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Bernard Tapie : Le petit chat est mort – par Descartes

Tuesday 12 October 2021 at 06:55

Source : Le blog de Descartes

Selon le président de la République, il fut « une source d’inspiration pour des générations de français ». Pour le Premier ministre, « La première image qui me vient, c’est celle du combattant, pour ses idées, ses convictions ». Pour Jack Lang, « “il était synonyme de combat, de courage, d’intelligence, une intelligence exceptionnelle, une capacité de répondre, d’inventer, de créer ». Anne Hidalgo se pâme : « Le courage, l’audace, la passion, les excès. Quelle incroyable vie que la sienne ! Pensées pour sa famille, ses proches et ses amis ».

Castaner : « “Il aura marqué notre région, et notre pays. Il restera, pour toujours, dans les cœurs de ceux qui l’ont connu ». Estrosi : « “Il était pour moi un exemple de dépassement de soi. Au travers de cette force incroyable, il nous aura donné, à tous, une extraordinaire leçon de vie malgré l’acharnement qu’il a subi de toute part. Un véritable phoenix (sic) ». Et même Fabien Roussel s’y met : « je salue son énergie inouïe, y compris dans son combat contre la maladie. Il fut un président de club remarquable ».

De qui parle-t-on ? D’un grand résistant qui aura combattu pour la liberté de son pays ? D’un médecin qui par ses travaux aura sauvé des milliers de vies ? D’un capitaine d’industrie qui par son intelligence et sa vision a créé de la richesse et des emplois ? D’un artiste qui aurait apporté un message universel à l’humanité ? Non. On parle d’un homme à qui son bagout hors du commun, son intelligence des situations et son égo surdimensionné qu’il a su mettre au service de sa carrière personnelle, ont permis de faire partie des « premiers de cordée », de vivre comme un prince sur l’argent des autres, d’occuper la première page des gazettes sans avoir de toute sa vie rien bâti et beaucoup détruit. Un escroc – et condamné comme tel par les tribunaux – faisant de l’argent avec la vente de services imaginaires.

Un vautour qui fit fortune sur le cadavre d’entreprises en difficulté – Wonder, Manufrance – qu’il reprenait pour un franc symbolique à la barre des tribunaux de commerce en faisant miroiter des plans de reprise mirobolants à des syndicats et des collectivités locales désespérés devant la montée du chômage de masse et que, une fois les subventions empochées, il mettait en faillite laissant les travailleurs sur le carreau. Un homme qui fit une carrière politique parce que les socialistes convertis au libéralisme ont rêvé de faire du lepénisme sans Le Pen, de capitaliser le populisme à leur avantage.

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