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C’est désormais clair : Hillary Clinton est la candidate de la guerre, par Daniel Lazare

Thursday 13 October 2016 at 09:51

Source : Le Grand Soir, Daniel Lazare11/10/2016

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Daniel Lazare

L’élite politico-médiatique des Etats-Unis n’autorise que la version propagandiste du conflit syrien – chose que Hillary Clinton a totalement assumé dans ses commentaires belligérants lors du deuxième débat présidentiel,

Au cas où il y aurait eu encore quelques doutes, Hillary Clinton les a balayés lors de son deuxième débat avec Donald Trump. Un vote pour elle est un vote non seulement pour la guerre, mais la guerre au nom d’Al-Qaeda.

Ceci apparaît clairement dans sa réponse à la question péniblement orientée de la journaliste Martha Raddatz, de ABC, au sujet du conflit syrien. Raddatz s’est longuement étendue sur les centaines de morts provoqués par les jumeaux maléfiques, Bachar al-Assad et Poutine, réussissant même à mentionner au passage l’Holocauste, pour faire bonne mesure. Clinton s’est engouffrée dans la brèche :

« Eh bien, la situation en Syrie est catastrophique et chaque jour qui passe nous voyons les résultats du régime – de Assad en partenariat avec les Iraniens au sol et les Russes dans les airs – bombardant des lieux, notamment à Alep, où il y a encore des centaines des milliers de personnes, probablement environ 250.000, et où il y a un effort déterminé par la force aérienne russe pour détruire Alep afin d’éliminer les derniers rebelles syriens qui résistent encore au régime d’Assad. »

« La Russie n’a pas prêté attention à Daesh. Ils ne sont intéressés qu’au maintien d’Assad au pouvoir. Donc, moi, quand j’étais secrétaire d’Etat, j’ai préconisé, et je le préconise encore aujourd’hui, une zone d’exclusion aérienne et des zones de sécurité… Mais je tiens à souligner que ce qui est en jeu ici est l’ambition et l’agressivité de la Russie. La Russie a décidé de tout miser sur la Syrie, et ils ont également décidé qui ils veulent voir devenir président des États-Unis, et ce n’est pas moi. Je me suis dressée devant la Russie, devant Poutine et d’autres, et je le ferai encore en tant que Présidente. »

Ce fut une performance étonnante, même pour un débat présidentiel. On a rarement vu autant de mensonges et d’inexactitudes entassés dans une seule déclaration de deux minutes.

Par où commencer ? Commençons par ceci : il n’y a pas 250.000 personnes à Alep, mais environ 1,75 millions, et seulement une petite partie d’entre eux vivent dans une enclave contrôlée par les rebelles dans l’est de la ville. Malgré l’affirmation de Clinton que la Russie tente de « détruire Alep, » la majorité de la ville parvient à survivre plutôt paisiblement malgré les « canons de l’enfer » des rebelles qui lancent à intervalles régulières des bombes à gaz explosifs dans des zones contrôlées par le gouvernement.

« Une des choses les plus frappantes à Alep, » a écrit Declan Walsh, journaliste du New York Timesen mai dernier, « est de voir combien la ville semble fonctionner relativement normalement. Une grande partie de la périphérie a été réduite à des décombres. Mais dans le centre-ville, je voyais des gens dans la rue, un trafic fluide, des hôtels et des cafés remplis de clients, et les universités et les écoles ouverts pour les étudiants. »

Ce qui n’est pas le cas dans l’autre partie de la ville, tenue par les rebelles. Juan Cole décrit la zone comme « un bidonville bombardé, » une ville fantôme avec une population peut-être aussi faible que « quelques dizaines de milliers. » La vie sous les rebelles est « misérable », poursuit-il. « Certains quartiers sont contrôlés par Al-Qaeda, d’autres par la ligne dure Salafi Jihadi « Hommes libres de Syrie » (Ahrar al-Sham), certains par des milices de, principalement, les Frères musulmans. »

La vérité sur les Rebelles

Bien que Clinton semble considérer de tels éléments comme de vaillants combattants de la liberté, un porte-parole du Département de la Défense des Etats-Unis a confirmé en avril dernier qu’al-Nosra, la filiale d’al-Qaeda qui s’est rebaptisée récemment Jabhat Fateh al-Sham, ou Front de Conquête de la Syrie, contrôlait la zone d’une main ferme. « C’est principalement al-Nosra qui contrôle Alep », a déclaré le colonel Steve Warren lors d’une conférence de presse.

Lorsque le secrétaire d’Etat John Kerry a essayé de persuader les forces rebelles « modérés » de rompre leurs liens avec al-Nosra pendant le bref cessez-le-feu le mois dernier, le Wall Street Journal a rapporté que certaines des plus importantes factions ont répondu par « un retournement d’alliance » et en se rapprochant encore plus d’al-Qaeda. En d’autres termes, Kerry s’est vu répondre par un bras d’honneur.

Les personnes que Clinton soutient sont donc les mêmes forces qui ont fait tomber le World Trade Center il y a 15 ans, tuant près de 3000 personnes et déclenchant une guerre mondiale contre le terrorisme qui a permis à Al-Qaeda de métastaser à travers la moitié du globe, y compris via son groupe affilié, l’Etat Islamique ou Daesh.

L’affirmation selon laquelle « la Russie n’a pas prêté attention à Daesh » fut tout aussi bizarre. Lorsque Daesh a convergé sur Palmyre, dans le centre de la Syrie, en mai 2015, les États-Unis ont retenu leurs bombardiers, alors que les combattants de Daesh auraient fait des cibles parfaites lorsqu’ils ont traversé des kilomètres de désert. Pourquoi les États-Unis n’ont-ils pas attaqué Daesh pour les empêcher de mettre la main sur les antiquités de Palmyre ?

Le New York Times explique : « Les frappes aériennes contre les militants de l’État islamique dans et autour de Palmyra seraient probablement bénéfiques pour les forces du président Bachar al-Assad. Jusqu’à présent, les frappes aériennes menées par les États-Unis en Syrie ont surtout été effectuées sur des zones éloignées des zones contrôlées par le gouvernement, afin d’éviter de donner l’impression d’aider un dirigeant dont l’éviction a été demandée par le président Obama. »

En d’autres termes, les États-Unis ont permis à Daesh de prendre un des sites archéologiques les plus riches du Moyen-Orient, alors même qu’ils auraient pu les arrêter dans leur élan. A comparer avec les frappes aériennes russes – les plus violentes, en fait, depuis l’entrée en guerre de Moscou au mois de septembre 2015 – qui ont permis aux forces syriennes de reprendre la ville au mois de mars suivant.

L’idée que la Russie ne se soucie pas de Daesh constitue un renversement de la réalité. En outre, lorsque les avions américains ont tué le mois dernier au moins 62 soldats du gouvernement à l’extérieur de la ville de Deir Ezzor assiégée par Daesh, Daesh en a profité pour lancer une offensive quelques minutes après la fin du bombardement.

