Petite sélection “le meilleur du pire” des 2 derniers jours contre le Brexit, ou de bonnes analyses :
Frédéric Lordon : Le Brexit, le leftxit, le frexit
Source : Youtube, 28-06-2016
Source : Youtube, 28-06-2016
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La presse mainstream a beaucoup parlé de Juncker et de Farage, mais surtout comme ça :
Jean-Claude Juncker mouche l’apôtre du Brexit Nigel Farage au Parlement européen
Source : Le Huffington Post,
Source : Le Huffington Post,
ou comme ça :
Regardez-le (il n’est pas à jeun, clairement) :
Sérieusement, le chef de l’exécutif ne vient pas de demander en public pourquoi un député vient-il au Parlement ?????
Ben, parce que l’Angleterre est à ce jour toujours membre de l’UE, stupid !
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En revanche, la presse a peu parlé de l’intervention de Farage, et n’a rarement diffusée – là voici :
Nigel Farage : il y a 17 ans vous vous moquiez de moi, aujourd’hui vous ne riez plus
Source : Youtube, 28-06-2016
Premier discours post-BREXIT pour Nigel Farage dans un parlement européen surchauffé. L’heure de la revanche a sonné pour Nigel Farge, moqué il y a 17 ans et respecté aujourd’hui.
Source : Youtube, 28-06-2016
Je n’ai guère vue reprise dans nos médias cette phrase du type soi-disant “d’extrême-droite” : “Nous serons vos meilleurs amis au monde”
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Lire aussi : Brexit: Juncker reçoit la première ministre écossaise Nicola Sturgeon
Sérieusement, le type n’est quand même pas en train de pousser à la scission du UK, là ????
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Quelques nouvelles : (ils savent négocier les Anglais, il n’y a pas à dire…)
David Cameron veut prendre son temps pour préparer le Brexit
Source : Challenges, William James, 27-06-2016
Par William James
Un porte-parole de David Cameron a expliqué qu’une équipe de hauts fonctionnaires a été constituée afin d’aider le futur Premier ministre dans la tâche qui l’attend face aux autres pays européens. “C’est un travail de réflexion préalable. Il ne s’agit pas de prendre de décisions car il convient que la décision soit prise par le Premier ministre du nouveau gouvernement”, a commenté Oliver Letwin, parlementaire et ami de David Cameron, qui fera partie de cette équipe.
Selon le ministre des Finances britannique, George Osborne, l’économie du Royaume-Uni est suffisamment solide pour assumer la volatilité née du vote favorable à la sortie de l’Union européenne.
S’exprimant pour la première fois depuis le référendum, George Osborne a dit qu’il était en contact étroit avec la Banque d’Angleterre et avec des responsables économiques et financiers internationaux pour assurer la stabilité pendant les négociations avec l’UE.
“Notre économie est aussi solide que possible pour faire face aux défis auxquels notre pays est dorénavant exposé”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. “Il est inévitable qu’à l’issue du vote de jeudi, l’économie britannique devra s’adapter à la nouvelle situation”.
Le ministre a reconnu que les finances publiques du pays souffriraient du Brexit mais a ajouté que de nouvelles mesures budgétaires ne seraient pas proposées avant l’automne, quand un nouveau Premier ministre sera choisi.
La question essentielle, a souligné de son côté David Cameron aux Communes, est de garantir le meilleur accès possible de la Grande-Bretagne au marché unique afin de ne pas pénaliser l’économie britannique.
Alors que la France souhaite que la procédure de séparation soit entamée sans attendre, la chancelière Merkel estime que la Grande-Bretagne doit se voir accorder le temps nécessaire à la préparation de cette sortie.
Cette position est soutenue par la Pologne dont le ministre des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski, a souligné lundi la “nécessité d’une période de réflexion plus longue”.
“Cela ne peut pas être une procédure hâtive consistant à forcer la sortie de la Grande-Bretagne aussi vite que possible”, a-t-il dit avant de se rendre à Prague pour une rencontre avec ses homologues tchèque, slovaque, hongrois, allemand et français.
L’ÉCONOMIE BRITANNIQUE ASSEZ SOLIDE
Un porte-parole de David Cameron a expliqué qu’une équipe de hauts fonctionnaires a été constituée afin d’aider le futur Premier ministre dans la tâche qui l’attend face aux autres pays européens. “C’est un travail de réflexion préalable. Il ne s’agit pas de prendre de décisions car il convient que la décision soit prise par le Premier ministre du nouveau gouvernement”, a commenté Oliver Letwin, parlementaire et ami de David Cameron, qui fera partie de cette équipe.
