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Netanyahou pousse Trump vers un élargissement des conflits, par Robert Parry

Sunday 30 July 2017 at 06:00

Source : Robert Parry, Consortium News, 18-07-2017

Le Président Donald Trump glisse une prière entre les pierres du mur de l’Ouest à Jérusalem, le 22 mai 2017 (photo officielle de la Maison Blanche par Dan Hansen)

Intentionnellement ou non, c’est suite aux mois d’hystérie du Russie-gate que les États-Unis en sont arrivés à ce carrefour, où Trump se trouve encore plus vulnérable face à Israël et à la pression des néoconservateurs, et où toute coopération avec la Russie est plus dangereuse pour lui d’un point de vue politique.

Après sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron dimanche à Paris, Netanyahou a déclaré qu’Israël était totalement opposé au marché conclu entre Trump et Poutine concernant le cessez-le-feu en Syrie du Sud, car il perpétue la présence iranienne en Syrie en soutien au gouvernement du président Bachar el-Assad.

La position de Netanyahou augmente la pression sur Trump pour une escalade dans l’implication militaire américaine en Syrie, et dans les possibles avancées vers une guerre contre l’Iran, voire contre la Russie. Les néoconservateurs américains, qui suivent généralement une trajectoire identique aux souhaits de Netanyahou, ont déjà sur leurs listes d’objectifs actuels un « changement de régime » à Damas, à Téhéran et à Moscou – indifférents aux dangers engendrés pour le Moyen-Orient et même pour le monde entier.

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Comment Trump définit l’avenir, par Alastair Crooke

Sunday 30 July 2017 at 05:30

Source : Alastair Crooke, Consortium News, 20-07-2017

Le président Trump a défini l’avenir comme une bataille entre le nationalisme à l’ancienne et le mondialisme néolibéral, un défi dont les élites occidentales se moquent à leurs risques et périls, comme le décrit l’ex-diplomate britannique Alastair Crooke.

L’Europe, nous dit le Guardian, a retrouvé son ancienne « baraka ». Il règne une nouvelle humeur optimiste – « voire même une humeur triomphaliste, dans une grande partie de l’Europe ». La chancelière allemande Angela Merkel se félicite d’avoir obtenu une déclaration définitive « nuancée » lors de la récente réunion du G20 et d’avoir « contré » le président Trump, au nom de « l’ordre international libéral ». Vraiment ? Si telle est « l’humeur », très bien, mais même l’éditorialiste du Guardian affirme que le récit selon lequel l’Europe serait « de retour » – ayant renversé la « vague populiste » – est fallacieux : « l’esprit de cohésion est surestimé ».

Le président Barack Obama lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel, le 19 juin 2013.

En fait, l’attention des euro-élites doit avoir été attirée ailleurs. Car le « grand perturbateur », comme David Stockman appelle le Président Trump, a jeté un lourd pavé dans la mare libérale : c’est bien de l’ignorer, mais ce qui se passe, c’est que l’ancienne division entre ceux qui se trouvent à l’intérieur de la « sphère » supposée démocratique et globaliste, et les « régimes » délinquants en dehors de celle-ci – au-delà de ses murs de civilisation – est en train de se dissoudre peu à peu.

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Source: https://www.les-crises.fr/comment-trump-definit-lavenir-par-alastair-crooke/


Comment Trump prend le risque d’une guerre Arabie saoudite-Qatar, par Joe Lauria

Sunday 30 July 2017 at 00:30

Source : Joe Lauria, Consortium News, le 26-06-2017

La réponse arrogante du président Trump aux menaces saoudiennes contre le Qatar pourrait être considérée comme le « feu vert » à une invasion saoudienne – et la prochaine étape vers une guerre régionale avec l’Iran, rapporte Joe Lauria.

La scission dans l’administration Trump sur la façon de faire face à la crise du Qatar ouvre une situation dangereuse qui pourrait conduire bientôt à un conflit armé.

