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[Actualité] Même après le 13 Novembre, tout le monde campe sur ses positions et rien ne bouge…

Sunday 22 November 2015 at 19:40

Source : L’Hebdo, le 22 novembre 2015.

Les dirigeants occidentaux sont convenus la semaine dernière, en marge du sommet du G20 en Turquie, de prolonger de six mois, jusqu’en juillet 2016, les sanctions contre la Russie. Elles avaient été décidées en raison de la politique du Kremlin envers l’Ukraine.

Cette décision a été prise alors que se multiplient les déclarations en faveur d’une coopération avec la Russie dans la lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique, à la suite des attentats du 13 novembre à Paris.

La prolongation des sanctions a été décidée lors d’une réunion entre le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre britannique David Cameron, le président du Conseil italien Matteo Renzi et le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré samedi un diplomate européen qui a requis l’anonymat.

Ces dirigeants ont notamment estimé qu’il fallait maintenir la pression sur la Russie avant les élections prévues par les séparatistes dans l’est de l’Ukraine en février prochain, a ajouté le diplomate.

“La seule chance d’avoir ce que nous voulons, c’est de jouer la carte des sanctions. Les sanctions financières doivent rester en place jusqu’au bout”, a-t-il ajouté.


Syrie : Obama n’envisage pas la fin de la guerre civile sans départ d’Assad

Source : Le Parisien, le 19 novembre 2015.

Manille (Philippines), jeudi 19 novembre. Barack Obama a confirmé sa ligne sur la Syrie : Bachar al-Assad ne peut participer à des élections libres dans son pays.

Manille (Philippines), jeudi 19 novembre. Barack Obama a confirmé sa ligne sur la Syrie : Bachar al-Assad ne peut participer à des élections libres dans son pays.

C’est un « no » à Vladimir Poutine. En déplacement à Manille (Philippines) pour un forum économique, le président américain Barack Obama a estimé ce jeudi qu’il ne pouvait y avoir d’issue à la guerre civile en Syrie si Bachar al-Assad restait au pouvoir.

Il a écarté ainsi des suggestions de dirigeants du Proche-Orient selon lesquelles le président syrien pourrait participer à de futures élections. « Je n’imagine pas une situation dans laquelle nous pouvons mettre fin à la guerre civile en Syrie, avec Assad qui resterait au pouvoir », a-t-il expliqué.

Les déclarations du président américain interviennent quelques jours après une rencontre avec Vladimir Poutine, principal soutien de la Syrie, qui semblait indiquer que les deux parties seraient proches d’un accord. Le président russe, qui cherche à maintenir la présence stratégique russe en Syrie, s’oppose vigoureusement au départ d’Assad. «Seuls ceux qui se sentent exceptionnels se permettent de se conduire d’une manière si éhontée, imposant aux autres leur volonté», avait-il déclaré vendredi dernier.

Malgré les rapprochements depuis le crash d’un avion russe dans le Sinaï et les attentats de Paris, entre la Russie, les États-Unis et la France, le sort du président syrien reste un point de discorde entre l’occident et les soutiens d’Assad, Moscou et Téhéran.

Mercredi, le patron de la Maison-Blanche estimait que la Russie avait été «un partenaire constructif à Vienne en essayant de créer une transition politique» en Syrie, en référence aux récents pourparlers internationaux qui se sont tenus en Autriche. «Mais il y a évidemment un piège, c’est que Moscou est toujours intéressé à ce qu’Assad reste au pouvoir».

Barack Obama a insisté sur le fait que les Syriens n’accepteraient pas qu’Assad reste au pouvoir après une guerre civile qui dure depuis plus de quatre ans et a fait plus de 250 000 morts, dont beaucoup du fait des exactions de son régime. « Même si je disais que c’est bien, je ne pense pas que cela fonctionnerait. On ne pourrait pas obtenir que la population syrienne — en majorité — soit d’accord avec une telle issue », a fait valoir Obama.

« Assad représente les intérêts d’une partie conséquente de la société syrienne, c’est pourquoi l’on n’arrivera pas à un règlement pacifique (du conflit) sans sa participation », lui a répondu le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, cité par les agences russes. « Nous sommes prêts à une coopération pratique avec les pays de la coalition et à travailler avec eux pour en définir les modalités, qui, bien sûr, respecteraient la souveraineté de la Syrie et les prérogatives du gouvernement syrien », a-t-il ajouté.


Etat d’urgence en Crimée après une coupure totale de l’électricité venant d’Ukraine

Le Monde.fr avec AFP

Les autorités de la république de Crimée ont annoncé, dans la nuit de samedi à dimanche 22 novembre, avoir instauré l’état d’urgence, peu après une coupure totale de l’électricité venant d’Ukraine. Des sources ukrainiennes ont affirmé que ces coupures étaient dues à un sabotage de lignes à haute tension, sans indiquer qui pourrait en être responsable. Sur les 2 millions d’habitants de la région, 1,6 million sont privés de courant.

A lire ici


USA: 1,3 milliard de dollars de bombes vendu à l’Arabie saoudite

Le gouvernement américain a autorisé la vente de plus de 17.000 munitions air-sol à l’armée de l’air saoudienne pour près d’1,3 milliard de dollars, a annoncé le département d’Etat aujourd’hui.

Le Congrès devrait donner son feu vert à cette vente, qui a lieu au moment où des avions de l’Arabie saoudite bombardent les rebelles Houthis au Yémen.

Source : Figaro, 16/11/2015

Yemen : 2200 morts fin septembre, 93 % de civils

Mais pourquoi-nous détestent-ils tant ?

Source: http://www.les-crises.fr/actualite-meme-apres-le-13-novembre-tout-le-monde-campe-sur-ses-positions-et-rien-ne-bouge/