Selon le ministre des Finances britannique, George Osborne, l’économie du Royaume-Uni est suffisamment solide pour assumer la volatilité née du vote favorable à la sortie de l’Union européenne.
S’exprimant pour la première fois depuis le référendum, George Osborne a dit qu’il était en contact étroit avec la Banque d’Angleterre et avec des responsables économiques et financiers internationaux pour assurer la stabilité pendant les négociations avec l’UE.
“Notre économie est aussi solide que possible pour faire face aux défis auxquels notre pays est dorénavant exposé”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. “Il est inévitable qu’à l’issue du vote de jeudi, l’économie britannique devra s’adapter à la nouvelle situation”.
Le ministre a reconnu que les finances publiques du pays souffriraient du Brexit mais a ajouté que de nouvelles mesures budgétaires ne seraient pas proposées avant l’automne, quand un nouveau Premier ministre sera choisi.
La question essentielle, a souligné de son côté David Cameron aux Communes, est de garantir le meilleur accès possible de la Grande-Bretagne au marché unique afin de ne pas pénaliser l’économie britannique.
Alors que la France souhaite que la procédure de séparation soit entamée sans attendre, la chancelière Merkel estime que la Grande-Bretagne doit se voir accorder le temps nécessaire à la préparation de cette sortie.
Cette position est soutenue par la Pologne dont le ministre des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski, a souligné lundi la “nécessité d’une période de réflexion plus longue”.
“Cela ne peut pas être une procédure hâtive consistant à forcer la sortie de la Grande-Bretagne aussi vite que possible”, a-t-il dit avant de se rendre à Prague pour une rencontre avec ses homologues tchèque, slovaque, hongrois, allemand et français.
PAS DE PRÉ-NÉGOCIATIONS
La Slovaquie, qui assurera la présidence tournante de l’UE à partir du 1er juillet, est elle aussi favorable à un rythme lent. “Il n’est pas nécessaire de se presser. Il n’y a pas de vide juridique”, a commenté Miroslav Lajcak, ministre slovaque des Affaires étrangères.
“Bien sûr, il faut que les Britanniques règlent le problème de qui les représente”, a admis le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault.
Son collègue des Finances, Michel Sapin, estime pour sa part que Paris et Berlin sont d’accord pour que les choses aillent vite et qu’il n’y a pas de divergence au sein du couple franco-allemand sur cette question.
Cette patience des Européens tient compte des conséquences induites par la victoire des partisans du Brexit et notamment un éventuel blocage de la part du parlement britannique.
David Cameron a prévenu qu’il ne devait pas y avoir d’initiative en ce sens. “Le résultat (du référendum) ne laisse aucune place au doute (…). Il est clair à mes yeux, et le gouvernement a rendu le même avis ce matin, que la décision doit être acceptée”, a-t-il dit devant les Commmunes.
L’autre question concerne le Royaume-Uni, et notamment les velléités d’indépendance réaffirmées par l’Ecosse qui entend ne pas se laisser imposer une sortie du bloc européen dont elle ne veut pas.
David Cameron a promis d’associer pleinement les instances dirigeantes écossaise, irlandaise et galloise aux préparatifs avant le début des négociations.
Malgré des divergences, les Vingt-Sept semblent s’accorder sur un point : pas question de procéder à des pré-négociations, ni d’entamer des tractations avant que l’article 50 du traité de Lisbonne soit officiellement invoqué.
De source française, on indiquait lundi que les “sherpas” des partenaires européens du Royaume-Uni étaient d’accord pour que les négociations débutent après le déclenchement de la procédure communautaire.
(Avec les rédactions de Reuters en Europe, Wilfrid Exbrayat et Pierre Sérisier pour le service français, édité par Marc Angrand)
Source : Challenges, William James, 27-06-2016
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Enfin de “l’information” :
Source : Slate
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A lire ici
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Non mais, on rêve en effet – et on voit bien qu’ils n’en ont rien à foutre de nos intérêts et de nos emplois – autant envoyer des types de l’OAS négocier avec le FLN en 1962 :
Brexit : le Parlement européen envoie des cadors pour négocier.
Source : Coralie Delaume
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Mais on a vraiment affaire à des génies !