Ainsi, en s’abstenant d’agir à Palmyre mais en se déchaînant à Deir Ezzor, Washington – par inadvertance ou non – permet à Daesh d’avancer, puis s’offusque lorsque quelqu’un proteste. L’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations-Unies, Samantha Power, lorsque la Russie a eu le culot de convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, a répondu : « Même selon les normes de la Russie, la pirouette de ce soir, un coup rempli de moralisme et de démagogie, est particulièrement cynique et hypocrite. »

Les mots étaient choquantes non seulement parce que des dizaines de personnes étaient mortes, mais aussi parce que Power défendait un raid qui s’était produit sur le territoire syrien en violation flagrante du droit international, alors que le gouvernement souverain de la Syrie avait demandé l’assistance de la Russie, et s’est opposé à la violation de son territoire par les États-Unis et leurs alliés. Cela signifie que la coalition des Etats-Unis n’a pas le droit, en vertu du droit international, d’intervenir en Syrie.

Une Escalade Dangereuse

Quant à la « zone d’exclusion aérienne » que Clinton a invoquée, le général Martin E. Dempsey, président des Chefs d’Etat Major, a mis en garde au début de 2012 que cela signifierait la mobilisation de jusqu’à 70.000 soldats américains pour neutraliser le vaste système anti-aérien syrien – et ça c’était avant que la Russie ne décide de renforcer les défenses de la Syrie en installant des missiles sophistiqués S-300 et S-400. Une « zone d’exclusion aérienne » constituerait également un acte de guerre où les États-Unis pourraient tirer sur les forces syriennes, mais aussi sur les forces russes et iraniennes. Le résultat serait une vaste escalade.

Enfin, le dénigrement systématique de la Russie par Clinton montre à quel point sa vision du monde est devenue belliqueuse. Si Trump fut le premier lors d’un débat présidentiel à menacer son rival de prison, Clinton a été la première à accuser son adversaire d’être un agent d’une puissance étrangère hostile.

Pourtant, les efforts de Clinton pour blâmer la Russie de la débâcle en Syrie n’ont aucun sens. Après tout, la Russie n’est entrée en guerre qu’en septembre 2015, soit plus de quatre ans après que le sang ait commencé à couler. Plutôt que d’ambition et d’agressivité, il est clair que les visées Russes sont beaucoup plus pragmatiques. Le président russe Vladimir Poutine sait trop bien que si Assad tombe, ce sera une répétition de la victoire des talibans en Afghanistan en 1996, mais à une échelle beaucoup plus grande.

Comme Alastair Crooke, un diplomate et vétéran du renseignement militaire britannique, observait à la fin de 2015, Poutine voit la Syrie comme « la véritable ligne de front de la Russie » :

« La Russie rappelle comment, après la guerre en Afghanistan, un islam radical de type wahhabite s’est étendu de l’Afghanistan jusqu’en Asie centrale. La Russie rappelle également comment la CIA et l’Arabie Saoudite ont enflammé et utilisé l’insurrection tchétchène pour affaiblir la Russie. …

« Mais aussi, le président Poutine partage la perception de beaucoup dans la région que l’Amérique et ses alliés ne sont pas sérieux au sujet de vaincre Daesh. En sentant que l’Occident était sur le point d’être convaincu par la Turquie d’établir une zone d’exclusion aérienne – qui aurait fini comme en Libye, dans le chaos – Poutine a joué son joker : il est entré en guerre contre le « terrorisme », bloqué le projet de la Turquie de « re-Ottomaniser » le nord de la Syrie, et défié l’Occident de se joindre à lui dans cette entreprise »

L’idée était de forcer les États-Unis à mener une véritable guerre contre les salafistes violents qui menaçaient la Russie à travers son ventre mou. Si tel est le cas, l’initiative n’a pas produit l’effet escompté car elle n’a réussi qu’à provoquer la colère de l’establishment intransigeant de la politique étrangère à Washington, et qui sera sans doute furieux si les rebelles à l’est d’Alep sont vaincus.

Trump dans le brouillard

Trump, en homme d’affaires stupide qu’il est, semblait perdu dans son propre brouillard. Une ou deux fois, cependant, il semblait avoir une vague idée des enjeux. « Maintenant, elle joue aux durs », a-t-il dit de Clinton :

« Elle joue aux durs contre Poutine et Assad. Elle parle en faveur des rebelles. Elle ne sait même pas qui sont les rebelles. Vous savez, chaque fois que nous soutenus des rebelles, que ce soit en Irak ou ailleurs, nous armons des gens. Et vous savez ce qui se passe ? Ils finissent par être pires que ceux qu’ils renversent. Regardez ce qu’elle a fait en Libye avec Kadhafi. Kadhafi a été éliminé. C’est la pagaille. Et soi-dit en passant, Daesh contrôle une bonne partie de leur pétrole. Je suis sûr que vous en avez entendu parler. Ce fut un désastre. Le fait est que pratiquement tout ce qu’elle a fait a été une erreur et un désastre »

Le commentaire de Trump était correct, plus ou moins. Soit Clinton ne sait pas qui sont les rebelles, soit elle est tellement obnubilée par sa haine pour Poutine et Assad qu’elle s’en fiche.

Trump a eu raison aussi en disant que les rebelles se révèlent être souvent pires que les hommes forts qu’ils renversent. Dans la vraie vie, Mouammar Kadhafi était un guignol grotesque. Mais par rapport à certains coupeurs de têtes salafistes qui ont rempli le vide du pouvoir en Libye, il paraît, rétrospectivement, plus comme un Desmond Tutu.

La même chose peut être dite d’Assad. Il est sans doute plus proche d’un Michael Corleone syrien, mais pour avoir réussi à survivre à cinq années de massacres par les Etats-Unis-Turquie-Arabie-Saoudite – et en comparaison avec les fanatiques barbares d’Al-Qaeda et Daesh – il serait plutôt un Nelson Mandela.

En tout état de cause, Hillary Clinton a clairement annoncé la couleur. Un vote pour elle est un vote pour une guerre considérablement élargie au Moyen-Orient et une confrontation, probablement militaire, ailleurs avec la Russie. Aussi mauvaise que soit la situation en Syrie, dans quelques mois elle pourrait être bien pire. Ne dites pas que vous n’étiez pas prévenus.

Daniel Lazare

Traduction “à choisir, je préfère un raciste à un assassin” par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

Source : Le Grand Soir, Daniel Lazare11/10/2016

Source: http://www.les-crises.fr/cest-desormais-clair-hillary-clinton-est-la-candidate-de-la-guerre-consortium-news/


L’Arabie Saoudite est-elle infréquentable ?

Thursday 13 October 2016 at 00:17

Source : France Culture, le 27 septembre 2016.

Le régime saoudien sent le soufre. La France a-t-elle intérêt à maintenir sa relation privilégiée avec l’Arabie Saoudite ?

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Les relations entre Paris et Ryad se sont accélérées sous la présidence de François Hollande• Crédits : CHRISTOPHE ENA – AFP

14 000 signatures dans un pays qui compte 28 millions d’habitants, c’est peu. Mais 14 000 signatures au bas d’une pétition appelant à traiter les femmes comme des citoyens à part entière, c’est déjà beaucoup pour un pays comme l’Arabie Saoudite. Le texte appelle plus précisément à abolir le système de tutorat qui impose aux femmes d’être chaperonnées pour voyager, travailler ou encore se soigner : signe que les mentalités sont peut-être en train d’évoluer, doucement, dans cette monarchie pétrolière.

