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Revue de presse du 10/12/2017

Sunday 10 December 2017 at 06:00

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-10122017/


[Vidéo] Emmanuel Todd : Où en sommes-nous? Une esquisse de l’histoire humaine

Sunday 10 December 2017 at 05:30

Source : Agora des Savoirs, Youtube, 06-12-2017

De l’émergence d’homo sapiens à nos jours, cette brève histoire de l’humanité est délibérément tournée vers l’intelligence du monde tel qu’il se recompose sous nos yeux. Or, c’est dans les profondeurs les moins conscientes de la vie sociale, celles auxquelles Emmanuel Todd a consacré sa vie de chercheur, que gît l’explication de ce qui nous apparaît aujourd’hui comme le grand désordre du monde. Il s’agit ainsi de saisir la dynamique de longue durée des systèmes familiaux, l’articulation de ces systèmes avec la religion et l’idéologie, d’explorer les ruptures induites par le progrès éducatif si l’on veut comprendre l’effet de divergence qui affecte les nations avancées : le paradoxe d’un homo americanus simultanément innovateur et archaïque, le phénomène Trump, le manque de réalisme des volontés de puissance allemande et chinoise, l’efficacité russe, la renonciation japonaise, les récentes métamorphoses de l’Europe et le Brexit. Cette revisitation magistrale de l’histoire de l’humanité nous permet finalement d’apercevoir en toute lucidité ce qui nous attend demain. Emmanuel Todd est historien et anthropologue. Il a notamment publié Le Rendez-vous des civilisations (Seuil, 2007, avec Youssef Courbage), Après la démocratie (Gallimard, 2008), L’Origine des systèmes familiaux (vol. 1, Gallimard, 2011) et Qui est Charlie ? (Seuil, 2015).

Source : Agora des Savoirs, Youtube, 06-12-2017

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Source: https://www.les-crises.fr/video-emmanuel-todd-ou-en-sommes-nous-une-esquisse-de-lhistoire-humaine/


(RussEurope en Exil) Le SMIC, les économistes et l’Euro, par Jacques Sapir

Sunday 10 December 2017 at 05:00

Billet invité

On parle beaucoup du SMIC ces jours-ci. Un rapport commis par un de ces groupes d’experts qui pullulent aujourd’hui, préconise d’en changer les règles d’indexation[1]. Cela aboutirait, de fait, à geler le SMIC. Au-delà, on peut penser que c’est un ballon d’essai lancé par ces cercles et cénacles qui n’ont jamais eu qu’une idée en tête : celle de supprimer le SMIC

De quoi s’agit-il en fait ? Il convient ici de rappeler que le SMIC, ou Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance est une création de 1970. On pourrait croire que c’est un « enfant de mai 1968 ». Il n’en est rien en fait. L’idée d’un salaire minimum est bien plus ancienne. Concrètement, le SMIC a remplacé le SMIG, ou salaire minimum interprofessionnel garanti qui, lui même, avait remplacé le Salaire Minimum Industriel. Et, en réalité, il a toujours eu une double fonction : il est destiné à relancer la consommation et à lutter contre la pauvreté.

On peut revenir sur sa genèse. Le SMIG, l’ancêtre du SMIC, fut instauré par la loi du 11 février 1950 et il fut appliqué à partir du 23 août suivant. Après douze ans de gel des salaires, lié à la mobilisation industrielle, puis à la guerre, puis à la reconstruction, le SMIG permettait à nouveau la libre négociation des conventions collectives. Entre 1950 et 1958, le taux d’inflation en France, en dépit de sa progression sensible, reste cependant inférieur au taux de croissance du SMIG. Cela produit une hausse constante des revenus les plus faibles, un mécanisme qui jouera un rôle important dans la lutte contre la pauvreté. En fait, un nombre relativement faible de travailleurs est payé au SMIG puis au SMIC. Mais, ce dernier joue un rôle essentiel dans la fixation des salaires et des rémunérations d’une partie bien plus grande des salariés, ceux que l’on dit payés « autour » du SMIC, soit jusqu’à 1,3 SMIC.