Le président Donald Trump touche un globe illuminé en présence  du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, et du roi saoudien Salmane à l’ouverture du Centre mondial de lutte contre l’idéologie extrémiste, en Arabie saoudite le 21 mai 2017. (Photo de Saudi TV)

Le département d’État et celui de la Défense se sont largement rangés du côté du Qatar, mais la Maison-Blanche a sapé l’influence que les États-Unis avaient sur l’Arabie saoudite pour freiner le comportement agressif de Riyad envers son voisin. Le président Donald Trump, par exemple, a appelé la semaine dernière le Qatar « un grand commanditaire » du terrorisme, faisant silence sur le fait que l’Arabie saoudite en est également un grand partisan.

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Comment un prince saoudien a renversé son cousin pour devenir l’héritier présomptif du royaume par Justin Schek

Saturday 29 July 2017 at 06:00

Source : The Wall Street Journal, Justin Schek, Shane Harris & Summer Said, 19-07-2017

Un regard sur les coulisses du drame qui s’est déroulé à la cour montre jusqu’à quel point le récent changement de gouvernement du royaume a été une prise du pouvoir par un réformateur autoproclamé.

Riyad — Après avoir passé une nuit blanche confiné dans un salon d’un palace de La Mecque, le prince héritier de la couronne d’Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, est apparu dans une salle aux murs recouverts de marbre dans la matinée du 21 juin.

Le prince, âgé de 57 ans, a trouvé une foule qui l’attendait, des appareils photo, un garde du corps la main posée sur son revolver — et son cousin Mohammed ben Salmane, 31 ans, le fils préféré du roi Salmane nouvellement désigné comme son successeur en tant qu’héritier présomptif et prince de la couronne.

Un regard dans les coulisses du drame qui s’est déroulé — ainsi que sur des interviews de personnes proches de la cour, y compris celles soutenant chacun des deux princes, et sur des vidéos de manifestations — montre dans quelle mesure le remaniement a été une prise de pouvoir par un réformateur autoproclamé.

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Source: http://www.les-crises.fr/comment-un-prince-saoudien-a-renverse-son-cousin-pour-devenir-lheritier-presomptif-du-royaume-par-justin-schek/


Trump se soumet aux souhaits des Faucons de la guerre, par Ann Wright

Saturday 29 July 2017 at 05:30

Source : Ann Wright, Consortium News, 19-06-2017

Le président Trump se jette dans les guerres étendues au Moyen-Orient, dans les nouvelles escalades en Syrie, en Afghanistan et ailleurs, s’appuyant sur les politiques sanglantes de ses prédécesseurs, comme l’explique la colonelle à la retraite Ann Wright.

La militarisation de la politique étrangère des États-Unis n’a certes pas débuté avec le président Donald J. Trump. En fait, elle remonte à plusieurs décennies. Cependant, si les 100 premiers jours de Trump à la Maison-Blanche peuvent donner une indication, il n’a nullement l’intention de modifier la tendance.

Un drone Predator tirant un missile

En une seule semaine en avril, l’administration Trump a tiré 59 missiles Tomahawk sur une base aérienne syrienne, et a largué la plus importante bombe de l’arsenal américain sur de supposés tunnels de l’EI en Afghanistan. Cette charge incendiaire de 10 tonnes n’avait jamais été utilisée au combat – la MOAB pour Massive Ordinance Air Blast, familièrement connue comme la « Mère de toutes les bombes » – a été utilisée dans le district d’Achin, en Afghanistan, où le sergent De Alencar des Forces spéciales avait été tué une semaine auparavant. (La bombe n’avait été testée que par deux fois en 2003, sur la base aérienne d’Elgin, en Floride).

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Les alliés indonésiens de Trump acoquinés avec des milices soutenues par l’État islamique cherchent à évincer le président élu, par Allan Nairn

Saturday 29 July 2017 at 01:59

Source : The Intercept, Allan Nairn, 19-04-2017

Photo : Beawiharta/Reuters

LES ASSOCIÉS DE DONALD TRUMP en Indonésie ont rejoint des officiers de l’armée et un mouvement d’autodéfense lié à I’EI dans une campagne qui a pour but final d’évincer le président du pays. Selon les militaires indonésiens, les responsables du renseignement et les personnalités haut placées impliqués dans ce qu’ils appellent « le coup [d’État] », le mouvement contre le président Joko Widodo (plus connu sous le nom de Jokowi), un civil élu et populaire, est animé en coulisse par des généraux d’active ou retraités.

