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[GEAB] Quel avenir pour la Commission européenne dans la grande redéfinition de la relation transatlantique?

Thursday 13 October 2016 at 00:01

Source : GEAB, du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique, Octobre 2016.

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Depuis que le GEAB existe, il a notamment pour vocation d’avertir les opinions publiques et décideurs européens que l’immense reconfiguration géopolitique globale impose de manière vitale à l’UE une mutation profonde. Au cœur de la crise systémique globale, la transformation du rôle et de la place des Etats-Unis dans le monde, associés structurels du projet communautaire depuis l’origine mais surtout depuis la chute du Mur de Berlin, accentue cet impératif d’adaptation non seulement des relations extérieures mais de la nature même de l’UE et de son administration la plus emblématique, la Commission européenne.

Dégradation visible de la relation transatlantique

Entre le refus franco-allemand de suivre les Etats-Unis dans leur guerre en Irak en 2003 et la « possibilité de Trump » à la présidence américaine en cette fin 2016, treize années se sont écoulées durant lesquelles les relations transatlantiques ont connu toutes sortes d’aléas : depuis de grands moments de symbiose apparente (élection de Sarkozy à la tête du plus anti-atlantiste de tous les pays l’UE en 2007, communion contre la Russie en 2014…) jusqu’aux plus profondes remises en question (crise des écoutes de la NSA, campagnes anti-TTIP…).

Mais notre équipe observe actuellement une intensification des indicateurs de rupture. Pour ne citer que les plus connus, remettant tous en question des points particulièrement fondamentaux de la relation transatlantique :

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Figure 1: Dépenses et effectifs des armées de différents pays. Source : WSJ

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Figure 2: En haut : amende d’Apple comparée à ses profits (source : Dailymail). En bas : coût pour les banques des amendes et frais de justice (80 % du total venant des États-Unis), 2009-2014 (source : BCG).

Brexit et « possibilité de Trump / probabilité d’Hillary » à l’œuvre derrière cet affaiblissement

Deux facteurs convergent et contribuent à accélérer ce « largage » de l’Amérique par l’Europe :

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Figure 3: pourcentage d’opinions défavorables en mars-avril parmi les candidats républicains et démocrates, 1980-2016. Source : Roper center.

Lisez l’article en entier dans votre espace abonnés, sur geab.anticipolis.eu (GEAB No 107).

Source: http://www.les-crises.fr/geab-quel-avenir-pour-la-commission-europeenne-dans-la-grande-redefinition-de-la-relation-transatlantique/


Ce que dit Hillary Clinton à Wall Street quand personne n’écoute, par Timothée Vilars

Wednesday 12 October 2016 at 01:00

Source : Le Nouvel Obs, Timothée Vilars, 09-10-2016

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Une nouvelle salve d’e-mails publiée par le site WikiLeaks révèle le contenu secret des conférences de la prétendante démocrate à la Maison-Blanche devant des grandes banques, en 2013 et 2014.

C’est l’histoire d’un teasing raté. Le 4 octobre, à l’occasion d’un événement célébrant les 10 ans du site WikiLeaks, son fondateur Julian Assange avait beaucoup promis… et beaucoup déçu. Les amateurs de révélations croustillantes – les anti-Clinton en tête – en étaient restés pour leurs frais.

“Tous les documents relatifs aux élections américaines sortiront avant le 8 novembre”, jurait le cybermilitant australien.

L’inimitié entre Hillary Clinton et le reclus de l’ambassade d’Equateur est de notoriété publique. Fin juillet, WikiLeaksavait déjà publié 20.000 emails internes au Parti démocrate, révélant le traitement de faveur de ses responsables envers Hillary Clinton pendant les primaires. Alors quand WikiLeaks a publié, vendredi 7 octobre, une nouvelle série de documents intitulés les “Podesta Emails” – du nom du directeur de campagne de Hillary Clinton – l’effet de surprise était quelque peu éventé.

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D’autant que ces révélations ont été immédiatement éclipsées par la tornade qui s’est abattue sur la campagne de Donald Trump – lâché par son propre camp après la publication d’une vidéo dans laquelle il tient des propos orduriers contre les femmes. Néanmoins, elles n’en restent pas moins potentiellement embarrassantes pour Hillary Clinton. “L’Obs” s’est plongé dans ces documents.

Double discours sur la finance

Tout au long de son mano a mano avec Bernie Sanders, Hillary Clinton a été critiquée pour sa proximité supposée avec Wall Street : entre 2013 et 2015, ses 12 conférences devant des grandes banques mondiales (notamment Goldman Sachs et Deutsche Bank) et des sociétés de gestion de capitaux lui ont rapporté 2,3 millions de dollars, mais elle a toujours refusé de rendre public le contenu de ses interventions. Or, l’ex-secrétaire d’Etat semble, à la lumière des “Podesta Emails”, y avoir tenu des positions qui tranchent drastiquement avec ses récentes déclarations de campagne.

Le 24 octobre 2013, devant Goldman Sachs, elle estime ainsi que la responsabilité de Wall Street dans la crise des subprimes a été exagérée pour des raisons de récupération politique.

“Lorsque j’ai commencé à voyager [en tant que secrétaire d’Etat, NDLR] en février 2009, les gens me criaient littéralement dessus, accusaient les Etats-Unis et notre système bancaire d’avoir provoqué ça partout. Nous savons certes que c’est très réducteur, mais c’était la sagesse populaire. Je pense qu’on aurait pu éviter ces incompréhensions, ces récupérations politiques, avec plus de transparence et d’ouverture de chaque côté, en expliquant ce qui s’était passé, comment c’était arrivé, et ce que nous avions fait pour l’empêcher.”

Le 24 octobre 2013 devant Goldman Sachs, elle déclare que la régulation de Wall Street doit être impulsée par Wall Street lui-même.

“La régulation n’est pas quelque chose de magique. Trop, c’est mal, trop peu, c’est mal. Alors comment trouver une solution qui fonctionne ? Les gens qui connaissent l’industrie mieux que quiconque sont ceux qui travaillent dans l’industrie.”

Dans un discours prononcé le 7 octobre 2014 devant la Deutsche Bank, Hillary Clinton renchérit et laisse entendre que la régulation du secteur financier doit “venir de l’industrie [financière] elle-même”.

“L’industrie elle-même peut et doit faire plus. Sur les leviers pour renforcer notre économie, créer plus d’emplois […]. Et je crois réellement que vous tous êtes qualifiés pour ce travail.”

Le 24 octobre 2013 (encore) face à Goldman Sachs, elle explique qu’au vu des sommes d’argent qu’un candidat à la présidentielle américaine doit rassembler pour mener campagne, c’est le moment ou jamais de lui poser les bonnes questions sur sa future politique économique.

“Se présenter à la présidence nécessite beaucoup d’argent dans notre pays, et les candidats doivent lever les fonds eux-mêmes. New York est probablement le cœur des collectes de fonds pour les prétendants des deux camps. Et il y a beaucoup de gens ici qui feraient mieux de poser les questions qu’il faut avant de dilapider leurs contributions de campagne pour des gens qui jouent à se faire peur avec notre économie.”

