les-crises.fr

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

Le projet de la Chine d’organiser sa société s’appuie sur le « big data » pour évaluer tout le monde, par Simon Denyer

Friday 1 December 2017 at 05:30

Source : Simon Denyer, 22-10-2016

DERRIÈRE LE PARE-FEU : Comment la Chine a apprivoisé l’Internet. Ceci fait partie d’une série qui examine l’impact du Grand pare-feu de la Chine, un mécanisme de censure et de surveillance d’Internet qui affecte près de 700 millions d’utilisateurs.

(Rachel Orr/The Washington Post ; iStock)

Par Simon Denyer 22 octobre 2016

PEKIN : Imaginez un monde où un gouvernement autoritaire surveille tout ce que vous faites, accumule d’énormes quantités de données sur presque toutes les interactions que vous faites, et vous attribue un seul score qui mesure à quel point vous êtes « digne de confiance ».

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/le-projet-de-la-chine-dorganiser-sa-societe-sappuie-sur-le-big-data-pour-evaluer-tout-le-monde-par-simon-denyer/


Clinton, Assange et la guerre pour la vérité, par John Pilger

Friday 1 December 2017 at 05:00

Source : John Pilger, Consortium News, 20-10-2017

Le réseau télévisuel public australien a offert à Hillary Clinton une tribune libre pour répandre des diffamations sur Julian Assange, de Wikileaks, en le qualifiant d »’instrument du renseignement russe », sans que ce dernier n’aie l’opportunité de répondre.

Le 16 octobre, la Compagnie australienne de diffusion [Australian Broadcasting Corporation] diffusait une interview d’Hillary Clinton : une interview parmi tant d’autres en vue de promouvoir son livre-règlement de comptes qui explique pourquoi elle n’a pas été élue présidente des États-Unis.

Hillary Clinton à la conférence Code 2017 le 31 mai 2017.

Patauger dans le livre de Clinton, What Happened, [ce qui est arrivé, NdT] n’est pas chose agréable, c’est comme un mal de ventre. De la saleté et des larmes. Des menaces et des ennemis. On « leur » a fait un lavage de cerveau (aux électeurs) et montés contre elle par l’odieux Donald Trump, de mèche avec les sinistres slaves envoyés par la grande noirceur appelée Russie, avec l’aide d’un « nihiliste » australien, Julian Assange.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/clinton-assange-et-la-guerre-pour-la-verite-par-john-pilger/


Norme internationale, droit national, souveraineté et démocratie, par Jacques Sapir

Thursday 30 November 2017 at 06:00

Billet invité

Les échanges internationaux ont pris une place grandissante dans les relations internationales Ils décident largement de la fixation de normes internationales depuis 1945. Un basculement important eut lieu quand les Etats-Unis se refusèrent à ratifier la Charte de la Havane[1], qui était respectueuse de la souveraineté des Etats. Les échanges internationaux commerciaux furent donc régis par le GATT puis l’OMC. Dans ce cadre se développa une idéologie fondé sur les travaux de certains économistes, et qui avait pour fonction de présenter le commerce international, et donc le libre échange, comme un « bien public »[2]. Pourtant, ces travaux furent contestés[3], et ce dès le départ[4]. Cette idéologie, et surtout ses conséquences institutionnelles, posent de redoutables problèmes de démocratie[5]. Par ailleurs, la preuve n’a pas été apportée de l’efficacité du Libre-Echange pour promouvoir le développement économique[6].

I. Du GATT à l’OMC, de l’OMC au CETA : chronique de la dépossession de la souveraineté

Le remplacement du GATT par l’OMC fut décidé à la suite de l’Uruguay Round de 1986. Le mandat donné aux négociateurs fut de réviser les principaux domaines couverts par le GATT et d’orienter ce dernier en un sens plus favorable au libre-échange. L’OMC, qui a aujourd’hui 153 pays membres, se fonde donc sur les précédents accords mais il les consolide par une série d’accords nouveaux. Cependant, l’OMC a trouvé ses limites avec l’échec du « cycle de Doha »[7]. On constate le développement d’accords économiques régionaux (l’UE ou l’ALENA), et des accords de Libre-Echange entre ces zones d’intégration comme le Traité Nord-Atlantique mort-né (ou TAFTA/TTIP[8]) ou le traité avec le Canada (CETA) tendent à se multiplier.

