les-crises.fr

Ce site n'est pas le site officiel.
C'est un blog automatisé qui réplique les articles automatiquement

[Folie collective] Le délire de l’Apologie du terrorisme [2/2] : “Peu importe qu’il pense ce qu’il a dit ou pas !”

Tuesday 21 April 2015 at 01:43

Suite et fin du dossier sur l’Apologie du terrorisme, folie collective.

Encore une fois un grand merci à Didier Arnaud pour son travail

Relaxés après avoir été accusés d’apologie de terrorisme « Peu importe qu’il pense ce qu’il a dit ou pas »

Grenoble : prévenu d’apologie d’actes de terrorisme, il est relaxé

“Les mots ont été prononcés. Et l’homme qui se tient debout dans le box des prévenus du tribunal correctionnel de Grenoble, devant lequel il répond d’apologie d’actes de terrorisme, de transport d’arme et menace sous condition, ne le nie pas. Il le regrette. « Je suis un idiot de base » et « c’est la plus grosse connerie de ma vie » émaillent le discours de ce livreur isérois de 32 ans arrivé en France dans les premières années de sa vie. Il lui est reproché d’avoir prononcé, à l’adresse de l’un de ses collègues, des mots qui résonnent lourdement. […] En garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Meylan, pour une histoire de cigarette que les militaires lui auraient refusée, le livreur de nationalité algérienne avait lâché : « La Franc est un pays de merde qui mérite des bombes, je baise la France ! » […] «Peu importe qu’il pense ce qu’il a dit ou pas», explique la représentante du ministère public, qui précise qu’un cutter a également été trouvé dans la voiture du prévenu. « Peu importe sa religion. Peu importe qu’il la pratique ou pas », ajoute-t-elle avant de requérir une peine de deux années d’emprisonnement ferme, assortie d’un mandat de dépôt, ainsi qu’une interdiction de territoire français de cinq ans, à l’encontre de cet homme qui avait expliqué aux gendarmes avoir été « poucavé par un Français de merde ». […] L’avocat de l’Isérois évoque surtout le contexte privé des mots reprochés à son client. « Ces propos, pour tomber sous le coup de la loi, doivent être prononcés dans un lieu public. Un lieu “accessible à tous sans autorisation spéciale de quiconque, que l’accès en soit permanent et inconditionnel ou subordonné à certaines conditions” », précise-t-il en citant le texte. « Et une entreprise n’est pas un lieu public. Tout comme un local de garde à vue », poursuit-il. « Il faut être rigoureux juridiquement. Il faut qu’il rende des comptes, certes, mais il ne doit pas payer pour ce qu’il n’a pas commis », conclut Me Levy-Soussan. Une plaidoirie entendue par le tribunal correctionnel, qui relaxe, pour ces motifs, le prévenu des faits d’apologie d’actes de terrorisme. Reconnu tout de même coupable de menace sous condition et de transport d’arme, il est condamné à six mois d’emprisonnement ferme. Il quitte le palais de justice libre. La justice ne peut pas toujours condamner ce que la morale réprouve.”

Source : Le Dauphiné

Je suis pro-palestinien. Vive le jihad»

“Saïd, 24 ans débarque devant ses juges la mine basse. Après une bouteille de vodka, ce Palestinien vociférait sur les clients qui sortaient d’une discothèque près de la place Wilson, dimanche matin. L’arrivée de la police a déchaîné cet homme de 24 ans. «Je suis pro-palestinien. Vive le jihad. Je nique la France !», a-t-il hurlé devant les policiers. Il a même essayé de se saisir de l’arme de l’un d’eux. La suite a été physique. En route vers le commissariat, nouvelle salve d’insultes : «Je vais tous vous passer à la Kalachnikov !» Devant le tribunal, il est beaucoup plus calme. «Je vis dans une voiture et je mange grâce au Resto du cœur», explique-t-il. «La France, j’y suis venu pour la liberté. Je n’ai aucun lien avec le terrorisme»

Le parquet a retenu l’apologie publique du terrorisme et a requis «12 à 18 mois de prison au regard de la gravité des faits». Seulement Me Julien Aubry a su convaincre le tribunal que «si Dieudonné faisait l’apologie du terrorisme, ce n’est pas le cas de mon client ! Des outrages, une rébellion mais rien d’autre. Si de la bêtise !»  Une plaidoirie simple et intelligente. Le tribunal a relaxé Saïd pour l’apologie mais l’a condamné à trois mois de prison pour les outrages et la rébellion. «Jusqu’à dimanche, jamais il n’était rentré dans un commissariat», avait pourtant défendu son avocat. ”

Sources : La Dépêche du Midi – #Alcool

Apologie de terrorisme. Le parquet fait appel d’une relaxe

“L’annonce a été faite au cours de l’audience de comparution immédiate, ce mercredi, à Nantes, alors qu’un détenu était jugé pour apologie de terrorisme. Pour la troisième fois cette semaine, la chambre des comparutions immédiates, à Nantes, avait à juger un prévenu poursuivi pour apologie de terrorisme. Incrimination nouvelle formule, extraite du droit de la presse pour intégrer le code pénal, depuis la loi de novembre renforçant la lutte contre le terrorisme. Lundi, les deux prévenus avaient été relaxés de cette infraction. L’un des deux, un sans-abri de 46 ans, avait voulu forcer un périmètre de sécurité mis en place autour de la place du Commerce après la découverte d’un colis abandonné. À l’agent qui le bloquait, il avait crié : « Vu le boulot que vous faites, c’est normal qu’Al Qaida vous défonce. » Le tribunal l’a condamné à deux mois de sursis, mais pour une autre phrase de menace de mort.