En Floride, le 6 janvier 2014 face au groupe General Electric, Hillary Clinton se plaint à nouveau de la somme d’argent à amasser pour prétendre à la Maison-Blanche.

“J’aimerais que ce ne soit pas si cher. Je ne sais pas si ce serait possible. Pendant ma campagne [en 2008], j’ai perdu le compte mais… je pense que j’ai levé 250 millions de dollars ou quelque chose comme ça, et pour la dernière le président Obama a levé 1,1 milliard, et c’était avant les Super PACs et tout ces afflux d’argent, c’est si ridicule d’avoir ce chacun-pour-soi avec tous ces intérêts financiers en jeu, mais c’est la volonté de la Cour suprême. C’est le Far West. […] Si difficile que ça ait été quand je me suis présentée, je pense que c’est encore plus difficile maintenant.”

Selon le site Politifact, les banques et autres grandes sociétés financières ont pour l’heure apporté 64,3 millions de dollars à la campagne et aux Super PACs de Hillary Clinton, contre moins de 2 millions à celle de Donald Trump.

Hillary Clinton a été sénatrice de l’Etat de New York de 2001 à 2009. Durant ce laps de temps, elle raconte avoir été amenée à travailler avec de nombreux professionnels de Wall Street et a “toujours tout fait pour qu’ils prospèrent” (conférence du 4 septembre 2014 devant le cabinet Robbins, Gellar, Rudman & Dowd).

“Quand j’étais sénatrice de New York, j’ai collaboré avec de nombreux gens de talents et de principe qui travaillaient dans la finance. Mais même en soutenant leurs intérêts et en m’assurant qu’ils puissent continuer à prospérer, […] j’ai alerté sur la crise des crédits immobiliers en 2006 et 2007, car je voyais très concrètement dans les rues de New York à quel point un système financier sain est essentiel.”

Face à Goldman Sachs en octobre 2013, elle dit son “respect” aux gens du métier.

“Je vous [Wall Street, NDLR] ai représentés pendant huit ans. J’ai eu d’excellentes relations avec vous et nous avons étroitement collaboré au moment de la reconstruction post-11 septembre. J’y ai gagné beaucoup de respect pour le travail que vous accomplissez et les personnes qui le font.”

Poussée sur sa gauche pendant les primaires démocrates, Hillary Clinton a récemment pris position contre le vaste traité de libre-échange commercial signé entre les Etats-Unis et onze pays de la région Pacifique. Mais dans un discours prononcé le 16 mai 2013 devant la banque brésilienne Itau, l’ex-secrétaire d’Etat affirme que son “rêve” est en réalité d’avoir un marché commun sur l’ensemble de l’hémisphère américain.

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“Mon rêve est un marché commun hémisphérique, avec à terme du libre-échange et des frontières ouvertes, et une énergie aussi verte et durable que possible.”

Dans ce même discours, elle plaide plus généralement pour un renforcement du commerce sur le continent.

“On peut faire tellement plus, il y a tellement de fruits à récolter. […] Ce n’est pas aux gouvernements de le faire, mais ils peuvent rendre les chose plus faciles ou plus difficiles. Nous devons résister au protectionnisme et aux autres formes d’entraves à l’accès au marché.”

La candidate démocrate se pose aujourd’hui en championne de la classe moyenne. Mais dans une conférence face au leader mondial de la gestion d’actifs Blackrock, le 4 février 2014, elle reconnaît que la vie qu’elle mène l’en a éloignée.

“J’ai l’impression qu’il y a dans le pays un sentiment d’anxiété croissant, voire de colère, autour de l’impression que les dés sont pipés. C’est un sentiment que je n’ai jamais eu dans ma jeunesse. Je veux dire, bien sûr il y avait des gens riches […] mais nous avons eu une solide éducation de classe moyenne, des bonnes écoles publiques, des soins de santé accessibles. […] J’ai vécu ça. Et maintenant, évidemment, je m’en suis éloignée, par la vie que j’ai menée, par la fortune dont mon mari et moi jouissons désormais, même si je n’ai pas oublié.”

“Pas heureux d’être piraté par les Russes”

 

[…]

Lire la suite sur : Le Nouvel Obs, Timothée Vilars, 09-10-2016

Source: http://www.les-crises.fr/ce-que-dit-hillary-clinton-a-wall-street-quand-personne-necoute-par-timothee-vilars/


Le département d’État, sous Hillary Clinton, a donné des autorisations spéciales à des donateurs importants de la fondation Clinton

Wednesday 12 October 2016 at 00:50

Source : Judicial Watch, le 10/04/2016

Le 22 août 2016

Le prince du Bahreïn a été contraint de passer par la fondation pour rencontrer Clinton après s’être engagé à verser 32 millions de dollars à la Clinton Global Initiative

Le magnat d’Hollywood Casey Wasserman, le nabab de Slimfast Daniel Abraham, et Rajiv Fernando dont la nomination est controversée, font partie des gros donateurs de la fondation Clinton à avoir obtenu des faveurs spéciales du Département d’État sous Clinton

(Washington D.C.) – Judicial Watch a publié aujourd’hui 725 pages de nouveaux documents du Département d’État, comprenant les échanges de courriels inédits dans lesquels l’ancienne proche collaboratrice d’Hillary Clinton, Huma Abedin, a fourni aux donateurs influents de la Fondation Clinton un accès rapide au secrétariat d’État. Dans de nombreux cas, la préférence accordée aux donateurs se faisait à la demande expresse de Douglas Band, directeur de la Fondation Clinton.

Les nouveaux documents comprenaient 20 échanges de courriels d’Hillary Clinton qui n’avaient pas été transmis au Département d’État, ce qui porte à 191 le total connu à ce jour de nouveaux emails de Clinton (qui ne font donc pas partie des 55 000 pages de courriels que Clinton a remis au Département d’État). Ces enregistrements contredisent les déclarations de Clinton, affirmant que « à sa connaissance » tous ses emails concernant le gouvernement avaient été remis au Département d’État.

Les emails d’Abedin révèlent que l’assistante de longue date de Clinton servait apparemment d’intermédiaire entre les donateurs de la Fondation et Hillary, alors qu’elle était Secrétaire d’État. Dans plus d’une douzaine d’échanges de courriels, Abedin permettait un accès direct et rapide à Clinton aux donateurs qui avaient versé entre 25 000 et 10 millions de dollars à la Fondation Clinton. Dans de nombreux cas, Doug Band, haut dirigeant à la Fondation, qui travaillait pour la Fondation tout au long du mandat d’Hillary Clinton, travaillait en collaboration étroite avec Mme Abedin. Dans sa déposition en juin à Judicial Watch, elle a admis qu’une partie de son travail au Département d’État consistait à s’occuper des « affaires de la famille Clinton. »

Parmi les emails échangés entre Abedin et Band, l’un d’eux révèle que lorsque le prince héritier Salman du Bahreïn a demandé une rencontre avec la Secrétaire d’État Clinton, il a été obligé de passer par la Fondation Clinton pour avoir un rendez-vous. Abedin a averti Band que lorsqu’elle était passée par les « filières normales » de l’État, Clinton avait refusé de répondre. Après l’intervention de Band, cependant, la rencontre s’est organisée dans les quarante-huit heures. Selon le site de la Fondation Clinton, en 2005, Salman s’est engagé à créer le « Crown Prince’s International Scholarship Program » (CPISP) pour la Clinton Global Initiative (CGI). Et en 2010, il avait contribué à hauteur de 32 millions de dollars à la CGI. Le Royaume du Bahreïn aurait donné entre 50 000 et 100 000 dollars à la Fondation Clinton. Et la Bahrain Petroleum a également donné une somme supplémentaire de 25 000 à 50 000 dollars.