1.1. Le principe des accords internationaux

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/norme-internationale-droit-national-souverainete-et-democratie-par-jacques-sapir/


Miscellanées du 30/11

Thursday 30 November 2017 at 05:30

I. Les éconoclastes

 

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/miscellanees-du-3011/


L’assaut du New York Times contre la liberté de la presse, par Daniel Lazare

Thursday 30 November 2017 at 05:00

Source : Daniel Lazare, Consortium News, 25-10-2017

Le New York Times, qui autrefois se faisait le champion d’une presse libre, cherche maintenant à réprimer les nouvelles que le public reçoit sur Internet sous prétexte de combattre la « propagande russe », explique Daniel Lazare.

Jadis, le danger pour la liberté de la presse venait de la droite. Mais depuis le Russie-gate, les libéraux sont en train de rattraper le temps perdu.

L’immeuble du New York Times à Manhattan. (Crédit photo : Robert Parry)

Le dernier exemple en date est un article à la une du New York Times de mardi. Intitulé « YouTube permet l’entrée aux États-Unis d’un portail russe. », il offre l’habituel blabla sur les agents du Kremlin qui s’adonnent à la magie noire politique. Mais il va plus loin en essayant de discréditer un organe d’information parfaitement légitime.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/lassaut-du-new-york-times-contre-la-liberte-de-la-presse-par-daniel-lazare/


Russie-Chine : un tandem qui change le monde, par Gilbert Doctorow

Wednesday 29 November 2017 at 06:00

Source : Gilbert Doctorow, Consortium News, 23-10-2017

Ces dix dernières années la diabolisation persistante de la Russie par l’Occident a conduit à une alliance de fait entre Moscou et Pékin, changeant par là le paysage géopolitique d’une manière que les commentateurs américains ne reconnaissent toujours pas.

Une bonne partie des affirmations des experts occidentaux sur la Russie – en particulier sa fragilité supposée sur le plan économique et politique et son partenariat avec la Chine soi-disant non viable – est faux et n’ai pas seulement le résultat d’une connaissance limitée de la situation réelle sur le terrain mais aussi d’un état d’esprit chargé de préjugés qui refuse de s’intéresser aux faits, mais se berce d’illusion.

Le président russe Vladimir Poutine lors de son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU le 28 septembre 2015 (crédit photo : ONU)

La Russie ne connaît peut-être pas de croissance économique, mais ces deux dernière années, elle a survécu à une crise conjoncturelle due à la chute des cours du pétrole et à une guerre économique menée par l’occident, laquelle aurait mis à genoux des gouvernements gérés avec moins compétences et disposant d’une popularité moins forte que celle de la Russie de Vladimir Poutine. De plus, aussi stagnant qu’ait pu être le PIB russe, les chiffres du pays sont sur un pied d’égalité avec ceux d’une croissance ralentie en Europe de l’ouest.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/russie-chine-un-tandem-qui-change-le-monde-par-gilbert-doctorow/


Un homme a mordu un chien : le New York Times fait du journalisme, par Robert Parry

Wednesday 29 November 2017 at 05:30

Source : Robert Parry, Consortium News,19-10-2017

Quand l’administration Trump a accusé Cuba « d’attaques soniques » contre les diplomates américains, un journaliste du New York Times a fait quelque chose d’inhabituel pour son journal, il a tenté objectivement d’analyser les preuves, comme le rapporte Robert Parry.

Je critique souvent le New York Times, le Washington Post et autres grands médias mainstream pour une raison très simple : ils le méritent, notamment pour leur propagande, leur manque de professionnalisme et leur couverture irresponsable des crises étrangères.

