Source : Scheerpost, Chris Hedges
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Comme le montre clairement le livre de mémoires de l’un de ses avocats, Michael Ratner, la fin a toujours justifié les moyens pour ceux qui exigent la mise à mort mondiale d’Assange.
En octobre 2010, peu après la publication par WikiLeaks des journaux de guerre irakiens, qui ont documenté de nombreux crimes de guerre américains – y compris dans la vidéo Collateral Murder, des images du meurtre par balles de deux journalistes de Reuters et de dix autres civils non armés, la torture systématique des prisonniers irakiens, la dissimulation de milliers de morts civils et le meurtre de près de 700 civils qui s’étaient approchés de trop près des postes de contrôle américains – les éminents avocats en droit des libertés civiles Michael Ratner et Len Weinglass, qui avaient défendu Daniel Ellsberg dans l’affaire des Pentagon Papers, ont rencontré Julian Assange dans un studio du centre de Londres, selon les mémoires de Ratner Moving the Bar.