Mais il en faudra bien davantage pour considérer ce pays comme un allié tout à fait présentable. En Arabie Saoudite, les droits humains sont régulièrement bafoués. Exécutions arbitraires, tortures, discriminations religieuses, répression contre les dissidents : gare à celles et ceux qui ne respectent pas la loi saoudienne. Loi islamique (cela va de soi), qui se caractérise par son haut niveau d’intolérance. C’est cette vision de l’Islam, le salafisme, qui alimente, avec des nuances bien sûr, des groupes comme Daech. Il ne s’agit pas de dire que l’Arabie Saoudite fournit des bombes aux terroristes. Mais elle leur donne des armes idéologiques, une certaine vision du monde, dans laquelle les mécréants n’ont pas leur place. Il y a quelques jours, l’Institut Montaigne publiait un rapport sur l’islam français, avec entre autres préconisations pour lutter contre les influences extérieures : revoir notre politique étrangère à l’égard des régimes wahhabites. La revoir, sans doute, mais jusqu’où ? Jusqu’à la rupture ?

Source: http://www.les-crises.fr/larabie-saoudite-est-elle-infrequentable/


Revue de presse du 13/10/2016

Thursday 13 October 2016 at 00:08

La revue du milieu de la semaine, dont nous profitons pour vous proposer des articles collectés durant les vacances de la revue et qui restent d’actualité. Merci à nos collecteurs d’articles qui se reposent rarement !

Source: http://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-13102016/


[GEAB] Quel avenir pour la Commission européenne dans la grande redéfinition de la relation transatlantique?

Thursday 13 October 2016 at 00:01

Source : GEAB, du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique, Octobre 2016.

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Depuis que le GEAB existe, il a notamment pour vocation d’avertir les opinions publiques et décideurs européens que l’immense reconfiguration géopolitique globale impose de manière vitale à l’UE une mutation profonde. Au cœur de la crise systémique globale, la transformation du rôle et de la place des Etats-Unis dans le monde, associés structurels du projet communautaire depuis l’origine mais surtout depuis la chute du Mur de Berlin, accentue cet impératif d’adaptation non seulement des relations extérieures mais de la nature même de l’UE et de son administration la plus emblématique, la Commission européenne.

Dégradation visible de la relation transatlantique

Entre le refus franco-allemand de suivre les Etats-Unis dans leur guerre en Irak en 2003 et la « possibilité de Trump » à la présidence américaine en cette fin 2016, treize années se sont écoulées durant lesquelles les relations transatlantiques ont connu toutes sortes d’aléas : depuis de grands moments de symbiose apparente (élection de Sarkozy à la tête du plus anti-atlantiste de tous les pays l’UE en 2007, communion contre la Russie en 2014…) jusqu’aux plus profondes remises en question (crise des écoutes de la NSA, campagnes anti-TTIP…).

Mais notre équipe observe actuellement une intensification des indicateurs de rupture. Pour ne citer que les plus connus, remettant tous en question des points particulièrement fondamentaux de la relation transatlantique :

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Figure 1: Dépenses et effectifs des armées de différents pays. Source : WSJ

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Figure 2: En haut : amende d’Apple comparée à ses profits (source : Dailymail). En bas : coût pour les banques des amendes et frais de justice (80 % du total venant des États-Unis), 2009-2014 (source : BCG).

Brexit et « possibilité de Trump / probabilité d’Hillary » à l’œuvre derrière cet affaiblissement

Deux facteurs convergent et contribuent à accélérer ce « largage » de l’Amérique par l’Europe :

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Figure 3: pourcentage d’opinions défavorables en mars-avril parmi les candidats républicains et démocrates, 1980-2016. Source : Roper center.

Lisez l’article en entier dans votre espace abonnés, sur geab.anticipolis.eu (GEAB No 107).

Source: http://www.les-crises.fr/geab-quel-avenir-pour-la-commission-europeenne-dans-la-grande-redefinition-de-la-relation-transatlantique/


Ce que dit Hillary Clinton à Wall Street quand personne n’écoute, par Timothée Vilars

Wednesday 12 October 2016 at 01:00

Source : Le Nouvel Obs, Timothée Vilars, 09-10-2016

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Une nouvelle salve d’e-mails publiée par le site WikiLeaks révèle le contenu secret des conférences de la prétendante démocrate à la Maison-Blanche devant des grandes banques, en 2013 et 2014.

C’est l’histoire d’un teasing raté. Le 4 octobre, à l’occasion d’un événement célébrant les 10 ans du site WikiLeaks, son fondateur Julian Assange avait beaucoup promis… et beaucoup déçu. Les amateurs de révélations croustillantes – les anti-Clinton en tête – en étaient restés pour leurs frais.

“Tous les documents relatifs aux élections américaines sortiront avant le 8 novembre”, jurait le cybermilitant australien.

L’inimitié entre Hillary Clinton et le reclus de l’ambassade d’Equateur est de notoriété publique. Fin juillet, WikiLeaksavait déjà publié 20.000 emails internes au Parti démocrate, révélant le traitement de faveur de ses responsables envers Hillary Clinton pendant les primaires. Alors quand WikiLeaks a publié, vendredi 7 octobre, une nouvelle série de documents intitulés les “Podesta Emails” – du nom du directeur de campagne de Hillary Clinton – l’effet de surprise était quelque peu éventé.

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D’autant que ces révélations ont été immédiatement éclipsées par la tornade qui s’est abattue sur la campagne de Donald Trump – lâché par son propre camp après la publication d’une vidéo dans laquelle il tient des propos orduriers contre les femmes. Néanmoins, elles n’en restent pas moins potentiellement embarrassantes pour Hillary Clinton. “L’Obs” s’est plongé dans ces documents.

Double discours sur la finance

Tout au long de son mano a mano avec Bernie Sanders, Hillary Clinton a été critiquée pour sa proximité supposée avec Wall Street : entre 2013 et 2015, ses 12 conférences devant des grandes banques mondiales (notamment Goldman Sachs et Deutsche Bank) et des sociétés de gestion de capitaux lui ont rapporté 2,3 millions de dollars, mais elle a toujours refusé de rendre public le contenu de ses interventions. Or, l’ex-secrétaire d’Etat semble, à la lumière des “Podesta Emails”, y avoir tenu des positions qui tranchent drastiquement avec ses récentes déclarations de campagne.

Le 24 octobre 2013, devant Goldman Sachs, elle estime ainsi que la responsabilité de Wall Street dans la crise des subprimes a été exagérée pour des raisons de récupération politique.

“Lorsque j’ai commencé à voyager [en tant que secrétaire d’Etat, NDLR] en février 2009, les gens me criaient littéralement dessus, accusaient les Etats-Unis et notre système bancaire d’avoir provoqué ça partout. Nous savons certes que c’est très réducteur, mais c’était la sagesse populaire. Je pense qu’on aurait pu éviter ces incompréhensions, ces récupérations politiques, avec plus de transparence et d’ouverture de chaque côté, en expliquant ce qui s’était passé, comment c’était arrivé, et ce que nous avions fait pour l’empêcher.”