Parmi les principaux partisans du mouvement du coup [d’État] figurent Fadli Zon, vice-président de la Chambre des représentants indonésienne et principal soutien politique de Donald Trump dans le pays ; et Hary Tanoe, principal partenaire commercial indonésien de Trump, qui construit deux hôtels Trump, un à Bali et un à l’extérieur de Jakarta.

Ce compte-rendu du mouvement de renversement du président Jokowi repose sur des dizaines d’entretiens. Il est complété par des documents internes de l’armée, de la police et du renseignement que j’ai obtenus ou vus en Indonésie, ainsi que par les interceptions de la NSA obtenues par le lanceur d’alerte de la NSA, Edward Snowden. Beaucoup de sources des deux côtés du coup d’État ont parlé sous couvert d’anonymat. Deux d’entre elles ont exprimé des préoccupations apparemment fondées pour leur sécurité.

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Source: http://www.les-crises.fr/les-allies-indonesiens-de-trump-acoquines-avec-des-milices-soutenues-par-letat-islamique-cherchent-a-evincer-le-president-elu-par-allan-nairn/


“Trump met fin à un programme secret de la CIA visant à armer des rebelles anti-Assad en Syrie, une mesure que souhaitait Moscou”

Friday 28 July 2017 at 06:00

Source : The Washington Post, Greg Jaffe & Adam Entous, 19-07-2017

Prenant ainsi une décision qui témoigne de sa volonté de collaborer avec la Russie, le président Trump a décidé de mettre un terme à un programme secret de la CIA qui soutenait les rebelles syriens en lutte contre le président Bachar al Assad.

Le président Trump a décidé de mettre un terme à un programme secret de la CIA visant à armer et à entraîner les rebelles modérés syriens en lutte contre le président Bachar al Assad, prenant ainsi une décision qui, selon les responsables états-uniens, était souhaitée par Moscou.

Ce programme était l’élément essentiel d’une politique commencée par l’administration Obama en 2013 et destinée à exercer une pression sur Assad pour le forcer à démissionner. Cependant même les partisans de ce programme mettaient en doute son efficacité depuis que la Russie avait déployé ses forces en Syrie deux ans après.

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Source: http://www.les-crises.fr/trump-met-fin-a-un-programme-secret-de-la-cia-visant-a-armer-des-rebelles-anti-assad-en-syrie-une-mesure-que-souhaitait-moscou/


Jacques Morel : « Le nouveau chef d’état-major défendait les auteurs du génocide rwandais »

Friday 28 July 2017 at 05:30

Source : L’Humanité, Lola Ruscio, 21-07-2017

Le 20 juillet, Emmanuel Macron aux côtés du général François Lecointre, lors d’une visite de la base militaire d’Istres . Jean-Paul Pelissier/Reuters

Source : Proche & Moyen Orient, Richard Labévière, 24-07-2017

On ne peut pas dire tout et son contraire et faire l’inverse de ce qu’on dit… Baisser les impôts et commencer par augmenter la CSG, casser le code du travail et prétendre l’améliorer, annoncer une augmentation du budget de la Défense – pour atteindre 2% du PIB en 2025 – et la veille du 14 juillet décréter une coupe sèche de 850 millions d’euros et un gel de 2,7 milliards, soit près de 10% du budget global de nos armées.

Les coupes annoncées touchent, en premier lieu, le régalien : 47% des annulations, soit 1,4 milliard d’euros entre la Défense, l’Intérieur et le ministère des Affaires étrangères. Défense, lutte anti-terroriste et relance diplomatique sont pourtant les thèmes avancés par le nouveau président de la République comme des priorités nationales. Or ce sont leurs crédits que l’on casse en premier dans la précipitation d’un effet d’annonce ! Il y a clairement une incohérence de fond entre la réalité et celle que le Président de la République distille sur son Smartphone…

Pour financer les 850 millions de coupes, la Direction générale de l’armement (DGA) va classiquement se tourner vers les industriels pour renégocier des prix à la baisse et des livraisons de matériels différées. Mauvaise nouvelle pour les industriels qui emploient directement 165 000 personnes sur le territoire national. Vont souffrir évidemment les emplois et la sous-traitance… La liste des programmes concernés devrait être connue d’ici la fin de l’été, mais on sait déjà ceux qui trinqueront les premiers : annulation de 360 blindés pour l’armée de terre, filière aérospatiale ciblée, livraisons des frégates intermédiaires et des avions ravitailleurs repoussées…

