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[Vidéo] Comprendre le scandale Zemmour + Pétition

Tuesday 4 October 2016 at 09:36

Je vous propose aujourd’hui un résumé du scandale Zemmour dans cette vidéo que nous avons réalisée – à diffuser sans modération…

Voici la vidéo :

(Copie de secours ici si besoin)

Vous trouverez l’intégralité des propos de Zemmour dans ce billet, et une analyse de ceux-ci ici.

Pour ceux qui le souhaitent, je propose en réaction de signer cette pétition afin que la justice indique simplement si les propos d’Éric Zemmour tombaient ou pas sous le coup de la loi…

Il n’est pas possible de laisser passer un tel “2 poids 2 mesures” après l’affaire Dieudonné (quoi qu’on en pense du traitement)

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Je rappelle également en conclusion ce billet sur la liberté d’expression (qui n’est justement pas en cause en l’espèce) – et ses nécessaires limites… Éric Zemmour a bénéficié d’une TRÈS large “liberté d’expression”, à la Justice dire désormais si ses propos tombaient ou non sous le coup de la loi. Il convient également de poursuivre les diffuseurs, à commencer par RTL.

Enfin, OUI, il y a bien d’autres sujets aussi importants, mais maintenir notre cohésion nationale – que les terroristes essaient de briser, c’est leur but – est AUSSI une priorité…

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scandale-zemmourP.S. Une autre vidéo, pour finir avec un peu d’humour…

Source: http://www.les-crises.fr/le-scandale-zemmour/


[Vidéo] Terrorisme VS Big Brother, par Thinkerview

Tuesday 4 October 2016 at 02:25

Source : Youtube, Thinkerview, 15-09-2016

Table ronde avec Jean-Marc Manach (Journaliste d’investigation), Marc Rees (Journalide, Rédacteur en chef de PC Inpact) et Yassir Kazer (PDG de Yogosha Hacker).
Enregistrée le 4 mai 2016.

SUJETS :
Terrorisme, DAESH, hacker, Militaires, Entreprises, Géopolitique, Journalistes, écoutes téléphoniques, interceptions ciblées, crimes organisés, régulation, réglementation, armes informatiques, journalisme, Snowden, guerre économique, logique de guerre, Hacking Team, Piratage, Espionnage privé, espionnage public, sécurité, liberté, Sécurité informatique, législateurs, outils et préconisations.

Source : Youtube, Thinkerview, 15-09-2016

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Source: http://www.les-crises.fr/video-terrorisme-vs-big-brother-par-thinkerview/


[Les Zemmourades] Il ne parle pas que des prénoms musulmans…

Tuesday 4 October 2016 at 00:45

Comme on m’a fait remarquer, à raison, que je n’avais pas assez parlé du fond de Zemmour, voici une brève série “Les Zemmourades”…

Aujourd’hui, une courte :

“Appeler ses enfants Swelen ou Mohamed, c’est un signe manifeste d’auto-ségrégation qui permettra ensuite de se plaindre de la ségrégation que l’on subit. C’est refuser consciemment ou inconsciemment de faire partie du peuple français. […] Quand des parents juifs donnent à leurs enfants des prénoms israéliens, il y a de fortes chances que cette famille ne tarde pas à quitter la France pour Israël”

Donc quand on donne un prénom étranger, c’est qu’on ne veut pas être français et qu’on va quitter le pays – surtout si on est juif… Un moyen facile de repérer de mauvais français pour Zemmour donc ?

Un avis la LICRA? Le CRIF ? SOS Racisme ? BHL ? Toussatoussa ?

Ou peut-être M. Le Grand Rabin Haïm Korsia ? :

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Bref :

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Merci Eric Zemmour…

P.S. je reviendrai bientôt plus en profondeur sur ce sujet des prénoms – on ne lance pas le débat en commentaire sur cet axe svp…

Source: http://www.les-crises.fr/il-ne-parle-pas-que-des-prenoms-musulmans/


La Bosnie-Herzégovine, fief du salafisme européen, par France 24

Tuesday 4 October 2016 at 00:01

Source : France 24, Alexandra RENARD , Luke BROWN , Mersiha NEZIC, 18/12/2015

Il y aurait aujourd’hui environ 300 jihadistes bosniens en Syrie, dont un certain nombre de musulmans s’étant radicalisés au contact de prêcheurs salafistes apparus en Bosnie-Herzégovine pendant la guerre dans les années 1990. Pour les autorités de ce petit état balkanique, leur retour éventuel et leurs appels à agir en Europe constituent la principale menace sécuritaire.

