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[Info Obs] “Poutine drague la Première dame chinoise. La censure pète les plombs”

Wednesday 12 November 2014 at 02:30

Du très très lourd sur le Nouvel Obs… Y’a pas que la censure chinoise qui “pète les plombs” (sic.)…

Félicitations à P.L., le scribouillard de service (pour une fois, l’AFP n’a pas rédigé), pour le fond, et la forme…

On en reparlera bientôt, mais un “journaliste” qui écrit ça doit avoir un blâme, et au bout de 3 blâmes, il doit perdre le droit de s’appeler “journaliste” et d’informer le public – il pourra faire des photocopies, être blogueur, éditorialiste s’il le souhaite, mais pas journaliste.

En matière de diplomatie, il existe une règle tacite et simple : on ne flirte pas la femme d’un président.

En matière de journalisme, il existe une règle tacite et simple : il vaut mieux avoir son bac pour écrire dans un grand journal…

Mais, comme l’a repéré le très sérieux “Foreign Policy”, Vladimir Poutine, président russe et célibataire depuis peu, semble avoir oublié cette règle d’or.

Les dirigeants de l’Asie-Pacifique sont réunis depuis lundi à Pékin, hôte du sommet annuel du forum de coopération de l’Asie-Pacifique (Apec), qui marque la montée en puissance de la Chine, sur fond de relations tendues entre Barack Obama et Vladimir Poutine mais aussi entre Pékin et Tokyo.

“Oh mon dieu, il fait froid ici, nan ?”

Maître de cérémonie, le président chinois Xi Jinping inaugure là sa plus importante manifestation internationale depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans. Forcément, sa femme était présente pour l’accompagner.

Lors d’une soirée de l’APEC organisée lundi au Centre national de natation de Pékin, le stade aquatique resplendissant construit pour les Jeux olympiques de 2008, Vladimir Poutine était assis à côté de la Première dame chinoise Peng Liyuan, elle-même assise à côté de son mari, Xi Jinping. Un arrangement de table que doit regretter amèrement le président chinois.

“Foreign Policy” décrit la scène :

Pendant que Xi Jinping était distrait en parlant au président américain Barack Obama, qui était assis à sa droite. Le tueur de tigres de Russie [Vladimir Poutine], le président cavalier joue son va-tout. Après un bref échange [entre le président russe et la Première dame chinoise] - vous pouvez presque imaginer Peng Liyuan faire dans le cliché, du genre ‘oh mon dieu, il fait froid ici, nan ?’ – Vladimir Poutine se lève brusquement, saisit son manteau beige avec ses deux mains, et le pose d’une manière chevaleresque autour des épaules de la première dame chinoise. Elle sourit avec grâce, le remercie, et s’assoit – uniquement pour donner instants plus tard subrepticement le manteau à un préposé.

Les images du Poutine-Peng Coastgate

La censure chinoise et l’effet Streisand

La télévision d’Etat chinois, CCTV, capte de suite le moment. La présentatrice remarque d’emblée  le geste chevaleresque de Vladimir Poutine en disant :

Poutine vient juste de placer son manteau autour du corps de Peng Liyuan.”

Les grands médias chinois, y compris les géants du web Sina et Phoenix, publient rapidement la vidéo. Celle-ci commence à circuler sur les réseaux sociaux chinois.

Et c’est à ce moment que la censure chinoise entre de plain-pied dans l’histoire. En quelques heures, la vidéo est retirée des sites d’informations chinois et bloquée sur les médias sociaux.

L’effet est garanti. La censure du geste de Vladimir Poutine (et de la vidéo) donne une nouvelle ampleur à l’histoire.

Comme l’explique Slate : “Cette histoire de tabloïd aurait pu mourir avant de naître, jusqu’au moment où les censeurs chinois, craignant on ne sait pas exactement quoi, aient tué toute chance que cela se produise.”

Et l’affaire devint le Poutine-Peng Coatgate. C’est ce qu’on appelle l’effet Streisand : la volonté d’empêcher la divulgation d’informations que l’on aimerait garder cachées déclenche le résultat inverse. Bingo.

P.L.

Source : Nouvel Obs, 11/11/2014

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Comme on les a insultés dans le commentaire, ils ont un peu retouché le billet (sous mes yeux d’ailleurs), et enlevé le mot drague :

Aie, le scribouillard, non, on ne “gale pas quelqu’un”, ça y’en n’a pas français (donc 1 heure plus tard :)

Ah merci.

Euh, on ne “flirte pas quelqu’un non plus, essaye encore une fois…”

Le stagiaire d’Europe 1 avait fait presque aussi pire :

Les autres médias n’ont pas saisi la bonne occasion de dénigrement journalistique de la Russie…

À suivre – pour le pire et le pire, bien entendu !

 

Source: http://www.les-crises.fr/poutine-drague-la-premiere-dame-chinoise/