Sa fonction est donc double. Tout d’abord, il fonctionne comme un plancher minimum. Nul ne peut, sauf des exceptions prévues dans la loi, employer quelqu’un à un salaire inférieur au SMIC, soit aujourd’hui 1153 euros (net). Mais, en réalité, il a une autre fonction. En effet, le SMIC est indexé à hauteur de la moitié de l’augmentation du pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier. Cela aboutit à diffuser ces hausses de salaires. Il était, autrefois indexé sur les gains de productivité. Cette indexation avait pour but de contraindre les entreprises à un partage des gains de productivité, et l’on sait que ce partage est un facteur décisif dans la lutte contre le chômage. Or, ceci fut supprimé dans les années 1980, et l’on constate depuis que la hausse des salaires ouvriers, qu’il s’agisse du salaire moyen ou du SMIC, est nettement inférieure à la hausse de la productivité. Et l’on voit, là, surgir un problème qui ronge l’économie française, et les économies occidentales, depuis le milieu des années 1980. Depuis cette date en effet, la hausse de l’essentiel des rémunérations a été inférieure à celle de la productivité. Cela traduit une hausse importante des profits, autrement dit une accumulation de ces hausses essentiellement sur les 10% des personnes qui touchent les plus hauts revenus. Bien entendu, cela entraîne une hausse des revenus moyens, mais, si l’on regarde maintenant le revenu médian (autrement dit le niveau de revenu partageant en deux parties égales l’ensemble des revenus) on constate que ce revenu médian n’augmente que très faiblement depuis le début des années 2000. Le problème de l’appauvrissement d’une grande partie des salariés, que cet appauvrissement soit relatif ou absolu, en découle.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-le-smic-les-economistes-et-leuro-par-jacques-sapir/


Le terrorisme pour les nuls ! Par Guillaume Berlat

Sunday 10 December 2017 at 04:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 04-12-2017

« Nous entrons dans l’avenir à reculons » (Paul Valéry). Telle pourrait être la conclusion logique à laquelle parvient l’observateur attentif du monde d’aujourd’hui, de ses spasmes, de l’explosion du phénomène du terrorisme islamiste. Après chaque attentat, c’est le même phénomène de sidération. Après chaque attentat, nos dirigeants – pourtant les mieux informés des citoyens français – ; nos experts – nombreux et auto-désignés qui n’en savent pas plus que vous et moi sur le sujet – ; nos médias – atteints au minimum de panurgisme et de psittacisme – nous resservent le même brouet insipide, démontrant ainsi qu’ils n’ont toujours rien compris au phénomène du terrorisme.

Certes, il n’y a pas de réponses simples aux questions complexes. Mais, on peut, à tout le moins, esquisser quelques pistes de réflexion et d’action pour le court, le moyen et le long terme à la lumière de l’expérience acquise au cours des dernières années. À l’intention de nos élites omnipotentes et omniscientes, nous dédions ce petit madrigal que nous avons baptisé : « terrorisme pour les nuls ». Pour leur en facilité la lecture, nous l’avons organisé autour de douze rubriques simples présentées de façon alphabétique. Une sorte de douze travaux d’Hercule pour les nuls.

TERRORISME ET AUTRUCHE

On n’a jamais résolu les problèmes les plus sensibles en faisant comme s’ils n’existaient pas, en se mettant la tête dans le sable. Les multiples causes du terrorisme (économique, sociétale, éducationnelle1, générationnelle, religieuse…) sont parfaitement documentées par d’authentiques experts qui ont posé le diagnostic juste, il y a déjà plusieurs années2. Citons à titre d’exemple bien connu l’ouvrage intitulé : « Les territoires perdus de la République »3. Encore, faut-il que soit administré le remède qui s’impose. Et c’est là que le bât blesse : alors qu’il y a urgence, on ne fait rien ou presque rien au motif qu’il ne faut pas stigmatiser telle ou telle communauté, que l’on ne dispose pas de moyens humains et financiers suffisants, qu’il vaut surtout mieux remettre au lendemain ou au surlendemain ce que l’on peut faire le jour-même. Posée rapidement après chaque attentat terroriste, la question est immédiatement mise sous le boisseau, évacuée en un tournemain pour cause de politiquement incorrect.