De : Doug Band

A : Huma Abedin

Envoyé : Mardi 23 juin 2009 1:29:42

Objet :

Prince héritier de Bahreïn sera là de demain à vendredi

Demande à la voir

Bon ami à nous

De : Huma Abedin

A : Doug Band

Envoyé : Mardi 23 juin 2009 4:12:46

Objet : Re:

Il a demandé à voir Hillary Clinton jeudi et vendredi par les voies officielles. J’ai demandé et elle a dit qu’elle ne veut pas s’engager à quoi que ce soit pour jeudi ou vendredi avant de savoir comment elle se sentira. Elle dit aussi qu’elle pourrait vouloir aller à NY et elle ne veut pas être engagée à quelque chose à NY.

De : Huma Abedin [Huma@clintonemail.com]

Envoyé : Jeudi 25 juin 2009 10:35:15

A : Doug Band

Objet :

Le Prince héritier du Bahreïn propose 10h demain pour entrevue avec Clinton

Si tu le vois, fais lui savoir

Nous avons établi le contact par les circuits officiels

Figure également parmi les emails entre Abedin et Band un échange dans lequel Band presse Abedin de faire intervenir le Département d’État de Clinton pour l’obtention d’un visa pour des membres du Wolverhampton Football Club [club de football britannique, NdT], dont l’un des membres avait apparemment des difficultés à cause « d’accusations criminelles ». Band agissait sur l’ordre de Casey Wasserman, dirigeant millionnaire dans le business du sport et Président de la Fondation Wasserman. Wassermann a donné entre 5 millions et 10 millions de dollars à la Fondation Clinton à travers la Fondation Wasserman.

De : Tim Hoy [Vice Président Wasserman Media Group]

Date : Mardi 5 mai 2009 10:45:55

A : Casey Wasserman

Objet : [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

Casey : [effacé], le client de [footballeur anglais célèbre], joueur de Paul Martin, a besoin d’obtenir un rendez-vous express à l’ambassade des États-Unis à Londres cette semaine et nous avons rencontré quelques obstacles. J’écris pour demander de l’aide.

Le Wolverhampton FC vient à Las Vegas ce jeudi pour une « pause festive ». [effacé] et il ne peut pas obtenir de visa aux États-Unis sans être auparavant « interviewé » au service visas de l’ambassade des États-Unis à Londres…

J’ai contacté le bureau du sénateur Boxer à SF [San Francisco] pour demander de l’aide… Ils ont rechigné devant les accusations criminelles et ont dit qu’ils ne « pouvaient pas aider ».

J’essaye maintenant d’obtenir de l’aide au bureau de Sherrod Brown mais ça ne marche pas mieux. Donc as-tu des idées/contacts qui pourraient contacter l’ambassade à Londres et demander qu’ils voient [effacé] demain ?

De : Casey Wasserman

A : Doug Band; Trista Schroeder [cadre de Wasserman Media Group]

Envoyé : Mardi 5 mai 2009 2:23:50

Objet : Tr: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

Peux-tu aider concernant l’affaire ci-dessous [email de Hoy], ou peut-être Huma ??? Je mets Trista en copie car je suis dans l’avion au cas où je perds la connexion… Merci.

De : Doug Band

Envoyé : Mardi 5 mai 2009 7:08:21

A : Casey Wasserman; Trista Schroeder

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

Je lui enverrai un email.

De : Doug Band

A : Huma Abedin

Envoyé : Mardi 5 mai 2009 7:26:49

Objet : Tr: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

[Comme l’indique l’objet du mail, Band a apparemment transféré à Abedin les éléments envoyés par Casey]

De Huma Abedin [Huma@clintonemail.com]

Envoyé: mardi 5 mai 2009 19:39:38

A : Doug Band

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question du visa

Je ne pense pas qu’on puisse faire quoi que ce soit mais je peux peut-être aider avec une entrevue. Je vais demander.

De : Huma Abedin

A : Doug Band

Envoyé : mardi 5 mai 2009 5:50:09

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

J’ai compris maintenant, je ne suis pas très à l’aise d’être impliquée là-dedans mais je vais demander.

De : Doug Band

A : Huma Abedin

Envoyé : mardi 5 mai 2009 19:43:30

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question du visa

Dans ce cas ne le fais pas

Les emails d’Abedin révèlent également que le magnat de Slimfast S. Daniel Abraham s’est vu accordé un accès presque immédiat à la Secrétaire d’État Clinton, avec Abedin servant de facilitatrice. D’après le site de la Fondation Clinton, Abraham, comme la Fondation Wasserman, a donné entre 5 millions et 10 millions de dollars à la Fondation Clinton. Les emails indiquent qu’Abraham se voyait accorder un accès presque immédiat à Clinton sur simple demande.

De : Huma Abedin

A : H

Envoyé : lundi 4 mai 2009 4:40:34

Objet : Danny

Danny Abraham a appelé ce matin. Il est à Washington aujourd’hui et demain et il a demandé 15 minutes avec toi. Tu veux que j’essaye de fixer ça demain ?

De: H

A: Huma Abedin

Envoyé: lundi 4 mai 2009 5:14

Objet: Re: Danny

Est-ce que l’avion attendra si je ne peux pas être là avant 7-8 h ?

De : Huma Abedin

Envoyé : lundi 4 mai 2009 15 :30

Objet: Re: Danny

Oui, bien sûr

D’autres emails d’Abedin dans lesquels les conseillers les plus proches de Clinton interviennent dans le cadre du Département d’État pour le compte des donateurs de la fondation Clinton incluent les cas suivants :

Les emails d’Huma Abedin qui viennent d’être publiés contiennent aussi une note envoyée à Cheryl Mills par Laura Pena, chargée de la liaison entre le Département d’État et la Maison-Blanche. Elle révèle que Rajiv Fernando fut proposé, de façon controversée, pour un poste sensible au Security Advisory Board [Conseil consultatif pour la sécurité, NdT] dès juin 2009. Il ne fut pas effectivement nommé avant 2011 et sa nomination déclencha une tempête parce que, selon un reportage d’ABC News, « il n’avait aucune expérience évidente dans ce domaine. » Fernando a donné 1 million de dollars à la Fondation Clinton.

