les-crises.fr

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

« Zones de mort » à Gaza : le journal israélien Haaretz détaille les crimes de Tsahal

Tuesday 23 April 2024 at 06:55

Un officier de réserve israélien a déclaré au journal : « Les ordres sont de tirer et de tuer, même si la personne n’est pas armée. »

Source : Truthout, Jake Johnson
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Des Palestiniens inspectent les dégâts dans la zone autour de l’hôpital Al Shifa de Gaza après le retrait de l’armée israélienne, le 1er avril 2024. AFP VIA GETTY IMAGES

L’armée israélienne affirme avoir tué environ 9 000 militants à Gaza depuis le 7 octobre et nie catégoriquement avoir pris des civils pour cible.

Mais un nouveau rapport publié dimanche par le journal israélien Haaretz jette un sérieux doute sur les estimations des FDI et explique comment l’armée américaine a établi des zones de combat qui sont devenues des pièges mortels pour les habitants ordinaires de Gaza.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/zones-de-mort-a-gaza-le-journal-israelien-haaretz-detaille-les-crimes-de-tsahal/


« Résolution non-contraignante » : Joe Biden délégitime l’ONU pour protéger les crimes d’Israël

Monday 22 April 2024 at 06:55

Selon de nombreux experts en droit international, l’affirmation des États-Unis voulant que la résolution sur le cessez-le-feu adoptée cette semaine soit « non contraignante » est très discutable. Pire encore, elle pourrait faire partie de la tentative plus globale des États-Unis de délégitimer les Nations unies.

Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le président Joe Biden à bord d’Air Force One à la base militaire d’Andrews, dans le Maryland, le 29 mars. (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP via Getty Images)

La guerre israélienne contre Gaza a déjà été une guerre vraiment sans précédent contre les Nations unies, comptant plus de 160 travailleurs de l’ONU tués, le plus grand nombre de morts parmi le personnel de l’ONU dans l’histoire, et plus de 150 installations de l’ONU attaquées et parfois détruites, y compris des écoles et des abris.

Mais elle semble maintenant se transformer en un autre type de guerre contre les Nations unies : contre la légitimité de l’institution et le droit international en général.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/resolution-non-contraignante-joe-biden-delegitime-l-onu-pour-proteger-les-crimes-d-israel/


Revue de presse du 21/04/2024

Sunday 21 April 2024 at 06:55

Merci à nos contributeurs pour celle nouvelle revue de presse. Bonne lecture.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-21-04-2024/


PsyOps américaines : en 1982, la « menace » des sous-marins soviétiques en Suède

Saturday 20 April 2024 at 06:55

Dans les années 1980, l’Union soviétique aurait pris la Suède pour cible en envoyant des sous-marins dans les archipels et les bases navales suédois, ce qui a contraint le Premier ministre Olof Palme à mettre un terme à sa politique étrangère ambitieuse. La « menace soviétique imminente » a radicalement changé l’opinion publique suédoise. Vingt ans plus tard, les déclarations des dirigeants américains et britanniques, notamment le secrétaire américain à la Défense de l’époque, Caspar Weinberger, et le ministre britannique de la Marine de l’époque, Keith Speed, montrent que ces opérations étaient menées par des sous-marins américains et britanniques qui testaient les défenses côtières suédoises.

Source : Taylor and Francis Online, Ola Tunander
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Le secrétaire américain à la Marine de l’époque, John Lehman, et le secrétaire suédois de l’enquête sur les sous-marins, Mathias Mossberg, indiquent que ces opérations étaient également des opérations de désinformation et des opérations psychologiques. D’anciens ministres suédois de la Défense ont déclaré qu’il « était erroné de désigner l’Union soviétique », ce qui indique que les sous-marins les plus visibles pouvaient provenir de l’Ouest. L’article de Ralf Lillbacka paru dans Intelligence and National Security en 2010 ne tient pas compte de ces informations. Les preuves techniques dont nous disposons aujourd’hui attestent que des sous-marins occidentaux ont opéré dans les archipels suédois. Ces preuves confirment les déclarations des dirigeants responsables.