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Source: https://www.les-crises.fr/le-terrorisme-pour-les-nuls-par-guillaume-berlat/


Syrie-Genève : retour à la case départ, par Richard Labévière

Saturday 9 December 2017 at 06:00

Source : espritsurcouf.fr, Richard Labévière, 04-12-2017

Pause jusqu’à mardi dans la Cité de Calvin pour la suite des négociations entre l’opposition et le gouvernement syriens. Mais la délégation officielle laisse planer le doute sur son retour à Genève après des déclarations « provocatrices » à l’encontre de Bachar al-Assad. « Nous repartons demain (…) et c’est à Damas de décider » si la délégation doit revenir mardi comme l’a proposé le médiateur de l’ONU Staffan de Mistura, a déclaré ce vendredi aux journalistes Bachar Al-Jaafari, ambassadeur de Syrie aux Nations unies à New York et négociateur en chef du gouvernement syrien.

Staffan de Mistura a annoncé que cette huitième session de pourparlers, qui a débuté mardi dernier, allait faire une pause de trois jours et que les discussions reprendraient mardi prochain pour durer jusqu’à la mi-décembre. Parlant aux journalistes à l’issue d’un entretien avec le médiateur de l’ONU, M. Jaafari a critiqué l’opposition pour son « langage provocateur, irresponsable » au sujet du sort du président Al-Assad. L’opposition a de nouveau réclamé, publiquement le départ du chef de l’Etat syrien avant tout règlement politique du conflit. « Ceux qui veulent imposer des conditions préalables ne sont pas réalistes. Il y a une réalité politique sur le terrain, nous sommes le camp fort et notre armée gagne face aux terroristes », a ajouté Bachar al-Jaafari.

Au cours d’une conférence de presse jeudi soir, Staffan de Mistura a affirmé que la question du sort du président Assad ne faisait pas partie des sujets discutés. « Ce sera aux Syriens de décider dans les élections supervisées par l’ONU », a-t-il précisé. Depuis 2016, ce n’est pas moins de sept cycles de pourparlers qui ont été organisés par Staffan de Mistura. Désormais, il cherche à centrer les discussions de Genève sur la rédaction d’une nouvelle constitution et l’organisation d’élection législatives sous supervision internationale.

 

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Source: https://www.les-crises.fr/syrie-geneve-retour-a-la-case-depart-par-richard-labeviere/


[Vidéo] Frédéric Lordon et Ivan Segré – “Pour sortir de notre impuissance politique”

Saturday 9 December 2017 at 05:30

Source : Le Séminaire de La Gazelle, Frédéric Lordon, 20-10-2017

Vidéo de la rencontre débat entre Frédéric Lordon et Ivan Segré autour du thème “Pour sortir de notre impuissance politique”, animée dans le cadre du Séminaire de La Gazelle. Pouvons-nous imaginer une société sans Etat, libérée de toute verticalité ou sommes-nous condamnés à passer « d’une police à une autre » ? Les subjectivités victorieuses en mesure de nous émanciper de l’Etat ont-elles nécessairement à se déployer dans un cadre local voire national ou peuvent-elles encore prétendre à un internationalisme ? La révolution est-elle au fond un « horizon indépassable de la politique » ? Les luttes et la sédition doivent-elles être construites sur un travail de la raison ou sur une « sensibilisation » des affects ?

Source : Le Séminaire de La Gazelle, Frédéric Lordon, 20-10-2017

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Source: https://www.les-crises.fr/video-frederic-lordon-et-ivan-segre-pour-sortir-de-notre-impuissance-politique/


Google et la NSA, par Nafeez Ahmed

Saturday 9 December 2017 at 05:00

Source : Insurge Intelligence, le 22/01/2015

Plongée à l’intérieur du réseau secret derrière la surveillance de masse, la guerre éternelle et Skynet. Par Nafeez Ahmed

Suite de cette première partie.

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La surveillance de masse passe par le contrôle. Ses promulgateurs soutiennent, et croient même, que ce contrôle est pour le bien commun, un contrôle qui est nécessaire pour limiter le désordre, afin d’être pleinement attentif à la prochaine menace. Mais dans le contexte d’une corruption politique effrénée, d’inégalités économiques qui se creusent et de la tension croissante autour des ressources due au changement climatique et à l’instabilité de l’offre énergétique, la surveillance de masse peut devenir un outil du pouvoir pour se perpétuer lui-même, au détriment des citoyens.