Ce mercredi, alors qu’un détenu était jugé pour avoir dit, à la maison d’arrêt de Nantes : « On est tous des Coulibaly, on est tous des Kouachi », le ministère public a annoncé que le parquet faisait appel de la relaxe dont a bénéficié le sans-abri.”

Source : Ouest France

Ajaccio : Apologie du terrorisme : le parquet fait appel

“Le parquet d’Ajaccio a décidé de ne pas en rester là. Il a fait appel hier de la relaxe des deux étudiants jugés vendredi dernier en comparution immédiate par le tribunal correctionnel ajaccien, pour apologie du terrorisme et menaces à l’endroit de policiers municipaux. Les deux jeunes d’une vingtaine d’années, alors en voiture au moment des faits au niveau de l’Amirauté à Ajaccio, avaient lancé aux policiers municipaux un «Allahou Akbar » signifiant « Dieu est grand ». En pleine période de prise d’otages faisant suite à l’attentat de Charlie Hebdo à Paris, les deux étudiants avaient été aussi accusés d’avoir mimé un geste imitant des tirs de Kalachnikov. À la barre, l’un des deux jeunes avait parlé d’« une bêtise » en référence à cet incident, en présentant ses « excuses aux forces de l’ordre ». Après un délibéré d’une dizaine de minutes, la présidente du tribunal avait prononcé la relaxe, déclarant que « le tribunal est exemplaire dans l’analyse du droit » et « que les faits n’étaient pas constitués ». À ce sujet, l’avocat de l’un des jeunes, Me Marc Maroselli, a déclaré hier que « la relaxe était justifiée ». Au passage, il a partagé sa surprise quant à la décision du parquet de faire appel. « Ca ne tient pas la route », a-t-il lancé.”

Source : Corse MatinCorse Matin 2

Apologie du terrorisme: relaxé car les couloirs de commissariat ne sont pas un lieu public

“Un homme de 24 ans, accusé d’apologie du terrorisme, a été acquitté mercredi soir par le tribunal de Montargis (Loiret) qui a considéré que les propos litigieux, proférés dans le couloir des cellules du commissariat, n’avaient pas été tenus en public. Interpellé le 11 janvier dernier lors d’un banal contrôle routier en possession de deux grammes de résine de cannabis, le jeune homme avait d’abord lancé aux policiers qui l’emmenaient au commissariat de Montargis: «De toute façon, il y en aura d’autres, des attentats.» Trois jours plus tard, dans le couloir des cellules du commissariat il avait encore asséné: «La France soutient les juifs, mais vive la Palestine! Les morts de Charlie Hebdo ne sont pas des vrais morts, les vrais morts ce sont les trois tués», faisant ainsi allusion aux agresseurs contre Charlie Hebdo et du preneur d’otages d’un supermarché casher. Aucun élément laissant à penser qu’il s’agissait d’un militant islamique radical n’a été découvert lors d’une perquisition au domicile du jeune homme. «J’étais énervé. Je n’ai pas du tout réfléchi à ce que je disais. Je suis désolé et je présente mes excuses aux policiers», a-t-il dit lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Montargis. Le président du tribunal a relevé que pour qu’il y ait apologie d’un acte de terrorisme, il faut que le délit de presse soit constitué, c’est-à-dire que les propos incriminés soient tenus en public, ce qui n’était pas le cas, selon lui. Le parquet était d’un avis contraire et a réclamé 6 mois de prison avec sursis et une amende de 500 € ainsi qu’un stage de sensibilisation aux dangers des stupéfiants. Relaxé du chef d’apologie de terrorisme, le prévenu a en revanché été condamné à 300 € d’amende pour détention de stupéfiants.”

Sources : Le DauphinéBien Public

Quand l’Éducation Nationale veut faire du zèle et des exemples

Bobigny : une enseignante mise à pied pour avoir tenu des propos complotistes

“Une enseignante du Campus des métiers et de l’entreprise, un centre de formation professionnelle de Bobigny, qui accueille 1.500 apprentis de 16 à 21 ans, a été mise à pied, jeudi 15 janvier dans l’après-midi, par le responsable de l’établissement. Une mesure conservatoire, « en accord avec la préfecture de la Seine-Saint-Denis », a précisé au Monde son président, Patrick Toulmet, et qui fait suite à des propos complotistes et haineux qu’aurait tenus la jeune femme à des élèves de baccalauréat professionnel, lundi 12 janvier, au sujet des deux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher à la porte de Vincennes.