Introduction

Après l’échouage d’un sous-marin soviétique de classe Whiskey dans l’archipel proche de la base navale suédoise sud de Karlskrona, le 27 octobre 1981, les intrusions agressives de sous-marins a eu lieu dans les profondeurs des archipels densément peuplés de la Suède. Le Premier ministre suédois de l’époque, Olof Palme, a vivement protesté contre les intrusions soviétiques. La commission parlementaire sur la défense sous-marine (1983), dirigée par l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères, Sven Andersson, a déclaré qu’en octobre 1982, six sous-marins du Pacte de Varsovie, presque certainement des sous-marins soviétiques (dont trois de faible taille), s’étaient aventurés dans l’archipel de Stockholm et dans sa base navale Est à Muskö. Des sous-marins midgets avaient rampé sur le fond de la mer (Note 1), comme si les Soviétiques arrivaient avec des « chars sous la mer » pour attaquer la Suède par le bas. Le journal télévisé montrait les eaux du palais royal et indiquait : « Centre de Stockholm. Ici, il y avait des sous-marins soviétiques. » (2) Lynn Hansen a écrit dans une étude pour le bureau du secrétaire américain à la Défense que les « Spetsnaz soviétiques » [commandos pour des opérations spéciales, NdT] avaient des « mini-sous-marins rampant au fond du canal de Stockholm, à un jet de pierre du palais royal. » (3) Le commandant John Moore auteur du Jane’s Fighting Ships a déclaré en 1984 que cette offensive soviétique était « l’une des choses les plus importantes qui se passaient actuellement dans le monde. » (4) Milton Leitenberg a écrit trois ans plus tard pour le Center for Strategic and International Studies, basé à Washington :

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/psyops-americaines-en-1982-la-menace-des-sous-marins-sovietiques-en-suede/


Troisième guerre mondiale : l’humanité est-elle condamnée à faire la guerre ?

Thursday 18 April 2024 at 06:55

Cela fait près de 23 ans que, sur TomDispatch, je décris notre monde tel qu’il est. Je me suis frayé un chemin tout au long de trois présidences et demie – si Dieu le veut, cela pourrait faire quatre en novembre ! J’ai regardé à bonne distance (et j’insiste sur ce terme !) les guerres désastreuses et sans fin de l’Amérique au cours de ce siècle. J’ai vu le dernier budget militaire atteindre presque 900 milliards de dollars, et sans aucun doute se diriger vers le joli montant de 1000 milliards dans les années à venir, alors qu’il y a déjà des années, que l’ensemble du budget de la « sécurité nationale » (bien que le mot « insécurité » soit plus approprié) s’envole pour dépasser allègrement cette barre.

Source : TomDispatch, Tom Engelhardt
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

J’ai vécu toute ma vie sous le joug d’une puissance impériale. Au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, il s’agissait même de « la seule superpuissance », la dernière grande puissance de la planète Terre, du moins c’est ce que croyaient ses dirigeants. Puis, j’ai observé la façon dont, dans un monde sans grand danger pour les grandes puissances, elle a continué à investir toujours plus de nos impôts dans notre armée. Les « dividendes de la paix » ? Qui avait besoin de ça ? Et pourtant, dans les décennies qui ont suivi, l’armée de loin la plus coûteuse de la planète n’a pas réussi à gagner une seule guerre, et encore moins la guerre mondiale contre le terrorisme. En fait, au cours de ce siècle, alors qu’elle menait des conflits vains ou perdus dans des régions étendues de la planète, elle a lentement, mais très visiblement, commencé à se dégrader, ou peut-être devrais-je dire (si on me permet cette métaphore malhabile) à craquer au niveau des coutures ?