Le 24 octobre 2013 devant Goldman Sachs, elle déclare que la régulation de Wall Street doit être impulsée par Wall Street lui-même.

“La régulation n’est pas quelque chose de magique. Trop, c’est mal, trop peu, c’est mal. Alors comment trouver une solution qui fonctionne ? Les gens qui connaissent l’industrie mieux que quiconque sont ceux qui travaillent dans l’industrie.”

Dans un discours prononcé le 7 octobre 2014 devant la Deutsche Bank, Hillary Clinton renchérit et laisse entendre que la régulation du secteur financier doit “venir de l’industrie [financière] elle-même”.

“L’industrie elle-même peut et doit faire plus. Sur les leviers pour renforcer notre économie, créer plus d’emplois […]. Et je crois réellement que vous tous êtes qualifiés pour ce travail.”

Le 24 octobre 2013 (encore) face à Goldman Sachs, elle explique qu’au vu des sommes d’argent qu’un candidat à la présidentielle américaine doit rassembler pour mener campagne, c’est le moment ou jamais de lui poser les bonnes questions sur sa future politique économique.

“Se présenter à la présidence nécessite beaucoup d’argent dans notre pays, et les candidats doivent lever les fonds eux-mêmes. New York est probablement le cœur des collectes de fonds pour les prétendants des deux camps. Et il y a beaucoup de gens ici qui feraient mieux de poser les questions qu’il faut avant de dilapider leurs contributions de campagne pour des gens qui jouent à se faire peur avec notre économie.”

En Floride, le 6 janvier 2014 face au groupe General Electric, Hillary Clinton se plaint à nouveau de la somme d’argent à amasser pour prétendre à la Maison-Blanche.

“J’aimerais que ce ne soit pas si cher. Je ne sais pas si ce serait possible. Pendant ma campagne [en 2008], j’ai perdu le compte mais… je pense que j’ai levé 250 millions de dollars ou quelque chose comme ça, et pour la dernière le président Obama a levé 1,1 milliard, et c’était avant les Super PACs et tout ces afflux d’argent, c’est si ridicule d’avoir ce chacun-pour-soi avec tous ces intérêts financiers en jeu, mais c’est la volonté de la Cour suprême. C’est le Far West. […] Si difficile que ça ait été quand je me suis présentée, je pense que c’est encore plus difficile maintenant.”

Selon le site Politifact, les banques et autres grandes sociétés financières ont pour l’heure apporté 64,3 millions de dollars à la campagne et aux Super PACs de Hillary Clinton, contre moins de 2 millions à celle de Donald Trump.

Hillary Clinton a été sénatrice de l’Etat de New York de 2001 à 2009. Durant ce laps de temps, elle raconte avoir été amenée à travailler avec de nombreux professionnels de Wall Street et a “toujours tout fait pour qu’ils prospèrent” (conférence du 4 septembre 2014 devant le cabinet Robbins, Gellar, Rudman & Dowd).

“Quand j’étais sénatrice de New York, j’ai collaboré avec de nombreux gens de talents et de principe qui travaillaient dans la finance. Mais même en soutenant leurs intérêts et en m’assurant qu’ils puissent continuer à prospérer, […] j’ai alerté sur la crise des crédits immobiliers en 2006 et 2007, car je voyais très concrètement dans les rues de New York à quel point un système financier sain est essentiel.”

Face à Goldman Sachs en octobre 2013, elle dit son “respect” aux gens du métier.

“Je vous [Wall Street, NDLR] ai représentés pendant huit ans. J’ai eu d’excellentes relations avec vous et nous avons étroitement collaboré au moment de la reconstruction post-11 septembre. J’y ai gagné beaucoup de respect pour le travail que vous accomplissez et les personnes qui le font.”

Poussée sur sa gauche pendant les primaires démocrates, Hillary Clinton a récemment pris position contre le vaste traité de libre-échange commercial signé entre les Etats-Unis et onze pays de la région Pacifique. Mais dans un discours prononcé le 16 mai 2013 devant la banque brésilienne Itau, l’ex-secrétaire d’Etat affirme que son “rêve” est en réalité d’avoir un marché commun sur l’ensemble de l’hémisphère américain.

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“Mon rêve est un marché commun hémisphérique, avec à terme du libre-échange et des frontières ouvertes, et une énergie aussi verte et durable que possible.”

Dans ce même discours, elle plaide plus généralement pour un renforcement du commerce sur le continent.

“On peut faire tellement plus, il y a tellement de fruits à récolter. […] Ce n’est pas aux gouvernements de le faire, mais ils peuvent rendre les chose plus faciles ou plus difficiles. Nous devons résister au protectionnisme et aux autres formes d’entraves à l’accès au marché.”

La candidate démocrate se pose aujourd’hui en championne de la classe moyenne. Mais dans une conférence face au leader mondial de la gestion d’actifs Blackrock, le 4 février 2014, elle reconnaît que la vie qu’elle mène l’en a éloignée.

“J’ai l’impression qu’il y a dans le pays un sentiment d’anxiété croissant, voire de colère, autour de l’impression que les dés sont pipés. C’est un sentiment que je n’ai jamais eu dans ma jeunesse. Je veux dire, bien sûr il y avait des gens riches […] mais nous avons eu une solide éducation de classe moyenne, des bonnes écoles publiques, des soins de santé accessibles. […] J’ai vécu ça. Et maintenant, évidemment, je m’en suis éloignée, par la vie que j’ai menée, par la fortune dont mon mari et moi jouissons désormais, même si je n’ai pas oublié.”

“Pas heureux d’être piraté par les Russes”

 

[…]

Lire la suite sur : Le Nouvel Obs, Timothée Vilars, 09-10-2016

Source: http://www.les-crises.fr/ce-que-dit-hillary-clinton-a-wall-street-quand-personne-necoute-par-timothee-vilars/


Le département d’État, sous Hillary Clinton, a donné des autorisations spéciales à des donateurs importants de la fondation Clinton

Wednesday 12 October 2016 at 00:50

Source : Judicial Watch, le 10/04/2016

Le 22 août 2016

Le prince du Bahreïn a été contraint de passer par la fondation pour rencontrer Clinton après s’être engagé à verser 32 millions de dollars à la Clinton Global Initiative

Le magnat d’Hollywood Casey Wasserman, le nabab de Slimfast Daniel Abraham, et Rajiv Fernando dont la nomination est controversée, font partie des gros donateurs de la fondation Clinton à avoir obtenu des faveurs spéciales du Département d’État sous Clinton

(Washington D.C.) – Judicial Watch a publié aujourd’hui 725 pages de nouveaux documents du Département d’État, comprenant les échanges de courriels inédits dans lesquels l’ancienne proche collaboratrice d’Hillary Clinton, Huma Abedin, a fourni aux donateurs influents de la Fondation Clinton un accès rapide au secrétariat d’État. Dans de nombreux cas, la préférence accordée aux donateurs se faisait à la demande expresse de Douglas Band, directeur de la Fondation Clinton.