Mardi 13 janvier, le responsable de l’établissement est averti par un parent d’élève de l’étrange tournure prise par le débat organisé dans la classe d’une enseignante, H. M., au lendemain des grandes manifestations qui ont réuni plus de 4 millions de personnes en France. Mme M. avait choisi de consacrer la plus grande partie de son cours de « droit, économie dans la formation de vente » à une discussion sur l’assassinat par trois djihadistes de dix-sept personnes quelques jours auparavant. Sidéré par ces propos, un de ses élèves l’enregistre avec son téléphone portable au bout de quelques minutes. Ce qu’elle ignore. L’élève en retranscrit quelques extraits, que sa mère adresse dès le lendemain à l’établissement, avec une copie de la bande-son. […] L’enseignante, fonctionnaire à statut spécifique, risque la radiation. Saisi par la famille de l’élève, le rectorat n’a pas encore contacté l’établissement, mais le président du Campus, M. Toulmet, a d’ores et déjà été convoqué au commissariat.”

Sources : Le MondeDirect MatinLe Figaro

Vienne – Poitiers – Société : Le rectorat suspend le prof et saisit la justice

“Accusé par des parents d’élèves d’avoir perturbé la minute de silence, un professeur de philo du lycée Victor-Hugo à Poitiers est mis à pied. Il se défend. […] … suspendu à titre conservatoire pour 4 mois depuis mercredi. Il a été remplacé. « Sur ce cas, il y a eu des plaintes de familles, nous a confié le recteur. L’enseignant aurait tenu des propos déplacés pendant la minute de silence. J’ai immédiatement diligenté une enquête. Le professeur a été suspendu. Il fallait l’éloigner de ses élèves. La procédure suit son cours. Le conseil de discipline statuera sur la suite de sa carrière. » Par ailleurs, Jacques Moret a porté l’affaire en justice hier soir. « Le recteur m’a effectivement dit qu’il me saisissait sur le fondement de l’article 40, nous a confirmé le procureur de la République Nicolas Jacquet. Je n’ai pas à cette heure les éléments en main. » L’apologie du terrorisme est évoquée. Mais le rectorat n’en dira pas plus. […] Jean-François Chazerans par contre nous a livré sa version. Ce professeur de philo mis en cause est connu pour son militantisme d’extrême gauche. Enseignant à Victor-Hugo depuis 2005, il est apparu très ému hier midi. Sous le choc. […] « On évoque qu’il y avait eu des plaintes d’élèves et de parents qui sont montées directement au rectorat. Je suis sonné, je m’attendais à tout sauf à ça. » ”

Sources : La Nouvelle RépubliqueCharente LibreFrance3 Région Poitou-Charente


Jean-François Chazerans a reçu le courrier lui, notifiant sa suspension. Aucun motif n’est indiqué. – (Photo Patrick Lavaud)

L’école après Charlie : on a mis le doigt dans un engrenage pervers

“C’est sans doute la première fois de ma carrière que je me sens inquiet, et peut-être même menacé, dans l’exercice de mon métier de professeur de philosophie. Par qui suis-je inquiété ?

Par des élèves, souvent présentés comme incultes et enfermés dans leurs préjugés ? Non, mes élèves sont ouverts à l’exercice de la pensée et du questionnement. Ils savent apprécier à sa juste valeur le travail qui est le mien, et qui consiste à les aider à exercer leur esprit critique, leur jugement rationnel, afin de combattre toute forme de croyance et de préjugé.

Qui donc est alors responsable de ce « sentiment d’insécurité » qui m’empêche d’exercer sereinement mon métier ? Etrangement, il s’agit des personnes qui sont précisément chargées de rendre l’exercice de mon métier possible : le ministère de l’Education nationale, ainsi que les rectorats.

[...] Nous avons mis les doigts dans un engrenage particulièrement pervers. Ce fut déjà hautement pervers d’utiliser les caricatures de Charb, de Cabu et des autres comme l’étendard du patriotisme le plus simpliste et le plus « beauf », ce n’est pas non plus la moindre des ironies que de « mettre à pied » un professeur de philosophie au nom de la liberté d’expression et des valeurs républicaines.”

Source : Rue89

Un professeur de Mulhouse suspendu pour avoir montré en classe des caricatures de « Charlie »

“En pleine « grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République », lancée le 12 janvier par la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, un enseignant de Mulhouse est suspendu quatre mois. Il lui est reproché par sa hiérarchie l’utilisation « sans discernement », avec ses collégiens de classe de 4ième  de caricatures de Charlie Hebdo. Le cadre n’est pas des plus faciles : le collège François-Villon, où ce professeur d’arts plastiques est affecté depuis huit ans, est en zone d’éducation prioritaire − il sera même, à la rentrée 2015, classé « REP + », le noyau dur des ZEP. Jeudi 8 janvier, le lendemain de l’attentat qui a visé la rédaction de l’hebdomadaire, l’enseignant − qui n’a pas souhaité pour l’instant s’exprimer − a débuté son cours en sortant de son sac des dessins de presse, et suscité l’émotion parmi ses élèves. A partir de là, les versions que Le Monde a pu recueillir divergent : « Cela s’est fait de manière frontale et sans stratégie pédagogique », selon le rectorat ?  Pour le rectorat, il a présenté, « sans explication aucune », une caricature de Mahomet nu, en lançant à sa classe « vous devez regarder ça ».”