Les emails d’Abedin révèlent que même Bono de U2 est passé à l’action lorsque l’ancien conseiller de Bill Clinton, Ben Schwerin, qui a participé à la mise sur pied de la Fondation Clinton, demanda expressément à Huma Abedin de l’aide pour la retransmission télévisée depuis la station spatiale internationale de la star du rock. Dans un email du 27 mai 2009 ayant pour objet « Bono/NASA », Schwerin écrivit, « Bono veut faire une connexion avec la station spatiale internationale lors de chaque concert de la tournée cette année… des idées ? Merci. » Bono a été un donateur de la Clinton Global Initiative. Et en 2001, il a réuni des stars mondiales pour « A Decade of Difference : Un concert pour célébrer les 10 ans de la Fondation William J. Clinton. » D’après USA Today, « Certaines places furent vendues au public de 50 à 500 dollars, et les meilleures allaient de 1000 à 5000 dollars sur le site de la Fondation. »

« Ces nouveaux emails confirment qu’Hillary Clinton a abusé de sa fonction en rendant des services aux donateurs de la Fondation Clinton, a déclaré le Président de Judicial Watch Tom Fitton. Il doit y avoir une enquête sérieuse et indépendante pour déterminer si Clinton et d’autres ont enfreint la loi. »

Ceci est la dixième série de documents produits par le Département d’État pour Judicial Watch, provenant de comptes de messagerie non-state.gov de Huma Abedin. Les documents ont été produits en vertu d’une ordonnance judiciaire du 5 mai 2015, procès Freedom of Information (FOIA), menée contre le Département d’État (Judicial Watch, Inc. contre l’US Department of State (n°1:15-cv-00684)) qui exige que l’agence produise « tous les emails des fonctionnaires du Département d’État reçus ou envoyés par l’ancienne chef de cabinet adjointe Huma Abedin entre le 1er janvier 2009 et le 1er février 2013, qui utilisaient une « adresse email non-state.gov ».

En juin, grâce à une ordonnance du tribunal, Judicial Watch a découvert deux liasses (ici et ici) de nouveaux emails de Clinton. Par deux fois en mai, Judicial Watch a découvert de nouveaux emails de Clinton, qui montrent qu’elle connaissait le risque sécuritaire de son BlackBerry (voir ici et ici).

Récemment, Judicial Watch a publié les emails du Département d’État (une première liasse de 103 pages, la seconde de 138 pages), avec des emails de Clinton nouvellement découverts qui remontent jusqu’en janvier 2009.

En mars, Judicial Watch a publié des courriels de Clinton du Département d’État datant de février 2009, qui posent également question sur ses déclarations au sujet de ses emails. Ces courriels contenaient des preuves supplémentaires de la lutte entre les responsables de la sécurité du Département d’État, de la NSA, de Clinton et de son personnel pour obtenir des BlackBerry sécurisés.

Le 9 août, Judicial Watch a produit un email de 2009, dans lequel Band ordonnait à Abedin et Mills de mettre Gilbert Chagoury, milliardaire libano-nigérian et donateur à la fondation Clinton, en contact avec « la personne adéquate » du Département d’État pour le Liban. Band a noté que Chagoury était le « mec qu’il faut pour [le Liban] et pour nous. » Chagoury a fait don de 1 à 5 millions de dollars à la Fondation, selon les documents mêmes de la Fondation. Il a également promis 1 milliard de dollars à la Clinton Global Initiative.

Hillary Clinton a déclaré à plusieurs reprises que, selon elle, les 55 000 pages de documents qu’elle a remises au Département d’État en décembre 2014 incluaient tous ses courriels liés au travail. En réponse à une ordonnance d’un tribunal pour d’autres litiges avec Judicial Watch, elle a déclaré sous serment qu’elle avait « ordonné que tous mes emails sur clintonemail.com sous mon contrôle qui étaient ou supposés être fédéraux soient fournis au Département d’État, et selon moi et d’après mes informations, cela a été fait. » Ces nouveaux emails découverts viennent également contredire sa déclaration officielle de campagne qui laisse entendre que tous « les courriels liés ou susceptibles d’être liés au travail » ont été fournis au Département d’État.

Source : Judicial Watch, le 10/04/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Source: http://www.les-crises.fr/le-departement-detat-sous-hillary-clinton-a-donne-des-autorisations-speciales-a-des-donateurs-importants-de-la-fondation-clinton/


L’ex-président du Sénat haïtien dénonce la Fondation Clinton lors d’un rassemblement pour Trump : « Hillary a essayé de me corrompre ! »

Wednesday 12 October 2016 at 00:45

Source : Hidden Americans, le 16/09/2016

Posté le 16 septembre 2016 par Richard Saunders

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Vendredi, à Miami, Donald Trump a visité le quartier du Petit Haïti et les Haïtiens lui ont dit ce qu’ils pensaient des Clinton. L’ancien président du Sénat de Haïti a violemment critiqué les Clinton et les a accusés d’avoir volé pour la Fondation Clinton l’argent censé aider les Haïtiens pauvres après le terrible tremblement de terre. Il a dit : « Hillary Clinton a essayé de me corrompre. »

Hillary Clinton a spolié le peuple d’Haïti. L’ancien président du Sénat a passé 4 heures avec Bill Richardson pour demander à Bill Clinton de ne pas envahir Haïti. Une semaine plus tard, l’ambassade l’a appelé pour lui dire que Bill Clinton lui envoyait un messager. Celui-ci est venu lui demander de soutenir Bill Clinton, d’adhérer à son mouvement et de devenir ainsi l’homme le plus riche d’Haïti. Le président a répondu qu’il avait des principes et ne trahirait pas. Il a mis Trump au défi de demander à Hillary Clinton de publier l’audit de tout l’argent que les Clinton ont volé à Haïti en 2010.

« Elle a eu de nombreuses années pour aider les Haïtiens et son mari de même. Et elle a certes un tout petit peu aidé les Haïtiens, mais cela lui a grandement profité à elle, à sa famille, et à ses amis, » a dit Alain Troadec, un adhérent du parti démocratique, selon Local 10.

« M. Trump s’inquiète tellement de ce qui se passe en Amérique, ça ne va pas dans la bonne direction, » a déclaré Sara Bernard.

« Il va être élu président, a assuré Fritz Altidor qui a co-organisé la manifestation. Il va très bien gérer tout ça, pas de la façon que beaucoup de gens croient. Peut-être même d’une façon différente qu’il ne le croit lui-même. »

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Source : Hidden Americans, le 16/09/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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BOMBE POLITIQUE : Le président du Sénat haïtien dénonce la Fondation Clinton lors d’un rassemblement pour Trump : « Hillary a essayé de me corrompre ! » Et il a gardé toutes les preuves

Source : Investment Watch Blog, le 17/09/2016

L’ancien président du Sénat de Haïti a décidé de révéler la vérité au sujet de la Fondation Clinton lors d’un rassemblement pour Trump ! L’ancien président a affirmé que Clinton a essayé de l’acheter, elle a essayé de le corrompre.

Hillary Clinton a spolié le peuple d’Haïti. Il a passé 4 heures avec Bill Richardson pour demander à Bill Clinton de ne pas envahir Haïti. Une semaine plus tard, l’ambassade l’a appelé pour lui dire que Bill Clinton lui envoyait un messager. Celui-ci est venu lui demander de soutenir Bill Clinton, d’adhérer à son mouvement et de devenir ainsi l’homme le plus riche d’Haïti. Le président a répondu qu’il avait des principes et ne trahirait pas. Il a mis Trump au défi de demander à Hillary Clinton de publier l’audit de tout l’argent qu’Hillary Clinton a volé à Haïti en 2010.

