L’accord de normalisation avec l’Arabie saoudite offre à Téhéran un espace lui permettant de nouer des liens avec des États régionaux dans l’orbite de Riyad.
Source : Responsible Statecraft, Giorgio Cafiero
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
La semaine dernière, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est rendu au Qatar, à Oman, au Koweït et aux Émirats arabes unis. Conformément au mantra de l’administration d’Ebrahim Raïssi « Les voisins d’abord », Téhéran privilégie les arrangements avec les acteurs régionaux plutôt que le rapprochement avec l’Occident. S’appuyant sur l’accord diplomatique conclu le 10 mars avec l’Arabie saoudite sous l’égide de la Chine, l’Iran saisit actuellement toutes les occasions lui permettant d’améliorer sensiblement ses relations avec les États du Conseil de coopération du Golfe et l’Égypte [GCC pour Gulf Cooperation Council, NdT].