Source : Le Monde

Le Cas Dieudonné : Bis Repetita d’un « psychodrame d’État »

Dieudonné en garde à vue pour apologie du terrorisme

“La justice ne plaisante pas avec l’apologie du terrorisme : plusieurs peines de prison ferme ont sanctionné, ces derniers jours, des propos approbateurs, voire élogieux, à l’égard des attaques de la semaine passée. Pour s’être prêté à ce petit jeu, Dieudonné M’bala M’bala a été placé en garde à vue mercredi matin. «Les policiers sont venus le chercher chez lui, à Saint-Lubin-de-la-Haye [en Eure-et-Loire] à 7 heures du matin», confirme à Libération l’un des avocats du polémiste, David de Stefano. La nouvelle a été relayée sur la page Facebook de Dieudonné, accompagnée de photo le montrant en compagnie de policiers”

Sources : LibérationFrance TV InfoYahoo NewsBFM TVL’Obs’Zero HedgeThe GuardianDeutsche Wirtschafts NachrichtenEn ManchetteIci Radio CanadaJournal de Montréal

« Charlie Coulibaly » : Dieudonné explique sa sortie

“«Depuis un an, je suis traité comme l’ennemi public numéro 1, alors que je ne cherche qu’à faire rire, et à faire rire de la mort, puisque la mort, elle, se rit bien de nous, comme Charlie le sait hélas», écrit l’ancien partenaire d’Elie Semoun. Plus loin, il ajoute: «Dès que je m’exprime, on ne cherche pas à me comprendre, on ne veut pas m’écouter. On cherche un prétexte pour m’interdire. On me considère comme un Amedy Coulibaly alors que je ne suis pas différent de Charlie.» […] Dans une vidéo, Dieudonné tente d’expliquer son expression récemment postée sur les réseaux sociaux,  « Je me sens Charlie Coulibaly », qui lui vaut d’être convoqué devant le tribunal correctionnel pour apologie du terrorisme, et prochainement jugé en correctionnelle après des propos sur les réseaux sociaux, Dieudonné s’est expliqué dans une vidéo. Dans cette vidéo d’une dizaine de minutes, postée le 22 janvier, l’humoriste explique le sens de sa phrase. Avant tout, il se félicite des nombreux soutiens reçus, selon lui, « du monde entier au nom de la liberté d’expression ». Etats Unis, Afrique, Iran, Russie, même Chine et de Corée du Nord, égraine-t-il avec ironie. […] Il affirme ensuite, dans des explications parfois confuses, que « Je me sens Charlie Coulibaly » est une « expression de paix » et signifie « aimez-vous les uns les autres ». « C’est une parole de paix dans une période de guerre », entre la France et les terroristes, développe-t-il. « Il était selon moi urgent qu’une voix de paix s’élève dans cette cacophonie partisane et guerrière. Une voix qui dise non à cette guerre programmée. Une voix qui dise ‘Je me sens Charlie Coulibaly’,  comme la voix du poilu français en 14-18 aurait pu dire, dans le traquenard des tranchées de Verdun, ‘je me sens franco-allemand’ ». Il prend également l’exemple du « Vietcong piégé sous les bombes américaines »  qui à un moment donné se dit « Je suis américano-vietnamien ». Cette expression signifie « je refuse la guerre », insiste-t-il encore.  Pour l’humoriste controversé, sa phrase  signifie aussi « Je n’irai pas me battre, ni pour Hollande, ni pour Al-Qaida. Qu’ils s’entretuent entre eux ». Pour l’heure, Dieudonné sera jugé en correctionnelle pour apologie du terrorisme, l’audience se tiendra le 4 février.”

Sources : Le JDD20 MinutesVidéo Quenel+

#JeSuisDieudonné : le journaliste américain Greenwald prend la défense du polémiste

“C’est d’abord un message posté sur Twitter qui retient l’attention.

Le journaliste américain Glenn Greenwald, connu pour avoir publié les révélations d’Edward Snowden, tweete une image « #JeSuisDieudonné », avec ces quelques lignes : « J’attends que tous les défenseurs de la liberté d’expression dans l’Occident postent ceci en signe de solidarité. »[…] Dans une veine libertarienne, Glenn Greenwald prend donc la défense du polémiste, dans un long billet posté sur son site The Intercept. Il va jusqu’à qualifier d’« arnaque » les rassemblements en défense de la liberté d’expression de ces derniers jours : « Depuis [ces marches], la France aurait ouvert 54 dossiers criminels pour approbation du terrorisme. » Lui estime que : « La liberté d’expression, dans les mains de beaucoup d’Occidentaux signifie en réalité : “Il est vital que les idées que j’aime soient protégées et que le droit de s’en prendre aux groupes que je n’aime pas soit préservé. Tout le reste est une cible légitime.” »

Greenwald qualifie bien les vues de Dieudonné de « nocives », mais les compare aussitôt aux caricatures publiées par Charlie Hebdo. Il moque ensuite les médias occidentaux, qui, selon lui, n’oseront jamais prendre la défense de Dieudonné, même lorsque la liberté d’expression est « clairement » malmenée par son arrestation.”