Et cela semble n’avoir aucune fin, n’est-ce pas ? Peut-on imaginer ça, 32 ans après que les États-Unis sont devenus la dernière superpuissance de la planète Terre, dans une sorte de chaos politique dévastateur, il se pourrait bien que ce pays réélise un homme qui imagine diriger une future « dictature » américaine – ce sont ses termes exacts ! – même si ce n’est, officiellement du moins, que pour une seule journée.

Et oui, en 2024, alors que le chaos s’installe sur la scène politique américaine, le monde lui-même continue d’être ostensiblement en guerre – pensez au mot « guerre », en fait, comme le deuxième prénom de l’humanité – tant en Ukraine qu’à Gaza (avec des ramifications au Liban et au Yémen). Pendant ce temps, la guerre contre le terrorisme menée par ce pays depuis maintenant 22 ans se poursuit de manière dévastatrice, avec des menaces encore pire à venir à portée de vue.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/une-troisieme-guerre-mondiale-a-bas-bruit/


Tsahal protège les exactions des colons israéliens en Cisjordanie

Wednesday 17 April 2024 at 06:55

Shane Bauer explique comment les colons qui ont été récemment condamnés par les États-Unis sont soutenus directement par l’État d’Israël.

Source : Truthout, Amy Goodman
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

S’appuyant sur une vague de violence inédite déclenchée par des colons en 2023, les attaques israéliennes contre les Palestiniens de Cisjordanie occupée se sont intensifiées depuis le 7 octobre, avec plus de 400 Palestiniens tués par les forces israéliennes et les colons au cours des cinq derniers mois. La semaine dernière, l’administration Biden a imposé des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour avoir agressé, harcelé et menacé des Palestiniens et avoir violemment expulsé un grand nombre d’entre eux de leurs terres. Le journaliste d’investigation Shane Bauer s’est rendu sur place pour dresser la carte de la violence contre les Palestiniens, laquelle a connu une recrudescence depuis le 7 octobre, et s’est en particulier intéressés aux avant-postes illégaux de « deux hommes très dangereux » visés par les sanctions : Neria Ben-Pazi et Moshe Sharvit. « La réalité est que (Moshe Sharvit), tout comme Neria Ben-Pazi, sont soutenus directement par l’État d’Israël, déclare Bauer. Selon le libellé des sanctions, cela voudrait dire que tant l’État d’Israël lui-même que toutes les organisations qui le soutiennent devraient être sanctionnés, ce qui, bien sûr, n’a pas été le cas. » Bauer décrit comment « la ligne de séparation entre les colons et l’armée a pratiquement disparu après le 7 octobre », alors que les membres du cabinet israélien d’extrême droite font pression pour « une officialisation de l’apartheid » en Cisjordanie.

Amy Goodman : Ici Democracy Now. Je suis Amy Goodman. L’administration Biden a imposé la semaine dernière des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour leur implication dans l’agression, le harcèlement et les menaces envers des Palestiniens, et l’expulsion par la violence de nombre d’entre eux de leurs terres. Les sanctions du département d’État américain visent Moshe Sharvit, propriétaire des avant-postes de Moshe’s Farm, Zvi Bar Yosef, fondateur de Zvi’s Farm, et Neria Ben-Pazi.

Au cours des cinq derniers mois, la violence des colons israéliens s’est intensifiée en Cisjordanie, les groupes de défense des droits humains accusant le gouvernement israélien d’encourager les attaques contre les Palestiniens. Selon les autorités de santé, plus de quatre cents Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par Tsahal et les colons depuis le 7 octobre.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/les-colons-israeliens-commettent-les-memes-crimes-que-tsahal-en-cisjordanie/


Affaire Assange : Washington a 5 bonnes raisons de négocier un accord de libération

Monday 15 April 2024 at 06:55

Dans un jugement de soixante-six pages, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange la possibilité d’interjeter appel de l’extradition.