Sarajevo, cinq jours après les attentats qui ont endeuillé Paris le 13 novembre. Un homme de 34 ans entre dans un bureau de jeux de hasard en criant “Allah Akbar”. Il abat deux soldats à l’arme automatique. En quittant les lieux, il tire sur un bus et blesse trois personnes puis se retranche dans une maison où il se suicide en activant un engin explosif. Né en France, l’homme serait lié aux milieux islamistes, selon la police bosnienne. Pour le ministre adjoint de la Défense, Emil Suljagic, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un acte terroriste.

Vingt ans après la fin de la guerre de Bosnie, des actes terroristes attribués aux islamistes radicaux ensanglantent régulièrement la petite République balkanique.

Environ 300 Bosniens font actuellement le jihad armé en Syrie, selon la Sipa, l’agence de sûreté de l’État de Bosnie-Herzégovine. Ramené au nombre d’habitants, il s’agit du taux de départs pour le jihad le plus élevé d’Europe. Si tous les salafistes ne sont pas jihadistes, tous les jihadistes armés se déclarent salafistes. Longtemps réputée pour sa pratique d’un islam modéré et tolérant, la Bosnie-Herzégovine pourra-t-elle résister aux sirènes du jihadisme international ?

Voir le témoignage de l’ex premier ministre Lagumdzija, Zlatko

Clés de compréhension : 
Le wahhabisme est une mouvance créée au XVIIIe siècle par Muhammad ibn Abd-al Wahhab. Il prône un mode de vie islamique basé sur les préceptes du coran appliqués à la lettre. Il bannit l’intercession d’un prophète ou d’un saint pour se rapprocher de Dieu, ce qui justifie aux yeux de ses adeptes la destruction de tous les lieux de culte pour prévenir des pratiques polythéistes. L’objectif : revenir au califat des premiers temps de l’islam.

Le salafisme, courant également rigoriste bien que postérieur au wahhabisme, s’en distingue dans ses applications politiques. Il est apparu sous sa forme violente et jihadiste dans les années 1980 sur fond de guerre en Afghanistan. Si tous les salafistes ne sont pas jihadistes, tous les jihadistes se disent salafistes.

Source : France 24, Alexandra RENARD , Luke BROWN , Mersiha NEZIC, 18/12/2015

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Donc, “logiquement” :

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Source: http://www.les-crises.fr/la-bosnie-herzegovine-fief-du-salafisme-europeen/


[Propagande] Orban a perdu avec 98 % des voix…

Monday 3 October 2016 at 02:13

On ne se lasse décidément pas du naufrage de la presse…

Revenons sur le référendum en Hongrie de dimanche.

Le Premier Ministre Orban a décidé de jouer un “coup politique” en posant la question suivante au peuple :

« Voulez-vous que l’Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l’approbation du Parlement hongrois ? ».

Car c’est en effet ce que va faire Bruxelles dans tous les cas, statuant à la majorité.

Le référendum hongrois a les mêmes règles que le référendum néerlandais sur l’Ukraine :

Comprenons bien une chose : on a donc affaire à une simple opération “politique”, le référendum n’a aucun intérêt autre que celui de “sondage” :

Je précise au passage que je trouve ce genre de consultation assez détestable, car elle agite des passions délétères : le gouvernement est contre l’entrée de migrants, eh bien, qu’il agisse en conséquence, mais cela ne sert à rien d’exciter la xénophobie par ce genre de campagne… Je rappelle aussi que le plus simple aurait été de ne pas déstabiliser la Syrie puis d’entretenir une guerre civile à nos frontières – tout se paye un jour… Mais bref – ce n’est pas le sujet.

L’UE a réagi fidèlement à son habitude :

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“Si des référendums sont organisés sur chaque décision des ministres et du Parlement européen, l’autorité de la loi est en danger”, s’est alarmé cet été Jean-Claude Juncker, le président de la Commission. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a pour sa part dénoncé dimanche un “jeu dangereux”

Le résultat est tombé :

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Le scrutin consultatif n’est donc pas “validé” (sic.) ce qui ne veut pas dire grand chose mais bon. En tous cas, le peuple a voté dans le sens voulu par Orban, qui ne va donc évidemment pas changer d’avis !