Sources :  The InterceptL’Obs’

Dieudonné: Jon Stewart dénonce l’hypocrisie

“Après s’être dit particulièrement interpellé par le drame au Charlie Hebdo, Jon Stewart a dénoncé jeudi l’hypocrisie des autorités françaises en commentant l’arrestation de Dieudonné sur le plateau du Daily Show, son émission d’actualité satirique. Après avoir diffusé des extraits de reportages abordant l’arrestation de Dieudonné, Stewart s’est exclamé: «J’allais dire que j’emmerde ce type, mais on était tous dans la rue avec les crayons, la liberté d’expression et tout ça!» […] « Arrêter quelqu’un pour quelque chose qu’il a dit quelques jours après une marche pour la liberté d’expression, c’est bizarre, non?» […] Jon Stewart ajoute que: «Je crois que les Français ne maîtrisent pas bien l’humour. Ils excellent dans le baiser, la peinture, la nourriture dure à l’extérieur, mais molle à l’intérieur, par contre! Gardez le fromage brie, la baguette et la crème brûlée. Restez loin de la comédie!» L’animateur a également osé commenter le tirage de trois millions d’exemplaires de l’édition funeste de Charlie Hebdo. «J’espère que ce n’est pas le secret pour sauver l’industrie de l’imprimé! …Ça pourrait fonctionner à quelques reprises, mais ce n’est pas un modèle d’affaires viable!»”

Sources : CanoéVidéo StewartVidéo TraduiteOzapGalaJournal de MontréalArrêt Sur Images

« Charlie Coulibaly » : Dieudonné jugé mercredi pour apologie du terrorisme

“Le polémiste Dieudonné sera jugé mercredi 4 février pour « apologie du terrorisme », après avoir écrit sur Facebook qu’il se sentait « Charlie Coulibaly », en référence à l’un des auteurs des attentats meurtriers de Paris. [...] Déjà condamné à de multiples reprises et visé par une série de procédures judiciaires, le polémiste « a le sentiment qu’on le traite comme un terroriste et c’est pour ça qu’il a accolé les deux noms »”, avait alors déclaré Me Sanjay Mirabeau, un de ses avocats. Après les attentats, Christiane Taubira avait donné instruction au parquet de faire preuve de « réactivité » et « fermeté » envers les auteurs d’ « apologie du terrorisme » ou de « propos et agissements racistes ou antisémites ».”

Sources : Midi LibreLe MondeL’Express

Dérapage islamophobe chez Morandini : Porte démontre le 2 poids 2 mesures

“Polémique après les dérapages racistes du journaliste Philippe Tesson sur les musulmans. Le pouvoir et l’Otan encouragent le choc de civilisation pour mener sa politique guerrière dans le monde Musulman. […] Incroyable talent : Porte jongle sur les épaules de Dieudonné et Morandini vs Les fabuleux dérapages de P. Tesson”

Sources : Vidéo YouTubeArrêt Sur Images

Philippe Tesson appelle publiquement à tuer Dieudonné

Sources : OJIMDiatalaLe ParisienWat TVValeurs ActuellesHazizaLe Grand SoirCSACSA 2Next INpactBlog Mediapart

Remarque

En dehors de toute polémique, et que l’on aime ou pas Dieudonné, la sémantique utilisée est intéressante, sur le plan de la propagande, parce que la plupart des médias ou journalistes mainstream refusent à Dieudonné la reconnaissance du terme « humoriste »… ou « comique », alors même qu’il est désormais, et de manière incontestable, un des rares artistes « humoristes » qui arrive encore à l’aide de la seule « promo » de son site web, et du bouche-à-oreilles, à remplir des zéniths, pendant que la plupart de ses collègues se voient condamnés à annuler leurs tournées ou leurs galas pour cause de désaffection de leur public… Alors même que l’ensemble des médias mainstream assurent de manière particulièrement intense leur promotion à grand renfort de plateaux TV ou radios et de publicité – Et comble de « l’arrogance » et de l’esprit « rebelle »,, son public avoue en plus que cet artiste le fait bien rire…totalement impardonnable, pour les « bien-pensants »…Serait-ce donc également une des véritables raisons de la « haine » que suscite cet individu ? Qui est assez astucieux pour s’inspirer des méthodes de certains en publiant régulièrement des vidéos où il se victimise en se déclarant paria et persécuté… Et ça marche on ne peut mieux, puisque son public le suit et grossit sans arrêt, en dépit, ou à cause, de tous les appels au boycott des chiennes et chiens de garde qui aboient dans les médias… D’aucuns avancent même que le numéro de duettistes entre Dieudonné et le premier ministre Valls relèverait d’un complicité de fait destinée à « fixer » et à « identifier » les individus « déviants » qui résistent à la pensée unique véhiculée par les médias de propagande…

Sources : Breizh InfosLe MatinFaceBook OfficielGuillon HaineuxAgoravoxL’Humanité

France orwellienne

“Il est une troisième catégorie de conséquences, qu’on pourrait nommer : police de la pensée. Le cas de Dieudonné M’Bala M’Bala est à cet égard emblématique : on peut penser ce que l’on veut de ce dernier (comme l’on peut penser ce que l’on veut de Charlie Hebdo), son placement en garde-à-vue, puis son renvoi en correctionnelle pour avoir affirmé « je suis Charlie Coulibaly » fait froid dans le dos. Au titre de l’« apologie du terrorisme » (un grief récemment introduit, et qui vaut y compris pour les conversations privées), une cinquantaine de procédures sont actuellement engagées, de premières condamnations à des années de prison ferme sont prononcées. Des traitements psychologiques (sic !) sont imposés à des gamins qui avaient refusé de participer à une minute de silence (mais que vaut l’émotion vraie, quand le recueillement est imposé par décret ?).”