Les nouveaux documents comprenaient 20 échanges de courriels d’Hillary Clinton qui n’avaient pas été transmis au Département d’État, ce qui porte à 191 le total connu à ce jour de nouveaux emails de Clinton (qui ne font donc pas partie des 55 000 pages de courriels que Clinton a remis au Département d’État). Ces enregistrements contredisent les déclarations de Clinton, affirmant que « à sa connaissance » tous ses emails concernant le gouvernement avaient été remis au Département d’État.

Les emails d’Abedin révèlent que l’assistante de longue date de Clinton servait apparemment d’intermédiaire entre les donateurs de la Fondation et Hillary, alors qu’elle était Secrétaire d’État. Dans plus d’une douzaine d’échanges de courriels, Abedin permettait un accès direct et rapide à Clinton aux donateurs qui avaient versé entre 25 000 et 10 millions de dollars à la Fondation Clinton. Dans de nombreux cas, Doug Band, haut dirigeant à la Fondation, qui travaillait pour la Fondation tout au long du mandat d’Hillary Clinton, travaillait en collaboration étroite avec Mme Abedin. Dans sa déposition en juin à Judicial Watch, elle a admis qu’une partie de son travail au Département d’État consistait à s’occuper des « affaires de la famille Clinton. »

Parmi les emails échangés entre Abedin et Band, l’un d’eux révèle que lorsque le prince héritier Salman du Bahreïn a demandé une rencontre avec la Secrétaire d’État Clinton, il a été obligé de passer par la Fondation Clinton pour avoir un rendez-vous. Abedin a averti Band que lorsqu’elle était passée par les « filières normales » de l’État, Clinton avait refusé de répondre. Après l’intervention de Band, cependant, la rencontre s’est organisée dans les quarante-huit heures. Selon le site de la Fondation Clinton, en 2005, Salman s’est engagé à créer le « Crown Prince’s International Scholarship Program » (CPISP) pour la Clinton Global Initiative (CGI). Et en 2010, il avait contribué à hauteur de 32 millions de dollars à la CGI. Le Royaume du Bahreïn aurait donné entre 50 000 et 100 000 dollars à la Fondation Clinton. Et la Bahrain Petroleum a également donné une somme supplémentaire de 25 000 à 50 000 dollars.

De : Doug Band

A : Huma Abedin

Envoyé : Mardi 23 juin 2009 1:29:42

Objet :

Prince héritier de Bahreïn sera là de demain à vendredi

Demande à la voir

Bon ami à nous

De : Huma Abedin

A : Doug Band

Envoyé : Mardi 23 juin 2009 4:12:46

Objet : Re:

Il a demandé à voir Hillary Clinton jeudi et vendredi par les voies officielles. J’ai demandé et elle a dit qu’elle ne veut pas s’engager à quoi que ce soit pour jeudi ou vendredi avant de savoir comment elle se sentira. Elle dit aussi qu’elle pourrait vouloir aller à NY et elle ne veut pas être engagée à quelque chose à NY.

De : Huma Abedin [Huma@clintonemail.com]

Envoyé : Jeudi 25 juin 2009 10:35:15

A : Doug Band

Objet :

Le Prince héritier du Bahreïn propose 10h demain pour entrevue avec Clinton

Si tu le vois, fais lui savoir

Nous avons établi le contact par les circuits officiels

Figure également parmi les emails entre Abedin et Band un échange dans lequel Band presse Abedin de faire intervenir le Département d’État de Clinton pour l’obtention d’un visa pour des membres du Wolverhampton Football Club [club de football britannique, NdT], dont l’un des membres avait apparemment des difficultés à cause « d’accusations criminelles ». Band agissait sur l’ordre de Casey Wasserman, dirigeant millionnaire dans le business du sport et Président de la Fondation Wasserman. Wassermann a donné entre 5 millions et 10 millions de dollars à la Fondation Clinton à travers la Fondation Wasserman.

De : Tim Hoy [Vice Président Wasserman Media Group]

Date : Mardi 5 mai 2009 10:45:55

A : Casey Wasserman

Objet : [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

Casey : [effacé], le client de [footballeur anglais célèbre], joueur de Paul Martin, a besoin d’obtenir un rendez-vous express à l’ambassade des États-Unis à Londres cette semaine et nous avons rencontré quelques obstacles. J’écris pour demander de l’aide.

Le Wolverhampton FC vient à Las Vegas ce jeudi pour une « pause festive ». [effacé] et il ne peut pas obtenir de visa aux États-Unis sans être auparavant « interviewé » au service visas de l’ambassade des États-Unis à Londres…

J’ai contacté le bureau du sénateur Boxer à SF [San Francisco] pour demander de l’aide… Ils ont rechigné devant les accusations criminelles et ont dit qu’ils ne « pouvaient pas aider ».

J’essaye maintenant d’obtenir de l’aide au bureau de Sherrod Brown mais ça ne marche pas mieux. Donc as-tu des idées/contacts qui pourraient contacter l’ambassade à Londres et demander qu’ils voient [effacé] demain ?

De : Casey Wasserman

A : Doug Band; Trista Schroeder [cadre de Wasserman Media Group]

Envoyé : Mardi 5 mai 2009 2:23:50

Objet : Tr: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

Peux-tu aider concernant l’affaire ci-dessous [email de Hoy], ou peut-être Huma ??? Je mets Trista en copie car je suis dans l’avion au cas où je perds la connexion… Merci.

De : Doug Band

Envoyé : Mardi 5 mai 2009 7:08:21

A : Casey Wasserman; Trista Schroeder

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

Je lui enverrai un email.

De : Doug Band

A : Huma Abedin

Envoyé : Mardi 5 mai 2009 7:26:49

Objet : Tr: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

[Comme l’indique l’objet du mail, Band a apparemment transféré à Abedin les éléments envoyés par Casey]

De Huma Abedin [Huma@clintonemail.com]

Envoyé: mardi 5 mai 2009 19:39:38

A : Doug Band

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question du visa

Je ne pense pas qu’on puisse faire quoi que ce soit mais je peux peut-être aider avec une entrevue. Je vais demander.

De : Huma Abedin

A : Doug Band

Envoyé : mardi 5 mai 2009 5:50:09

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question de visa

J’ai compris maintenant, je ne suis pas très à l’aise d’être impliquée là-dedans mais je vais demander.

De : Doug Band

A : Huma Abedin

Envoyé : mardi 5 mai 2009 19:43:30

Objet : Re: [effacé] Wolverhampton FC/question du visa

Dans ce cas ne le fais pas

Les emails d’Abedin révèlent également que le magnat de Slimfast S. Daniel Abraham s’est vu accordé un accès presque immédiat à la Secrétaire d’État Clinton, avec Abedin servant de facilitatrice. D’après le site de la Fondation Clinton, Abraham, comme la Fondation Wasserman, a donné entre 5 millions et 10 millions de dollars à la Fondation Clinton. Les emails indiquent qu’Abraham se voyait accorder un accès presque immédiat à Clinton sur simple demande.

