reflets.info

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

Emmanuel Macron a déjà enterré le mouvenent des gilets jaunes

Tuesday 19 February 2019 at 23:55

Ce qui est une erreur politique majeure

Le président est persuadé que le mouvement va mourir et qu'il suffit de tenir. En refusant de trouver une solution politique, en jouant le pourrissement, Emmanuel Macron prépare simplement la prochaine crise qui sera pire que celle-ci.

Le guitariste de l'extrême - © Reflets

C'est plié. Si l'on en croit les indiscrétions publiées dans le Canard Enchaîné de ce mercredi 20 février, Emmanuel Macron et derrière lui tous ses soutiens, sont persuadés que le mouvement des gilets jaunes est sur sa fin. Le fin stratège de l'Elysée estime que les dérapages des figures visibles du mouvement, l'infiltration des manifestations par les extrêmes, de gauche, de droite et par les black blocs, les violences et les dérives antisémites prononcées de certains gilets jaunes, vont signer le mort du mouvement. Le tout étant de tenir le temps nécessaire.

Ce gros con, lui, a tort... - © Reflets
Ce gros con, lui, a tort... - Reflets

Macron ne veut plus faire la distinction entre les bons et les mauvais gilets jaunes. « Les gens qui continuent a manifester sont les plus radicalises, a-t-il dit a ses troupes. Ce sont des gens politises, conduits par des extremistes de droite et de gauche. Il ne faut pas mollir face a eux. » Meme reaction du president de lʼAssemblee, Richard Ferrand : « Il faut qu'on sorte de lʼidee qu'il y a les gentils gilets jaunes et les casseurs. Dans les manifestations du samedi, il ya des casseurs et leurs complices. »

Ces analyses subtiles vont se transformer en éléments de langage pour toute la macronie, selon le Canard Enchaîné.

C'est déjà un peu le cas. Cela fait plusieurs semaines que Christophe Castaner, Laurent Nuñez ou Benjamin Griveaux, instrumentalisent les violences ou les actes antisémites en tenant de réduire le mouvement des gilets jaunes à...

Source: https://reflets.info/articles/emmanuel-macron-a-deja-enterre-le-mouvenent-des-gilets-jaunes


Manifestation des gilets jaunes à Paris le 16 février - Acte XIV

Sunday 17 February 2019 at 18:04

Reportage photo

Pour la première fois depuis le 8 décembre, nous n'avons pu arriver sur les lieux de la manifestation que lorsqu'elle est arrivée à son terme, aux Invalides.

Pac-Man style... - © Reflets

N'ayant assisté qu'à la fin de la manifestation, nous ne parlerons que de cette période de temps. Comme la semaine précédente, il y avait à la périphérie du cortège des personnes qui avaient envie d'en découdre avec les forces de l'ordre. Si une majorité des personnes arrivées aux Invalides restaient paisiblement sur les pelouses, quelques individus sont allés au contact, jetant des cailloux et des bouteilles de verre sur les forces de l'ordre.

Celles-ci ont répondu avec des pluies de lacrymogènes, des canons à eau (un peu vieux et piteux) et des tirs de LBD.

Une nasse a été organisée autour des pelouses des Invalides et peu à peu, s'est resserrée sur les manifestants qui cherchaient sans grand succès une sortie.

Peu à peu, l'esplanade s'est vidée. Certains manifestants ont tenté de rejoindre les Champs-Elysées, mais sans grand succès, de nombreux cars de police faisant des allées et venues sur l'avenue pour bloquer tout attroupement trop important.

Des touristes Chinois et Sud-Coréens nous ont demandé quand et à quelle heure ils pouvaient assister aux manifestations. Les gilets jaunes, nouvelle attraction touristique ?