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L’opposition à Orban avait appelé à boycotter le vote, afin de ne pas dépasser les 50 % et avoir un référendum validé (ce qui est à mon sens un souci démocratique, quoi qu’on pense de la question). La gauche était d’ailleurs divisée, pour changer :

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Pour mémoire, le Parlement :

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On notera enfin que s’il y a eu 60 % d’abstention, on est encore loin des 71 % d’abstentions aux élections Européennes 2014 ! (mais 40 % aux dernières législatives)

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Gros succès dans les nouveaux pays à l’Est, l’UE…

En tous cas, on peut dire que dans ses conditions, Orban a donc reçu une vaste adhésion de la population à sa politique (qu’on peut critiquer), et que même si la participation avait été plus importante, le nom aurait sans doute facilement eu 70-80 %…

Mais le meilleur a donc été le compte rendu de nos médias – sans commentaire :

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Mention spéciale à l’article du Monde quand même :

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Dingue ça qu’il persiste, c’est étonnant qu’avec 98 % de NON, il ne dise pas que du coup il accueillera plein de migrants…

Mais je termine par cette pépite toute Mondesque :

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(appel par le parti d’extrême-droite, c’est important de le relayer donc…)

vu que la presses en inquiétait beaucoup il y a quelques jours, des fois que le Oui l’emporte… :

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P.S. pour éviter des plaintes, vous notez que le sujet n’est PAS la politique à mener pour les migrants, donc les commentaires qui ne respecteront pas le sujet du billet (= médias) pourront être supprimés.

Source: http://www.les-crises.fr/propagande-orban-a-perdu-avec-98-des-voix/


Revue de presse du 02/10/2016

Monday 3 October 2016 at 00:31

Bonne lecture pour cette revue de presse, nous attendons toujours vos candidatures pour nous aider à mener à bien les suivantes..!

Source: http://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-02102016/


“Le dieu Argent, le premier terrorisme” selon le pape François

Monday 3 October 2016 at 00:29

Impressionnant ce pape quand même…

Pape François: « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique », par Jean-Marie Guénois

Source : Le Figaro, Jean-Marie Génois,  01/08/2016

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Au retour des JMJ de Pologne, questionné dans l’avion par les journalistes, le pape François a expliqué sa vision des attentats perpétrés au nom de l’islam. Voici le texte intégral de sa réponse.

[…]

Ce qui a introduit une question sur le fait qu’il se refusait à parler d’islamistes ou de musulmans pour commenter des attentats pourtant commis au nom de l’islam, comme celui du Père Hamel, mais qu’il utilisait toujours le mot «terroristes».

François a d’abord répondu: «Je n’aime pas parler de violence islamique, parce qu’en feuilletant les journaux je vois tous les jours que des violences, même en Italie: celui-là qui tue sa fiancée, tel autre qui tue sa belle-mère, et un autre… et ce sont des catholiques baptisés ! Ce sont des catholiques violents. Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. Non, les musulmans ne sont pas tous violents, les catholiques ne sont pas tous violents. C’est comme dans la macédoine, il y a de tout… Il y a des violents de cette religion…»

Puis il a continué sur la question du fondamentalisme: «Une chose est vraie: je crois qu’il y a presque toujours dans toutes les religions un petit groupe de fondamentalistes. Nous en avons. Quand le fondamentalisme arrive à tuer… mais on peut tuer avec la langue comme le dit l’apôtre Jacques, ce n’est pas moi qui le dit. On peut aussi tuer avec le couteau, non?»

Pour conclure et redire le fond de sa pensée: «Je crois qu’il n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai. J’ai eu un long dialogue avec le grand iman de l’université Al-Azhar et je sais ce qu’ils pensent. Ils cherchent la paix, la rencontre.»

 

[…]Ce qui l’a conduite à marteler une nouvelle fois sa pensée qui refuse tout amalgame entre violence et islam, ou islam et terrorisme: «Oui, nous pouvons dire que le soi-disant ISIS est un État islamique qui se présente comme violent. Quand ils présentent leur carte d’identité, ils font voir comment ils tuent les Égyptiens sur les côtes libyennes ou autre, mais ceci est un petit groupe fondamentaliste, qui s’appelle ISIS. Mais on ne peut pas dire, ce n’est pas vrai et ce n’est pas juste, que l’islam soit terroriste.»

