Source : Glenn Greenwald
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
De la guerre froide à la guerre contre le terrorisme : les dégâts causés par les « solutions » autoritaires sont souvent plus importants que les menaces qu’elles sont prétendument destinées à combattre.
Dans les jours et les semaines qui ont suivi l’attaque du 11-Septembre, les Américains étaient unanimes dans l’horreur émotionnelle de ce qui avait été fait à leur pays ainsi que dans leur volonté de soutenir la répression et la violence en réponse. En conséquence, il y avait peu de place pour exprimer des inquiétudes sur les excès ou les dangers possibles de la réaction américaine, et encore moins pour s’opposer à ce que les dirigeants politiques proposaient au nom de la vengeance et de la sécurité.