignorer tant elle est lourde de responsabilité : en acceptant de revenir sur cette directive, Emmanuel Macron, héraut de l’Union européenne, a émis implicitement une critique des principes qui régissent la philosophie intrinsèque à l’Union. A savoir ceux de l’Acte unique européen de 1986 et ses grandes « libertés », la libre circulation des personnes et la libre prestation de services.

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Source: https://www.les-crises.fr/emmanuel-macron-croit-il-vraiment-en-lunion-europeenne-par-etienne-campion/


Europe 1 Social Club, le débat – Faut-il offrir des bitcoins à Noël ? Avec Olivier Berruyer

Wednesday 20 December 2017 at 09:00

J’étais hier sur Europe 1, pour parler du Bitcoin.

Je remercie les commentateurs des derniers billets qui ont enrichi le débat et m’ont ouvert de nouvelles perspectives et donné quelque arguments, que j’ai utilisés. Merci donc à vous !

(Si non lisible, écouter ici)

Avec aussi :

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Source: https://www.les-crises.fr/europe-1-social-club-le-debat-faut-il-offrir-des-bitcoins-a-noel-avec-olivier-berruyer/


Relations internationales : La fin des dogmes ! Par Guillaume Berlat

Wednesday 20 December 2017 at 06:00

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 18-12-2017

« La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d’être » (Henri Poincaré). Mais qu’est-ce au juste que le dogme ? « Point de doctrine établi ou regardé comme une vérité fondamentale, incontestable (dans une religion, une école philosophique) ». Telle est la définition qu’en donne le petit Robert 1 ! Aujourd’hui, le champ des relations internationales est soumis par certains esprits critiques à un questionnement sans précédent – depuis 1989, la chute du mur de Berlin, l’effondrement de l’URSS et l’avènement de l’hyperpuissance américaine (Hubert Védrine), le retour en force de la Russie au Moyen-Orient – après avoir vécu sous le règne incontesté de multiples dogmes venus, le plus souvent, d’outre-Atlantique. Qui n’a pas entendu parler de celui de « la fin de l’histoire » pensée et vulgarisée par le grand expert en prévision, Francis Fukuyama ?

Horresco referens, les dogmes font désormais l’objet d’attaques anti-dogmes – telles celles des hackers informatiques -, par des hérétiques, des déviants qui contaminent par leurs mauvaises pensées les peuples et dont le nombre ne cesse de croitre de façon exponentielle. Que constate-t-on en effet aujourd’hui ? Après le temps des certitudes assénées et des vérités révélées vient celui des interrogations légitimes et des doutes sérieux sur l’intangibilité des dogmes. Vérité d’un jour n’est pas celle de toujours comme dit l’adage. Certaines vérités imposées ad nauseam aux citoyens par les médias « mainstream », au nom d’une fausse transparence, n’auraient-elles été que de grosses contre-vérités, de vulgaires mensonges, de mauvaises fables, de minables bobards ? Heureusement, les médias alternatifs jouent parfois leur rôle de passeurs d’idées, d’éclaireurs de l’obscurantisme, contribuant, avec le temps, le courage, la volonté à démystifier les supercheries de nos dirigeants, nos chercheurs idéologues et autres usurpateurs de haut vol.

Même si la liste est loin d’être exhaustive, cinq exemples récents (libre-échange et mondialisation ; hyperpuissance américaine ; effacement russe ; pérennité de l’Union européenne ; omnipotence de l’OTAN) éclairent notre propos. Rien ne vaut la confrontation de la théorie à la pratique.

LE DOGME DU LIBRE-ÉCHANGE ET DE LA MONDIALISATION1

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Source: https://www.les-crises.fr/relations-internationales-la-fin-des-dogmes-par-guillaume-berlat/


L’austérité budgétaire canadienne des années 90 est-elle un bon exemple pour la France des années 2010 ? Par Sébastien Charles

Wednesday 20 December 2017 at 05:30

Source : Ideas

Ce texte s’appuie sur un article académique téléchargeable librement à l’adresse suivante : https://ideas.repec.org/a/ris/actuec/0091.html

« Copions le Canada qui a eu le courage de l’austérité et qui a fait baisser sa dette publique dans les années 90 ! ». Le démarrage de la crise des dettes souveraines en Europe a conduit à ce genre d’injonction régulièrement répétée comme un mantra de la part de commentateurs, prétendument experts, venant pérorer sur les plateaux télé en costume et boutons de manchettes. En effet, il serait vain d’attendre de leur part, en guise d’argumentation, de quelconques travaux académiques validés à grands renforts de statistiques. Ils ne les connaissent pas. En réalité, il s’agit plutôt d’un ordre donné à l’emporte-pièce, d’une affirmation péremptoire sortie de tout contexte macroéconomique et historique. Car, faut-il le rappeler, en économie, le contexte ne compte pas pour du beurre !