Relancé par une question sur l’initiative qu’il pourrait lancer de façon à aider l’islam à lutter contre ce phénomène, le pape François a répondu qu’il considérait plutôt «le dieu argent» comme «un terrorisme de base»: «Le terrorisme est partout. Pensez au terrorisme tribal dans certains pays africains. Le terrorisme est aussi… je ne sais pas si je peux le dire car c’est un peu dangereux, mais le terrorisme grandit lorsqu’il n’y a pas d’autre option. Et au centre de l’économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l’homme et la femme, voilà le premier terrorisme. Il a chassé la merveille de la création, l’homme et la femme, et il a mis là l’argent. Ceci est un terrorisme de base, contre toute l’humanité. Nous devons y réfléchir.»

[…]

Lire l’intégralité sur : Le Figaro

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“Le dieu Argent, le premier terrorisme” selon le pape François

Source : Le Nouvel Obs, Caroline Brizard, 15-08-2016

Le pape François à Birkenau, le 29 juillet. (AFP PHOTO / FILIPPO MONTEFORTE)

Le pape François à Birkenau, le 29 juillet. (AFP PHOTO / FILIPPO MONTEFORTE)

Face à la grande peur des attentats islamistes, le pape choisit de dénoncer le terrorisme de l’économie. Interview.

Rentrant le 1er août des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, marquées par l’assassinat du prêtre français Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne –du-Rouvray, le Pape François a déclaré dans l’avion : “Au centre de l’économie mondiale, il y a le Dieu argent, et non la personne, l’homme et la femme, voilà le premier terrorisme”.

Cette déclaration lapidaire méritait quelques éclaircissements. Nous les avons demandés à Rémi Brague, philosophe et chrétien, spécialiste de  la pensée médiévale arabe et juive.

La dénonciation de l’argent par l’Eglise est-elle une constante de l’histoire du Christianisme, depuis l’épisode des marchands du Temple chassés par le Christ, en passant par les figures de la pauvreté comme saint François d’Assise ? 

– Oui et non. Les faits auxquels vous faites référence ont une signification religieuse ; leur sens économique et/ou politique est moins clair. Le geste de Jésus est avant tout prophétique. Sur le plan matériel, il se contente probablement de renverser une table ou deux. S’il en avait renversé davantage, la garnison romaine serait intervenue !

Il faut se remettre dans la Palestine du 1er siècle. Le Temple est un lieu où l’on sacrifie constamment des animaux, du bœuf à la colombe, une sorte de gigantesque abattoir où des Juifs apportent la monnaie dont ils se servent dans leur pays d’origine pour payer leurs achats. Il est à la fois une vaste animalerie et un bureau de change. Les “marchands” chassés du Temple par Jésus ne le sont pas parce qu’ils pratiquent le change, ou parce qu’ils procurent les bêtes à sacrifier, mais à cause du lieu où ils exercent leur métier, qui devrait avoir d’autres fonctions.

Le Christ n’accuse pas l’usage de l’argent, mais le culte qui est rendu, qui est de nature idolâtrique. Il dénonce le fait d’acheter ainsi la grâce de Dieu, et se replace dans la tradition des prophètes qui dénonçaient les sacrifices, parce qu’il ne remplaçaient pas la conversion des cœurs.

La réaction des gens du cru (les “Juifs”, c’est-à-dire les habitants de la Judée) est significative : ils ne protestent pas, ils ne sont pas choqués, mais ils demandent un “signe” – quelque chose qui légitime Jésus à agir ainsi-  qui montre qu’il est bien lui aussi un prophète (Jean, 2, 18).

Quant à la pauvreté de Saint François, elle est avant tout un essai d’imiter la vie des douze apôtres qui menaient une vie errante, arpentant la Palestine de haut en bas, en ayant laissé leur métier qui de pêcheur, qui de fonctionnaire du fisc. Ils vivaient une existence précaire, suivant le Christ qui prêchait et dépendant de l’aide apportées par les populations qu’ils rencontraient. De la même façon, la pauvreté des ordres monastiques n’a pas valeur d’exemple. Elle ne représente pas un modèle économique.

On a pourtant l’impression que pour la religion catholique, l’argent incarne le mal…

L’argent représente plutôt un aspect tangible de ce qui est vraiment mal, à savoir ce que le Nouveau Testament appelle la “richesse. Celle-ci n’est pas seulement matérielle, même si la richesse matérielle est plus visible.

