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Source : L’Express, Boris Thiolay, 26/07/2017
“Frère, mon âme est faible, je le jure par Allah. Tout seul, j’ai du mal avec une arme blanche. Si je peux avoir une arme à feu, j’y vais tout seul. Mais, si tu peux me trouver un frère, grâce à Dieu…” Ce mardi 22 juillet 2016, à 15h05, via la messagerie chiffrée Telegram, Abdelmalik Petitjean, 19 ans, dialogue avec un jeune adulte du même âge: Adel Kermiche. Après quelques échanges insignifiants, ce dernier lui adresse une réponse décisive: oui, il connaît un “frère très sérieux” qui veut “taper au plus tôt et [qui] a des plans”.
Les deux hommes ne se connaissent pas. Ils viennent à peine d’échanger leurs prénoms et vivent à 700 kilomètres de distance. Le premier habite chez sa mère à Aix-les-Bains (Savoie), le second est assigné à résidence au domicile de ses parents, près de Rouen (Seine-Maritime). Pourtant, quatre jours plus tard, ces deux candidats au djihad -qui ont échoué à rejoindre les rangs de l’Etat islamique en Syrie-, vont commettre un assassinat ignoble. Le 26 juillet, à 9 heures, ils pénètrent dans l’église de Saint-Étienne-de-Rouvray, en hurlant “Allah akbar!” Là, ils égorgent le père Jacques Hamel, 86 ans, blessent grièvement un paroissien et retiennent en otage quatre femmes, avant d’être abattus par les policiers.
Source: http://www.les-crises.fr/frere-mon-ame-est-faible-les-echanges-hallucines-des-tueurs-du-pere-hamel/