Le géant des médias sociaux affirme que son article sur la responsabilité des États-Unis dans l’explosion du gazoduc est faux, et autorise d’autres articles dont les affirmations douteuses sont avérées.
Source : Responsible Statecraft, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la politique américaine à l’égard du conflit s’est entremêlée avec la convergence croissante du gouvernement américain avec les plateformes de médias sociaux qui constituent la place publique numérique d’aujourd’hui.
Les entreprises technologiques ont assoupli de manière sélective leur interdiction des discours violents et haineux pour s’aligner sur l’effort de guerre de l’Ukraine, ont fermé les comptes des médias qui critiquaient la guerre et la politique américaine à cet égard, et ont vu une vaste armée de robots pousser des contenus soutenant l’Ukraine et ses partenaires de l’OTAN. Aujourd’hui, Facebook censure activement et décourage le partage du reportage de Seymour Hersh sur le rôle présumé des États-Unis dans l’attaque des gazoducs Nordstream.