Source : Investment Watch Blog, le 17/09/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Source: http://www.les-crises.fr/lex-president-du-senat-haitien-hillary-a-essaye-de-me-corrompre/


Miscellanées du Mercredi (Berruyer, Delamarche, Béchade, ScienceEtonnante, DataGueule)

Wednesday 12 October 2016 at 00:16

I. Olivier Berruyer

Faut-il redouter le pire pour nos banques?

II. Olivier Delamarche

Un grand classique : La minute d’Olivier Delamarche : l’Allemagne n’est pas si bien que ça ! – 10/10

Olivier Delamarche VS Patrice Gautry (1/2): Comment interpréter les chiffres de l’économie américaine ? – 10/10

Olivier Delamarche VS Patrice Gautry (2/2): Politique monétaire: La BCE a-t-elle encore des cartouches pour agir ? – 10/10

III. Philippe Béchade

La minute de Béchade: ” On est dans le scandale des investissements obligés d’actifs risqués”

Philippe Béchade VS Sébastien Korchia (1/2): Baisse du quantitative easing: quel intérêt pour la BCE ? – 05/10

Philippe Béchade VS Sébastien Korchia (2/2): Quel type d’actifs faut-il privilégier dans le contexte actuel ? – 05/10

IV. ScienceEtonnante

Les cycles de Milankovitch et les changements climatiques — Science étonnante #32

V. DataGueule

GAME of DRONES #DATAGUEULE 18


Petite sélection de dessins drôles – et/ou de pure propagande…

Images sous Copyright des auteurs. N’hésitez pas à consulter régulièrement leurs sites, comme les excellents Patrick Chappatte, Ali Dilem, Tartrais, Martin Vidberg, Grémi.

Source: http://www.les-crises.fr/miscellanees-du-mercredi-berruyer-delamarche-bechade-scienceetonnante-datagueule/


2e débat Clinton / Trump

Tuesday 11 October 2016 at 02:20

Bon, je rappelle la loi universelle “Pour nos médias, Clinton gagne toujours les débats” :

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Enfin, presque :

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Pour les vrais gens… eh bien à vous de juger 🙂 :

Et de voter ! 🙂

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Des supporters de Trump se sont moqué sur Twitter :

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(Trump dit qu’il n’est pas un violeur : FAUX : il a violé Hillary Clinton le 9 octobre)

Je souligne cet article hallucinant de Maxime Bourdeau dans le Huffington Post – observez le titre :

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Ouahou ! Heu, il a dit quoi exactement ? – c’est dans l’article !

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Je nommerais un procureur pour que la Justice enquête sur vous ! Et une boutade :

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Réaction de l’ancien prix Nobel d’économie Kurgman :

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Eh beh, triste époque quand on en arrive à ce niveau de délire – surtout quand la corruption de Clinton est proverbiale…

Vu le week-end de boue sur Trump (vu ses propos dégueulasses, mais personne n’a protesté sur le fait que c’était une vidéo privée volée, d’il y a 10 ans, ce qui pose quelques problèmes éthiques…), série spéciale “Bill Clinton” aujourd’hui (on va donc se la jouer aujourd’hui Tabloïd comme les grands médias…) – et corruption demain, afin d’illustrer les distorsions d’information… 😉

Source: http://www.les-crises.fr/2e-debat-clinton-trump/


Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes »

Tuesday 11 October 2016 at 02:10

Ah, les Présidents de Gôche et leur conduite avec les femmes… Vous avez noté comme c’est presque tabou en France de critiquer Bill sur ce point ?

Mais bon…

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Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes » – dont un SECOND membre du personnel de la Maison-Blanche – et que la vie de Monica Lewinsky était en danger

Source : Daily Mail, le 18/01/2016

Par J. TAYLOR RUSHING, journaliste politique étatsunien, pour DAILYMAIL.COM

Publié le 18 janvier 2016

La femme qui a dévoilé la liaison de Bill Clinton avec Monica Lewinsky, l’ex stagiaire de la Maison-Blanche, menant à la mise en accusation de celui-ci par la Chambre en 1998, a donné dimanche une interview radio dans laquelle elle critique sévèrement la conduite du couple Clinton pendant ses huit ans de présidence.

Linda Tripp, l’ancienne confidente de Lewinsky qui a secrètement enregistré ses conversations téléphoniques et les a remises à un procureur fédéral, a déclaré que l’ancien président avait des aventures avec des « milliers » de femmes et que l’ancienne première dame était au courant.

Tripp a également justifié ses révélations sur l’affaire Lewinsky-Clinton, affirmant les avoir faites pour sauver sa vie, car elle s’inquiétait à l’époque du danger auquel elle se trouvait exposée.

Tripp a donné dimanche une interview au journaliste de radio Aaron Klein. Dans l’interview, elle a affirmé que le président avait une liaison permanente avec un autre membre du personnel comme avec Lewinsky.

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L’ancienne stagiaire de la Maison-Blanche Monica Lewinsky, ici à New York en Octobre, a eu une brève liaison avec le président Bill Clinton dans les années 1990 qui a finalement conduit à la destitution de Clinton par la Chambre

Voir la vidéo

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Linda Tripp, montrée ici dans une photo non datée, a accablé la famille Clinton dans une interview à la radio dimanche

L’ancienne première dame non seulement connaissait la mauvaise conduite de son mari, mais « elle s’est donné comme mission personnelle de divulguer l’information et de détruire les femmes avec lesquelles il badinait, » dit Tripp.

Clinton se prétend défenseuse universelle des droits des femmes dans le monde, pourtant quand je vois toutes les femmes qu’elle a détruites pendant toutes ces années pour assurer sa survie politique, je suis écœurée, dit-elle.

Interrogée par Klein, Tripp a dit qu’elle a donné des cassettes de ses conversations avec Lewinsky à l’avocat indépendant Kenneth Starr parce que Lewinsky menaçait Clinton de dévoiler l’affaire, mettant ainsi sa vie et celle de Tripp en danger.

« Je dis aujourd’hui et je continuerai à dire que je pense que Monica Lewinsky est encore vivante aujourd’hui grâce à mes choix et à ce que j’ai fait, » a affirmé Tripp à Klein.

« Cela peut paraître mélodramatique à vos auditeurs, mais j’affirme que, d’après moi, je crois qu’elle et moi à l’époque étions en danger, parce que rien ne doit se mettre en travers de ces gens qui pourrait les empêcher d’atteindre leurs objectifs politiques. »

« Si cela n’avait pas été rendu public tout de suite… Nous aurions très bien pu être victimes d’un accident. C’est une situation qu’on ne peut comprendre que si on a vécu ce que j’ai vécu. »

Tripp avait un emploi non sensible dans l’administration Clinton pendant environ un an et demi. Son bureau se trouvait au début à l’extérieur du bureau ovale, puis plus tard près du bureau de la première dame au second étage.

Outre Lewinsky, Tripp a dit que Clinton avait une autre affaire pendant sa présidence – une affirmation qu’elle avait déjà faite durant ses dépositions dans le cadre de l’affaire Lewinsky, mais qui n’a pas été rendue publique. Elle n’a pas voulu révéler l’identité de la femme.

