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[15/10] “Ils ont joué, ils ont perdu, c’est la règle du jeu, la vie continue…”, par Thomas Sankara

Sunday 15 October 2017 at 23:50

Billet pour l’anniversaire de son assassinat…

Dans notre grande série “Pas vu à la télé”, connaissez-vous Thomas Sankara ?

Thomas Sankara est un homme politique anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste burkinabé. Il est né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta.

Militaire, il a créé le parti Révolution burkinabé, et est devenu premier ministre de son pays en janvier 1983, mais fut limogé et mis aux arrêts le 17 mai, après une visite de Guy Penne, conseiller de François Mitterrand. Le lien entre la visite de Guy Penne et l’arrestation de Sankara reste sujet à controverse, même si les soupçons d’une intervention française restent forts.

Un nouveau coup d’État, le 4 août 1983, place Thomas Sankara à la présidence du Conseil national révolutionnaire. Il définit son programme comme anti-impérialiste, en particulier dans son « Discours d’orientation politique », écrit par Valère Somé.

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Source: https://www.les-crises.fr/ils-ont-joue-ils-ont-perdu/


Revue de presse du 15/10/2017

Sunday 15 October 2017 at 06:00

Merci à nos contributeurs pour cette revue. Ne soyez pas si timides, vous pouvez les rejoindre en vous proposant via le formulaire de contact du blog.

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Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-15102017/


Les vandales de la santé, par Cyril Pocréaux et François Ruffin

Sunday 15 October 2017 at 05:30

Source : Fakir, Cyril Pocréaux et François Ruffin, 01-10-2017

Sanofi, c’est le champion français des dividendes versés aux actionnaires.
Et comment ?
En détruisant des usines qui n’ont jamais servi.
En détruisant la recherche.
En détruisant des millions de vaccins.
En détruisant notre santé pour demain.
Et avec la complicité de nos dirigeants politiques…

Source: https://www.les-crises.fr/les-vandales-de-la-sante-par-cyril-pocreaux-et-francois-ruffin/


[Vidéo] Nothing to hide (vf), par Marc Meillassoux

Sunday 15 October 2017 at 05:00

Source : Vimeo, Marc Meillassoux, 06-09-2017

NOTHING TO HIDE (Oct. 2016) est un documentaire qui s’intéresse à la place de la surveillance dans la société et à son acceptation dans l’opinion à travers l’argument “je n’ai rien à cacher”.
Il est à présent disponilbe en ligne sous licence Creative Commons* (Oct. 2017).
Rappel: Le film est mis gratuitement sur internet mais sa réalisation n’échappe pas aux contraintes financières de la production audio-visuelle. Chacun est donc libre de faire une donation ici: leetchi.com/c/project-nothing-to-hide

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Source: https://www.les-crises.fr/video-nothing-to-hide-vf-par-marc-meillassoux/


Bonjour

Je vous annonce ma participation demain à une conférence sur les médias demain à Versailles.

Cela se passera à la mairie de Versailles à 12h00, et je débattrai avec Françoise Paugam d’Acrimed

Le programme est là

P.S : si quelqu’un peut venir filmer, cela serait très utile…

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Source: https://www.les-crises.fr/agenda-conference-a-alternatiba-versailles-le-1510/


Source : Fakir, François Ruffin et Johanna Silva, 01-03-2017

C’est un chiffre, entendu à la radio, en milliards d’euros, et qui me ramène à la lettre de Claire, à son visage, à ses enfants…

Source: https://www.les-crises.fr/le-scandale-de-la-depakine-sanofi-nos-momes-ne-sont-pas-des-souris-par-francois-ruffin/


Un article pour alimenter le débat. Bien entendu, il faut prendre tout ceci avec beaucoup de recul et de prudence, et croiser les sources, tant les propagandes sont à l’oeuvre dans les deux camps.

Source : Robert Parry, Consortium News, 10-09-2017

Tout comme l’Occident a ignoré les signes indiquant en 2002-2003 que les Irakiens antigouvernementaux fabriquaient des déclarations sur les ADM, des preuves que les djihadistes syriens ont effectué des attaques chimiques sont mises à l’écart, rapporte Robert Parry.

Le New York Times et d’autres médias occidentaux ont tiré peu de leçons de la guerre en Irak, y compris comment la combinaison entre un leader étranger diabolisé et des « militants » bien financés, ayant contribué à inonder le processus avec de fausses données, peut mener à des conclusions dangereusement fausses qui perpétuent la guerre.

Au début de l’invasion américaine de l’Irak en 2003, le président George W. Bush a ordonné à l’armée américaine de mener un assaut aérien dévastateur sur Bagdad, connu sous le nom de « choc et stupeur ».