De : Huma Abedin

A : H

Envoyé : lundi 4 mai 2009 4:40:34

Objet : Danny

Danny Abraham a appelé ce matin. Il est à Washington aujourd’hui et demain et il a demandé 15 minutes avec toi. Tu veux que j’essaye de fixer ça demain ?

De: H

A: Huma Abedin

Envoyé: lundi 4 mai 2009 5:14

Objet: Re: Danny

Est-ce que l’avion attendra si je ne peux pas être là avant 7-8 h ?

De : Huma Abedin

Envoyé : lundi 4 mai 2009 15 :30

Objet: Re: Danny

Oui, bien sûr

D’autres emails d’Abedin dans lesquels les conseillers les plus proches de Clinton interviennent dans le cadre du Département d’État pour le compte des donateurs de la fondation Clinton incluent les cas suivants :

Les emails d’Huma Abedin qui viennent d’être publiés contiennent aussi une note envoyée à Cheryl Mills par Laura Pena, chargée de la liaison entre le Département d’État et la Maison-Blanche. Elle révèle que Rajiv Fernando fut proposé, de façon controversée, pour un poste sensible au Security Advisory Board [Conseil consultatif pour la sécurité, NdT] dès juin 2009. Il ne fut pas effectivement nommé avant 2011 et sa nomination déclencha une tempête parce que, selon un reportage d’ABC News, « il n’avait aucune expérience évidente dans ce domaine. » Fernando a donné 1 million de dollars à la Fondation Clinton.

Les emails d’Abedin révèlent que même Bono de U2 est passé à l’action lorsque l’ancien conseiller de Bill Clinton, Ben Schwerin, qui a participé à la mise sur pied de la Fondation Clinton, demanda expressément à Huma Abedin de l’aide pour la retransmission télévisée depuis la station spatiale internationale de la star du rock. Dans un email du 27 mai 2009 ayant pour objet « Bono/NASA », Schwerin écrivit, « Bono veut faire une connexion avec la station spatiale internationale lors de chaque concert de la tournée cette année… des idées ? Merci. » Bono a été un donateur de la Clinton Global Initiative. Et en 2001, il a réuni des stars mondiales pour « A Decade of Difference : Un concert pour célébrer les 10 ans de la Fondation William J. Clinton. » D’après USA Today, « Certaines places furent vendues au public de 50 à 500 dollars, et les meilleures allaient de 1000 à 5000 dollars sur le site de la Fondation. »

« Ces nouveaux emails confirment qu’Hillary Clinton a abusé de sa fonction en rendant des services aux donateurs de la Fondation Clinton, a déclaré le Président de Judicial Watch Tom Fitton. Il doit y avoir une enquête sérieuse et indépendante pour déterminer si Clinton et d’autres ont enfreint la loi. »

Ceci est la dixième série de documents produits par le Département d’État pour Judicial Watch, provenant de comptes de messagerie non-state.gov de Huma Abedin. Les documents ont été produits en vertu d’une ordonnance judiciaire du 5 mai 2015, procès Freedom of Information (FOIA), menée contre le Département d’État (Judicial Watch, Inc. contre l’US Department of State (n°1:15-cv-00684)) qui exige que l’agence produise « tous les emails des fonctionnaires du Département d’État reçus ou envoyés par l’ancienne chef de cabinet adjointe Huma Abedin entre le 1er janvier 2009 et le 1er février 2013, qui utilisaient une « adresse email non-state.gov ».

En juin, grâce à une ordonnance du tribunal, Judicial Watch a découvert deux liasses (ici et ici) de nouveaux emails de Clinton. Par deux fois en mai, Judicial Watch a découvert de nouveaux emails de Clinton, qui montrent qu’elle connaissait le risque sécuritaire de son BlackBerry (voir ici et ici).

Récemment, Judicial Watch a publié les emails du Département d’État (une première liasse de 103 pages, la seconde de 138 pages), avec des emails de Clinton nouvellement découverts qui remontent jusqu’en janvier 2009.

En mars, Judicial Watch a publié des courriels de Clinton du Département d’État datant de février 2009, qui posent également question sur ses déclarations au sujet de ses emails. Ces courriels contenaient des preuves supplémentaires de la lutte entre les responsables de la sécurité du Département d’État, de la NSA, de Clinton et de son personnel pour obtenir des BlackBerry sécurisés.

Le 9 août, Judicial Watch a produit un email de 2009, dans lequel Band ordonnait à Abedin et Mills de mettre Gilbert Chagoury, milliardaire libano-nigérian et donateur à la fondation Clinton, en contact avec « la personne adéquate » du Département d’État pour le Liban. Band a noté que Chagoury était le « mec qu’il faut pour [le Liban] et pour nous. » Chagoury a fait don de 1 à 5 millions de dollars à la Fondation, selon les documents mêmes de la Fondation. Il a également promis 1 milliard de dollars à la Clinton Global Initiative.

Hillary Clinton a déclaré à plusieurs reprises que, selon elle, les 55 000 pages de documents qu’elle a remises au Département d’État en décembre 2014 incluaient tous ses courriels liés au travail. En réponse à une ordonnance d’un tribunal pour d’autres litiges avec Judicial Watch, elle a déclaré sous serment qu’elle avait « ordonné que tous mes emails sur clintonemail.com sous mon contrôle qui étaient ou supposés être fédéraux soient fournis au Département d’État, et selon moi et d’après mes informations, cela a été fait. » Ces nouveaux emails découverts viennent également contredire sa déclaration officielle de campagne qui laisse entendre que tous « les courriels liés ou susceptibles d’être liés au travail » ont été fournis au Département d’État.

Source : Judicial Watch, le 10/04/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Source: http://www.les-crises.fr/le-departement-detat-sous-hillary-clinton-a-donne-des-autorisations-speciales-a-des-donateurs-importants-de-la-fondation-clinton/


L’ex-président du Sénat haïtien dénonce la Fondation Clinton lors d’un rassemblement pour Trump : « Hillary a essayé de me corrompre ! »

Wednesday 12 October 2016 at 00:45

Source : Hidden Americans, le 16/09/2016

Posté le 16 septembre 2016 par Richard Saunders

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Vendredi, à Miami, Donald Trump a visité le quartier du Petit Haïti et les Haïtiens lui ont dit ce qu’ils pensaient des Clinton. L’ancien président du Sénat de Haïti a violemment critiqué les Clinton et les a accusés d’avoir volé pour la Fondation Clinton l’argent censé aider les Haïtiens pauvres après le terrible tremblement de terre. Il a dit : « Hillary Clinton a essayé de me corrompre. »

Hillary Clinton a spolié le peuple d’Haïti. L’ancien président du Sénat a passé 4 heures avec Bill Richardson pour demander à Bill Clinton de ne pas envahir Haïti. Une semaine plus tard, l’ambassade l’a appelé pour lui dire que Bill Clinton lui envoyait un messager. Celui-ci est venu lui demander de soutenir Bill Clinton, d’adhérer à son mouvement et de devenir ainsi l’homme le plus riche d’Haïti. Le président a répondu qu’il avait des principes et ne trahirait pas. Il a mis Trump au défi de demander à Hillary Clinton de publier l’audit de tout l’argent que les Clinton ont volé à Haïti en 2010.