Avant toute chose, procédons brièvement à quelques rappels. Au début des années 90, le Canada rencontre de grandes difficultés, il fait face depuis plusieurs années à un ralentissement marqué de son activité puis à une récession entraînant une forte hausse du chômage et une dégradation de ses comptes publics. Ainsi, en 1994, le ratio rapportant la dette publique au PIB dépasse allègrement 97% et le déficit public, soit la différence entre les dépenses et les recettes de l’Etat, représente plus de 6% du PIB. La situation budgétaire est telle que le pays sera la source de quolibets de la part de la presse économique et financière américaine, le Wall Street Journal qualifiant le Canada de « membre honoraire du Tiers-Monde » dans un édito au vitriol.

C’est Jean Chrétien, le premier ministre issu du parti libéral et vainqueur des élections fédérales d’octobre 1993, qui, flanqué de Paul Martin son ministre des finances, décide de mener une politique d’austérité budgétaire afin de reprendre le contrôle des comptes de l’Etat. La rigueur est de mise : gel des salaires des fonctionnaires, baisse des effectifs, accès aux allocations chômage durci, rabotage en règle des dépenses de santé et saignées prolongées dans les investissements publics. Le résultat ne peut être nié, le déficit public se transforme en excédent dès 1997 et la dette publique rapportée au PIB, bien que cela demeure fort modeste, s’amenuise.

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Source: https://www.les-crises.fr/lausterite-budgetaire-canadienne-des-annees-90-est-elle-un-bon-exemple-pour-la-france-des-annees-2010-par-sebastien-charles/


Le Bitcoin, c’est quoi ? (1/3)

Tuesday 19 December 2017 at 06:00

À la demande générale, voici donc une courte série de 3 billets pour vous expliquer le phénomène bitcoin.

Je vous recommande d’écouter ce soir à 19h00 sur Europe 1 l’émission de Taddéi sur ce sujet. 🙂

Le Bitcoin, c’est quoi ?

Source : Bitcoin.fr

Bitcoin est un système expérimental de transfert et de vérification de propriété reposant sur un réseau de pair à pair sans aucune autorité centrale.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-bitcoin-cest-quoi-13/


Approfondir le Bitcoin : Déroulement d’une transaction (2/3)

Tuesday 19 December 2017 at 05:30

Pour les passionnés… 🙂

Le Bitcoin : Déroulement d’une transaction

Source : Bitcoin.fr, Jean-Luc

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Source: https://www.les-crises.fr/approfondir-le-bitcoin-deroulement-dune-transaction-23/


Bitcoin expliqué par son inventeur, par Satoshi Nakamoto (3/3)

Tuesday 19 December 2017 at 05:00

Source : Bitcoin.fr, Satoshi Nakamoto

Bitcoin : Système de Monnaie Electronique en Pair-à-Pair.
Satoshi Nakamoto – satoshin@gmx.comwww.bitcoin.org
(Traducteurs: Benkebab, Grondilu, Mackila)

Résumé. Un système de monnaie électronique entièrement en pair-à-pair permettrait d’effectuer des paiements en ligne directement d’un tiers à un autre sans passer par une institution financière. Les signatures numériques offrent une telle solution, mais perdent leur intérêt dès lors qu’un tiers de confiance est requis pour empêcher le double paiement. Nous proposons une solution au problème du double paiement en utilisant un réseau pair-à-pair. Le réseau horodate les transactions à l’aide d’une fonction de hachage qui les traduit en une chaîne continue de preuves de travail (des empreintes), formant un enregistrement qui ne peut être modifié sans ré-effectuer la preuve de travail. La plus longue chaîne (d’empreintes) sert non seulement de preuve du déroulement des évènements constatés, mais également de preuve qu’elle provient du plus grand regroupement de puissance de calcul. Aussi longtemps que la majorité de la puissance de calcul (CPU) est contrôlée par des nœuds qui ne coopèrent pas pour attaquer le réseau, ils généreront la plus longue chaîne et surpasseront les attaquants. Le réseau en lui-même ne requiert qu’une structure réduite. Les messages sont diffusés au mieux, et les nœuds peuvent quitter ou rejoindre le réseau à leur gré, en acceptant à leur retour la chaîne de preuve de travail la plus longue comme preuve de ce qui s’est déroulé pendant leur absence.

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Source: https://www.les-crises.fr/bitcoin-explique-par-son-inventeur-par-satoshi-nakamoto-33/


12 fois où les questions de Laurent Delahousse ont fait trembler Emmanuel Macron, par Paul Aveline

Tuesday 19 December 2017 at 04:30

Source : Buzz Feed, Paul Aveline, 18-12-2017

Dimanche soir, le journaliste de France 2 a fait passer un sale quart d’heure au président de la République. Acculé, sonné, le président a dû admettre qu’il dort très peu et que oui, il mène «des révolutions».

1. Quand il a pris son courage à deux mains pour poser cette question.

BuzzFeed/France 2

2. Quand il a posé la question que tout le monde se pose.

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Source: https://www.les-crises.fr/12-fois-ou-les-questions-de-laurent-delahousse-ont-fait-trembler-emmanuel-macron-par-paul-aveline/