Les grands médias ne tiennent pas compte des questions soulevées par le journaliste chevronné : les États-Unis ont-ils détruit l’oléoduc ? Sinon, qui l’a fait ?
Source : Responsible Statecraft, Kelley Beaucar Vlahos
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Un silence assourdissant. C’est le constat que l’on peut faire à propos des principaux médias grand public – étrangers et nationaux – après les accusations du journaliste d’investigation vétéran Seymour Hersh selon lesquelles les États-Unis ont mené une opération secrète pour faire sauter les pipelines Nord Stream en septembre 2022.
L’histoire, publiée la semaine dernière sur le nouveau Substack de Hersh, a déclenché une guerre sur Twitter entre les défenseurs et les détracteurs de Hersh, mais une simple recherche sur Google révèle un manque de couverture grand public, avec seulement de brefs rapports de Bloomberg, de l’Agence France Presse, du Times (Royaume-Uni) et du New York Post – une holding conservatrice de l’empire médiatique de Rupert Murdoch. Le comité éditorial du Washington Times, lui aussi carrément à droite, a écrit avec sympathie sur le sujet lundi, et Newsweek l’a également couvert.