« Elle a eu de nombreuses années pour aider les Haïtiens et son mari de même. Et elle a certes un tout petit peu aidé les Haïtiens, mais cela lui a grandement profité à elle, à sa famille, et à ses amis, » a dit Alain Troadec, un adhérent du parti démocratique, selon Local 10.

« M. Trump s’inquiète tellement de ce qui se passe en Amérique, ça ne va pas dans la bonne direction, » a déclaré Sara Bernard.

« Il va être élu président, a assuré Fritz Altidor qui a co-organisé la manifestation. Il va très bien gérer tout ça, pas de la façon que beaucoup de gens croient. Peut-être même d’une façon différente qu’il ne le croit lui-même. »

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Source : Hidden Americans, le 16/09/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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BOMBE POLITIQUE : Le président du Sénat haïtien dénonce la Fondation Clinton lors d’un rassemblement pour Trump : « Hillary a essayé de me corrompre ! » Et il a gardé toutes les preuves

Source : Investment Watch Blog, le 17/09/2016

L’ancien président du Sénat de Haïti a décidé de révéler la vérité au sujet de la Fondation Clinton lors d’un rassemblement pour Trump ! L’ancien président a affirmé que Clinton a essayé de l’acheter, elle a essayé de le corrompre.

Hillary Clinton a spolié le peuple d’Haïti. Il a passé 4 heures avec Bill Richardson pour demander à Bill Clinton de ne pas envahir Haïti. Une semaine plus tard, l’ambassade l’a appelé pour lui dire que Bill Clinton lui envoyait un messager. Celui-ci est venu lui demander de soutenir Bill Clinton, d’adhérer à son mouvement et de devenir ainsi l’homme le plus riche d’Haïti. Le président a répondu qu’il avait des principes et ne trahirait pas. Il a mis Trump au défi de demander à Hillary Clinton de publier l’audit de tout l’argent qu’Hillary Clinton a volé à Haïti en 2010.

Source : Investment Watch Blog, le 17/09/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Source: http://www.les-crises.fr/lex-president-du-senat-haitien-hillary-a-essaye-de-me-corrompre/


Miscellanées du Mercredi (Berruyer, Delamarche, Béchade, ScienceEtonnante, DataGueule)

Wednesday 12 October 2016 at 00:16

I. Olivier Berruyer

Faut-il redouter le pire pour nos banques?

II. Olivier Delamarche

Un grand classique : La minute d’Olivier Delamarche : l’Allemagne n’est pas si bien que ça ! – 10/10

Olivier Delamarche VS Patrice Gautry (1/2): Comment interpréter les chiffres de l’économie américaine ? – 10/10

Olivier Delamarche VS Patrice Gautry (2/2): Politique monétaire: La BCE a-t-elle encore des cartouches pour agir ? – 10/10

III. Philippe Béchade

La minute de Béchade: ” On est dans le scandale des investissements obligés d’actifs risqués”

Philippe Béchade VS Sébastien Korchia (1/2): Baisse du quantitative easing: quel intérêt pour la BCE ? – 05/10

Philippe Béchade VS Sébastien Korchia (2/2): Quel type d’actifs faut-il privilégier dans le contexte actuel ? – 05/10

IV. ScienceEtonnante

Les cycles de Milankovitch et les changements climatiques — Science étonnante #32

V. DataGueule

GAME of DRONES #DATAGUEULE 18


Petite sélection de dessins drôles – et/ou de pure propagande…

Images sous Copyright des auteurs. N’hésitez pas à consulter régulièrement leurs sites, comme les excellents Patrick Chappatte, Ali Dilem, Tartrais, Martin Vidberg, Grémi.

Source: http://www.les-crises.fr/miscellanees-du-mercredi-berruyer-delamarche-bechade-scienceetonnante-datagueule/


2e débat Clinton / Trump

Tuesday 11 October 2016 at 02:20

Bon, je rappelle la loi universelle “Pour nos médias, Clinton gagne toujours les débats” :

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Enfin, presque :

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Pour les vrais gens… eh bien à vous de juger 🙂 :

Et de voter ! 🙂

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Des supporters de Trump se sont moqué sur Twitter :

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(Trump dit qu’il n’est pas un violeur : FAUX : il a violé Hillary Clinton le 9 octobre)

Je souligne cet article hallucinant de Maxime Bourdeau dans le Huffington Post – observez le titre :

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Ouahou ! Heu, il a dit quoi exactement ? – c’est dans l’article !

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Je nommerais un procureur pour que la Justice enquête sur vous ! Et une boutade :

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Réaction de l’ancien prix Nobel d’économie Kurgman :

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Eh beh, triste époque quand on en arrive à ce niveau de délire – surtout quand la corruption de Clinton est proverbiale…

Vu le week-end de boue sur Trump (vu ses propos dégueulasses, mais personne n’a protesté sur le fait que c’était une vidéo privée volée, d’il y a 10 ans, ce qui pose quelques problèmes éthiques…), série spéciale “Bill Clinton” aujourd’hui (on va donc se la jouer aujourd’hui Tabloïd comme les grands médias…) – et corruption demain, afin d’illustrer les distorsions d’information… 😉

Source: http://www.les-crises.fr/2e-debat-clinton-trump/


Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes »

Tuesday 11 October 2016 at 02:10

Ah, les Présidents de Gôche et leur conduite avec les femmes… Vous avez noté comme c’est presque tabou en France de critiquer Bill sur ce point ?

Mais bon…

dsk

Linda Tripp révèle que Bill Clinton a eu des aventures avec « des milliers de femmes » – dont un SECOND membre du personnel de la Maison-Blanche – et que la vie de Monica Lewinsky était en danger

Source : Daily Mail, le 18/01/2016

Par J. TAYLOR RUSHING, journaliste politique étatsunien, pour DAILYMAIL.COM

Publié le 18 janvier 2016

La femme qui a dévoilé la liaison de Bill Clinton avec Monica Lewinsky, l’ex stagiaire de la Maison-Blanche, menant à la mise en accusation de celui-ci par la Chambre en 1998, a donné dimanche une interview radio dans laquelle elle critique sévèrement la conduite du couple Clinton pendant ses huit ans de présidence.

Linda Tripp, l’ancienne confidente de Lewinsky qui a secrètement enregistré ses conversations téléphoniques et les a remises à un procureur fédéral, a déclaré que l’ancien président avait des aventures avec des « milliers » de femmes et que l’ancienne première dame était au courant.

Tripp a également justifié ses révélations sur l’affaire Lewinsky-Clinton, affirmant les avoir faites pour sauver sa vie, car elle s’inquiétait à l’époque du danger auquel elle se trouvait exposée.

Tripp a donné dimanche une interview au journaliste de radio Aaron Klein. Dans l’interview, elle a affirmé que le président avait une liaison permanente avec un autre membre du personnel comme avec Lewinsky.