Pacte de stabilité : Bruxelles envisage de sanctionner Madrid et Lisbonne
Source : Le Monde, Cécile Ducourtieux, 27, 06, 2016
En pleine crise du « Brexit », la Commission a un autre dilemme. Selon nos informations, l’institution communautaire a prévu de rendre son verdict le 5 juillet concernant le respect – ou non – par l’Espagne et le Portugal du pacte de stabilité et de croissance pour leurs budgets 2015. La Commission devrait recommander au Conseil européen de sanctionner les deux pays en leur imposant une amende (pouvant aller jusqu’à 0,2 % de leur produit intérieur brut) et une suspension temporaire des fonds structurels européens.
La Commission doit respecter les textes européens. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Madrid et Lisbonne ont largement raté leurs objectifs de déficit public pour 2015 : 5,1 % du produit intérieur brut au lieu des 4,2 % attendus dans le cas espagnol ; 4,4 % au lieu des 2,7 % prévus pour le Portugal. Mi-mai, la Commission avait fermé les yeux, en pleine campagne électorale, alors qu’elle était pourtant censée prendre une décision, conformément au calendrier de surveillance budgétaire de l’Union européenne (UE).
UNE MANSUÉTUDE CRITIQUÉE
À l’époque, la Commission a assumé une décision « politique ». Impossible, selon son président, Jean-Claude Juncker, de sanctionner un Etat, l’Espagne, sans gouvernement stable à un mois d’élections législatives déterminantes. Les opinions publiques n’auraient pas compris. Impossible d’être intransigeant avec Lisbonne, au risque d’être accusé de vouloir « punir » un gouvernement de gauche pas tout à fait aligné sur les priorités bruxelloises, et d’augmenter l’inquiétude des marchés concernant ce pays, tout juste sorti du programme d’assistance financière de l’UE.
Cette mansuétude a été fermement critiquée par les Allemands et par le président de l’eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui se sont fait fort de rappeler à la Commission l’impérieuse nécessité de respecter le pacte de stabilité (avec comme objectif un déficit public sous la barre des 3 % de PIB), sur lequel repose la confiance des marchés dans l’eurozone. La Commission le sait : difficile de s’en sortir avec une autre pirouette début juillet…
Mais quelle sera la réaction des pays concernés et de leurs populations ? D’autant que, « Brexit » oblige, le débat sur les « erreurs » de l’UE bat son plein. Comment la Commission justifiera-t-elle sa décision de recommander une sanction pour l’Espagne, un pays sans gouvernement, étant donné qu’à l’issue des élections législatives du 26 juin aucune majorité claire ne se dessine ?
Les Espagnols, qui ne se sont pas encore remis de la politique d’austérité mise en œuvre durant la crise, auront déjà du mal à accepter de nouvelles coupes budgétaires, chiffrées à 8 milliards d’euros pour rentrerdans les clous.
Pour minimiser les tensions, la Commission peut toujours prononcer des sanctions symboliques. Le ministre de l’économie espagnol, Luis de Guindos, s’est dit persuadé que la sanction sera de « zéro euro ». Le Conseil, qui doit statuer en dernier ressort, peut aussi s’opposer à la sanction. Ce qui serait un moyen de sortir par le haut d’une crise potentielle.
Source : Le Monde, Cécile Ducourtieux, 27, 06, 2016
En revanche, il n’y a pas de génies au PS ayant compris ce qu’est l’UE :
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Bon, pour le génie de l’opposition, c’est fait :
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En tous cas, le Gouvernement anglais semble démocrate, lui :
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Bon, après, comment dire, on nous regarde !
BFM a une bonne explication :
Bon, après, il parle juste couramment anglais, français, allemand et Luxembourgeois sa langue maternelle – mais aussi latin. Il a effectué ses études secondaires auprès des pères du Sacré-Cœur à l’école apostolique de Clairefontaine (commune d’Arlon) en Belgique (Wallonie) avant de passer son baccalauréat classique-littéraire au lycée Michel-Rodange à Luxembourg. Titulaire d’une maîtrise en droit de l’université de Strasbourg en 1979, il est assermenté comme avocat en février 1980.
Donc j’ai pour ma part une autre explication (hélas, sérieuse, et soutenue par la rumeur bruxelloise…). Trouvez-là vous-même en analysant la cohérence du discours :
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Et là, pour finir, je ne commente même pas, faute de compétences en clowns :
(j’ai honte)