C’est aussi la naissance, les relations, la situation sociale, l’influence, le savoir réel ou imaginaire, la possession d’une vision du monde “bétonnée”, au sens où l’on pense : “J’ai compris, je n’ai plus besoin d’apprendre”.

Etre plein de soi représente une manière de “richesse”, moins visible, mais aussi dangereuse. Bref, la richesse englobe tout ce qui empêche de reconnaître que l’on a besoin d’autrui et d’autre chose que soi, dont le grand Autre qu’est Dieu.

Le pape a le sens de la formule qui frappe. Peut-on vraiment parler d’un “terrorisme de l’argent” ?  

 

Lire la suite sur Le Nouvel Obs

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Source: http://www.les-crises.fr/le-dieu-argent-le-premier-terrorisme-selon-le-pape-francois/


Le Luxembourg demande l’exclusion de la Hongrie de l’UE

Sunday 2 October 2016 at 00:30

Tout va bien dans l’UE…

Source : RFI, 13-09-2016

La Hongrie de Viktor Orban, qui tient un virulent discours anti-migrants, doit quitter l'UE estime le Luxembourg. REUTERS/Francois Lenoir

La Hongrie de Viktor Orban, qui tient un virulent discours anti-migrants, doit quitter l’UE estime le Luxembourg.
REUTERS/Francois Lenoir

La crise des réfugiés continue de montrer les profondes divisions internes au sein de l’Union européenne, particulièrement entre les pays d’Europe centrale et orientale et les autres. Le dernier en date à s’ériger lui-même en héraut des valeurs fondamentales de l’UE est Jean Asselborn, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, qui demande dans une interview au quotidien allemand Die Welt l’exclusion de la Hongrie de l’UE. Le gouvernement hongrois a vivement réagi.

De notre bureau de Bruxelles,

La Hongrie devrait être exclue de l’Union européenne de manière temporaire, voire définitive, voici ce que déclare Jean Asselborn. Le ministre des Affaires étrangères luxembourgeois estime que la Hongrie traite les migrants presque aussi mal que des animaux. Pour lui, la barrière à la frontière hungaro-serbe est de plus en plus haute et de plus en plus longue et le gouvernement magyar n’est plus très loin d’ordonner de tirer sur les réfugiés.

Jean Asselborn juge inacceptable ce qu’il voit comme une violation des valeurs fondamentales de l’Union européenne et il y ajoute la liberté de la presse et l’indépendance de la justice hongroise qui sont déjà au centre de bisbilles entre le gouvernement de Viktor Orban et plusieurs pays européens.

L’homologue allemand de Jean Asselborn, Frank-Walter Steinmeier, comprend que des pays « s’impatientent » face à la Hongrie, mais ne veut montrer la porte à personne.

De son côté, la Commission européenne se refuse à toute réaction, mais on peut rappeler que les tensions ne manquent pas avec les Magyars. Il y a déjà eu des heurts au sujet de la construction du mur ou bien au moment du refus par la Hongrie et d’autres pays d’Europe centrale du projet de répartition des réfugiés par quotas. Le président de la Commission avait aussi l’an dernier promis de livrer bataille contre Viktor Orban s’il maintenait son idée de rétablir la peine de mort. Bref, l’ambiance risque fort d’être délétère au sommet de Presbourg.

■ Vive réaction du gouvernement hongrois

Avec notre correspondante à Budapest, Florence La Bruyère

« Jean Asselborn est un intellectuel médiocre, un politicien arrogant et donneur de leçons. » C’est sur ce ton incendiaire que le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjarto, a répliqué à son homologue luxembourgeois. « Asselborn est un nihiliste qui travaille sans relâche à détruire la culture et la sécurité européenne », a asséné le chef de la diplomatie magyare.

A Budapest l’opposition a également réagi. Si les socialistes applaudissent Jean Asselborn, le parti centriste LMP (La Politique autrement) critique son intervention. La Hongrie est à deux semaines d’un référendum organisé par le gouvernement. Le Premier ministre Viktor Orban appelle les électeurs à voter contre le plan européen de redistribution des réfugiés dans les Etats membres. Attaquer Viktor Orban, c’est courir le risque de galvaniser son camp, avertit le parti centriste. Cela pourrait accroître la popularité du Premier ministre et renforcer sa position.