Tripp n’hésitait pas à critiquer Clinton pour son inconduite sexuelle – elle a continué de le faire, autant pour le président que pour la première dame, pour différents scandales pendant la durée du mandat.

Elle a affirmé à Klein qu’elle a vécu « des années de crainte avec ce qu’elle a vu à la Maison-Blanche des Clinton, particulièrement Hillary, avec des scandales divers, qu’il s’agisse du Filegate, Travelgate, Whitewater, Vince Foster. »

Voir la vidéo

 

« Tous les scandales précédents ont été totalement oubliés par les Américains du fait de la manière dont ils ont tous été présentés au public. »

« Ainsi j’observais un président menteur et une première dame menteuse débiter des mensonges au peuple américain, » dit-elle.

« Donc je savais déjà à quoi m’en tenir quand le scandale Monica Lewinsky a éclaté. Pour moi c’était très important que les Américains voient ce que je voyais tous les jours. Mes années avec les Clinton ont été pour moi inquiétantes à tous les niveaux. »

Tripp disait que tandis que Lewinsky « s’imaginait amoureuse, » le Président « s’imaginait dans son droit. » La stagiaire a finalement dit à Clinton que Tripp aussi était au courant de leur liaison, ce qui les a alors, selon Tripp, mises toutes deux en danger.

« Ce n’était rien de plus qu’un échange de services. Elle a idéalisé l’histoire en s’imaginant qu’il s’agissait d’une liaison. Et quand ça ne s’est pas passé comme elle l’aurait espéré… Elle a complètement perdu la tête et a commencé à agir de manière erratique et effrayante. Elle n’a jamais réalisé les risques qu’elle prenait en menaçant un président ou par son comportement. Moi, si. »

Tripp a poursuivi en disant que « tout le monde savait ce qui se passait dans l’aile ouest, en particulier ceux qui ont passé des années avec [le président], les milliers de femmes… Ce comportement a duré des années. Et l’abus des femmes pendant des années. »

« Donc, ce qui se passait dans l’aile ouest était de notoriété publique, c’est un fait. Et c’était encore plus de notoriété publique qu’Hillary était au courant. »

Jusqu’à présent, l’ancienne première dame a toujours refusé pendant sa campagne de parler du passé de son mari, et l’ancien président lui-même a également refusé de répondre aux questions le concernant, qui ont été soulevées notamment par le leader républicain Donald Trump.

Source : Daily Mail, le 18/01/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Sinon, WikiLeaks a sorti des mails de 2014 de Colin Powell, l’ancien Secrétaire d’État sur Bill Clinton :

Un email intercepté : L'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell sur Bill Clinton.

“Je préfèrerais ne pas avoir à voter pour elle, bien qu’elle soit une amie que je respecte. Une personne de 70 ans, avec plein de casseroles,  une ambition débridée, cupide, qui ne changera pas, avec un mari qui baise toujours des bimbos à la maison (selon le New York Post)” [Colin Powell, 26/07/2014]

Et puis pas toutes super consentantes les femmes :

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Trump a sorti ce témoignage de Juanita Broaddrick, laquelle accuse (depuis longtemps) Bill Clinton de l’avoir violée dans une chambre d’hôtel en 1978 :

“J’ai essayé de le repousser, mais il était très grand. Je lui ai dit ‘Non Je ne veux pas du tout’. Il m’a à nouveau attrapée, avec force. Il a commencé à mordre ma lèvre supérieure. C’était très douloureux […] Et il m’a poussée sur le lit. [pleurs] C’est tellement dur d’y repenser. [pleurs] J’ai toujours peur de lui. […] Surtout si elle [Hillary] devient présidente.”

Dans une seconde partie de l’entretien publié par Breibart, Broaddrick affirme d’ailleurs qu’elle aurait à l’époque subi des pressions d’Hillary Clinton pour se taire, des pressions que Broaddrick situe plusieurs semaines après l’agression. Lors d’une levée de fonds des époux Clinton, Hillary Clinton lui aurait glissé à l’oreille, “Est-ce que vous comprenez tout ce que vous faites.” Question du journaliste de Breibart : “Pensiez vous qu’à ce moment-là elle savait que Bill Clinton vous avait violé ou savait-elle juste que quelque chose était arrivé ?” Et Broaddrick d’affirmer : “Je pense quelle savait. Oui et elle me disait de me taire.” ‘Source : @si)

 

Mais à part ça, (je tombe dessus) on a encore notre couillon de Ministre des Affaires Étrangères qui est assez stupide pour vomir sur Trump, alors que le type a peut-être 25 % de chance de remplacer Obama – mais quand on ne sait pas fermer sa grande bouche sur des sujets qui ne nous regardent pas, on reste prof d’allemand dans un collège de banlieue, on ne prend pas la tête de la Diplomatie française !

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Du grand art !

Source: http://www.les-crises.fr/linda-tripp-revele-que-bill-clinton-a-eu-des-aventures-avec-des-milliers-de-femmes/


Bill Clinton a pris 26 fois en seulement trois ans le « Lolita Express », l’avion de Jeffrey Epstein, le délinquant sexuel

Tuesday 11 October 2016 at 02:00

Les bons amis de Bill…

Bill Clinton a pris, pour des voyages tous frais payés, 26 fois en seulement trois ans le « Lolita Express », l’avion de Jeffrey Epstein, le délinquant sexuel tombé en disgrâce

Source : Daily Mail, le 13/05/2016

Par GEOFF EARLE, CHRONIQUEUR POLITIQUE ADJOINT POUR LES EU et DAVID MARTOSKO, LE CHRONIQUEUR POLITIQUE DU DAILYMAIL.COM

Publié le 13 mai 2016

Bill Clinton a passé tant de temps à bord de l’avion « Lolita Express » du nabab de Wall Street tombé en disgrâce qu’il pourrait prétendre à un programme de fidélité pour voyageur fréquent, selon de choquantes informations parues dans la presse qui dévoilent à quelle fréquence l’ancien président des E-U a fait route avec le délinquant sexuel condamné par la justice.

Les livres de vol analysés par Fox News montrent que Bill Clinton a fait 26 voyages à bord du Boeing 727 d’Epstein, ce qui est plus du double des 11 vols comptabilisés antérieurement.

Dans l’avion d’Epstein se trouvait un lit où les invités avaient des activités sexuelles de groupe avec de jeunes filles.

L’une d’elles, Virginia Giuffre, a soutenu avoir été amenée à rejoindre le harem d’Epstein quand elle n’avait que 15 ans et s’appelait alors Virginia Roberts.

L’ancienne adolescente prostituée a affirmé qu’on l’utilisait comme une « esclave sexuelle ».

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GRAND VOYAGEUR : D’après une déclaration de Fox News, Bill Clinton a effectué bien plus de vols que précédemment admis sur l’avion « Lolita Express » du délinquant sexuel condamné Jeffrey Epstein

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LA MAQUERELLE : Ghislaine Maxwell, l’ancienne maîtresse d’Epstein, qui l’étreint le jour où on a ouvert contre lui une enquête pour abus sexuels sur des enfants. Elle a nié avoir recruté de très jeunes filles pour son ex amant

Roberts, 32 ans, a prétendu avoir vu Clinton en 2002 lors d’un voyage tous frais payés de Saint Thomas aux îles Vierges étasuniennes.

