Daniel Ellsberg demande aux États-Unis de l’inculper dans la mesure où tout comme Julian Assange il est, de façon non autorisée, en possession de matériel classifié. Ellsberg emboîte ainsi le pas au fondateur de Cryptome.org qui a lui aussi demandé à être poursuivi, rapporte Joe Lauria.
Source : Consortium News, Joe Lauria
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Le lanceur d’alerte des Pentagon Papers, Daniel Ellsberg, a indiqué au ministère de la Justice des États-Unis et au président Joe Biden qu’il était tout aussi passible d’inculpation que l’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange, pour avoir été sans autorisation en possession de documents classifiés avant qu’ils ne soient publiés par WikiLeaks et qu’il plaiderait « non coupable » parce que la Loi sur l’espionnage est inconstitutionnelle [Espionage Act : loi fédérale promulguée en 1917 Elle était destinée à empêcher tout ce qui aurait pu gêner les opérations militaires américaines comme le soutien d’ennemis du pays pendant la guerre, la promotion de l’insubordination dans l’armée américaine ou l’interférence avec le recrutement militaire, NdT].
Ellsberg a révélé cette semaine lors de l’émission d’entretiens Hard Talk de la BBC qu’Assange lui avait donné les fichiers divulgués par l’analyste du renseignement de l’armée américaine Chelsea Manning afin qu’il les sauvegarde avant leur publication par WikiLeaks en 2010.