Source : Comité Valmy

Je me sens Charlie Coulibaly“: amende avec menace de prison requise contre Dieudonné

“Une peine de 30.000 € d’amende a été requise mercredi à l’encontre du polémiste Dieudonné, poursuivi pour “apologie du terrorisme” pour avoir écrit « Je me sens Charlie Coulibaly ». 200 jours amendes à 150 €, qui s’ils ne sont pas payés se transforment en jours de prison, ont ainsi été requis. Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 18 mars. [...] Face au « deux poids deux mesures » souvent invoqué par les partisans de Dieudonné, Mme Philippe s’est attachée à faire preuve de pédagogie en expliquant que « la liberté d’expression en France n’est pas absolue » et que lorsqu’elle n’est « plus qu’un moyen » pour « mettre à mal » les valeurs de la République, ses abus sont punis par la loi. Par ailleurs, une enquête sur une vidéo dans laquelle Dieudonné ironisait sur la décapitation du journaliste américain James Foley a été classée, a indiqué la magistrate.

«  Cette audience, on la doit au Premier ministre Manuel Valls et à Bernard Cazeneuve », le ministre de l’Intérieur, a plaidé l’un des avocats de l’humoriste controversé, Me Sanjay Mirabeau.

A sa sortie de la salle, Dieudonné a été acclamé par plusieurs dizaines de ses partisans, criant « liberté d’expression » ou entonnant la Marseillaise.[...] Habitués à ses numéros d’équilibriste finement exécutés, les bancs des parties civiles, cinq associations défendant les droits des victimes de terrorisme et d’antisémitisme, en restent pourtant bouche bée. Si son humour divise, Dieudonné a un talent: déconcerter. Sa défense, intelligente et zélée, est même dite avec cœur. D’ailleurs, argumente l’humoriste, en pleine explication de syntaxe, dans «je me sens» et «en ce qui me concerne», qui précédait la formule, n’est-il pas question d’«un ressenti personnel», d’«un sentiment intime» et «profond» qui ne se rapporte qu’à son seul auteur? Défend-il. Dans ces conditions, où serait qualifiée l’apologie? Au reste, il «condamne sans réserve et sans ambiguïté ces attentats et toute violence en général», insiste-t-il.

À voir les rictus d’impatience et d’irritation qu’elle dissimule avec mal depuis le début de l’audience, la présidente subit, agacée, les développements tortueux du prévenu. Entre qui veut, dans ce jeu de dupes, mais pas elle, semble-t-elle vouloir dire. Pourtant Dieudonné la prend de court, après qu’elle eût joué les longueurs en l’amenant à disséquer sous tous les angles psycho-sémantiques sa formule ambiguë sur Charlie. «Si j’avais voulu faire l’apologie du terrorisme, ne croyez-vous pas que j’aurais pu être plus clair?» l’interrompt finalement Dieudonné. Blanc. Pour Me Rémi-Pierre Drai, avocat d’une partie civile, «il joue au clown pour mieux faire passer son idéologie haineuse, c’est un profiteur de haine qui a voulu capitaliser sur la tragédie». Le procureur a requis 30.000 € d’amende sous peine d’emprisonnement.”

Sources : Yahoo NewsLe FigaroEuro NewsFrance TV Info20 MinutesLe SoirRTBFMetro News

La « chasse » à ceux qui ne sont pas « Charlie »

Repérer et traiter ceux qui ne sont pas “Charlie” : la traque est ouverte. La France est mûre, les médias en ordre de bataille.

“Lundi 12 janvier 2015. France 2, journal de 13h. Nathalie Saint-Cricq, responsable, depuis juin 2012, du service politique de la chaîne, est interrogée par Elise Lucet sur la marche républicaine qui a eu lieu la veille un peu partout en France et sur ses conséquences. Elise Lucet : « On parle beaucoup depuis quelques jours, Nathalie, d’unité nationale mais attention toute la France n’était pas dans la rue hier ». Nathalie Saint-Cricq : « Ah non Elise faut pas faire preuve d’angélisme. C’est justement ceux qui ne sont pas “Charlie” qu’il faut repérer*, ceux qui, dans certains établissements scolaires ont refusé la minute de silence, ceux qui “balancent” sur les réseaux sociaux et ceux qui ne voient pas en quoi ce combat est le leur. Eh bien ce sont eux que nous devons repérer, traiter*, intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale. » […] Manichéisme républicain. Je ne veux voir qu’une seule tête. Etre ou ne pas être “Charlie“, telle est la question. Toute autre distinction est considérée comme nulle et non avenue. “Charlie” devient l’alpha et l’oméga de l’esprit républicain. Un comble pour l’équipe décimée de Charlie Hebdo qui devient le ferment de lois liberticides prochaines. Parlera-t-on de “Loi Charlie” pour désigner le “USA PATRIOT Act” à la française qui macère dans les esprits ? Les mots sont forts : repérer, traiter, intégrer. Verbes d’action, ça n’est pas anodin. Chacun abordera ce triptyque belliqueux avec sa sensibilité, son vécu. Ces mots dessinent en moi un sombre avenir.”

