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À l’intérieur de la nouvelle science économique de l’effondrement à petit feu du capitalisme, par Nafeez Ahmed

Tuesday 28 November 2017 at 06:00

Source : Insurge Intelligence, Nafeez Ahmed, le 21 août 2017.

Et pourquoi la lutte pour un nouveau paradigme économique est sur le point de devenir urgente.

Source : art par Isaac Cordal

De nouvelles recherches économiques réécrivent tranquillement les fondamentaux de l’économie. La nouvelle science économique montre résolument que l’âge de la croissance sans fin du capitalisme industriel, basé sur le postulat d’un approvisionnement abondant en énergies fossiles, est terminé.

Le long déclin du capitalisme comme nous le connaissons, commença, comme la nouvelle science le démontre il y a quelques décennies et est en passe d’accélérer bien avant la fin du XXIe siècle.

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Source: https://www.les-crises.fr/a-linterieur-de-la-nouvelle-science-economique-de-leffondrement-a-petit-feu-du-capitalisme-par-nafeez-ahmed/


Jacques Sapir : « Les bolcheviks n’avaient nullement le modèle soviétique en tête » (2/2)

Tuesday 28 November 2017 at 05:30

Source : Philitt, Jacques Sapir, 06-11-2017

Économiste et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Jacques Sapir est un spécialiste de la Russie contemporaine. Il est également l’auteur de l’influent blog RussEurope. À l’occasion du centenaire de la Révolution russe d’octobre 1917, il a accordé à PHILITT un entretien en deux parties sur les ressorts économiques et politiques d’un événement aux conséquences encore vives aujourd’hui et dont l’analyse fait encore débat.

PHILITT : Après avoir pris le pouvoir, les bolchéviks se montrèrent tout d’abord réticents aux nationalisations, faisant passer la question économique au second plan. Comment en viennent-ils à se convertir à l’étatisation, absente de leur projet originel ?

Jacques Sapir : Contrairement aux idées reçues, le modèle soviétique tel qu’il se manifesta à la fin des années vingt, n’était nullement constitué dans la tête des dirigeants bolcheviques dès octobre 1917. Dans Que Faire ? de Lénine1, on trouve en fait peu de choses sur ce sujet, et le peu que l’on y trouve fait plus mention d’une « socialisation » que d’une « nationalisation ». Les premières mesures prises après la Révolution se limitent à assurer le contrôle de l’Etat sur les industries stratégiques (les industries de guerre). Dans le même temps se déroule, au sein des grandes entreprises, un mouvement de « socialisation » des entreprises qui se fait dans une large mesure hors de l’influence du gouvernement, et sous l’influence de militants syndicalistes et de militants anarchistes, auxquels il convient de l’ajouter, les bolcheviks ont tendu la main dans les semaines qui ont précédé la Révolution. La guerre civile obligea les bolcheviks à radicaliser plus qu’ils ne l’avaient souhaité initialement leur programme économique2. Un certain nombre d’entreprises (en général de taille moyenne) sont aussi « municipalisées » pour fournir les ressources indispensables aux municipalités.

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Source: https://www.les-crises.fr/jacques-sapir-les-bolcheviks-navaient-nullement-le-modele-sovietique-en-tete-22/


(Russie) Comment Donald Trump a été ligoté, par Alastair Crooke

Tuesday 28 November 2017 at 05:00

Source : Alastair Crooke, Consortium News, 26-08-2017

Les acteurs de l’État profond américain ont ligoté le Président Donald Trump sur les sanctions envers la Russie et autres politiques économiques étrangères, mais cela ne signifie pas que le combat est fini, écrit le diplomate anglais Alastair Crooke

Le Président Trump a vu sa politique étrangère pieds et poings liés par la loi sur les sanctions contre la Russie et l’Iran. A présent il est devenu « impuissant » : en ce qui concerne la détente avec la Russie, comme Gulliver chez les Lilliputiens, il est ligoté, détesté par son propre parti qui travaille avec les Démocrates, afin de lui ôter toutes ses prérogatives constitutionnelles en matière de politique étrangère – et ainsi, de les réserver pour le Congrès.

Le président Donald Trump annonce le choix du Général McMaster comme son nouveau conseiller en matière de sécurité nationale le 20 février 2017. (Capture d’écran de Whitehouse. gov)

Et dans une autre humiliation, Trump « roulé » par ses conseillers militaires (les généraux James Mattis, H. R. McMaster et John Kelly) sur sa politique afghane : il a abandonné la supervision civile de cette expédition militaire en Afghanistan à McMaster et Mattis – le premier étant l’auteur présumé de la « nouvelle » politique afghane. Le président a également été « roulé » sur ses prérogatives militaires étrangères – en tant que commandant en chef – par son triumvirat de conseillers militaires à la Maison-Blanche. Le leadership « civil » a cédé la place au leadership « militaire ».