Sans doute vrai, mais par quels moyens ? - © Reflets
Sans doute vrai, mais par quels moyens ? - Reflets

Même en fin de manifestation et alors que les tensions avaient débuté, il y avait pas mal de monde sur l'esplanade des Invalides. - © Reflets
Même en fin de manifestation et alors que les tensions avaient débuté, il y avait pas mal de monde sur l'esplanade des Invalides. - Reflets

Assez rapidement, de" courageux" jeunes hommes se lancent à l'assaut des forces de l'ordre, en se cachant, comme ici, derrière un manifestant inoffensif portant un drapeau. Qui prendra le tir de LBD ? Le manifestant pacifiste avec le drapeau ou le débile qui a lancé le pavé ? - © Reflets
Assez rapidement, de" courageux" jeunes hommes se lancent à l'assaut des forces de l'ordre, en se...

Source: https://reflets.info/articles/manifestation-des-gilets-jaunes-a-paris-le-16-fevrier-acte-xiv


CORRECTIF à notre article sur la ligue du LOL

Friday 15 February 2019 at 01:52

Oups...

Se tromper, c'est mal. Ne pas le reconnaitre, serait pire

Désolés... - D.R.

Dans notre article "Clique du LOL : une éthique en toc" nous avons laissés entendre que plusieurs membres de la Ligue du LOL avaient débuté dans le métier de journaliste à OWNI.

Il y a tout de même un énorme point commun entre les membres de la « ligue du LOL », comme un éléphant au milieu de la pièce, qui peut se résumer, du point de vue journalistique, en ces quatre lettres : O. W. N .I.

Ce passage de l'article est une erreur. Seuls deux membres de la ligue du LOL, si l'on retient la liste citée des salariés d'OWNI.

Pourquoi nous sommes-nous fourvoyés de la sorte ?

Parce qu'OWNI avait une politique de re-publication des articles qui lui semblaient intéressants et trouvés ailleurs sur Internet. On trouve donc sur OWNI des articles de Vincent Glad, Guilhem Malissen, Sylvain Paley, Henry Michel ou David Doucet. D'autres membres de la ligue sont simplement cités au détour d'articles. Nous n'avons pas regardé d'assez près les articles "cross-postés", sans quoi nous aurions vu qu'il s'agissait de re-publications et nous n'aurions pas tourné ce paragraphe de la sorte. OWNI n'est donc pas un point commun des membres de la ligue du LOL à part les deux salariés, dont un, Olivier Tesquet qui a par ailleurs indiqué n'avoir jamais harcelé quiconque. Toutes nos excuses pour cette erreur.

Les auteurs sont unanimement condamnés par les membres de la rédaction à payer un coup à tous les anciens d'OWNI qui ont...

Source: https://reflets.info/articles/correctif-a-notre-article-sur-la-ligue-du-lol


Cher Mounir, cher secrétaire d'État...

Thursday 14 February 2019 at 19:58

Quand tu n'as pas les mêmes références que Mounir Mahjoubi

Discuter avec un ministre sur Twitter peut amener son lot de surprises et d'incompréhensions. Alors autant développer sur plus de 280 caractères.

Mounir Mahjoubi (2018) - © Reflets

Cher secrétaire d'État, vous m'avez interpelé sur Twitter après une réponse que je faisais à mon confrère Marc Rees. Je suis très flatté que vous ayez pris le temps de me parler sur ce réseau social. Je ne peux résister à l'envie de vous apporter quelques éléments de contexte afin que vous puissiez vous faire une idée définitive sur moi.

Marc Rees, qui est sans doute l'un des meilleurs journalistes pour tout ce qui a trait aux multiples lois qui régissent nos interactions (de près ou de très loin) avec Internet commentait dans un thread vos déclarations sur le futur énième texte de ce genre. J'ai provoqué une réaction de votre part en répondant à Marc avec le hashtag #AuPaysDeMounir.

Cher Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et du ministre de l'Action et des Comptes publics, chargé du Numérique, vous deviez avoir 9 ou 10 ans lorsque j'ai vécu mes premières interactions avec Internet. Ceci pour vous dire que c'est un sujet que je maîtrise à peu près. Corollairement, je dois être une sorte de "vieux con".

Mon grand âge en années Internet m'a amené à voir défiler des kyrielles de gouvernements, tous persuadés d'avoir raison, tous certains de rendre les Intertubes plus sûrs, plus civilisés, plus... Et ils en ont empilé des textes. Souvent liberticides, la plupart du temps inutiles. Parfois, mais c'est plus rare, pas idiots.