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Source: https://www.les-crises.fr/echos-de-la-fraude-irakienne-sur-les-armes-de-destruction-massives-adm-en-syrie-par-robert-parry/


Source : IVERIS, Leslie Varenne, 10-10-2017

Lors d’une conférence, Christian Harbulot, patron de l’École de Guerre Économique a évoqué le cas Alstom, et le rachat de sa branche énergie par General Electric, comme faisant partie de la guerre économique très dure que se livrent les USA et la Chine (1). Effectivement, avant que l’affaire n’éclate, Alstom et Shanghai Electric s’apprêtaient à signer une joint-venture sur le marché des chaudières pour les centrales électriques. Ce partenariat leur aurait permis de devenir le leader mondial dans ce secteur. Par ailleurs, en juillet 2013, Alstom avait signé un accord de partenariat avec le groupe chinois Dongfang concernant des projets de réacteurs nucléaires. Pour comprendre les réelles causes du démantèlement de ce qui était un fleuron de l’industrie stratégique française, l’IVERIS propose un entretien avec Loïk le Floch-Prigent.

Pensez-vous que les projets de fusion et de partenariat d’Alstom avec des groupes chinois aient été déterminants dans la prise en main par les Américains de la branche Énergie d’Alstom, et en quoi ces deux activités étaient-elle stratégiques ?

Qu’est-ce que la mondialisation aujourd’hui ? Essentiellement la coexistence de deux systèmes antagonistes, les États-Unis d’Amérique avec une puissance économique et militaire inégalée et une population moyenne, et la Chine, qui s’est réveillée avec une population trois fois supérieure et une volonté de puissance incontestable. C’est l’Empire du Milieu qui a l’avenir devant lui, le temps, et qui avance ses pions tranquillement sur l’échiquier mondial. L’Europe est trop désunie pour peser dans cette aventure, et la Russie encore affaiblie après soixante-dix ans d’obscurantisme soviétique. Il est clair que du temps de la guerre froide notre industrie était regardée à la loupe afin qu’elle ne vienne pas en aide à l’empire soviétique. Désormais c’est la Chine qui est le problème numéro UN des USA. Ne pas le voir, ne pas en tenir compte, l’ignorer, c’est passer à côté de la réalité, soit par incompétence, soit par stupidité.

Alstom avait deux spécialités, après que la Compagnie Générale d’Électricité (CGE) ait été démantelée par de médiocres idéologues : le transport ferroviaire et l’énergie. Le rail n’est pas un problème central pour les USA, mais l’énergie est un atout majeur dans leur volonté de puissance. Ils dominent le pétrole depuis ses débuts, et veulent conserver cet avantage fondamental. Ces dernières années, la montée des prix du pétrole ont conduit les USA à rendre économiques leurs réserves de pétrole non conventionnel (pétrole de schiste), et ils sont devenus autonomes pour les 150 années à venir au moins, ce qui a justifié leur relatif désengagement de la politique du Moyen-Orient ; ils n’ont plus besoin de l’Arabie Saoudite pour fonctionner ! Toute alliance poussée d’une entreprise européenne avec la Chine dans le domaine de l’énergie est donc potentiellement dangereuse pour la superpuissance USA qui n’a qu’une idée en tête, bloquer la montée en puissance des Chinois afin qu’ils ne deviennent pas la première puissance mondiale.

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Source: https://www.les-crises.fr/les-vraies-raisons-du-depecage-dalstom-par-leslie-varenne/


Je dois avouer que je ne résiste pas à vous proposer cet extrait reprenant la fin d’un texte de 2012, qui figure sur le site de BHL, à consulter ici (archive), repris sur son site perso

Le désormais célèbre Harvey Weinstein venait alors d’acheter le film de BHL “Le Serment de Tobrouk”.

« Ce film “merveilleux”, poursuit Weinstein, “montre l’incroyable courage de BHL” ainsi que “la détermination de l’ancien président français Sarkozy”. Il souligne aussi, ajoute-t-il, “le leadership du Président Barack Obama et de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton”.

Bernard-Henri Lévy, interrogé cette nuit par l’AFP sur le sens qu’il donnait à cette nouvelle a souligné qu’Harvey Weinstein fit partie des rares Américains qui, au moment du lynchage de Roman Polanski, furent du bon côté de la barricade et s’opposèrent avec force aux modernes Sorcières de Salem. A la question de savoir l’effet que lui faisait l’acquisition de son film par l’homme considéré outre-Atlantique, et sur le marché du cinéma en général, comme le meilleur “Oscar maker” du monde, il a répondu que ses pensées, pour le moment, allaient surtout aux « Syriens massacrés ». Il a conclu : “Puisse ce film, avec cette nouvelle carrière américaine, contribuer, même modestement, à ce que stoppe l’effusion de sang dans les villes syriennes”.

Un axe Weinstein-Lévy contre Bachar al-Assad ? Mais oui. Un film, aussi, peut changer le monde. »

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Source: https://www.les-crises.fr/du-bon-cote-de-la-barricade-quand-bhl-soutenait-weinstein-qui-defendait-polanski/


Source : Aude Lancelin, 11-10-2017

Les gardiens de nos médias CAC 40 ont une rhétorique bien rodée pour se garder de toute critique, et continuer à passer pour des héros des libertés publiques tout en oeuvrant à verrouiller le système d’information français. Demi-vérités, mythes éculés ou mensonges éhontés, certains de leurs arguments s’avèrent hélas encore très efficaces auprès du public. Voici comment s’armer intellectuellement contre ces pseudo-évidences en sept leçons.