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Source: https://www.les-crises.fr/comment-donald-trump-a-ete-ligote-par-alastair-crooke/


Revue de presse du 26/11/2017

Monday 27 November 2017 at 06:04

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-26112017/


La France veut financer une centrale à charbon en Chine

Monday 27 November 2017 at 05:45

Une scandaleuse initiative de l’AFD : financer une grosse centrale au charbon en Chine…

La France veut aider une centrale à charbon en Chine

Source : Mediapart, Jade Lindgaard, 22-11-2017

Au nom de la transition énergétique, l’Agence française de développement pourrait financer une centrale à charbon dans la province chinoise du Xinjiang, où sévit en outre une répression intense. Ce dossier sensible met à l’épreuve le volontarisme climatique affiché par l’Élysée.

C’était une belle amorce de discours. Lors de la COP23, le sommet sur le climat qui vient de s’achever à Bonn, Emmanuel Macron a décrit l’action pour le climat en combat contre l’injustice : « Le dérèglement climatique ajoute de la pauvreté à la pauvreté, ajoute de l’insécurité à l’insécurité. Il touche en particulier ceux qui sont déjà les plus fragiles. En cela, c’est bien l’un des combats majeurs de notre temps. »

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Source: https://www.les-crises.fr/la-france-veut-financer-une-centrale-a-charbon-en-chine/


[RussEurope en exil] Les difficultés d’Angela Merkel mettent Macron au pied du mur, par Jacques Sapir

Monday 27 November 2017 at 05:30

Billet Invité

Madame Merkel rencontre, à l’évidence, des difficultés extrêmes pour former un gouvernement. Le Président de la république, qui en Allemagne n’a qu’un rôle honorifique, a enjoint aux différents partis consultés de faire le maximum d’effort pour arriver à un compromis. Le fait qu’il ait dû se livrer à cette déclaration montre bien que l’Allemagne est, aujourd’hui, plongée dans une crise politique profonde. Cette crise a pour origine tant la politique par rapport à l’UE, et à l’Euro menée par Madame Merkel que sa politique à l’égard des « migrants ». Mais, cette crise aura aussi des conséquences importantes hors d’Allemagne. Elle compromet durablement tout le projet du Président Français, M. Emmanuel Macron et va mettre sa politique en porte-à-faux.

L’imbroglio politique allemand

Il faut rappeler quelle est la situation en Allemagne. Les élections législatives se font à la proportionnelle, avec une limite de représentativité de 5%. Normalement, c’est le chef du parti majoritaire, car dans ce système nul parti ne peut avoir de majorité absolue, qui est chargé par le Président de la République de former une coalition. Mme Merkel, dont le parti, ou plus précisément l’alliance de partis, car la CDU (présente en Allemagne du nord et de l’Est) et la CSU (présente surtout en Bavière et dans le sud de l’Allemagne) ne sont pas les mêmes partis, même s’ils sont historiquement alliés depuis des décennies, a remporté les élections avec 31% des voix, a donc été chargée à la fin du mois de septembre de former une coalition.

Son allié précédent, le SPD, a refusé d’en faire partie. Présent dans la précédente coalition, il avait beaucoup souffert de cette dernière. Il était devenu, pour une partie de ses électeurs, illisible. Son score, aux élections du 24 septembre 2017, a été l’un des plus faibles depuis 1948. Il est donc clair qu’il ne veut pas s’allier à nouveau à Mme Merkel, en dépit des pressions qui se multiplient. Les réponses dilatoires de son chef ces derniers jours aux injonctions du Président de la République, lui-même un social-démocrate, montrent bien les réticences des cadres comme des militants.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-les-difficultes-dangela-merkel-mettent-macron-au-pied-du-mur-par-jacques-sapir/


[Censure ?] Menaces contre “Complément d’enquête” et “Envoyé Spécial” !

Sunday 26 November 2017 at 06:13

Heum, ça se voit là….

Grogne des journalistes de “Complément d’enquête” et d'”Envoyé Spécial” contre Delphine Ernotte, par Florian Guadalupe

Source : Pure Médias, Florian Guadalupe, 22-11-2017

Les reporters des magazines ont adressé une lettre à la présidente de France Télévisions pour faire part de leur colère.

