Robert Fisk n’était pas seulement un splendide journaliste, mais un « historien du présent » qui illuminait le monde
Source : Independent, Patrick Cockburn
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Mon ami n’a pas inventé le vieux dicton journalistique « ne croit jamais un fait tant qu’il n’est pas officiellement nié », mais il était très sceptique quant aux sources gouvernementales, écrit Patrick Cockburn.
J’ai rencontré Robert pour la première fois à Belfast en 1972 au sommet des Troubles [Le conflit nord-irlandais, appelé aussi « les Troubles », est une période de violences et d’agitation politique en Irlande du Nord dans la seconde moitié du XXᵉ siècle, NdT] quand il était correspondant pour The Times alors que je rédigeais une thèse de doctorat en histoire de l’Irlande a l’université Queen.