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[Russeurope en Exil] Russie: le retour de la croissance se confirme, par Jacques Sapir

Tuesday 24 October 2017 at 05:00

Billet Invité

L’économie russe a retrouvé ces derniers mois une incontestable dynamique. Elle est en passe de surmonter les problèmes qu’elle a connus depuis l’été 2014. On constate que ces problèmes ont été bien plus liés à l’effondrement des prix des hydrocarbures de 2014 à l’été 2016 qu’aux sanctions occidentales. Mais, cette dynamique reste fragile et demande à être approfondie. Car, l’économie russe était entrée dans une phase de forte décélération de la croissance depuis 2012-2013. Les transformations qui sont aujourd’hui en cours, et en particulier la poursuite du mouvement de substitution des productions nationales aux importations, demandent pour se poursuivre qu’un véritable projet économique puisse être mis en œuvre.

 

Le retour de la croissance

La croissance a repris en Russie depuis la fin du 3ème trimestre 2016. Cette reprise a d’abord été assez inégale, essentiellement située dans l’industrie, avant de commencer à se généraliser dans l’ensemble de l’économie à partir de la fin du 1er trimestre 2017.

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Source: https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-russie-le-retour-de-la-croissance-se-confirme-par-jacques-sapir/


“Que les labos ne soient plus hors de contrôle”- Entretien avec Quentin Ravelli, par F. Ruffin

Monday 23 October 2017 at 06:00

Fin de l’édifiante série Fakir contre Sanofi…

Source : Fakir, Cyril Pocréaux, François Ruffin, 11/10/2017

Jupiter se mue en Atlas, par Guillaume Berlat

Monday 23 October 2017 at 05:30

Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 02-10-2017

« La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est le souverain » (Charles de Gaulle). Manifestement, le président de la République est omniprésent sur la scène intérieure et sur la scène internationale, pris d’une boulimie jamais égalée de paroles même à l’époque de Nicolas Sarkozy…1 Pour ce qui est des actes, nous jugerons dans quelques mois. Emmanuel Macron veut transformer la France (Cf. les ordonnances sur la loi travail que nul ne conteste en réalité), changer le monde (Cf. son discours devant la 72e Assemblée générale de l’ONU à New-York le 19 septembre 20172) et aujourd’hui refonder l’Europe (Cf. son discours devant des étudiants venus de toute l’Europe dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne le 26 septembre 2017)3. Alors que l’Union européenne est marquée par un signe d’usure qui compromet son avenir (Cf. mise en route de la négociation sur le « Brexit », désaccord sur la répartition des migrants décidée il y a deux ans, sur l’évolution de la zone euro, mise en cause par la Hongrie et la Pologne du socle des valeurs fondamentales de l’Union et , ce qui est plus grave encore, sur les objectifs du projet européen), le docteur Macron livre urbi et orbi le diagnostic du mal qui frappe l’Europe et le remède miracle qu’il a dans sa trousse à outils4. Dans quel environnement se situe cette intervention ? Quel est son contenu ? Quelle pourrait être la suite de cette intervention ?

L’ENVIRONNEMENT DE L’INTERVENTION

Environnement global : il n’y a pas que des bonnes nouvelles

Hormis, une légère remontée dans les sondages d’opinion, les jours précédant la divine intervention n’ont pas apporté que de bonnes nouvelles. Emmanuel Macron doit encaisser deux mauvaises nouvelles. Sur le plan intérieur, les résultats des élections sénatoriales du 24 septembre sont décevants pour la République en Marche. Surtout, ils augurent mal d’une possible majorité des deux tiers requises pour faire adopter sa réforme constitutionnelle comportant entre autres une réforme de la Justice alors que le président de la République veut exporter le modèle juridique français chez tous les mécréants. Le 28 septembre 2017, il était censé prononcer un important discours sur le thème de la sécurité qu’il annule en dernière minute. Sur le plan extérieur, le résultat des élections législatives en Allemagne du 24 septembre 2017 est pour le moins inquiétants au regard de son projet de réforme de l’Union économique et monétaire5. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne correspondent pas entièrement au souhait d’Emmanuel Macron pour son projet de refondation de l’Europe6. En particulier, Berlin risque de ne pas suivre Paris sur son projet de réforme de la zone euro7 défendu fort à propos par un des conseillers du président de la République lorsque ce dernier était à Bercy8. Pire encore, son Europe rêvée9, ses ambitions risquent d’être contrariées par l’Allemagne. Il est vrai que nos partenaires européens, qui connaissent la France sur le bout du doigt, attendent des actes après les paroles.

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Source: https://www.les-crises.fr/jupiter-se-mue-en-atlas-par-guillaume-berlat/


Source : Daniel Lazare, Consortium News, 09-09-2017

Derrière l’hystérie de Washington au sujet de la Russie, de la Syrie et de la Corée du Nord, voici l’analyse plus complète de l’hégémonie américaine en décomposition mais dangereuse qui résiste au début d’un nouvel ordre multipolaire, explique Daniel Lazare.

