Sans commentaire

Un petit post pour réagir à la fermeture des commentaires chez Korben. En résumé : pour chaque article, plus de réaction possible, plus de commentaires, merci de me contacter par mail.

Ça me laisse une sensation bizarre, cette décision est probablement trop “brutale”, trop immédiate.

Sebsauvage se “réjouit” de cette fermeture (dans le sens où ça rejoint son choix pour son propre site).

J’entends les arguments avancés, mais je trouve que ça reste une sorte de régression.

“en fermant les commentaires ils m’ont accusé d’entraver leur liberté d’expression.”

Au sens premier du terme oui, c’est une liberté en moins. Avant tu peux commenter, après tu ne peux plus.

Un peu comme si votre voisin vous interdisait de lui répondre de vive voix lorsqu’il vous adresse la parole, mais en vous laissant la liberté (il est sympa ce voisin) de lui envoyer un mail, un fax ou encore de lui écrire via son mur FB. Joie et bonheur.

La suppression des commentaires, c’est le rétablissement de la diffusion d’information en sens unique, de l’émetteur vers le consommateur qui ne pourra plus critiquer (positivement ou négativement) et devra utiliser un canal détourné pour contacter l’émetteur.

A l’inverse, imaginez que pour chaque loi qui va être votée, vous puissiez laisser des commentaires et intéragir directement avec tous ceux que ça intéresse et notamment avec le député à l’origine du projet de loi. Et puis un beau jour, on vous explique que ça fait trop de boulot à gérer, donc maintenant, les retours ça sera par email ou par G+. Je suis persuadé que les mêmes blogueurs seraient montés au créneau pour dénoncer ce changement de stratégie de communication.

Évidemment, la comparaison a ses limites, ils sont blogueurs, d’une certaine manière bénévoles et sont chez eux. Mais je persiste, je trouve la solution mauvaise, je reste persuadé qu’on pourrait trouver un compromis.

En supprimant les commentaires, on perd un peu l’essence du web, cet esprit de communication et d’interaction ou chacun s’enrichit des propos de l’autre.

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