Dans la Marine nationale, la durée des frégates devra passer de 25 à plus de 40 ans de service. Alors que les élites françaises se vantent, presque quotidiennement, de disposer du deuxième espace maritime mondiale avec quelques 11 millions de km2 de ZEE (zone économique exclusive), « la Marine nationale voit le nombre de ses patrouilleurs outre-mer s’effondrer : d’ici à 2020, six sur huit auront été désarmés, aucune assurance sur le calendrier de leur remplacement n’étant fixé », commente un officier général qui ajoute : « notre pays ne dispose toujours pas d’une stratégie maritime adaptée aux intérêts du pays, encore moins de stratégie navale ».

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Source: http://www.les-crises.fr/nos-respects-mon-general-par-richard-labeviere/


Source : Vu du droit, Régis de Castelnau, 25-07-2017

Mélanie est née sous une mauvaise étoile. En 2001, ce qui fait qu’elle a 16 ans aujourd’hui. Son père a plaqué sa mère très vite pour aller vivre en Allemagne avec sa nouvelle compagne. Il ne s’est jamais enquis de ce que devenait sa fille. L’enfance s’est donc passée sans père, jusqu’à que ce que sa mère victime d’un cancer quand elle avait 12 ans la quitte pour toujours. Orpheline et n’ayant pas de famille pour s’occuper d’elle, c’est l’Aide Sociale à l’Enfance, l’ASE qui l’a prise en charge. Vous savez ce service qui dépend du Conseil Général dont on vous dit en permanence qu’il dépense trop d’argent, qu’il ne sert à rien, qu’il a trop de fonctionnaires. Qu’il faut le supprimer très vite et en attendant réduire tous ces budgets. Celui de la protection de l’enfance qui est de sa compétence est déjà hypertendu, et le personnel qui tient le front de la misère commence vraiment à s’essouffler. Qu’à cela ne tienne, Bercy nous a bien dit que Merkel et Schäuble trouvent que les Français dépensent trop et qu’il faut faire des économies. C’est déjà difficile, ça va devenir intenable.

Peut-être que la sorcière qui s’est penchée sur le berceau de Mélanie a considéré qu’il valait mieux concentrer le malheur sur les mêmes et que statistiquement cela permettait d’en épargner d’autres. Elle a donc été placée dans une famille d’accueil agréé, dont le « père » âgé de 50 ans a commencé à la violer quand, même pas formée, elle en avait 13. Pour sa défense il dira bien sûr que c’est elle qui l’a séduit. Pardi depuis Polanski, tout le monde sait ça, une jeune fille de 13 ans c’est comme une adulte, ça adore les hommes de 50 ans ! Terrorisée la petite n’a jamais osé en parler. Jusqu’à ce que son premier flirt, rencontré au collège regarde en son absence les vidéos de son portable pour y découvrir les ébats que le cinquantenaire s’amusait à filmer. En larmes Mélanie qu’il interrogeait lui a tout raconté. Probablement contrarié le gamin accompagné d’une autre copine est allé mettre le feu à la voiture du violeur. Et s’est retrouvé en garde à vue, au cours de laquelle il a expliqué aux flics les raisons de cette nervosité. Classement sans suite bien sûr pour les petits justiciers courageux, et arrestation du violeur. Il a reconnu les faits, en précisant bien sûr que la petite l’avait provoqué. Poursuivi sur la base d’une qualification criminelle, il n’a jusqu’à présent pas fait un jour de prison.

Aujourd’hui c’était la confrontation indispensable à la procédure. Il fallait réunir Mélanie dans le bureau du juge d’instruction avec son tortionnaire, et raconter à nouveau en sa présence ce qu’il lui avait fait. Elle connaissait depuis trois mois la date de cette épreuve qu’elle redoutait atrocement. La voyant arriver avec une angoisse qui souvent la réveillait la nuit. Serrant la main de l’avocate que le département lui a désignée pour la défendre, faisant tout pour ne pas croiser le regard de l’autre, il a bien fallu entrer dans la fosse aux lions.

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Source: http://www.les-crises.fr/rihanna-plutot-que-melanie-le-choix-politique-des-macrons-par-regis-de-castelnau/