Source : La Progressive, Bill Blum
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La Haute Cour de justice britannique de Londres a accordé au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, un sursis non négligeable dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis pour espionnage. Dans un arrêt de soixante-six pages rendu le 26 mars, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange le droit inconditionnel de faire appel de l’arrêté d’extradition signé en 2022 par le ministre britannique de l’Intérieur. Toutefois, les juges ont statué que cette autorisation sera accordée, à la condition que les États-Unis puissent garantir que si Assange est envoyé aux États-Unis, il sera « autorisé à invoquer le Premier amendement, qu’il ne sera pas lésé lors du procès (y compris en ce qui concerne la peine infligée) en raison de sa nationalité, qu’il bénéficiera de la même protection qu’un citoyen américain au titre du Premier amendement et que la peine de mort ne lui sera pas infligée. »

Dans le système juridique britannique, de tels appels sont discrétionnaires et nécessitent l’approbation de la Haute Cour pour aboutir. Les juges ont donné aux États-Unis jusqu’au 16 avril pour présenter leurs garanties.

Compte tenu de la jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis relative au Premier amendement, il est peu probable que le ministère de la Justice de l’administration Biden soit en mesure de satisfaire ces demandes des juges. Même si le ministère de la Justice ne requiert pas la peine de mort (bien que celle-ci soit techniquement possible en vertu de la loi sur l’espionnage de 1917) et affirme volontiers qu’Assange bénéficiera de toutes les garanties d’un procès en bonne et due forme tel que celui dont bénéficient les citoyens américains, le ministère ne pourra pas satisfaire les exigences des juges relatives au Premier Amendement. Selon la jurisprudence de la Cour suprême, ce dernier n’est pas applicable aux citoyens étrangers hors des États-Unis et de ses territoires. Le ministère de la Justice est tributaire de cette jurisprudence.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/affaire-assange-washington-a-5-bonnes-raisons-de-negocier-un-accord-de-liberation/


Revue de presse du 14/04/2024

Sunday 14 April 2024 at 06:55

Une revue de presse très orientée « France », où l’écologie n’est décidément pas en vogue au sommet de l’État, mais le reste ne va pas trop non plus à part le deux poids deux mesures. Bonne lecture.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-14-04-2024/


Comment les Puissants peuvent avoir notre peau – Lex Imperii

Saturday 13 April 2024 at 11:10

Le droit est une abstraction issue d’un rapport de force politique, mais qui peut aussi être piétinée par un autre rapport de force. En simple, ce n’est pas parce que vous êtes théoriquement protégé par le droit que vous le serez dans les faits, si vous allez emmerder les mauvaises personnes. Julian Assange et beaucoup d’autres en ont déjà fait les frais…

Un immense merci à Meriem Laribi, Laurent Dauré et Viktor Dedaj pour leur relecture de mon script !

Me suivre sur twitter / X : https://twitter.com/lex_imperii
Me suivre sur facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100090976955291

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/comment-les-puissants-peuvent-avoir-notre-peau-lex-imperii/


L’assassinat de la principale figure d’opposition au Tchad remet en question la démocratisation du pays

Saturday 13 April 2024 at 06:55

L’assassinat du principal chef de l’opposition tchadienne, Yaya Dillo, pèse lourdement sur les élections présidentielles prévues début mai. Yaya Dillo a été tué le 28 février lorsque le siège du parti d’opposition Socialiste sans frontières, à N’Djamena, la capitale tchadienne, a été assiégé par la Force de réaction rapide nouvellement formée.

Source : The Conversation, Helga Dickow

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Yaya Dillo lors d’une conférence de presse le 30 avril 2021 à N’djamena. Issouf Sanogo/AFP via Getty Images

Ce n’est pas la première fois que l’opposition est victime de violences. En octobre 2022, les forces de sécurité tchadiennes ont tué des centaines de manifestants. Ils protestaient contre la prolongation de la transition démocratique de 18 à 36 mois et la décision du président de transition Mahamat Idriss Déby de se porter candidat aux élections présidentielles.

Lire la suite

Source: https://www.les-crises.fr/l-assassinat-de-la-principale-figure-d-opposition-au-tchad-remet-en-question-la-democratisation-du-pays/