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Virginia Roberts, la femme au centre des allégations contre Jeffrey Epstein, photographiée l’an dernier au Colorado

Mais selon Fox News, les livres de vol n’indiquent pas que l’ancien président soit déjà monté à bord d’un vol dans cette direction. Saint Thomas a une piste d’atterrissage assez longue pour que le jet s’y pose.

Ces livres indiquent que l’ancien président s’est rendu, dans le jet d’Epstein, dans des endroits aussi exotiques que Brunei, la Norvège, la Russie, Singapour, Hong Kong, le Japon, les Açores, l’Afrique, la Belgique, la Chine, New York et la Belgique.

Ghislaine Maxwell, personnalité en vue de New York, que Virginia Roberts a accusée d’avoir agi envers elle comme une proxénète, voyageait avec Epstein.

La seule présence de Bill Clinton suffisait à apporter une protection.

Les registres de vol de l’administration de l’aviation fédérale indiquent que Bill Clinton était accompagné de pas moins de 10 agents des Services secrets lors de certains voyages.

Mais lors d’un voyage en Asie de 2002, on ne trouve aucun agent. En tant qu’ancien président, Bill Clinton dispose d’un service de protection payé par le contribuable jusqu’à la fin de ses jours.

Les médias du câble ont annoncé qu’on avait demandé à Bill Clinton de remplir un formulaire officiel pour partir sans ses agents de protection, même si le Service secret n’a pas répondu aux demandes officielles de renseignement.

Epstein a plaidé coupable pour avoir recruté une mineure pour prostitution en 2008 et n’a passé que 18 mois en prison en dépit de l’indignation des avocats des victimes.

Parmi les personnes censées avoir passé du temps avec Epstein, on trouve le prince Andrew de Grande-Bretagne et le célèbre avocat et professeur de droit, Alan Dershowitz.

Voir la vidéo

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« LOLITA EXPRESS » ET LE MILE-HIGH CLUB : Ce Boeing 727 appartenant à Epstein avait un lit à l’intérieur qui a été utilisé pour des ébats sexuels avec des jeunes filles mineures

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EN AFRIQUE : Le vol au départ de l’aéroport JFK de New York pour les Açores, où a commencé une tournée en Afrique pour Bill Clinton, Kevin Spacey et d’autres à bord du jet privé d’Epstein. Il n’était alors pas encore condamné pour pédophilie

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UN AUTRE VOYAGE : Bill Clinton, Naomi Campbell et l’assistant de Clinton, Doug Band, étaient à bord du Boeing 727 privé d’Epstein lors du vol au départ de l’aéroport de Londres-Luton vers JFK

La police de Palm Beach (Floride) et le FBI ont mené une enquête portant sur les accusations selon lesquelles Epstein avait des relations avec des mineures pratiquant la prostitution.

Des documents de procédure montrent que la police a trouvé une « indication claire que le personnel d’Epstein recrutait régulièrement de multiples jeunes filles âgées de 12 à 16 ans tous les jours, et souvent deux ou trois fois par jour. »

Une victime a déclaré sous serment qu’Epstein avait abusé d’elle au moins 50 fois, et qu’il avait commencé alors qu’elle avait 13 ans.

Elle a dit qu’elle et d’autres filles avaient été attirées au domicile d’Epstein avec des promesses de centaines de dollars pour du modeling ou pour le masser.

Mais une fois qu’elles étaient chez lui, Epstein leur ordonnait de se dévêtir et de masser son corps nu — pendant qu’il se masturbait et abusait d’elles avec des sex-toys.

Voir la vidéo

En définitive, l’appel d’Eptsein pour racolage a bloqué les efforts des procureurs fédéraux d’élargir l’acte d’accusation à l’abus sexuel sur enfants, subornation de témoins et blanchiment d’argent.

Le candidat présidentiel républicain Donald Trump a été accusé de fréquenter Epstein.

Mais des sources au club Mar-a-Lago de Trump, à Palm Beach en Floride, affirment que le milliardaire l’avait banni de ces locaux des années auparavant après qu’il ait été vu en train de draguer une adolescente.

Trump s’est refusé à tout commentaire quand le DailyMail.com l’a interrogé à ce propos.

Mais Alan Garten, l’avocat de Trump, a déclaré à Fox News : « Il n’y avait aucune relation entre Jeffrey Epstein et Donald Trump. »

« Ils n’étaient pas amis et ne se fréquentaient pas. »

Source : Daily Mail, le 13/05/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Source: http://www.les-crises.fr/bill-clinton-a-pris-26-fois-en-seulement-trois-ans-le-lolita-express-lavion-de-jeffrey-epstein-le-delinquant-sexuel/


Convention démocrate : le sans-faute de Bill Clinton, “humaniseur” en chef de Hillary, par Philippe Boulet-Gercourt

Tuesday 11 October 2016 at 01:50

Un bien bel article de propagande de la fin juillet…

Source : Le Nouvel Obs, Philippe Boulet-Gercourt, 27-07-2016

Dans un discours drôle et vivant, l’un de ses meilleurs, l’ex-président a décrit une Hillary généreuse et passionnée que l’Amérique ne connaissait pas. À elle de transformer l’essai.

Et Hillary fut. La première fois, en fin d’après-midi, quand les délégués l’ont choisie officiellement comme candidate. C’était prévu, mais ce fut un moment d’Histoire avec un grand H. La deuxième fois, le soir, a commencé de façon plus inattendue, par une phrase que l’on aurait crue sortie tout droit d’un roman : “Au printemps 1971, j’ai rencontré une fille…”

Bill Clinton était là, derrière le podium, observant la foule avec son air gourmand inimitable. Il allait nous sortir le grand jeu. Il l’a fait : à bientôt 70 ans, il reste un orateur extraordinaire. Il a littéralement captivé son audience, surtout pendant la première demi-heure, quand il a raconté sa rencontre et ses premières années avec Hillary. Et il a fait ce que personne d’autre n’avait réussi : il l’a humanisée.

S’il existait une école pour hommes politiques, on y repasserait en boucle ce genre de discours (lui préfère parler de “discussion”).

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Bill Clinton a tissé avec maestria une histoire personnelle, celle de sa rencontre et de sa vie avec Hillary, avec toutes les anecdotes et blagues d’usage, sur un canevas que beaucoup ne connaissent pas : celui d’une Hillary qui a commencé très tôt, bien avant lui et avant même d’avoir fini ses études, à lutter pour améliorer le sort de populations discriminées ou socialement désavantagées.

Une admiration mutuelle

Elle l’a fait sur le terrain, de façon concrète, obtenant de vrais résultats et parfois des avancées impressionnantes, depuis la lutte contre les écoles ségréguées en Alabama jusqu’à l’assurance-maladie des enfants en passant par la lutte contre le Sida.

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La liste était longue, mais l’ex-président a trouvé le moyen d’en faire une histoire vivante et souvent émouvante.

“Cette femme ne s’est jamais satisfaite du statu quo dans quelque domaine que ce soit. Elle a toujours voulu faire avancer les choses”, a-t-il dit.