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Source: https://www.les-crises.fr/google-et-la-nsa-par-nafeez-ahmed/


La création de Google, par Nafeez Ahmed

Friday 8 December 2017 at 06:00

Un article pour susciter le débat – à prendre comme d’habitude avec prudence et recul.

Source : Insurge Intelligence, le 22/01/2015

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« INSURGE INTELLIGENCE », un nouveau projet de journalisme d’investigation financé par le public, vous livre le récit de la façon dont la communauté US du renseignement a participé au financement, nourri et mis en incubation Google comme élément d’un effort visant à dominer le monde par le contrôle de l’information. Financé indirectement par la NSA et la CIA, Google n’a été que la première d’une pléthore de start-ups du secteur privé cooptée par le renseignement US pour conserver la « supériorité du renseignement ».

Les origines de cette ingénieuse stratégie remontent à un groupe sponsorisé par le Pentagone, qui au cours des deux dernières décennies a fonctionné comme un pont entre le gouvernement US et les élites des secteurs des affaires et de la finance, corporatistes et médiatiques. Le groupe a permis à certains des intérêts particuliers des USA corporatistes de passer systématiquement outre la responsabilité démocratique et la règle du droit pour influencer les politiques gouvernementales, ainsi que l’opinion publique aux USA comme autour du monde. Les résultats ont été catastrophiques: surveillance de masse par la NSA, un état de guerre globale permanent, et une initiative novatrice pour transformer le corps militaire US en « Skynet ».

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Source: https://www.les-crises.fr/la-creation-de-google-par-nafeez-ahmed/


Miscellanées du 08/12

Friday 8 December 2017 at 05:30

I. Les éconoclastes

 

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Source: https://www.les-crises.fr/miscellanees-du-08-12-17/


« La résistance palestinienne » – 3 questions à Bernard Ravenel, par Pascal Boniface

Friday 8 December 2017 at 05:00

Source : Blog Mediapart, Pascal Boniface, 07-11-2017

Bernard Ravenel, agrégé d’histoire, fut responsable des relations internationales du PSU. Ancien président de l’AFPS (2001-2009) et de la plateforme des ONG françaises pour la Palestine (2001-2011), il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage : « La résistance palestinienne : des armes à la non-violence », aux éditions L’Harmattan.

Pourquoi, selon vous, le succès de la première Intifada tient-il à son caractère à 95% non violent ?

En 1987, l’Intifada a éclaté au sein d’un contexte caractérisé par un climat de désobéissance civile. En effet, la société civile palestinienne (syndicats, mouvements étudiants, organisations de femmes, etc.) s’est organisée à travers la création de multiples associations et d’organisations non gouvernementales. Considérant comme impossible toute résistance armée dans les territoires occupés, les organisations politiques membres de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), en particulier l’influent Parti communiste jordano-palestinien, ont fondé ce réseau associatif de masse, guidé par un double objectif : prendre en charge les secteurs vitaux négligés par les autorités israéliennes (hôpitaux, agriculture) d’un côté, et développer la conscience nationale pour une mobilisation politique de masse contre l’occupation de l’autre côté. Toujours en 1987, la société palestinienne, soumise à une occupation qui couvre une accélération de la colonisation après l’arrivée de Sharon en 1979 comme ministre de l’Agriculture, connaît une effervescence grandissante. La tendance principale est alors l’affirmation d’un processus d’autonomie de vie face à l’occupant, ce qui suppose de désobéir à ses injonctions et à ses contraintes. Il faut enfin prendre en compte la grande défiance dans le processus politico-diplomatique du moment. Il suffira alors d’un grave incident meurtrier (mort de quatre ouvriers palestiniens causée par un chauffeur de camion israélien à Gaza) pour qu’éclate le soulèvement, qui se diffusera rapidement sur l’ensemble des territoires occupés.

Quelques jours après, la direction extérieure de l’OLP à Tunis et son stratège, Abou Djihad, demande et ordonne que ne soit utilisée aucune arme à feu. Cette décision, historique, fut respectée intégralement pendant de nombreux mois, démontrant ainsi l’incontestable légitimité populaire de la centrale palestinienne. À partir de ce moment, se développe une insurrection civile sans précédent dans le monde arabe.

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Source: https://www.les-crises.fr/la-resistance-palestinienne-3-questions-a-bernard-ravenel-par-pascal-boniface/