Si Assange est extradé et reconnu coupable de publication de documents classifiés, un précédent juridique sera créé qui mettra définitivement un terme aux rapports sur la sécurité nationale.
Source : Consortium News, Chris Hedges
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Au cours des deux derniers jours, j’ai suivi l’audience d’extradition de Julian Assange par liaison vidéo depuis Londres. Les États-Unis font appel d’une décision d’un tribunal de première instance qui a rejeté la demande américaine d’extradition d’Assange, non pas, malheureusement, parce qu’aux yeux du tribunal, il est innocent, mais parce que, comme l’a conclu la juge Vanessa Baraitser en janvier, l’état psychologique précaire d’Assange se détériorerait en raison des « conditions éprouvantes » du système pénitentiaire américain inhumain, « ce qui le pousserait au suicide. »
Les États-Unis ont inculpé Assange de 17 chefs d’accusation en vertu de la loi sur l’espionnage et d’un chef d’accusation pour avoir tenté de pirater un ordinateur du gouvernement, des accusations qui pourraient le faire condamner à une peine de prison de 175 ans.