L’affrontement avec la République populaire démocratique de Corée est un événement majeur qui ne peut se terminer que de deux façons: un échange nucléaire ou une reconfiguration de l’ordre international.

Le président Donald Trump en train de prêter serment le 20 janvier 2017. (capture d’écran depuis Whitehouse. gov)

Bien que la complaisance soit toujours injustifiée, la première semble de plus en plus improbable. Comme l’a fait observer un stratège mondial comme Steven Bannon au sujet de la possibilité d’une frappe américaine préventive : « Il n’y a pas de solution militaire. Oubliez ça. Tant que quelqu’un ne résoudra pas la partie de l’équation qui me montre que dix millions de personnes à Séoul ne meurent pas dans les 30 premières minutes des armes classiques, je ne sais pas de quoi vous parlez. Il n’ y a pas de solution militaire ici. Ils nous ont eu. »

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Source: https://www.les-crises.fr/le-declin-dangereux-de-lhegemonie-americaine-par-daniel-lazare/


Revue de presse du 22/10/2017

Sunday 22 October 2017 at 06:00

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-22102017/


Source : Arte, Marie-Monique Robin, 16-10-2017

À la lumière du procès symbolique de Monsanto tenu en 2016, Marie-Monique Robin expose l’ampleur du scandale sanitaire lié au Roundup, herbicide le plus vendu au monde. Un réquisitoire accablant, paroles de victimes et d’experts à l’appui.

C’est l’histoire d’une colère citoyenne, jusque-là quasi inaudible, et d’une lutte contre un écocide, ou crime contre l’environnement, commis en toute impunité par la firme championne des OGM. En octobre 2016, à La Haye, victimes et experts témoignent – une première – devant le Tribunal international Monsanto, au fil d’un édifiant procès symbolique contre le Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, et sa très toxique molécule active, le glyphosate. Cette année-là, quelque 800 000 tonnes de ce “tue-tout” (son surnom en espagnol) ou de ses génériques ont été déversées sur la planète. Si la multinationale a refusé de comparaître, les victimes ont raconté à la barre les conséquences de son épandage : malformations des enfants, cancers, maladies respiratoires ou rénales et destructions environnementales. Éclairé par des scientifiques, cet accablant réquisitoire révèle l’ampleur de ce scandale sanitaire, qu’illustrent des reportages bouleversants sur la tragédie en cours, de la France à l’Argentine en passant par les États-Unis et le Sri Lanka – premier pays à interdire le glyphosate. “Ce pulvérisateur nous a apporté la mort, alors qu’on voulait simplement gagner notre vie”, lâche, amer, un riziculteur sri-lankais contaminé.

Lanceuse d’alerte

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Source: https://www.les-crises.fr/video-le-roundup-face-a-ses-juges-par-marie-monique-robin/


Source : Proche & Moyen-Orient, Guillaume Berlat, 16-10-2017

« Il y a deux sortes de justice : vous avez l’avocat qui connait bien la loi, et l’avocat qui connait bien le juge » (Coluche). Et, pourtant Coluche ne connaissait pas encore le premier procureur de la Cour pénale internationale, l’argentin Luis Moreno Ocampo qui défraie aujourd’hui la chronique des faits divers crapuleux. À jet continu, le feuilleton des turpitudes du magistrat déverse chaque jour un nouvel épisode, encore plus sordide que le précédent, et cela depuis le 30 septembre 2017. Cette enquête intitulée Les secrets de la Cour est le fruit de six mois d’investigation menée par huit médias internationaux membres de l’« European Investigate Collaborations » (EIC comprenant Mediapart, Der Spiegel, NRC Handelsblad, The Sunday Times, El Mundo, Le Soir, ANCIR et The Black Sea).

Incroyable mais vrai pourrait être le titre de cette saga judicaire. Présentée hier comme un parangon de vertu1, la CPI y apparaît aujourd’hui sous un jour plus contrasté. C’est le moins que l’on puisse dire !

Des signaux faibles inquiétants parvenaient déjà aux oreilles sensibles et réalistes des Cassandre depuis de longs mois en provenance d’une petite ville aux Pays-Bas, La Haye2. L’affaire Laurent Gbagbo apparaissait déjà comme révélatrice d’une justice internationale qui n’est ni indépendante, ni impartiale. Ce qui est le moins que l’on puisse attendre d’une juridiction internationale de ce niveau. Il importe de revenir à la genèse de la création de la Cour et à ses limites objectives avant d’étudier les dérives d’une structure aux prises avec certains de ses démons. Enfin, la CPI n’aurait-elle pas été instrumentalisée par la France dans l’affaire ivoirienne au mépris des valeurs dont elle entend être le porte-parole ?

LA COUR CONFRONTÉE À SES LIMITES

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Source: https://www.les-crises.fr/rien-ne-va-plus-a-la-cour-penale-internationale-par-guillaume-berlat/


Source : Le blog Mediapart, Pascal Boniface, 18-10-2017

Le 18 octobre 2017 s’est ouvert le 19e congrès du Parti communiste chinois (PCC) qui va consacrer, pour les cinq ans à venir (date du prochain congrès), son secrétaire général, Xi Jinping.

