Neuf protégés des États-Unis ont renversé des gouvernements depuis 2008, dont l’un la semaine dernière. Pendant ce temps, les attaques extrémistes ont augmenté de 70 %.
Source : Responsible Statecraft, Nick Turse
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
La semaine dernière a été difficile pour la mission militaire américaine au Sahel. Pendant la majeure partie de deux décennies, les États-Unis ont mis en place une pléthore de programmes de lutte contre le terrorisme et de coopération en matière de sécurité, fournissant un flux constant de fonds, d’armes, d’équipements et de conseillers, déployant même des commandos pour des missions de combat discrètes afin de contrecarrer la montée des groupes islamistes militants en Afrique de l’Ouest.
Lundi dernier, le Centre d’études stratégiques pour l’Afrique du ministère de la Défense, une institution de recherche du Pentagone, a présenté une évaluation en ce qui concerne ces activités. Son sous-titre ne pouvait guère être plus sinistre. Selon le rapport, « Une augmentation annuelle de 70 % des événements violents liés à des groupes islamistes militants au Sahel a entraîné un nouveau record de violence extrémiste en Afrique en 2021. »