Alors oui, lorsque je vois notre premier ministre annoncer une...

Source: https://reflets.info/articles/cher-secretaire-d-etat


Détournement de fonds, prise illégale d'intérêt : le sénateur Grosdidier mis en examen

Thursday 14 February 2019 at 19:54

Une vieille affaire

Chez Reflets, on aime bien suivre nos dossiers. Et il se trouve que la Justice a elle aussi de la suite dans les idées, car elle vient de réveiller une vieille affaire dormant sous une pile "en instance" à la Cour d'Appel.

François Grosdidier - D.R.

Elle concerne le sénateur Les Républicains de Moselle, François Grosdidier. Vous savez, Grosdidier est membre de la commission parlementaire sur l'affaire Benalla, c'est l'homme qui s'indigne sur les plateaux télé en dénonçant les mensonges de l'ex-garde du corps de Macron.

Pour l'affaire Grosdidier, il s'agit d'une vilaine histoire de gros sous tirés de sa réserve parlementaire, qu'on vous racontait ici même en septembre 2017. L'actualité, c'est qu'après avoir échappé par quatre fois aux poursuites, le sénateur mosellan va être mis en examen et devra répondre des faits de prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics. Interrogé par nos confrères de l'Est Républicain, François Grosdidier s'est déclaré "d'une totale bonne foi".

Mais examinons de plus près ce qui lui est reproché. François Grosdidier, lorsqu'il était député, s'est servi de sa réserve parlementaire, en 2009 et 2011, pour financer l'association Valeur Écologie, présidée par un certain Grosdidier François. Montant total : 160.000 euros, mais la Justice ne retient que 60.000 euros, le reste étant prescrit. L'importance de la somme a beaucoup étonné les électeurs de Moselle et a poussé l'association Anticor à porter plainte.

L'association anticorruption n'en démord pas, un député ne peut pas faire verser l'argent de sa réserve parlementaire à une association qu'il préside. Elle suspectait...

Source: https://reflets.info/articles/detournement-de-fonds-prise-illegale-d-interet-le-senateur-grosdidier-mis-en-examen


Clique du LOL : une éthique en toc

Tuesday 12 February 2019 at 00:19

Une vision crasseuse d'Internet et des relations humaines

Quel que soit le bout par lequel on prend cette histoire de « Ligue du LOL », il ne ressort que des comportements déplorables traduisant à la fois une vision terrible des relations humaines et une incompréhension totale de ce qu'est Internet, ou de ce qu'il aurait dû devenir.

Happy Old Man - Marg - CC-2.0

Depuis ce week-end, les explications alambiquées des membres de la "Ligue du LOL" se multiplient. Il ne faudrait y voir, selon l'un des membres, des éléments de langage partagés. Soit. Et pourtant, Il faut en convenir, ces explications plus ou moins sincères se ressemblent cruellement. Avant tout, des excuses présentées à ceux et celles qui se seraient « sentis » insultés ou harcelés. Ça ne mange pas de pain. Mais ça n'effacera pas les souffrances des personnes qui ont dû subir ce harcèlement. Puis viennent des tentatives bien maladroites de justification : l'idée que le « petit milieu » de Twitter, il y a dix ans, était propice au freeride, que sur les groupes Facebook c'était normal de « bitcher », que le « clash » était le mode d'expression privilégiée ou, pour reprendre l'euphémisme d'Alexandre Hervaud, que « l'esprit de moquerie et de cynisme » était plus ou moins la norme sur Internet. Vraiment ?

Les membres de la « ligue du LOL » sont devenus, à cette époque, des experts, franchement auto-proclamés, d'Internet en France dans la presse et dans la communication. Leur avis sur ce qu'est Internet, ce à quoi il sert ou doit servir, est donc « averti ». Sans ce soucier de ce qu'il avait été ou aurait pu devenir.

Internet, c'est avant tout, pour ceux qui l'ont découvert dès les années 90, bien avant la montée en puissance des abrutis sur Twitter ou ailleurs, un espace de partage, de mise en commun, « les communs...