Sources : Blog MediapartVidéo France 2France TV Info

Sarkozy veut convoquer et sanctionner ceux qui ne sont pas Charlie !

Un présentateur vedette de CNN licencié, après des tweets polémiques sur Israël et Charlie Hebdo ?

“Jim Clancy, présentateur vedette sur CNN depuis près de 35 ans, a soudainement annoncé qu’il cessait sa collaboration avec la chaîne d’information américaine ce vendredi. Si l’intéressé tout comme son employeur n’ont pas souhaité commenter ce départ, celui-ci pourrait bien être lié à des tweets critiques envers Israël, concernant la tuerie de Charlie Hebdo. Il était l’une des figures incontournables de CNN. Jim Clancy, journaliste, présentateur mais aussi correspondant pour la chaîne américaine d’information en continu a quitté ses fonctions le 16 janvier, après 34 ans de bons et loyaux services. Un départ soudain que l’intéressé a seulement annoncé par mail à ses collègues. […] La semaine dernière, Jim Clancy avait pris la défense de Charlie Hebdo, en écrivant que l’hebdomadaire n’avait jamais critiqué le prophète Mahomet, mais « les lâches qui tentent de déformer sa parole ». « Faites attention », ajoutait-il. Sommé par certains comptes Twitter réputés proches d’Israël de s’expliquer sur cette position, Jim Clancy a simplement répondu par un mot : « Hasbara ? » Hasbara est est un mot hébreu qui signifie littéralement « explication » ou « éclaircissement ». Un terme, nous dit Wikipédia, qui est utilisé par Israël et les groupes pro-israéliens pour désigner des opérations de communication et de propagande visant à défendre le point de vue et la politique de l’État d’Israël auprès de l’opinion publique internationale. Ce simple tweet a valu une avalanche de critiques sur Jim Clancy, y compris l’accusation d’être ivre au moment d’écrire sur le réseau social ! Il lui a également été reproché d’avoir employé le mot « crippled », terme péjoratif et politiquement incorrect pour parler des handicapés, dans les échanges avec ses détracteurs, aussitôt critiqué par les organisations de défense des handicapés. Moins d’une semaine plus tard, il était poussé vers la sortie de la chaîne qui l’emploie depuis 34 ans, victime collatérale de l’attaque de Charlie Hebdo à Paris.”

Sources : iTéléRue89

Une sur Charlie Hebdo : un journaliste de Sudpresse viré après avoir signalé son désaccord

“Le journaliste a tenté d’ouvrir un débat interne suite à la ligne éditoriale de sa direction au lendemain de la mort des trois terroristes de Paris. La direction du groupe évoque d’autres motifs pour justifier son choix. Xavier Lambert, chef des éditions du « Centre » (La Louvière) du groupe Sudpresse, a été licencié pour avoir remis en question la Une des journaux Sudpresse, samedi 10 janvier. Le groupe publiait la photo des trois terroristes de Paris abattus par le GIGN avec en titre « Justice est faite ! ». Un choix rédactionnel discutable et largement contesté, dont s’est ému le journaliste qui a tenté d’ouvrir le débat au sein de la rédaction de Sudpresse. ”

Source : 7sur7

Attentat à Charlie Hebdo : trois agents municipaux de Lille n’ont pas respecté la minute de silence

“Des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre de trois agents municipaux, des vacataires qui assurent la pause méridienne dans les écoles de la ville de Lille, a annoncé Martine Aubry à l’occasion de sa cérémonie de vœux à la presse ce jeudi matin. En effet, jeudi dernier, lors de l’hommage national, ces derniers n’ont pas souhaité respecter la minute de silence demandée en hommage aux victimes de l’attentat perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo. Ils ont quitté la salle et ont ensuite expliqué à leurs collègues qu’il était, pour eux, hors de question de le faire, explique la ville. Selon la même source, ce retrait s’est effectué avec suffisamment de discrétion pour que les enfants des deux écoles concernées ne remarquent rien. Le troisième homme, lui, s’est fendu de remarques faisant l’apologie du terrorisme, lui reproche la ville. Une plainte a été déposée à son encontre. Selon l’avocat lillois Taïeb Ismi, l’observation d’une minute de silence par des salariés n’est pas forcément obligatoire. « Il faut voir si le règlement intérieur de l’employeur ou le contrat de travail prévoient ce type d’obligation, note Me Ismi. Sinon, on ne peut pas forcer un salarié à respecter une opinion qui est celle de l’employeur et pas obligatoirement la sienne. » Les trois agents risquent du rappel à l’ordre à la radiation.”

Sources : La Voix du NordMetro News

Bombardier Crespin : menacé de licenciement parce qu’il n’est pas «Charlie»?

“Le syndicat SUD appelle à la mobilisation et à la grève, vendredi 30 janvier à partir de 8 heures, devant les grilles de l’usine Bombardier, à Crespin, près de Valenciennes. En cause : le licenciement annoncé d’un syndicaliste. Parce qu’il dérange la direction, selon SUD. Parce qu’il a eu « des propos inacceptables » liés au massacre de « Charlie Hebdo », selon la direction.