Avec 89 millions de membres, le PCC représente une force sans aucun équivalent. La légitimité du pouvoir ne réside pourtant pas dans les œuvres de Marx ou de Mao, mais bien dans la réussite économique du pays. Depuis le virage pragmatique opéré par Deng Xiaoping au début des années 1970, 700 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté.

S’il fallait désigner aujourd’hui l’homme le plus puissant du monde, ce serait Xi Jinping. Certes, le PIB des États-Unis est encore nettement supérieur à celui de la Chine. Mais Donald Trump est empêtré dans une série de difficultés intérieures quand Xi Jinping a les mains entièrement libres. En effet, même avec 700 millions d’internautes, le PCC exerce toujours un contrôle étroit de la population et la Chine, à défaut d’être un État totalitaire comme au temps de Mao, demeure un système autoritaire. Xi Jinping profite des difficultés de la démocratie américaine pour souligner les avantages du régime chinois. Contrairement à son homologue américain, le chef de l’État chinois peut ainsi bénéficier d’une vision à long terme des intérêts de son pays. De plus, alors que les États-Unis se sont retirés de l’accord de Paris, signé en décembre 2015, destiné à lutter contre le réchauffement climatique, la Chine apparaît comme le bon élève en la matière.

La montée en puissance de la Chine ne pouvait que bouleverser les équilibres mondiaux. Mais, si cette montée en puissance pose un défi au reste du monde, chacun réagit de manière individuelle. Il n’existe pas de réflexion collective. La Chine affirme le caractère « pacifique » de cette montée en puissance assumée. Mais ses revendications, notamment en mer de Chine, inquiètent ses voisins. De plus, le projet de « nouvelles routes de la soie », lancé par Xi Jinping, afin d’améliorer les infrastructures de certains pays, va permettre à la Chine d’exporter davantage ses produits et de développer ses liens politiques. Lorsqu’il a lancé ce projet phare, en 2013, le président le présentait comme « le plus important plan de développement de l’Histoire moderne ». Nul doute qu’il sera, en effet, un sujet stratégique majeur des années à venir. Les Chinois s’amusent à souligner que lorsque les Américains exportent des guerres, eux bâtissent des infrastructures sans, de plus, imposer des conditions politiques, au nom du principe de non-ingérence.

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Source: https://www.les-crises.fr/xi-jinping-lhomme-le-plus-puissant-du-monde-par-pascal-boniface/


Source : Arte, Laurent Bouit, 09-10-2017

Comment la nouvelle route de la soie (encore en chantier) risque de bouleverser les relations entre la Chine, l’Asie centrale, la Russie et l’Europe. Un road movie géopolitique captivant.

Relier l’ouest de la Chine à l’Europe grâce à un axe routier et ferroviaire long de 10 000 kilomètres, telle est l’ambition du projet de développement économique et social lancé par le président chinois Xi Jinping en 2013. À l’heure où les tensions militaires s’accumulent en mer de Chine, où les menaces nord-coréennes entraînent l’envoi d’une armada américaine en mer du Japon, il devient urgent pour Pékin d’ouvrir des voies alternatives. L’Empire du Milieu regarde donc avec insistance vers l’Asie centrale et ses abondantes ressources pétrolières mais aussi vers l’Europe, son principal partenaire économique. Des villes comme Chongquing ou Lanzhou, jusqu’alors oubliées des réformes, profitent des nouvelles infrastructures pour se développer, tout comme certaines localités du Kazakhstan. Mais cette volonté de déploiement jusqu’au bord de l’Oural, aux portes de la Russie, pourrait perturber l’alliance stratégique entre Xi Jinping et Poutine. Face à cette influence grandissante, rien ne garantit que le grand frère d’hier témoigne d’une éternelle bienveillance…

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Source: https://www.les-crises.fr/video-chine-a-la-conquete-de-louest-par-laurent-bouit/


Source : Robert Charvin, 15-10-2017

Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, respect de l’intégrité territoriale des États et contradictions du système socio-économique capitaliste : le cas de la Catalogne

Parmi les diverses pathologies de la pensée occidentale médiatique, on peut relever celle qui fait de chaque événement politique (particulièrement à l’international) un cas isolé, ne pouvant se rattacher à aucun problème d’ensemble. On peut y ajouter le gommage systématique de l’Histoire, même récente.

Ce type d’approche facilite la tâche des politiciens de gouvernement qui peuvent, sans scrupule, réagir de manière contradictoire et sans aucune préoccupation de principe, à chacun des cas qui survient. A ces comportements de médiocrates au pouvoir s’ajoutent ceux de nombreux intellectuels, particulièrement les juristes, qui transforment chaque événement en phénomène de laboratoire, arguant que « comparaison n’est pas raison ».

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Source: https://www.les-crises.fr/la-catalogne-prise-en-etau-entre-la-repression-et-la-negociation-par-robert-charvin/