C’est la première fois que ce sont d’autres pays qui dictent leur loi à l’Occident plutôt que de recevoir des instructions sur la manière de se conformer aux lignes rouges américaines.
Source : Strategic Culture Foundation, Alastair Crooke
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Un soupir de soulagement presque audible a résonné dans les couloirs du monde occidental. Bien qu’il n’y ait eu aucune avancée lors de la réunion virtuelle du couple Biden-Poutine, les discussions ont, sans surprise, été principalement centrées sur le sujet de préoccupation immédiat : L’Ukraine – dans un contexte de crainte généralisée que le volcan ukrainien n’entre en éruption à tout moment.
Lors de la réunion : un accord a été trouvé sur la proposition d’entamer des discussions de gouvernement à gouvernement « à un niveau hiérarchique moindre » concernant les lignes rouges fixées par la Russie et sur tout arrêt de l’expansion de l’OTAN vers l’est. Jake Sullivan a toutefois versé un peu d’eau froide sur cette proposition en soulignant avec fermeté que les États-Unis n’avaient pris aucun engagement au sujet de ces deux points. Biden (comme annoncé à l’avance), a mis en garde, menaçant de sévères sanctions économiques et autres si toutefois la Russie intervenait en Ukraine.