Selon un aphorisme attribué tantôt à Léon Tolstoï, tantôt à John Gardner, toute littérature repose sur l’une des deux intrigues suivantes : une personne part en voyage ou un étranger arrive en ville. Permettez-moi de vous proposer ma propre version. Nous pourrions résumer toute l’histoire de l’humanité en deux mots : les gens se déplacent. Tout le reste n’est que le développement de cette trame de base.
Source : TomDispatch, Aviva Chomsky
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Certaines des pires atrocités de l’histoire peuvent être attribuées à des gens qui ont essayé de contrôler les mouvements d’autres personnes, que ce soit en les emprisonnant, en les rassemblant dans des camps de prisonniers (camps de concentration, hameaux stratégiques, villages modèles), en les réduisant en esclavage et en les déplaçant, ou en les entassant dans des pays ou des régions assiégés tout en verrouillant les frontières de tout pays vers lequel ils pourraient vouloir fuir, les condamnant souvent à la mort dans des déserts ou des mers hostiles pour avoir tenté d’exercer leur droit humain fondamental,Israël la liberté de mouvement.