Source : RFI, 13-09-2016

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En Hongrie, le référendum calculé de Viktor Orban

Source : Le Monde, Aymeric Jamier, 30-09-2016

Près de huit millions d’électeurs sont appelés à se prononcer ce dimanche sur la politique de répartition des réfugiés au sein de l’UE, farouchement combattue par le gouvernement conservateur de Budapest.

Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, lors de son discours sur l’état de la nation, à Budapest, le 28 février. LASZLO BALOGH / REUTERS

Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, lors de son discours sur l’état de la nation, à Budapest, le 28 février. LASZLO BALOGH / REUTERS

Lire la suite sur : Le Monde

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L’UE dénonce un jeu dangereux

Mais les responsables européens redoutent que le référendum hongrois ne porte un nouveau coup à une UE déjà malmenée par une succession de chocs, de la crise migratoire au Brexit.

“Si des référendums sont organisés sur chaque décision des ministres et du Parlement européen, l’autorité de la loi est en danger”, s’est alarmé cet été Jean-Claude Juncker, le président de la Commission. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a pour sa part dénoncé dimanche un “jeu dangereux”.

Dans une tribune publiée samedi et destinée à mobiliser le camp du non, donné largement gagnant par les sondages, Viktor Orban a estimé que les Hongrois avaient “le devoir” d’aider le gouvernement à combattre les décisions de “l’élite à Bruxelles”.

“Avec le référendum, nous pouvons envoyer un message à chaque Européen: leur dire que cela dépend de nous, les citoyens européens, de ramener l’UE à la raison […] ou de la laisser se désintégrer”, a-t-il souligné.

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Source : L’Obs

 

Source: http://www.les-crises.fr/le-luxembourg-demande-lexclusion-de-la-hongrie-de-lue/


Le Conseil européen accueille favorablement la demande d’adhésion de la Bosnie-Herzégovine

Sunday 2 October 2016 at 00:20

Eh oui, la Bosnie dans l’UE, génial ! Tout va bien se passer… Vivement l’Albanie ! (parce que je ne plaisante pas en plus)

C’est fascinant un machin qui sombre dans la folie, comme l’OTAN…

Source : Econostrum, Frédéric Dubessy, 21-09-2016

Denis Zvizdic a rencontré à Bruxelles Christian Danielsson, commissaire européen à l'élargissement (photo gouvernement de Bosnie-Herzégovine)

Denis Zvizdic a rencontré à Bruxelles Christian Danielsson, commissaire européen à l’élargissement (photo gouvernement de Bosnie-Herzégovine)

BOSNIE-HERZÉGOVINE. Suite à sa demande d’adhésion présentée le 15 février 2016, le Conseil européen rappelle, mardi 20 septembre 2016, “son attachement sans équivoque à la perspective européenne de la Bosnie-Herzégovine en tant que pays unique, uni et souverain”.

Dans ces conclusions, le Conseil “réaffirme que l’avenir des Balkans occidentaux est dans l’Union européenne.”

Le président  bosnien du Conseil des ministres, Denis Zvizdic s’est félicité de ces propos : “Aujourd’hui, nous vivons véritablement un moment historique pour l’orientation européenne et l’avenir européen de la Bosnie-Herzégovine.

Tout en saluant “les progrès significatifs réalisés dans la mise en oeuvre du programme de réformes”, Bruxelles demande au pays de poursuivre ses réformes économiques mais aussi celles dans le domaine de l’Etat de droit et de l’administration publique.

La route vers l’Union européenne semble donc toute tracée.

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Un accord de stabilisation et d’association déjà signé avec Bruxelles

La Bosnie-Herzégovine a conclu un accord sur un mécanisme de coordination concernant les questions relatives à l’UE. Ses gouvernements successifs travaillent depuis 2015 à un programme de réformes pour entrer dans les critères de Bruxelles.

Pays de 3,87 millions d’habitants, la Bosnie-Herzégovine (51 000 km²) est née en 1992 de l’éclatement de la Yougoslavie. Elle est constituée, depuis les accords de paix de Dayton (décembre 1995) mettant fin aux conflits interethniques, de deux entités : la Republika Srpska (majorité de Serbes) et la Fédération de Bosnie-Herzégovine (Bosniaques et Croates).
Le pays a signé, en 2007, un accord de stabilisation et d’association (ASA) avec l’Union européenne. Il est entré en vigueur en juin 2015.