L’ambassade américaine à La Havane, Cuba (photo du gouvernement US)

Mais parfois, un journaliste d’un de ces grands médias mainstream se comporte de façon responsable, et cela devrait être mentionné au moins sous la définition classique de « nouvelles » – quelque chose d’inattendu – ou comme le dit le dicton, « Un chien qui mord un homme, ce n’est pas de l’information. Mais c’est de l’information si l’homme mord le chien. »

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/un-homme-a-mordu-un-chien-le-new-york-times-fait-du-journalisme-par-robert-parry/


[Livre] Qatar, Le Livre Noir : L’intégrale, par Madaniya

Wednesday 29 November 2017 at 05:00

Source : Madaniya, 24-11-2017

«Le journalisme est un métier qui ne consiste pas à faire plaisir, non plus de faire tort, mais de porter la plume dans la plaie (Albert Londres) en ce que le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti.». (Albert Camus)

«Qatar: Le Livre Noir», un ouvrage du Centre Euro arabe pour combattre l’extrémisme (CEACE), dont l’adaptation en version française a été confiée à www.madaniya.info

De même la Liberté d’informer s’arrête là où commence l’intoxication de l’opinion. Se pose de manière sous-jacente la question de la pertinence de confier à des propagandistes patentés, dans des journaux jadis réputés pour leur sérieux, la charge de commenter l’information sur l’un des conflits majeurs de l’époque contemporaine.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/qatar-le-livre-noir-lintegrale-par-madaniya/


À l’intérieur de la nouvelle science économique de l’effondrement à petit feu du capitalisme, par Nafeez Ahmed

Tuesday 28 November 2017 at 06:00

Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, le 21 août 2017.

Et pourquoi la lutte pour un nouveau paradigme économique est sur le point de devenir urgente.

Source : art par Isaac Cordal

De nouvelles recherches économiques réécrivent tranquillement les fondamentaux de l’économie. La nouvelle science économique montre résolument que l’âge de la croissance sans fin du capitalisme industriel, basé sur le postulat d’un approvisionnement abondant en énergies fossiles, est terminé.

Le long déclin du capitalisme comme nous le connaissons, commença, comme la nouvelle science le démontre il y a quelques décennies et est en passe d’accélérer bien avant la fin du XXIe siècle.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/a-linterieur-de-la-nouvelle-science-economique-de-leffondrement-a-petit-feu-du-capitalisme-par-nafeez-ahmed/


Jacques Sapir : « Les bolcheviks n’avaient nullement le modèle soviétique en tête » (2/2)

Tuesday 28 November 2017 at 05:30

Source : Philitt, Jacques Sapir, 06-11-2017

Économiste et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Jacques Sapir est un spécialiste de la Russie contemporaine. Il est également l’auteur de l’influent blog RussEurope. À l’occasion du centenaire de la Révolution russe d’octobre 1917, il a accordé à PHILITT un entretien en deux parties sur les ressorts économiques et politiques d’un événement aux conséquences encore vives aujourd’hui et dont l’analyse fait encore débat.

PHILITT : Après avoir pris le pouvoir, les bolchéviks se montrèrent tout d’abord réticents aux nationalisations, faisant passer la question économique au second plan. Comment en viennent-ils à se convertir à l’étatisation, absente de leur projet originel ?

Jacques Sapir : Contrairement aux idées reçues, le modèle soviétique tel qu’il se manifesta à la fin des années vingt, n’était nullement constitué dans la tête des dirigeants bolcheviques dès octobre 1917. Dans Que Faire ? de Lénine1, on trouve en fait peu de choses sur ce sujet, et le peu que l’on y trouve fait plus mention d’une « socialisation » que d’une « nationalisation ». Les premières mesures prises après la Révolution se limitent à assurer le contrôle de l’Etat sur les industries stratégiques (les industries de guerre). Dans le même temps se déroule, au sein des grandes entreprises, un mouvement de « socialisation » des entreprises qui se fait dans une large mesure hors de l’influence du gouvernement, et sous l’influence de militants syndicalistes et de militants anarchistes, auxquels il convient de l’ajouter, les bolcheviks ont tendu la main dans les semaines qui ont précédé la Révolution. La guerre civile obligea les bolcheviks à radicaliser plus qu’ils ne l’avaient souhaité initialement leur programme économique2. Un certain nombre d’entreprises (en général de taille moyenne) sont aussi « municipalisées » pour fournir les ressources indispensables aux municipalités.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/jacques-sapir-les-bolcheviks-navaient-nullement-le-modele-sovietique-en-tete-22/