Les journalistes ont-ils trahi, au sens où Julien Benda pu parler en son temps d’une trahison des clercs ? On pourrait le penser, à voir avec quelle ardeur certains d’entre eux défendent les pouvoirs en place, mordent les mollets des quelques réfractaires, et se satisfont globalement d’un fonctionnement où leurs seuls interstices de liberté sont pourtant condamnés à demeurer sans vraie portée. L’idée de trahison est toutefois peu adaptée, la plupart des journalistes n’ayant pas une claire conscience de l’idéal professionnel qu’ils sacrifient en se faisant les défenseurs d’un système des médias devenu profondément vicieux dans son fonctionnement, et dangereux dans ses implications démocratiques. La plupart n’agissent pas avec l’intention de nuire. Eux-mêmes sont en effet devenus, via l’instruction reçue dans les écoles de journalisme, ou la formation sur le tas dans les open spaces des rédactions contemporaines, le produit d’une vision javélisée de ce métier qui ne leur permet plus d’accéder au sens que celui-ci pouvait avoir, lorsque la grande presse d’opinion existait encore. Accompagnateurs enthousiastes de la ruine de leur profession, beaucoup de journalistes ont l’impression sincère de défendre un système actionnarial certes pas parfait, mais suffisamment bon, au sens où la psychanalyste Mélanie Klein, parlait de soins maternels suffisamment bons pour ne pas trop amocher un psychisme. Lorsqu’ils interviennent dans l’espace public pour patrouiller en faveur de leurs actionnaires, qualifier de complotistes les détracteurs d’un système d’information gardienné dans sa quasi-totalité par les entreprises du CAC 40, et certifier la liberté d’expression dont ils jouissent, certains d’entre eux ont même réellement le sentiment de s’inscrire dans un glorieux combat historique en faveur de la vérité des faits. Si on les attaque, n’est-ce pas d’ailleurs le signe qu’ils gênent ? Si on les malmène dans les meetings, si on les insulte sur les réseaux, n’est-ce pas la preuve qu’ils ont mis leurs pas dans les traces des deux Albert, Londres et Camus ?

A cela, ajoutons que l’idée de traîtrise ne convient pas davantage à la sociologie nouvelle de ce métier, aux nouvelles lignes de front que celle-ci commence malgré tout à esquisser, et aux espoirs qui peuvent tout de même en naître. Plutôt que des Judas, beaucoup de journalistes sont en effet désormais des estropiés de ce système. Si on laisse de côté la fine pellicule des éditorialistes surpayés et fanatiquement dévoués à la perpétuation de ce dernier, la précarisation galopante de la profession est désormais une réalité. Il s’agit désormais d’un milieu où, pour parler crûment, on peut obtenir la sacro-sainte « carte de presse », et donc être déclaré journaliste professionnel, pour un revenu mensuel correspondant à la moitié d’un Smic. Lorsque l’on sait que, malgré cela, le nombre de cartes de presse a pour la première fois reculé en France depuis 2015, cela en dit long sur la réalité salariale d’un métier que la destruction en cours du code du travail va bien sûr encore considérablement contribuer à dégrader. Ainsi beaucoup de journalistes sont-ils en train de changer de classe, c’est un fait. Seulement voilà, même chez ces gens-là, et à cet égard la puissance de l’idéologie ne laisse pas d’impressionner, vous en trouverez encore très peu à cette heure pour remettre en question le système général de possession des médias pourtant en grande partie responsable de leur situation. Ou pour quitter le domaine de la plainte purement locale, et réclamer autre chose que des « chartes éthiques », c’est-à-dire de bonnes paroles de leurs actionnaires, des promesses vertueuses de non-intervention, et autres airs de flûte grandioses qui n’engagent que ceux qui les écoutent.

Autant de raisons pour lesquelles, aujourd’hui, il est plus que jamais important d’identifier les différentes idées fausses qui empêchent le public de prendre conscience de la nécessité de s’emparer de la question des médias, et d’en faire une question politique prioritaire. Ces verrous-là, je viens de le dire, ils sont souvent entretenus par les journalistes eux-mêmes. Parfois ce sont de pseudo-évidences en réalité erronées, parfois des mensonges éhontés, parfois des mythes consolateurs pour la profession, mais tous ont en tout cas un très fort pouvoir de neutralisation, et entretiennent le public dans l’idée que finalement, il y a quelques brebis galeuses dans ce métier, mais que globalement tout ne va pas si mal, que tout pourrait même être pire, et surtout que l’on ne voit pas comment cela pourrait aller beaucoup mieux. J’en ai listé sept au total. Il est absolument indispensable d’avoir ces sept idées trompeuses en tête, et de s’armer intellectuellement face à elles. Car désormais, c’est bien le drame, nous ne retrouverons pas une véritable vie démocratique tant que, d’une façon ou d’une autre, la situation dans les médias n’aura pas été déverrouillée.

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Source: https://www.les-crises.fr/sept-idees-fausses-sur-les-medias-par-aude-lancelin/