Est-ce parce qu’il n’a pas voulu être « Charlie », le jeudi 8 janvier, ou parce qu’il est un syndicaliste particulièrement offensif que la direction de l’usine Bombardier, à Crespin, veut licencier Karim ? Pour la direction, pas de doute : « Il a eu des propos inacceptables, qui nous ont été remontés par des salariés. » On ne saura rien sur ces propos, mais ils sont liés au massacre des journalistes et dessinateurs de « Charlie Hebdo » du 7 janvier. Une discussion a lieu le lendemain, à l’usine. La direction évoque une « altercation » entre Karim et les autres. Convoqué en fin de journée, ce salarié est mis à pied et sous le coup d’une procédure de licenciement. Cette procédure connaîtra une nouvelle étape ce vendredi, lors de la réunion du comité d’entreprise au cours de laquelle les élus devront se prononcer sur ce licenciement.

« Les accusations portées par la direction sont creuses, on n’a que des bouts de phrases et certains témoignages se contredisent », estime Rodrigue Louadoudi, délégué syndical SUD. À ses yeux, le salarié visé est « l’homme à abattre », victime d’une « cabale ». Parce qu’il est le secrétaire du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), qu’il a fait fermer les cabines de peinture de Bombardier non conformes et qu’il a demandé la démission du directeur du site

« Avec n’importe quel autre salarié, cela aurait été la même chose, nous a-t-on répondu à la direction de Bombardier. Nous sommes deux mille, on doit maintenir l’harmonie dans notre site.»

La manifestation, avec appel à la grève, aura lieu vendredi à partir de 8 heures. Le comité d’entreprise se réunira à 10 heures. À notre connaissance, seul SUD, syndicat majoritaire, a appelé à manifester.”

Sources : La Voix du NordÉchos des ChtisTendance Claire

Humour Belge et Français :

Un fœtus fait l’apologie du terrorisme – Une musulmane obligée d’avorter.

“Fatima, une jeune future-mère de 26 ans, a été obligée d’avorter hier par la justice française. L’échographie 3D a révélé que son fils, un fœtus de 30 semaines, levait un doigt au ciel, signe rassembleur des islamistes. Le juge Degrelle du barreau de Paris a obligé Fatima à avorter sous peine d’emprisonnement pour encouragement d’activités terroristes. C’est la première fois dans l’histoire de France que la justice oblige une mère à avorter. La peine secoue la droite française, partagée entre l’horreur de l’avortement et le bonheur de s’être débarrassée d’un futur djihadiste. On rappelle qu’en 2007, Sarkozy avait envisagé la création d’une cellule d’analyse de l’hérédité de la délinquance pour pouvoir déceler plus tôt les enfants « à risque ». Le parti socialiste s’est totalement désolidarisé de ce choix du juge Degrelle.”

Source : Nord Presse.be

Aveyron : arrestation d’un dangereux terroriste présumé voulant partir pour la Scierie…

“C’est le jeudi 14 Janvier dernier quela DGSIse met en rapport avec la brigade de gendarmerie de Réquista dans l’Aveyron : un terroriste présumé se préparerait à partir pourla Syriefaire le Djihad.

Il n’en faut pas plus au brigadier-chef Jean-Loup Sanaïre pour mettre en place un plan épervier sur le Réquistanais. Une opération d’envergure qui a porté ses fruits puisque quelques heures plus tard, surla D902 qui relie la commune de Réquista à Cassagnes-Begonhès, le suspect barbu est intercepté au lieu dit « Le moulin de Clary ».

A bord de son véhicule, une Citroën C15, c’est un vrai arsenal que découvrent les gendarmes : arme blanche de type couteau Laguiole en corne de vache Aubrac véritable, une hachette à manche fibré bi-matière de marque MacTruchon de chez Brico Pipo, un fusil de chasse a priori bien entretenu, une cartouchière richement fournie de plombs Tunet n°6 ainsi qu’un sac complet d’engrais Monsatanas qui entre, notamment, dans la composition de certaines bombes artisanales.
Le suspect, Raymond Cubombet, un Réquistanais de 57 ans jusqu’alors inconnu des services de la gendarmerie, est immédiatement placé en garde à vue pour y être interrogé. Ce n’est que 7 heures plus tard qu’il en ressortira libre mais choqué par cette expérience. Il témoigne:..”

Source : La Dêche du Midi

Aveyron: Une histoire de faux djihadiste piège les réseaux sociaux et des journaux belges

“Le site parodique La Dèche du Midi se décrit comme un «journal d’infaux sur Toulouse et la région». La réputation de ce Gorafi version tripou et cassoulet a largement dépassé la frontière de Midi-Pyrénées après le partage sur les réseaux sociaux d’un article parfois lu au premier degré, malgré la lucidité de certains twittos.

Bon l’histoire du paysan, de la scierie/Syrie et de la DGSI c’est un fake. Merci.

— Guy Moux (@Guy_Moux) January 21, 2015

Certains organes de presse belges, dont la version papier du très sérieux quotidien Le Soir datée de mercredi, l’ont même repris dans leurs pages. Le journaliste du Soir cite d’ailleurs comme source La Dépêche du Midi confondue avec le site humoristique.”

Source : 20 Minutes

Source: http://www.les-crises.fr/le-delire-de-lapologie-du-terrorisme-2-2/