Doté d’une banque centrale depuis 1997, sa monnaie est, depuis juin 1998, le mark bosnien (1,96 Marks = 1 €). Avec un PIB de 15,57 mrds€ en 2015, l’économie est portée par le secteur tertiaire (66% du PIB) avec le commerce, les services aux entreprises et le transport. Le secteur industriel (produits métalliques et bois) assure un quart du PIB, l’agriculture 8%.

Le pays connaît un taux de chômage de 27% (26,5% en prévision pour 2016).

Parmi ses voisins, la Croatie est devenue en juillet 2013 le second membre de l’ex-Yougoslavie à rejoindre l’Union européenne après la Slovénie en mai 2004.
Le Monténégro et la Serbie se trouvent également sur le chemin de l’intégration en tant que candidats officiels.

Source : Econostrum, Frédéric Dubessy, 21-09-2016

Source: http://www.les-crises.fr/le-conseil-europeen-accueille-favorablement-la-demande-dadhesion-de-la-bosnie-herzegovine/


20 millions de dollars : le don faramineux du co-fondateur de Facebook à la campagne de Clinton

Sunday 2 October 2016 at 00:01

Tout va bien dans la Ploutocratie américaine…

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Source : La Tribune, Jean-Christophe,  

Comme de nombreux entrepreneurs de la Silicon Valley, Dustin Moskovitz et sa femme Cari Tuna ont décidé de soutenir la candidate démocrate. Leur contribution est la seconde plus importante de cette campagne présidentielle.

Alors que l’échéance de l’élection présidentielle se rapproche outre-Atlantique, Hillary Clinton vient de recevoir un soutien financier de poids. Dustin Moskovitz, le co-fondateur de Facebook, et sa femme Cari Tuna ont signé un chèque de 20 millions de dollars pour la campagne de la candidate du Parti démocrate, selon le site d’information américain Tech Crunch.

Cette donation est de taille puisqu’il s’agit de la seconde plus importante de cette campagne de 2016.  En août, le candidat républicain Donald Trump avait levé une somme record de 90 millions de dollars. Un apport faramineux mais… largement insuffisant pour rattraper Hillary Clinton. Au 31 juillet dernier, cette dernière avait récolté un total de 315,4 millions de dollars de contributions, contre 125,2 millions de dollars pour son adversaire, selon la commission électorale fédérale.

La Silicon Valley majoritairement opposée à Trump

Le couple Moskovitz-Tuna est connu pour sa philanthropie. Avec une fortune s’élevant à plus de 10,5 milliards de dollars, ils font partis des plus jeunes fortunés à rejoindre le programme “Giving Pledge” (“promesse de don”, en français), auquel participent une centaine de milliardaires qui se sont engagés à donner au moins 50% de leur fortune à des œuvres caritatives. En revanche, participer au financement d’une campagne électorale est une première pour le co-fondateur de Facebook tout comme pour son épouse.

Justifiant sa donation par un post sur le blog Medium, Dustin Moskovitz estime que : “Si Donald Trump gagne, le pays fera un retour en arrière, et sera plus isolé de la communauté internationale”.

Un avis largement partagé par les acteurs de la Silicon Valley. Dans une lettre ouverte publiée en juillet dernier, signée par 150 acteurs de la high-tech dont Dustin Moskovitz, les entrepreneurs expliquent comment “Trump serait un désastre pour l’innovation”.

Que va faire Zuckerberg qui, d’habitude, vote Républicain?

Alors que Hillary Clinton a déjà reçu plus de 53 millions de dollars de contributions venues de Californie, Donald Trump n’a reçu que 4 millions de dollars. Les Californiens sont les premiers contributeurs à la campagne de la candidate démocrate, devant les New-yorkais.

Quant au patron de Facebook, Mark Zuckerberg, sa position est plus floue. Ces dernières années, il a financé uniquement des membres du Parti républicain, notamment Marco Rubio, candidat malheureux à la primaire républicaine, lors de sa campagne pour la réforme de l’immigration en 2013. De là à soutenir Donald Trump ?

Source : La Tribune, Jean-Christophe,  

Source: http://www.les-crises.fr/20-millions-de-dollars-le-don-faramineux-du-co-fondateur-de-facebook-a-la-campagne-de-clinton/