Source: https://reflets.info/articles/clique-du-lol-une-ethique-en-toc


Manifestation des gilets jaunes, le 9 février à Paris - Acte XIII

Sunday 10 February 2019 at 00:18

Reportage photo

L'Acte XIII a été marqué par de nombreuses dégradations, de la casse et un blessé grave en début de manifestation, devant l'Assemblée Nationale

Pour votre protection - LBD - © Reflets

Changement de tactique pour les forces de l'ordre ce samedi 9 février, pour l'Acte XIII. Alors que les précédentes manifestations se déroulaient sans présence policière visible, un cordon de forces de l'ordre s'est installé devant le début de manifestation quelques centaines de mètres après le départ, juste après le passage avenue Montaigne. Les forces de l'ordre marchaient à reculons pendant que la manifestation avançait. Cela n'a pas manqué, des affrontements ont démarré aussitôt et des lacrymos ont été envoyés. C'est dans ce contexte déjà tendu que la manifestation est arrivée devant l'Assemblée Nationale.

Les échanges de projectiles et de grenades lacrymogènes se sont poursuivis devant l'Assemblée. Un manifestant a semble-t-il ramassé une grenade et à été gravement blessé à la main et à l'oeil. Les pompiers de l'Assemblée l'ont pris en charge.

C'est en filmant les secours sur cette blessure que Florent Marcie, un journaliste qui a couvert tous les terrains de guerre possible et qui a lui-même été blessé pour la première fois de sa vie par un tir de LBD devant le musée d'Orsay, a perdu son robot. Ce robot intervient sur son film en cours. Il échange avec les humains. Il a par exemple discuté avec les habitants de Raqqa en Syrie. Plus récemment, avec des gilets jaunes ou des forces de l'ordre. Bref, si quelqu'un a ramassé un robot à l'Assemblée, merci de nous écrire, on vous mettra en contact avec son...

Source: https://reflets.info/articles/manifestation-des-gilets-jaunes-le-9-fevrier-a-paris-acte-xiii


Gilets Jaunes : l’extrême centre

Friday 8 February 2019 at 20:53

Analyse politique des gilets jaunes, au cœur du mouvement.

Le mouvement des gilets jaunes a pris tout le monde de cours. Analystes, partis politiques et réseaux militants, personne ne pariait sur sa réussite et sur l'ampleur qu'il prendrait. Les gilets jaunes ont d'abord été pris de haut. Puis ils sont sortis et ont investis les ronds-points. Et une grande partie de la société française s'est mise à les appuyer.

La nouvelle arène politique française - Floppy - D.R.

Prendre de court l'histoire est la marque de mouvements destinés à la marquer. Rappelons-nous le printemps arabe. Et si nous commençons à prendre la mesure des événements qui se déroulent sous notre nez, bien malin celui qui pourra dire sur quels rivages ils pourraient nous emmener.

Le mouvement a imposé de nouvelles règles du jeu. Une détermination sans faille, un soutien opiniâtre de l'opinion, un panel de revendications visant à refonder la société, une certaine acceptation de la violence matérialisée par les barricades, ... Mais c'est son coté non partisan qui le rend très dur à appréhender. Partons pour un tour d'horizon des courants qui l'agitent et d'un extrême à l'autre, essayons de décrypter ce qui est en train de se passer.

Les ultra : guerre souterraine pour le contrôle de la rue

Quitte à parler des extrêmes, autant commencer à parler de leurs extrémités, les ultra.

A droite ce sont les "patriotes", ceux qui appellent au putsch par les armes. Et sur ce coup, c'est Léon qui s'y colle. Crée en février 2018 par un ancien de "SOS racailles", "leonfrance.net" et son auteur peuvent prétendre à une certaine légitimité. Et les titres menaçant des articles confirment le caractère insurrectionnel et violent de sa ligne : "T’inquiète pas Griveaux, ça ne va plus être bien long !". Entre le 10 et le 13 Janvier, durant l'acte IX des gilets jaunes, Léon publie un sondage à destination de ses...