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Source: https://www.les-crises.fr/censure-menaces-contre-complement-d-enquete-et-envoye-special/


Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 13-11-2017

Beyrouth, 13 novembre 2017.

Comme l’a titré le quotidien Al-Akhbar, dès le lendemain de l’annonce de sa démission sur la chaine de télévision saoudienne Al-Arabia, le Premier ministre libanais Saad Hariri serait l’« otage » du jeune prince héritier Mohamad Ben Salman (MBS). La démission surprise de Saad Hariri constitue sans doute l’un des dégâts collatéraux d’une tentative de coup d’Etat fomenté par les princes, hommes d’affaires et responsables militaires du clan de l’ancien roi Abdallah et d’autres cercles – religieux notamment -, victimes de la révolution de palais mené par l’actuel roi Salman (83 ans) pour installer définitivement son fils MBS (32 ans) sur le trône !

OTAGE ET PRISONNIER

Otage et prisonnier de la monarchie wahhabite, Saad Hariri l’est à plusieurs titres : Premier ministre libanais, mais détenteur d’un passeport saoudien, Saad Hariri et sa famille restent historiquement liés au clan Abdallah. Le Premier ministre libanais partage les options régionales de l’ancien roi d’Arabie : conservatisme sunnite, fermeté vis-à-vis d’Israël et évitement d’un durcissement immodéré avec l’Iran. Cette posture l’a amené à accepter l’accession du général Michel Aoun à la présidence du Liban, après avoir tendu la main à Sleiman Frangieh, le chef des Marada, lui-aussi partisan du camp du « 8 mars », allié au Hezbollah.

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Source: https://www.les-crises.fr/arabie-saoudite-apres-la-tentative-de-coup-detat-par-richard-labeviere/


Billet invité

Le Sphinx, l’Histoire et le Capitalisme

Réflexions sur le capitalisme et ses formes

Le capitalisme a suscité et suscite toujours autant d’analyses que de fantasmes. Il engendre à la fois la passion et la répulsion, et certains n’hésitent pas, l’âge venant, à passer de la seconde à la première. En un sens, pour beaucoup, il incarne l’histoire, et sa fin se trouve alors propulsée au statut de « fin de l’histoire ». Pourtant il n’est qu’un mode de production. Ce qui implique qu’il s’inscrit dans une temporalité. Il y a eu des mondes avant le capitalisme ; il y en aura d’autres après.

On peut tenter d’analyser l’évolution historique du capitalisme à partir de l’anecdote du Sphinx dans mythe d’Œdipe[1]. L’histoire est connue ; le Sphinx pose la même question à tous les voyageurs : « Quel est l’animal qui marche à quatre pattes le matin, sur deux pattes le midi et sur trois pattes le soir ? ». Œdipe répond, « l’homme », et le Sphinx va se jeter dans un précipice. Le sens de cette histoire est clair. Il convient de ne pas confondre l’apparence et l’essence, de ne pas se laisser abuser par des formes historiquement déterminées pour comprendre la nature d’un phénomène. Cette sagesse grecque datant de plus de deux millénaires peut nous servir de guide dans cette tentative d’analyser les évolutions passées, actuelles et futures du capitalisme. Il faut alors tâcher de ne pas se laisser abuser par la multiplicité des formes, même si ces dernières sont importantes pour comprendre les dynamiques économiques, pour comprendre ce qu’est le capitalisme.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-le-sphinx-lhistoire-et-le-capitalisme-par-jacques-sapir/


Des nouvelles – encore – de la liberté d’expression en Occident

Source : Tribune de Genève, 23/1/2017

Guy Mettan sommé d’annuler une conférence

Genève : RSF demande au président du Club suisse de la presse d’annuler une conférence sur les Casques blancs.

Le Club suisse de la presse doit accueillir mardi une conférence de presse consacrée aux Casques blancs syriens. Un sujet sensible. Plusieurs fois récompensée pour son action sur le terrain au profit des populations civiles, l’ONG reste dans le collimateur des autorités syriennes et de son allié russe. Damas et Moscou n’ont eu de cesse de dénoncer la proximité de cette organisation crée par un ancien officier britannique avec les «rebelles syriens». Sous le titre «They don’t care about us» (Ils ne se soucient pas de nous. Casques blancs, leur véritable agenda), la conférence organisée lundi annonce la couleur. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde.

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Source: https://www.les-crises.fr/rsf-suisse-demande-dannuler-une-conference-sur-les-casques-blancs/