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L’ancienne stagiaire de la Maison-Blanche Monica Lewinsky, ici à New York en Octobre, a eu une brève liaison avec le président Bill Clinton dans les années 1990 qui a finalement conduit à la destitution de Clinton par la Chambre

Voir la vidéo

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Linda Tripp, montrée ici dans une photo non datée, a accablé la famille Clinton dans une interview à la radio dimanche

L’ancienne première dame non seulement connaissait la mauvaise conduite de son mari, mais « elle s’est donné comme mission personnelle de divulguer l’information et de détruire les femmes avec lesquelles il badinait, » dit Tripp.

Clinton se prétend défenseuse universelle des droits des femmes dans le monde, pourtant quand je vois toutes les femmes qu’elle a détruites pendant toutes ces années pour assurer sa survie politique, je suis écœurée, dit-elle.

Interrogée par Klein, Tripp a dit qu’elle a donné des cassettes de ses conversations avec Lewinsky à l’avocat indépendant Kenneth Starr parce que Lewinsky menaçait Clinton de dévoiler l’affaire, mettant ainsi sa vie et celle de Tripp en danger.

« Je dis aujourd’hui et je continuerai à dire que je pense que Monica Lewinsky est encore vivante aujourd’hui grâce à mes choix et à ce que j’ai fait, » a affirmé Tripp à Klein.

« Cela peut paraître mélodramatique à vos auditeurs, mais j’affirme que, d’après moi, je crois qu’elle et moi à l’époque étions en danger, parce que rien ne doit se mettre en travers de ces gens qui pourrait les empêcher d’atteindre leurs objectifs politiques. »

« Si cela n’avait pas été rendu public tout de suite… Nous aurions très bien pu être victimes d’un accident. C’est une situation qu’on ne peut comprendre que si on a vécu ce que j’ai vécu. »

Tripp avait un emploi non sensible dans l’administration Clinton pendant environ un an et demi. Son bureau se trouvait au début à l’extérieur du bureau ovale, puis plus tard près du bureau de la première dame au second étage.

Outre Lewinsky, Tripp a dit que Clinton avait une autre affaire pendant sa présidence – une affirmation qu’elle avait déjà faite durant ses dépositions dans le cadre de l’affaire Lewinsky, mais qui n’a pas été rendue publique. Elle n’a pas voulu révéler l’identité de la femme.

Tripp n’hésitait pas à critiquer Clinton pour son inconduite sexuelle – elle a continué de le faire, autant pour le président que pour la première dame, pour différents scandales pendant la durée du mandat.

Elle a affirmé à Klein qu’elle a vécu « des années de crainte avec ce qu’elle a vu à la Maison-Blanche des Clinton, particulièrement Hillary, avec des scandales divers, qu’il s’agisse du Filegate, Travelgate, Whitewater, Vince Foster. »

Voir la vidéo

 

« Tous les scandales précédents ont été totalement oubliés par les Américains du fait de la manière dont ils ont tous été présentés au public. »

« Ainsi j’observais un président menteur et une première dame menteuse débiter des mensonges au peuple américain, » dit-elle.

« Donc je savais déjà à quoi m’en tenir quand le scandale Monica Lewinsky a éclaté. Pour moi c’était très important que les Américains voient ce que je voyais tous les jours. Mes années avec les Clinton ont été pour moi inquiétantes à tous les niveaux. »

Tripp disait que tandis que Lewinsky « s’imaginait amoureuse, » le Président « s’imaginait dans son droit. » La stagiaire a finalement dit à Clinton que Tripp aussi était au courant de leur liaison, ce qui les a alors, selon Tripp, mises toutes deux en danger.

« Ce n’était rien de plus qu’un échange de services. Elle a idéalisé l’histoire en s’imaginant qu’il s’agissait d’une liaison. Et quand ça ne s’est pas passé comme elle l’aurait espéré… Elle a complètement perdu la tête et a commencé à agir de manière erratique et effrayante. Elle n’a jamais réalisé les risques qu’elle prenait en menaçant un président ou par son comportement. Moi, si. »

Tripp a poursuivi en disant que « tout le monde savait ce qui se passait dans l’aile ouest, en particulier ceux qui ont passé des années avec [le président], les milliers de femmes… Ce comportement a duré des années. Et l’abus des femmes pendant des années. »

« Donc, ce qui se passait dans l’aile ouest était de notoriété publique, c’est un fait. Et c’était encore plus de notoriété publique qu’Hillary était au courant. »

Jusqu’à présent, l’ancienne première dame a toujours refusé pendant sa campagne de parler du passé de son mari, et l’ancien président lui-même a également refusé de répondre aux questions le concernant, qui ont été soulevées notamment par le leader républicain Donald Trump.

Source : Daily Mail, le 18/01/2016

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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Sinon, WikiLeaks a sorti des mails de 2014 de Colin Powell, l’ancien Secrétaire d’État sur Bill Clinton :

Un email intercepté : L'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell sur Bill Clinton.

“Je préfèrerais ne pas avoir à voter pour elle, bien qu’elle soit une amie que je respecte. Une personne de 70 ans, avec plein de casseroles,  une ambition débridée, cupide, qui ne changera pas, avec un mari qui baise toujours des bimbos à la maison (selon le New York Post)” [Colin Powell, 26/07/2014]

Et puis pas toutes super consentantes les femmes :

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Trump a sorti ce témoignage de Juanita Broaddrick, laquelle accuse (depuis longtemps) Bill Clinton de l’avoir violée dans une chambre d’hôtel en 1978 :

“J’ai essayé de le repousser, mais il était très grand. Je lui ai dit ‘Non Je ne veux pas du tout’. Il m’a à nouveau attrapée, avec force. Il a commencé à mordre ma lèvre supérieure. C’était très douloureux […] Et il m’a poussée sur le lit. [pleurs] C’est tellement dur d’y repenser. [pleurs] J’ai toujours peur de lui. […] Surtout si elle [Hillary] devient présidente.”

Dans une seconde partie de l’entretien publié par Breibart, Broaddrick affirme d’ailleurs qu’elle aurait à l’époque subi des pressions d’Hillary Clinton pour se taire, des pressions que Broaddrick situe plusieurs semaines après l’agression. Lors d’une levée de fonds des époux Clinton, Hillary Clinton lui aurait glissé à l’oreille, “Est-ce que vous comprenez tout ce que vous faites.” Question du journaliste de Breibart : “Pensiez vous qu’à ce moment-là elle savait que Bill Clinton vous avait violé ou savait-elle juste que quelque chose était arrivé ?” Et Broaddrick d’affirmer : “Je pense quelle savait. Oui et elle me disait de me taire.” ‘Source : @si)

 

Mais à part ça, (je tombe dessus) on a encore notre couillon de Ministre des Affaires Étrangères qui est assez stupide pour vomir sur Trump, alors que le type a peut-être 25 % de chance de remplacer Obama – mais quand on ne sait pas fermer sa grande bouche sur des sujets qui ne nous regardent pas, on reste prof d’allemand dans un collège de banlieue, on ne prend pas la tête de la Diplomatie française !

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Du grand art !

Source: http://www.les-crises.fr/linda-tripp-revele-que-bill-clinton-a-eu-des-aventures-avec-des-milliers-de-femmes/