Source: https://reflets.info/articles/gilets-jaunes-l-extreme-centre


Agnès Buzyn : on ne peut pas donner de chiffres sur les blessés des manifestations

Wednesday 6 February 2019 at 23:46

Ils ne sont pas comptabilisés

En marge de l'intrigante remise des prix du Trombinoscope aux politiques, Reflets à demandé à la ministre de la santé ce qu'elle pensait de la tribune publiée sur Mediapart et qui demande à ce que soit dévoilée la liste des blessés

Agnès Buzyn - © Reflets

Ce mercredi, à l'Hôtel de Lassay, où se trouve la présidence de l'Assemblée Nationale, se tenait la 27ème cérémonie des prix du Trombinoscope. En quelques mots, c'est une cérémonie durant laquelle les éditorialistes les plus en vue font remettre des prix de meilleur ministre ou de personnalité politique de l'année (par exemple) à des politiques, par des "partenaires" qui sont des entreprises publiques ou privées. Les politiques remercient chaleureusement leurs amis éditorialistes qui ont auparavant dressé un portrait élogieux de ces mêmes politiques qu'ils interrogent le reste de l'année ou dont ils commentent les déclarations. Une sorte d'entre-soi un peu hors sol. Seul François Ruffin a eu droit à un portrait au vitriol par Yves Thréard du Figaro. Mais il n'est pas venu chercher son prix. Un oubli confira-t-il après la cérémonie.

Croisée à la sortie de l'événement, nous avons demandé à Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, récompensée par le prix de la ministre de l'année, ce qu'elle pensait d'une tribune parue sur le blog des invités de Mediapart.

Les signataires demandent à "l’Etat, et en particulier au ministère de la santé, [...] de lever le voile, maintenant, sur le nombre de manifestants et de membres de forces de l’ordre:

- qui ont été hospitalisés depuis le 17 novembre 2018 et le type de blessures dont ils souffraient.

- qui ont subi des dommages irréversibles (éborgnement, diminution de l’acuité...

Source: https://reflets.info/articles/agnes-buzyn-on-ne-peut-pas-donner-de-chiffres-sur-les-blesses-des-manifestations


Manifestation des gilets jaunes à Paris le 2 février - Acte XII

Sunday 3 February 2019 at 21:21

Reportage photo

Rebelote : la manifestation a fini avec des affrontements violents sur la place de la République. Alors qu'il s'agissait d'une marche pour les blessés, quelques excités ont fait basculer la fin de manif dans des violences (de toutes parts)

Jérôme Rodrigues et Franck juste avant le départ de la manifestation - © Reflets

Cela devait être une manifestation en soutien aux blessés. Ceux qui ont subi la violence des armes dites "intermédiaires" mais que le fabriquant, Brügger & Thomet, appelle lui, "moins létales". Au départ de la manifestation, Jérôme Rodrigues et Franck (que nous avions interviewé pour cet article) semblaient personnifier le mouvement. Calmes et déterminés. La manifestation s'est ébranlée de la place Felix Eboué pour se rendre à la Bastille, puis à République. Les forces de l'ordre se sont à nouveau montrées très discrètes pendant tout le trajet. Les mêmes policiers que les semaines précédentes étaient présents en tête de cortège, ce dernier étant précédé par des voitures de police qui, à distance, ouvraient la route.

C'est dans le calme, comme à chaque manifestation, que le cortège a traversé les rues de Paris. Aucun incident majeur n'est intervenu. Seuls quelques antifa un peu tendus se sont opposés à des supposés membres de l'extrême-droite.

Place de la Bastille, le cortège qui a compté 13.500 manifestants selon le cabinet Occurrence et 10.500 selon la préfecture, ont fait une pause festive. De nombreuses sonos diffusaient de la musique et les gens dansaient ou parlaient politique.

Le cortège est ensuite reparti pour la République où devait se tenir une "nuit jaune". Une fois arrivée place de la République vers 15h45, les manifestants se sont éparpillés sur la place. Les forces de police, pour une fois, ont parqué...

Source: https://reflets.info/articles/manifestation-des-gilets-jaunes-a-paris-le-2-fevrier-acte-xii