Glamour ? L’activisme social ne l’est pas, encore moins les textes de loi obscurs mais aux effets réels, et le mot “boring” (“ennuyeux”) est revenu deux fois dans le discours de Bill Clinton :

“La vie, dans le monde réel, est compliquée et le vrai changement, difficile. Il y a même des gens qui pensent que c’est barbant.”

Mais qu’y a-t-il de plus humanisant, dans un CV ? Bill est le premier, hier, à avoir fait découvrir à l’Amérique cette facette mal connue mais essentielle de son épouse. Il a aussi, au passage, livré une clé importante de sa relation avec Hillary : l’admiration mutuelle. Au-delà des scandales et de l’adultère en série (dont il n’a évidemment pas dit un mot), “j’ai épousé ma meilleure amie” et “nous n’avons cessé depuis de marcher, parler et rire ensemble”, a-t-il confié.

Impossible de dire si cette Hillary bien en chair et compassionnelle n’était qu’un moment fugace ou si au contraire la narration de son époux s’imprimera durablement dans l’esprit des électeursBill Clinton a marqué un point (et comment !), mais cette campagne a tendance à tout dévorer à un rythme effréné, ponctuée par une violence terroriste qui empêche tout débat digne de ce nom.

À Hillary de convaincre

Il n’est donc pas impossible que l’histoire oublie la prouesse de Bill pour retenir plutôt le soutien d’un Bernie Sanders très ému et son geste symbolique fort, demandant à la convention de nommer Clinton par acclamation.

On attendait un comptage des votes de délégués agité par les divisions, il s’est passé dans un calme remarquable. Le dernier carré de sanderistas irréductibles tentera sans doute encore quelques barouds d’honneur aujourd’hui et demain, mais le parti démocrate est maintenant solidement rangé derrière Hillary Clinton.

Celle-ci a un peu plus de trois mois pour convaincre l’Amérique qu’elle n’est pas la “caricature” (dixit Bill) que les Républicains “ont créée pour faire campagne contre elle”. Elle seule peut le faire. Elle a brisé hier un plafond de verre, devenant la première femme candidate d’un grand parti à la présidentielle. Il lui reste à briser la glace.

Philippe Boulet-Gercourt

Source : Le Nouvel Obs, Philippe Boulet-Gercourt, 27-07-2016

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C’est beau, mais c’est beau, on dirait du…

Ce qui me fait rire aussi c’est qu’on se garde toujours de parler du fait qu’elle faisait partie des “jeunes Républicains” en 1964, et qu’elle a milité pour l’élection du Républicain Barry Goldwater, qui défendait notamment la suppression de la sécurité sociale, l’interdiction du contrôle syndical, la désaffiliation de l’ONU et l’usage de l’arme nucléaire contre l’URSS…

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Bon, après, c’est vrai que l’humaniseur en chef est aussi au mieux de sa forme, ce qui a pas mal fait parler durant ladite convention…

Sacré Bill !

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Source: http://www.les-crises.fr/convention-democrate-le-sans-faute-de-bill-clinton-humaniseur-en-chef-de-hillary/


CBS News publie la transcription et une vidéo de Bill Clinton discutant de la santé d’Hillary

Tuesday 11 October 2016 at 00:45

Vu aux USA – et pas ici… 🙂

C’est que le Bill ne va pas fort non plus (il n’a que 70 ans pourtant…)

Source : The Hill, le 13/09/2016

CBS News a édité un clip vidéo et sa transcription en supprimant un commentaire de l’ancien président Bill Clinton lors d’une interview selon lequel Hillary Clinton, maintenant candidate démocrate à la présidentielle, s’est « souvent » évanouie dans le passé.

Bill Clinton était assis avec Charlie Rose de CBS ce lundi essayant de clarifier les questions concernant la santé de sa femme après qu’elle se soit évanouie alors qu’elle entrait dans un monospace lors d’une cérémonie commémorative du 11/9 ce dimanche.

« Eh bien, si c’est le cas, alors c’est un mystère pour moi et pour tous ses médecins, » a déclaré Bill Clinton quand Rose lui a demandé si Hillary Clinton était simplement déshydratée ou si la situation était plus grave. « Souvent – enfin, pas souvent, rarement, à quelques reprises, au cours des dernières années, de nombreuses années, le même genre de chose lui est arrivé quand elle était gravement déshydratée, et elle abattait un boulot dingue, vous le savez, avant, quand elle était sénatrice, puis quand elle a été secrétaire d’État dans les années qui ont suivi. »

Mais la version « CBS Evening News » a supprimé le terme « souvent » utilisé par Clinton. Et un examen par The Hill de la transcription officielle publiée par le réseau montre que la séquence de Clinton disant « Souvent – enfin, pas souvent, » a également été enlevée.

Chuck Ross du Daily Caller a été le premier à découvrir la modification.

Curieusement, contrairement à la version de CBS Evening News, sur la version diffusée sur CBS This Morning, on entend Clinton dire « souvent ».

Les contraintes de temps ne sont probablement pas en cause, car il faut moins de trois secondes à Clinton pour dire « souvent – enfin, pas souvent. »

The Hill a demandé à CBS News de s’exprimer sur le sujet.

Regardez la vidéo ci-dessus et lisez la transcription ci-dessous :

Ci-dessous l’extrait qui sera diffusé ce soir sur “CBS EVENING NEWS” AVEC SCOTT PELLEY :

BILL CLINTON : Elle se remet bien. Elle était encore mieux hier soir avant d’aller dormir. Elle avait passé une bonne nuit. C’est hier qu’elle s’est déshydratée.

CHARLIE ROSE : Est-ce que c’est ce qui est arrivé ? Elle s’est juste déshydratée. Parce que quand vous regardez cet effondrement, cette vidéo qui a été prise, vous vous demandez si ce n’est pas plus grave qu’une déshydratation.

BILL CLINTON : Eh bien, si c’est le cas, alors c’est un mystère pour moi et tous ses médecins. [NdT : La coupe à été là] Rarement, à quelques reprises, au cours des dernières années, de nombreuses années, le même genre de chose lui est arrivé quand elle était gravement déshydratée, et elle abattait un boulot dingue, vous le savez, avant, quand elle était sénatrice, puis quand elle a été secrétaire d’État dans les années qui ont suivi. »

CHARLIE ROSE : Mais plus important encore, elle mène une campagne épuisante. Et vous savez ce que c’est, et elle est plus âgée que vous lorsque vous faisiez la vôtre.

BILL CLINTON : Et elle a vécu deux jours et demi difficiles avant celui où elle a eu le vertige. Aujourd’hui elle a pris une décision, que je pense raisonnable, d’annuler sa journée de campagne pour prendre un jour de repos en plus.

CHARLIE ROSE : Est-il possible qu’elle s’absente de la campagne électorale pendant des semaines ?

BILL CLINTON : Non, pas du tout. J’aurais du mal à la retenir un jour de plus.

Source : The Hill, le 13/09/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Comparez donc la version coupée façon URSS 1982 “Le Premier Secrétaire va bien” :

AVANT (à partir de 10′) :

APRÉS (à partir de 35′) :

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Source: http://www.les-crises.fr/cbs-news-publie-la-transcription-et-une-video-de-bill-clinton-discutant-de-la-sante-dhillary/