Le temps passe, et les questions que nous nous posons chez Reflets ne sont même pas évoquées dans les articles sur PRISM. Sans doute parce qu’elles sont idiotes.
Quoi qu’il en soit, nous allons les lister ici au fil des jours, sans ordre précis.
- Pourquoi la presse ne pointe-t-elle pas le foutage de gueule qui consiste, pour les dirigeants européens, à s’étonner ou s’offusquer des programmes d’écoute des Etats-Unis ? De la part des anglais et des allemands, c’est pourtant ultra gonflé. De la part des suédois et des suisses, ça ne l’est pas moins.
- Pourquoi la France est si silencieuse ? En dehors de la CNIL qui a créé un groupe de travail (la NSA est morte de trouille), les autorités françaises… on ne les entend pas. Auraient-elles quelque chose à cacher ?
- Pourquoi Booz Allen & Hamilton n’est pas mise en cause par le gouvernement américain ?
- Pourquoi la presse ne pousse-t-elle pas dans leurs retranchement les personnes du Congrès qui étaient au courant des programmes ?
- Pourquoi ces systèmes d’interception très perfectionnés ne permettent-ils pas de :
- confondre les fraudeurs fiscaux,
- confondre les membres du secteur de la finance qui génèrent des bulles,
- arrêter les délinquants en col blanc,
- éradiquer les mafias,
- mettre fin aux trafics de drogues et d’êtres humains,
- …
- Pourquoi la presse pointe du doigt ce petit truc ridicule qu’est PRISM au regard du contexte dans lequel il s’inscrit ?
- Pourquoi les USA s’offusquent à ce point d’un secret de polichinelle qui est loin de mettre en danger la nation et qui ne divulgue aucun nom ? S’agit-il là d’une stratégie de communication pour taire des choses plus embarrassantes ?
- Combien de temps le sujet PRISM & Co restera-t-il visible dans la presse avant d’être oublié ?
- … more to come
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