La communauté internationale peut se sentir impuissante, mais il y a beaucoup de choses qu’elle peut faire — sans avoir besoin de Washington en leader.
Source : Responsible Statecraft, Doug Bandow
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
La Tatmadaw (l’armée birmane) a fait son premier coup d’État il y a six décennies. L’an dernier en février, les généraux ont réussi leur dernière prise de pouvoir, contre le gouvernement semi-civil qu’ils avaient créé dix ans auparavant. En conséquence, la Birmanie — aussi appelée Myanmar — est en train de sombrer dans le chaos et la guerre civile, avec des forces armées faisant face à des insurrections rurales.
Confrontée à des manifestations imprévues à travers le pays et une désobéissance civile importante, l’armée birmane a déployé la force létale. On pense que la Tatmadaw a tué 1 500 personnes, emprisonné 12 000 (dont environ 9 000 encore en prison), détruit 2 200 structures civiles — dont des maisons — et déplacé 320 000 personnes.